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Marc ANCEL (1954) La défense sociale nouvelle

août 23rd, 2012 | Publié par risk.assessment dans articles | HISTOIRE | Non classé

Marc Ancel (1954) La défense sociale nouvelle

M. Ancel, La défense sociale nou­velle [note bibliographique] Revue internationale de droit comparé Année 1954 Volume 6 Numéro 4 pp. 842-847

L’idée maîtresse de cette conception, telle que nous l’expose M. Ancel, c’est que la peine doit être considérée uniquement comme l’instrument d’une politique criminelle réaliste et efficace au service du bien commun, et qu’à ce titre, il convient de lui assigner pour fonction primordiale la réadaptation sociale du délinquant, seule de nature à concilier la protection de la collectivité avec l’intérêt véritable de l’individu à qui elle restituera sa pleine valeur de personne humaine consciente de sa dignité et de ses responsabilités. Une telle orientation des institutions répressives ne s’oppose pas seulement aux tendances traditionnelles qui, après avoir présidé à l’élaboration de notre Code pénal et dominé l’école classique, commandent encore les réactions plus ou moins réfléchies de l’opinion en présence du crime.

http://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_1954_num_6_4_9111

http://www.persee.fr/articleAsPDF/

« Le sentiment, individuel et collectif, de responsabilité constitue une réalité  psychologique et sociale » ANCEL M., La défense sociale nouvelle, 2 e éd., op. cit., p. 226
La défense sociale nouvelle « postule philosophiquement le libre-arbitre mais demeure réservée sur ce problème, extérieur aux données et au  domaine de la politique criminelle appliquée. La politique criminelle d’action sociale que supposent ces doctrines repose largement, sinon sur la notion philosophique de responsabilité (qui échappe au domaine de l’action sociale), du moins sur la reconnaissance, l’utilisation et le développement de ce sentiment inné de la responsabilité que tout homme, y compris le délinquant, possède nécessairement en lui ». Ibid., p. 207.
La responsabilité constitue le « moteur essentiel du processus de resocialisation » Ibid., p. 294. « Le traitement imposé, parce qu’il a pour objet de rendre le délinquant conscient des valeurs et des exigences sociales, est bien d’abord une rééducation de la responsabilité ou, si l’on veut même, une thérapeutique de la liberté ». in ibid., p. 298.

https://www.penal.org/sites/default/files/files/RIDP_1990_1_2.pdf

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