
Il cible ceux à risque modéré à élevé et vise à les aider à ne pas récidiver après leur libération, en fournissant un traitement intensif pendant l’incarcération. Le programme est géré par Corrective Services NSW, une division du Département de la Justice et des Communautés, et s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction de la récidive et de réintégration des délinquants.
Structure et séances
Le programme dure environ 10 mois, avec des sessions hebdomadaires. Une étude mentionne que des changements ont été apportés en 2005, notamment l’adoption d’un format de groupe « ouvert » (rolling group) plutôt que « fermé », permettant une flexibilité accrue et une réduction des taux d’abandon (les participants peuvent rejoindre ou quitter le groupe à des moments différents, favorisant une continuité dans le traitement.)
Une publication académique de 2008 par Jayson Ware et David A. Bright, intitulée « Evolution of a Treatment Programme for Sex Offenders: Changes to the NSW Custody-Based Intensive Treatment (CUBIT)« , mentionne que le programme a évolué pour mettre l’accent sur les caractéristiques positives des thérapeutes, en s’éloignant d’une livraison trop « manualisée » de la thérapie cognitivo-comportementale. Cela suggère une approche plus relationnelle, où la dynamique entre le thérapeute et le participant joue un rôle clé, en complément des techniques standardisées.
Efficacité et résultats
Plusieurs études ont évalué l’efficacité de CUBIT, avec des résultats variés :
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Une étude de 2016 par le Bureau de recherche et de statistiques sur le crime (BOCSAR), intitulée « Does the Custody-based Intensive Treatment (CUBIT) program for sex offenders reduce re-offending? » (Does the Custody-based Intensive Treatment (CUBIT) program for sex offenders reduce re-offending?), a examiné 386 délinquants masculins libérés entre 2000 et 2010. Elle a trouvé que les participants ayant complété CUBIT avaient une récidive générale réduite de 13 points de pourcentage par rapport aux non-participants, mais aucun impact significatif n’a été observé sur la récidive pour des infractions sexuelles spécifiques.
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Une autre source, un article datant de 2018, mentionne qu’une étude de 2016 a révélé que 12 % des participants ayant complété CUBIT ont commis une infraction sexuelle prouvée dans les cinq ans suivant leur libération, contre 25 % des personnes éligibles mais n’ayant pas participé (Sentencing Options for Sex Offenders (NSW)).
Ces résultats soulignent une complexité dans l’évaluation de l’efficacité, avec des divergences selon les méthodologies et les types de récidive étudiés. La recherche semble pencher vers une réduction de la récidive générale, mais l’impact sur les récidives sexuelles reste incertain, ce qui reflète les défis inhérents à l’évaluation des programmes de traitement des délinquants sexuels.
Évolution et adaptations
Le programme CUBIT est un effort significatif pour traiter les délinquants sexuels à risque élevé en NSW, avec des indications qu’il réduit la récidive générale, bien que son impact sur les récidives sexuelles reste débattu. Les séances incluent probablement des thérapies de groupe et des éducations, mais les détails précis manquent dans les sources publiques. Le cadre théorique semble s’appuyer sur des approches cognitivo-comportementales, avec des adaptations récentes pour améliorer l’engagement. Pour une description complète, il serait nécessaire de consulter les documents officiels ou de contacter les Services correctionnels de NSW.
Pour aller plus loin:
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