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CBT with justice involved clients: Exemple de Rapport

août 16th, 2021 | Publié par crisostome dans PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE

Exemple de rapport dans un cadre médico légal de type « expertise psychologique » présenté dans le manuel : CBT with justice involved clients (Traitement cognitivo-comportemental avec des personnes sous main de justice) de Tafrate, Mitchell et Simourd

Nom : Parker, Hank Né le : 1er avril 1992

Nom de l’évaluateur : Wilson, Brenda Date d’achèvement du rapport : 20 juin 2017

OBJECTIF ET APERÇU DE L’ÉVALUATION

M. Parker est actuellement en probation pour avoir agressé une connaissance de sexe féminin. Une évaluation psychologique a été demandée par la Cour afin d’évaluer son état émotionnel actuel, les facteurs qui ont pu être responsables de son comportement et son potentiel pour un futur comportement criminel. Des recommandations concernant les éventuels traitements à envisager seront également proposées. L’évaluation a été basée sur un examen des informations pertinentes du dossier, un entretien d’évaluation clinique d’environ 2 heures et des tests psychologiques. Les tests psychologiques comprenaient des mesures de l’intelligence (Shipley Institute of Living Scale), du biais de réponse (Paulhus Deception Scales), de la colère (Anger Disorders Scale), des attitudes criminelles (Criminal Sentiments Scale-Modified), de la consommation de substances (Substance Use Behavior Survey), de l’aptitude à changer de mode de vie (Self-Improvement Orientation Scheme-Self Report) et un instrument de risque criminel à large échelle (Level of Service Inventory-Revised).

Au début de l’entretien, M. Parker a été informé de l’objectif et de la méthodologie (c’est-à-dire l’examen des documents du dossier, l’entretien clinique, l’administration de tests psychologiques) utilisés dans l’évaluation, y compris les avantages et les coûts de la participation. Il a également été informé des limites de la confidentialité et de la diffusion du rapport. M. Parker a indiqué qu’il comprenait toutes les questions, qu’il avait permis un accès inconditionnel à toutes les sources d’information potentielles et qu’il avait consenti à participer librement.

APERÇU DES INFRACTIONS ACTUELLES ET DE L’HISTOIRE JURIDIQUE

Infractions actuelles

M. Parker est un homme de 25 ans qui a été impliqué dans un une agression impliquant une connaissance féminine. Selon les informations du dossier, M. Parker et la victime sont reliés par des amis communs. Le jour de l’infraction, M. Parker fréquentait un groupe d’amis, et la victime était présente. À un moment donné, un désaccord est apparu entre plusieurs personnes, et M. Parker a poussé la victime de manière agressive. Bien que la victime se soit cognée la tête sur le béton, elle n’a pas subi de blessures physiques notables. M. Parker a été arrêté par la police sans incident peu après cet événement.

Au cours du présent entretien, M. Parker a décrit une version de son infraction qui était conforme aux documents officiels. Bien qu’il ait eu tendance à minimiser l’ampleur de ses actes, il a également fait preuve d’une certaine perspicacité quant aux circonstances entourant l’événement, qui reflétait un modeste remords et un désir de changer son mode de vie.

Antécédents judiciaires

Le contact de M. Parker avec le système de justice pénale a commencé lorsqu’il avait environ 18 ans. Il a été condamné pour trois délits antérieurs : possession et vente de stupéfiants, vol et conduite en état d’ivresse. Il a été brièvement emprisonné et condamné à des peines de probation pour ces délits. Il s’est généralement conformé à toutes les mesures de surveillances pénalement ordonnées.

Comportement en détention

M. Parker a été brièvement détenu en prison lors de son arrestation pour son délit actuel. Il a également été détenu en prison pour un délit antérieur. M. Parker s’est montré coopératif, s’est conformé au règlement et aux attentes, et n’a fait preuve d’aucune manifestation de comportement non conforme lors de ces occasions.

