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Archives de l'auteur : crisostome

Archive INA (1985) « Sexe en prison »

avril 12th, 2012 | Publié par crisostome dans HISTOIRE - (0 Commentaire)

Archive INA 1985: « Sexe en prison »

Avant les UVF…

Quelle est la sexualité en prison ? Quelle trace laisse-t-elle chez les détenus devenus libres ? Deux femmes et deux hommes racontent leur sexualité derrière les barreaux. Mona a passé 6 mois en prison elle avait besoin de parler de sexe avec une personne avec qui elle pouvait délirer. Elle faisait des rébus érotiques, dessinait des sexes… Son ami est encore en prison. Elle a peur qu’il devienne bestial à sa sortie. Pour Gérard (4 ans de prison), la sexualité c’était la masturbation, les ouvrages pornographiques, les sévices. Il a eu des rapports homosexuels, mais à ce niveau il pense que c’est trop simple de donner des étiquettes. Danielle (6 mois de prison) est tombée amoureuse. Elle trouve anormal qu’on ait besoin d’utiliser des objets pour avoir du plaisir. A l’extérieur, elle ne peut pas se contrôler et en éprouve de la honte. Jacques (11 mois de prison) pense qu’à la sortie on ne peut qu’avoir des relations sexuelles par la sodomie ou son simulacre. A sa sortie il était impuissant, il a eu des montées de haine, s’en est sorti grâce à une prostituée. Il propose qu’il puisse y avoir des visites conjugales dans les prisons.

  (suite…)

Emission « Le bien commun » avec B. HARCOURT et Gilles Chantraine (01 Avril 2006)

http://www.bernardharcourt.com/audio/04-01-06-le-bien-commun.mp3

 

23 Avril 2008, Emission « le bien commun »

Bernard Harcourt interviewé par Antoine Garapon

La dangerosité, écrivait il y a plus de 25 ans Robert Castel dans un livre prémonitoire intitulé « La gestion des risques » ; la dangerosité, écrivait-il, est cette notion mystérieuse, qualité immanente à un sujet mais dont l’existence reste aléatoire puisque la preuve objective n’en est jamais donnée que dans l’après-coup de sa réalisation. Le diagnostic qui est établi est le résultat d’un calcul de probabilité ; la dangerosité ne résulte pas d’une évaluation clinique personnalisée, mais d’un calcul statistique qui transpose aux comportements humains les méthodes mises au point par l’assurance pour calculer les risques. D’où une nouvelle science (et retenez bien ce mot) : la science actuarielle. Dans le cadre d’une série d’émissions que Le Bien Commun consacre au changement de paradigme pénal actuel qui se manifeste entre autres par la rétention de sûreté, j’ai le plaisir d’accueillir ce matin un des meilleurs spécialistes de cette criminologie actuarielle en la personne de Bernard Harcourt. Bernard Harcourt est professeur à l’Université de Chicago, professeur de sociologie et de criminologie. Il n’est pas juriste — je tiens à le préciser pour nos auditeurs — et, après un certain nombre d’ouvrages dont certains ont été traduits en français, il a publié en 2007 un livre intitulé « Against Prediction. Profiling, Policing and Punishing in an actuarial Age ». Bernard Harcourt, bonjour. Est-ce que vous pourriez résumer pour un auditeur français à qui ce mot est un petit peu étranger en quoi consiste, et surtout comment est née cette idée d’une criminologie actuarielle ?

http://www.bernardharcourt.com/audio/apr-08-biencommun.mp3

GUAY & BARSETTI (2011) Quelle place devrait prendre les instruments actuariels dans le processus d’évaluation clinique (facteurs de risque et besoins de traitement) des agresseurs sexuels adultes et adolescents ?

Jean-Pierre Guay,Ph.D; École de Criminologie et CICC, Université de Montréal; Institut Philippe-Pinel de Montréal

& Ian Barsetti, D.Ps. ; Service correctionnel du Canada

Colloque du RIMAS, Brossard, Janvier 2011

L’évaluation du risque
 Quelles sont les questions auxquelles l’évaluation vise à répondre?

  •  Donner un aperçu du fonctionnement?
  •  Examiner l’à-propos de la référence vers des traitements spécialisés en santé mentale?
  •  Quelles sont les difficultés (ou particularités) qui pourraient compliquer un traitement (absence de motivation à changer, retard intellectuel, co-morbidité psychiatrique, trouble de personnalité, psychopathie, origine culturelle particulière, etc.)
  •  Monsieur gagnerait-il à prendre une médication?

 Une évaluation du risque de récidive est-elle demandée explicitement ou indirectement? Par exemple:

  • Monsieur est-il un individu dangereux?
  • Quelle intensité de traitement serait la plus appropriée pour monsieur X?

-Présentation-Guay-Barsetti-RIMAS-Janvier-2011.pdf

A Mercuel, M-J Guedj, S Rampa, E Gallois, J Gauillard, F Caroli, Encyclopédie médico-chirurgicale (2003) Conduites psychopathiques

Résumé:  Les conduites psychopathiques constituent un ensemble hétérogène d’actions ou d’actes
considérés en dehors des normes, règles ou lois dans le groupe social où le sujet évolue. Elles ne se limitent pas à la psychopathie. Plusieurs syndromes psychiatriques font apparaître des conduites psychopathiques dans leur tableau clinique. Le terme de psychopathie est ambigu dans la mesure où il recouvre des notions à la fois cliniques, comportementales et morales. Aussi nous attacherons-nous à étudier les conduites psychopathiques qui représentent les messages adressés par ces sujets à leur entourage direct, voire à la société.
Mots-clés : acte transgressif, troubles des conduites, personnalité antisociale, psychopathie.

 

Les SMPR offrent la possibilité de soins institutionnels : consultations ambulatoires infirmières ou médicales, psychothérapies, hôpital de jour, groupes de parole, ateliers thérapeutiques. Ces soins, acceptés librement au sein d’un milieu de privation de liberté, ont pour but d’apprendre à maîtriser l’agressivité et l’intolérance aux frustrations. Deux objectifs sont poursuivis : supporter l’incarcération et préparer une réinsertion à la sortie. En dehors des moments critiques, la relation thérapeutique avec le psychopathe en milieu pénitentiaire doit s’élaborer plus dans la forme du rapport entre patient et thérapeute que dans le contenu fantasmatique du comportement agi, tout en respectant l’expression des émotions. Dans l’attente du jugement, les experts peuvent se succéder. Ces moments de rencontre offrent parfois l’occasion au psychopathe de verbaliser un tant soit peu sa conduite. Sans parler de valeur thérapeutique, l’expertise constitue un moment privilégié au cours duquel peut parfois émerger une demande de soins.

Conduites_psychopathiques.pdf

Présentations de la seconde conférence internationale sur l’Entretien Motivationnel (ICMI 2010)

ICMI Video

Vidéos Entretien motivationnel

mars 31st, 2012 | Publié par crisostome dans ENTRETIEN MOTIVATIONNEL - (0 Commentaire)

Approche motivationnelle:

Vidéo éducationnelle pour l’entrevue motivationnelle:  un exemple de l’utilisation de la méthode de l’échelle de 0 à 10 pour susciter le discours changement chez un sujet en « pré-réflexion ».

Même situation abordée par une approche conventionnelle:

À éviter: un exemple d’argumentation lorsque le professionnel de la santé prend position pour le changement. Notez la différence…

 

Sur les travaux d’évaluation de l’entretien motivationnel: Toward a Theory of Motivational Interviewing