Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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TED Talks (2013) Gary Slutkin: Let’s treat violence like a contagious disease (VOST)

Physician Gary Slutkin spent a decade fighting tuberculosis, cholera and AIDS epidemics in Africa. When he returned to the United States, he thought he’d escape brutal epidemic deaths. But then he began to look more carefully at gun violence, noting that its spread followed the patterns of infectious diseases. A mind-flipping look at a problem that too many communities have accepted as a given. We’ve reversed the impact of so many diseases, says Slutkin, and we can do the same with violence. (Filmed at TEDMED.)

Gary Slutkin (Epidemiologist) Could our culture have misdiagnosed violence? As the director of the initiative Cure Violence, Gary Slutkin approaches gunfire on neighborhood streets as a contagious disease, looking to science and public health for strategies to stop it.

FRANCE CULTURE, Emission Esprit de justice (18/09/2014) Y a-t-il encore des crimes passionnels ?

Le récent verdict de la cour sud-africaine dans l’affaire Pistorius, ramenant la qualification initiale d’assassinat à celle d’homicide involontaire a soulevé un grand débat. Ne connaissant pas les détails de l’affaire, Esprit de justice se gardera bien de prendre parti sur le fond de cette décision mais a néanmoins décidé de s’emparer de ce fait divers mondial pour revenir sur le crime passionnel. L’expression, on le sait, date du début du XIXe siècle mais désigne une catégorie de crime bien particulière qui n’est pas motivée par l’intérêt mais par la passion amoureuse voire l’honneur. On pourrait déduire de l’affaire Pistorius qu’il s’agit d’un crime universel qui se retrouve identique à tous les temps et sous toutes les latitudes, mais cela serait une conclusion un peu hâtive : l’histoire montre en effet que les motivations comme la répression de ce crime a considérablement varié au fil des époques. D’où l’idée de cette émission de croiser le regard d’un historien et d’un psychiatre pour mieux cerner les ressorts de crime qui continue de nous fasciner. Alors le crime passionnel est-il un crime sexuel ou un un crime d’honneur ? Un crime d’amour ou un de l’amour de soi ?

Invité(s) : Daniel Zagury, expert-psychiatre; Benoît Garnot, professeur d’histoire moderne à l’Université de Bourgogne

Steven PinkerSteven Pinker montre la baisse de violence, depuis les temps bibliques jusqu’à nos jours, et soutient que, même si cela semble illogique voire obscène quand on pense à l’Iraq ou au Darfour, nous vivons dans l’époque la plus paisible depuis que notre espèce existe.

Steven Pinker is an experimental psychologist and one of the world’s foremost writers on language, mind, and human nature. Currently Harvard College Professor and Johnstone Family Professor of Psychology at Harvard University, Pinker has also taught at Stanford and MIT.

Faced with the ceaseless stream of news about war, crime, and terrorism, one could easily think we live in the most violent age ever seen. Yet as New York Times bestselling author Steven Pinker shows in this startling and engaging new work, just the opposite is true: violence has been diminishing for millennia and we may be living in the most peaceful time in our species existence. For most of history, war, slavery, infanticide, child abuse, assassinations, pogroms, gruesome punishments, deadly quarrels, and genocide were ordinary features of life. But today, Pinker shows (with the help of more than a hundred graphs and maps) all these forms of violence have dwindled and are widely condemned. How has this happened?

Voir aussi TED (2007) Steven Pinker parle du mythe de la violence

Cette intervention est fondée sur une recherche interdisciplinaire intitulée Pratiques genrées et violences entre pairs : les enjeux socio-éducatifs de la mixité au quotidien en milieu scolaire (ANR-09-ENFT-006).
On y examine la portée identitaire des violences de genre entre élèves, avec l’hypothèse que ces violences, signe d’une véritable intolérance à la mixité, ont pour effet de marginaliser les filles, malgré leur nombre et leur réussite scolaire, dans le groupe des pairs centré sur les garçons. Elle est fondée sur 39 interviews semi-directives avec des chefs d’établissement et une année scolaire entière d’observations ethnographiques dans 5 établissements de statut, niveau et secteur socio-géographique variés. Dans 3 d’entre eux, la violence de genre est quotidienne.
Dans ces établissements où la violence physique est quotidienne, c’est le modèle de la virilité qui prévaut, une virilité qui s’exprime essentiellement à l’encontre du féminin, qu’il soit porté par les femmes ou par les hommes, et sur la base du rabaissement.