INFORMATIONS DE BASE

Enfance

M. Parker a indiqué qu’il était né et avait grandi dans une petite ville de Floride. Il est le cadet de deux enfants (il a un frère aîné) élevés par ses parents biologiques. Selon M. Parker, il a été élevé dans un quartier défavorisé (logements sociaux, criminalité élevée, etc.) et dans un environnement familial chaotique caractérisé par un dysfonctionnement social (par exemple, finances médiocres, habitudes et règles de la maison laxistes et abus de substances de la part des parents). Toutefois, M. Parker a eu des relations généralement positives avec les membres de sa famille pendant son enfance et il entretient actuellement des contacts environ tous les mois avec son frère et ses parents.

M. Parker a fait état d’un développement et d’un comportement relativement normaux chez les jeunes enfants, en dépit de sa situation familiale. Cela a toutefois changé lorsqu’il a eu environ 15 ans, quand il a développé des problèmes de comportement à la fois au sein et en dehors de la famille. Il est devenu plus impulsif et opposant à l’égard des figures d’autorité (par exemple, les parents et les enseignants). Aucun effort significatif de traitement ou d’intervention n’a été présenté à M. Parker à l’époque.

Liens avec l’école/le travail

M. Parker a un passé professionnel peu inspiré. En ce qui concerne l’école, il a une attitude raisonnablement positive à l’égard de l’école, mais il est « moyen » sur le plan scolaire. Bien qu’il n’ait pas eu d’échecs scolaires ni de problèmes chroniques à l’école ou de comportement, il a décrit sa carrière académique comme étant « limite » problématique. Il a déclaré avoir été suspendu pour s’être battu au moins une fois, ce qui semble avoir été lié à des problèmes de maîtrise de la colère.

M. Parker a quitté l’école après avoir terminé la 11e année, mais il a obtenu un diplôme de fin d’études secondaires ; son parcours professionnel semble disjoint, tout comme son parcours scolaire. Il a occupé « quelques » emplois de type manuel, mais il a une mauvaise attitude vis-à-vis du travail et ne fait que très peu d’efforts. Il a été licencié à une occasion pour ses mauvais résultats. M. Parker a décrit son intention de travailler dans le « transport poids lourds », mais n’a pas cherché à obtenir des informations qui lui permettraient d’accéder à ce type de travail. Il était au chômage au moment de son infraction actuelle.

Problèmes de santé physique / Psychopathologie

M. Parker est en bonne condition physique pour son âge et n’a aucun problème de santé qui pourrait interférer avec sa capacité à mener une vie positive ou à se conformer à un contrôle ou un traitement de la justice pénale. M. Parker a indiqué qu’il n’a pas d’antécédents de problèmes psychiatriques ou de santé mentale. Il a également affirmé n’avoir aucun antécédent d’automutilation.

Toxicomanie/Abus de substance

M. Parker boit jusqu’à l’ivresse plusieurs fois par mois lorsqu’il est avec ses amis. Il fume également de la marijuana. Il a commencé à consommer ces substances au milieu de son adolescence et n’a cessé depuis lors d’en faire usage. La fréquence de sa consommation de canabis tend à être relativement sporadique (c’est-à-dire chaque fois qu’il a suffisamment d’argent, ou s’il est en compagnie d’amis qui lui fournissent des substances). En outre, sa consommation de substances est régulièrement liée à des problèmes de comportement, et pratiquement toutes ses infractions sont liées à la consommation de ces substances. M. Parker a pour autant eu des périodes d’abstinence et est conscient de la nécessité de prêter attention à sa consommation de substances, bien qu’il n’ait jamais suivi de traitement contre la toxicomanie.

Relations familiales/romantiques/compagnons

M. Parker est une personne qui possède des compétences sociales adéquates et a la capacité d’entretenir des relations sociales positives. Malheureusement, il a tendance à être un peu suiveur, et la majorité de ses relations sociales sont avec des personnes qui ont des démêlés avec la justice. En ce qui concerne les relations amoureuses, M. Parker a indiqué qu’il est d’orientation hétérosexuelle et qu’il a eu « quelques » relations amoureuses, bien qu’aucune n’ait duré pendant une période significative. Sa description de ses relations indique qu’il a tendance à s’engager avec des femmes instables, impulsives/agressives et qui abusent de l’alcool. M. Parker est actuellement célibataire, mais il aimerait avoir une relation avec une personne « stable ».

Expériences de développement personnel

Le développement personnel est lié à l’intérêt ou à la tentative d’une personne de modifier des aspects indésirables de sa vie. Le changement exige des compétences, des aptitudes et une motivation pour y reussir, et un historique de développement personnel peut refléter le potentiel actuel de réussite d’une personne. M. Parker a des antécédents limités en matière de progrés personnels. Bien qu’il n’ait jamais participé à un programme officiel de traitement de la toxicomanie, il a arrêté de fumer et a tenté de réduire sa consommation de substances.

Historique d’autres évaluations professionnelles

M. Parker n’a jamais participé à des évaluations de santé mentale ou de risque criminel.

ENTRETIEN(S) ET RÉSULTATS DES TESTS

Présentation clinique

M. Parker a participé à un entretien clinique dans la matinée du 28 mars 2017, qui a duré 2 heures. Nous avons été en présence d’un homme blanc de taille moyenne et de poids normal, et il semblait avoir son âge déclaré. Il était habillé de façon décontractée mais non rasé. Au cours de l’entretien, M. Parker s’est montré quelque peu hésitant dans ses réponses aux questions, mais ses réponses semblaient sincères. Rien ne prouve qu’il ait été trompeur dans ses réponses.

Un examen de l’état mental effectué pendant l’entretien a révélé que M. Parker était d’humeur normale et qu’il n’avait aucune preuve d’hallucinations, de fuite d’idées ou d’associations lâches qui indiqueraient la présence d’une maladie mentale grave. Il a cependant présenté, en tant que personne ayant des difficultés de dysrégulation des émotions (à savoir, des problèmes de contrôle de la colère). En dehors de cela, M. Parker a un fonctionnement psychologique et psychiatrique normal à l’heure actuelle.

Résultats des tests

M. Parker a rempli une série de questionnaires psychologiques d’auto-évaluation. Il a fait preuve d’une bonne concentration et a rempli les mesures de manière consciencieuse dans les délais prévus.

Le Shipley Institute of Living Scale est une mesure générale de dépistage des performances intellectuelles. Les scores de M. Parker sur cette mesure le placent dans la moyenne par rapport aux normes standardisées. Ces résultats sont conformes aux impressions cliniques ; ils suggèrent qu’il possède des capacités intellectuelles suffisantes pour gérer efficacement sa vie et prendre des décisions, ainsi que pour toute aspiration professionnelle ou initiative de réadaptation qu’il pourrait souhaiter poursuivre.

L’échelle de déception de Paulhus (PDS) est un inventaire d’évaluation qui mesure le degré auquel un répondant fournit des réponses socialement souhaitables sur des questionnaires d’auto-évaluation. Il peut être considéré comme un indice d’imprécision et sert à évaluer l’honnêteté des répondants, ce qui permet de juger de la validité d’autres questionnaires d’auto-évaluation. Le profil des scores de M. Parker sur le PDS se situe dans la fourchette inférieure, au 23e percentile par rapport aux données normatives de la population sous main de justice. Ces résultats suggèrent que ses scores sur d’autres mesures d’auto-évaluation sont le reflet exact de son orientation personnelle actuelle.

Les recherches montrent qu’une dysrégulation émotionnelle excessive sous forme de colère est liée à une disposition comportementale qui peut déclencher un comportement délinquant, y compris la violence. L’échelle des troubles de la colère (ADS) est un instrument d’auto-évaluation conçu pour mesurer la propension d’une personne à éprouver des problèmes de colère. Des scores élevés sur l’instrument indiquent une plus grande prédisposition à ressentir et à exprimer la colère. Le score de M. Parker sur l’ADS se situe dans la fourchette haute, au 95e percentile par rapport aux données normatives. Ces résultats sont cohérents avec son fonctionnement clinique actuel et avec ses antécédents comportementaux d’agressivité. Dans l’ensemble, M. Parker montre des signes d’agressivité lorsqu’il est suffisamment provoqué.