 

FRANCE INTER, Emission « Comme un bruit qui court »  (06.09.2014) Surveiller et Prédire, la police assistée par ordinateur.

Pour faire face aux restrictions budgétaires et aux coupes claires dans les effectifs de police, de plus en plus de grandes villes américaines se convertissent à la mode du Big Data.

Avec des millions de pages d’archives couvrant des décennies de rapports de police, la société Predpol (pour PREDictive POLicing) a mis au point un algorithme prédictif, qui promet d’arrêter les criminels avant qu’ils n’aient pu commettre leur crime. Entre fantasmes à la Minority Report et obsession du chiffre, reportage à Alhambra, dans la banlieue de Los Angeles.

Où l’on patrouille avec les policiers old school assistés de leur ordinateur, qui leur indique où et quandaller pourchasser les voleurs. Rencontre avec Jeff Brantingham, anthropologue à UCLA et co-fondateur de Predpol, qui nous assure que, tout comme les voyous de Californie, nous sommes tousbeaucoup plus prévisibles que nous ne voulons le croire.

Un pas de plus vers la « Société de l’anticipation »? Soyez tranquiles: l’algorithme veille sur vous…

Un reportage de Giv Anquetil

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/resistance_et_surveillance_FI2014.mp3

A quoi ça ressemble?

FRANCE INTER ; Emission « le grand bain » (19/08/2014) « Nos bandes de jeunes » 

Ce matin, Le Grand Bain retrace 50 ans d’histoire française à travers ses bandes de jeunes ! Place aux Blousons noirs et aux Loubards, aux skins et autres Zoulous, à leurs codes, leurs territoires et leurs cris de ralliement.

Invités: Marwan Mohammed (Sociologue, chargé de recherche au CNRS, CMH-ERIS, co-auteur de « Islamophobie: la construction d’un racisme légitime » ed.La découverte); Ludivine Bantigny (maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Rouen et chercheuse au Centre d’histoire de Sciences Po)

Qu’est-ce que le mal ? Neuropsychiatres et psychologues se penchent sur cette question éternelle avec les méthodes d’investigation d’aujourd’hui.

le_mal_arteMeurtres, crimes, viols, pourquoi certains individus engendrent le mal, parfois même sans éprouver aucun remords ? Manque d’empathie innée ou acquise ? Pourquoi certains groupes commettent des meurtres horribles dans différents conflits qui secouent l’Afrique ? Comment une thérapeute a pu être prise en otage puis violée par un patient dans un centre de détention de mineur ?

A travers différentes études et témoignages découvrez les mécanismes à l’origine de la cruauté.

Il y a quarante ans, le psychiatre américain Hervey Cleckley a réalisé la première étude de cas d’envergure sur des patients qui n’éprouvaient aucun remords au sujet des crimes qu’ils avaient commis. Cette absence d’empathie est-elle innée ou acquise ? Pour y répondre, le chercheur Gerhard Roth s’est intéressé à l’environnement de délinquants, montrant que celui-ci joue un grand rôle et peut altérer le cerveau dès le plus jeune âge. “Ces changements s’ancrent profondément entre l’âge de 4 et 7 ans, comme s’ils étaient d’origine génétique”, explique-t-il. Le neuropsychologue Thomas Elbert, lui, s’est penché sur les mécanismes qui poussent certains groupes à commettre des meurtres horribles dans différents conflits qui secouent l’Afrique et s’interroge sur le fonctionnement des enfants-soldats. Prise en otage et violée par un patient dans un centre de détention pour mineurs, une thérapeute témoigne et se demande pourquoi elle n’a pas su prévoir la réaction de ce jeune homme sur lequel elle avait écrit auparavant un rapport rassurant….


Le mal Une approche scientifique par Ali_Pujadas

https://www.youtube.com/watch?v=nZK8sq9Soik