La théorie et la recherche criminologiques indiquent que les croyances et pensées criminelles sont liées au comportement antisocial. M. Parker a complété l’échelle des sentiments criminels modifiée, qui est une mesure de la pensée criminelle. Des scores élevés sur cet instrument reflètent des attitudes/valeurs criminelles plus importantes et un risque accru de comportement antisocial. Le score de M. Parker sur cette mesure le place dans la fourchette haute, au 79e percentile par rapport aux normes des délinquants. Ces résultats sont conformes aux impressions cliniques et aux antécédents comportementaux de M. Parker.

L’enquête sur les comportements liés à la consommation de substances psychoactives (SUBS) est un instrument de jugement professionnel structuré qui examine les indicateurs comportementaux des problèmes de consommation de substances psychoactives. Aucune distinction n’est faite entre l’alcool et les autres drogues. Elle comprend 14 éléments séparés en deux catégories : La partie A comprend 11 éléments qui examinent la consommation de substances, et la partie B comprend 3 éléments liés au potentiel de changement. Les scores de M. Parker sur le SUBS se situent dans la fourchette haute, au 75e percentile par rapport aux données normatives pertinentes. Ces résultats sont conformes aux impressions cliniques et à ses antécédents récents de consommation de substances.

Le SOS-SR (Self-Improvement Orientation Scheme-Self Report) est une mesure clinique conçue pour évaluer l’aptitude d’une personne à apporter des changements positifs dans sa vie. Il se compose d’un score total et de plusieurs sous-échelles qui mesurent différents aspects du potentiel de changement dans la vie. Les scores de M. Parker sur le SOS-SR se situent dans la fourchette inférieure (au 30e percentile par rapport aux données normatives), ce qui suggère que sa motivation à apporter des changements positifs dans sa vie est limitée. Ces résultats sont conformes aux impressions cliniques et à son histoire comportementale.

L’Inventaire du niveau de service révisé (LSI-R) est un instrument actuariel de grande envergure sur le risque et les besoins, utilisé pour classer les délinquants en fonction de leur risque de comportement délinquant et de leur besoin de traitement. L’instrument est noté au moyen d’un entretien semi-structuré avec la personne et d’un examen des informations contenues dans le dossier. Les données empiriques et cliniques indiquent que l’instrument permet de prévoir les critères de comportement criminel (c’est-à-dire la récidive générale et violente) et qu’il est utile comme outil de gestion des cas. L’instrument se compose d’un domaine « Antécédents criminels » qui fournit une évaluation statique (historique) du risque, et de plusieurs domaines dynamiques qui fournissent des informations sur les modifications de l’estimation statique du risque. Les scores de M. Parker sur l’INS-R ont placédans la gamme des risques/besoins élevés. Les données normatives de l’éditeur du LSI-R indiquent que de tels scores sont liés à une probabilité de 68% de récidive. Selon les résultats du LSI-R, M. Parker risque d’avoir un comportement criminel à l’avenir s’il n’est pas impliqué dans des activités professionnelles positives, s’il s’associe à des pairs antisociaux, s’il est impliqué dans la toxicomanie et/ou s’il agit en fonction de sa pensée criminelle. 

Formulation du cas sur la base des données des entretiens et des tests

Le profil clinique global décrit une personne qui a des capacités intellectuelles et des aptitudes sociales suffisantes, et qui est ouverte et honnête dans la discussion de ses problèmes de fonctionnement dans la vie. Le potentiel de risque criminel de M. Parker, basé sur les facteurs liés à son mode de vie, se situe dans la fourchette haute et est lié à ses relations sociales, à sa consommation de substances, à sa faible implication dans des activités professionnelles, à ses difficultés de colère et à un niveau modéré de pensée criminelle. Sa capacité à modifier ces problèmes est considérée comme faible à l’heure actuelle, en raison de son manque de motivation et de volonté de changement.

 

 

RÉSUMÉ ET RECOMMANDATIONS

M. Parker est un jeune homme adulte qui a récemment été impliqué dans l’agression d’une connaissance de sexe féminin. Au moment de son agression, il menait un style de vie dysfonctionnel et avait un comportement antisocial. Il ne souffrait d’aucun trouble psychiatrique ou des problèmes psychologiques au moment de ses délits. Prévoir le comportement futur en ce qui concerne la criminalité, repose sur une combinaison de science et de pratique. D’un point de vue scientifique, plusieurs instruments d’évaluation ont été mis au point pour déterminer la probabilité d’un futur événement criminel. La pratique de l’évaluation des risques consiste à intégrer des informations cliniques dans une formulation du risque de criminalité future et des circonstances probables dans lesquelles il se produira. Dans le cas de M. Parker, la science et la pratique de la criminalité indiquent qu’il se situe dans la fourchette des risques élevés.

En résumé, je suis convaincu d’avoir eu suffisamment de contacts cliniques avec M. Parker et d’avoir suffisamment confiance dans les tests psychologiques qui lui ont été administrés pour me faire une opinion sur son état psychologique et le risque de criminalité future. De manière générale, une convergence d’informations cliniques et psychométriques indique que M. Parker est une personne psychologiquement stable qui ne risque pas d’avoir des hallucinations, des délires ou des épisodes maniaques. Du point de vue du risque criminel, il est considéré comme présentant un risque élevé de comportement criminel futur, avec une estimation actuarielle du risque de récidive au minimum de l’ordre de 68 %. Il a un casier judiciaire limité, mais a toujours été entouré d’influences sociales négatives (par exemple, ses relations actuelles avec ses pairs et sa consommation de substances). Il a également de faibles liens avec une participation soutenue à des activités prosociales, telles que l’emploi et les loisirs. Il a également des difficultés à gérer ses réactions de colère dans des situations difficiles. Ces problèmes doivent changer si M. Parker veut mener une vie prosociale (non criminelle).

RECOMMANDATIONS POUR LES PLANS DE TRAITEMENT

Préparation au changement : M. Parker est faible dans ce domaine, ce qui peut compromettre la réussite dans tous les domaines de traitement. Il sera nécessaire de le sensibiliser aux conséquences négatives liés à certains de ses schémas actuels (par exemple, les pairs, la consommation de substances, les réactions de colère problématiques). Il est recommandé d’intégrer des « améliorations motivationnelles » dans les séances d’intervention.

Pensée criminogène : M. Parker a un lien de longue date avec des personnes antisociales et a un degré modéré de pensée criminogène. La participation à un traitement visant à modifier la pensée criminelle est recommandée. Il est également suggéré d’aborder la composante de la pensée dans les domaines problématiques de la vie (par exemple, les pairs, la consommation de substances).

Dysrégulation des émotions : M. Parker est évalué comme ayant des difficultés supérieures à la moyenne en matière de dysrégulation de la colère, ce qui semble être lié à ses antécédents de comportements agressifs. Il est recommandé de participer à une initiative de réhabilitation de gestion de la colère d’intensité modérée.

Toxicomanie/Abus de substance : M. Parker est considéré comme ayant des difficultés supérieures à la moyenne en matière de consommation de substances psychoactives ; ses activités criminelles sont liées à sa consommation d’alcool et de marijuana. La participation à un traitement de la toxicomanie d’intensité modérée est recommandée.

Liens avec l’école/le travail : M. Parker a un faible passé professionnel et une attitude inadaptée à l’égard de l’emploi. Il se présente avec une certaine ambition de devenir chauffeur PL, et il devrait être encouragé et soutenu pour poursuivre dans cette voie professionnelle.

Psychopathologie : M. Parker n’a pas d’antécédents de santé mentale ; cependant, il présente des déficits de compétences (par exemple, impulsivité, mauvaise prise de décision) qui compromettent le fonctionnement efficace de sa vie. Ces problèmes devraient être traités dans le cadre de programmes d’intervention.

 Nom et titres de l’auteur du rapport : Brenda Wilson, M.A. 

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