Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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SENON; LOPEZ; CARIO (2008) Psychocriminologie, Clinique, prise en charge, expertise (Dunod)

Le « must have » pour découvrir les différents aspects de la psychocriminologie! (nouvelle édition 2012)

La psychocriminologie s’intéresse à la fois aux auteurs et aux victimes d’infractions pénales. Éclairer la pratique clinique, aider au positionnement des professionnels, répondre aux questions de l’expertise psychiatrique pénale et de l’examen médico-psychologique pénal des auteurs et victimes, tels sont les objectifs de cet ouvrage. Introduction générale Statistiques criminelles et victimologiques, présentation du modèle théorique psychodynamique avec les auteurs, problèmes d’interprétation clinique… Agressologie Dangerosité, clinique du passage à l’acte, comportements déviants, clinique des auteurs de violences sexuelles, adolescents difficiles, responsabilité pénale, examen médico-psychologique, violence des malades mentaux, outils d’évaluation, facteurs criminogènes, injonction de soin… Victimologie Évolution de la pensée victimologique, définition de la victime, instruments internationaux, mouvements associants, dispositif de protection de l’enfance, droits des victimes, réparation des préjudices, accompagnement social, expertise médico-psychologique, justice restaurative… Ce livre, le premier du genre, s’adresse à tous les professionnels confrontés aux auteurs et victimes d’infractions pénales : soignants, psychiatres, psychologues, infirmiers, magistrats, avocats, experts judiciaires, travailleurs sociaux, médecins légistes…

Consultable sur http://nouvellebibliotheque.com/

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Les risques assumables : récidive et libération conditionnelle

Pierre Tremblay, Chloé Leclerc et Sylvie Boudreau
Criminologie, vol. 42, n° 2, 2009, p. 195-221.

Pierre Tremblay: Professeur, École de criminologie, Université de Montréal (pierre.tremblay@umontreal.ca)

Chloé Leclerc; Candidate au doctorat, École de criminologie, Université de Montréal (chloe.leclerc@umontreal.ca)

Sylvie Boudreau; Candidate à la maîtrise, École de criminologie, Université de Montréal (boudreau_sylvie@hotmail.com)

Résumé: Les décisions de remise en liberté conditionnelle reposent sur une évaluation du risque de récidive qui s’élabore autour des antécédents d’arrestations ou de condamnations du détenu. Les risques de récidive « réels » ne sont jamais vraiment étudiés. La présente étude fait état d’une enquête auprès d’un échantillon d’étudiants universitaires (N =274) sur les chances de récidive qu’ils jugeraient acceptables ou « assumables » dans une décision de libération conditionnelle. Confrontée à des mises en situation très spécifiques, la règle adoptée par les répondants semble être une règle de prépondérance : lorsque les chances de récidive sont jugées prépondérantes (70 % ou plus), ils ne prennent pas le risque de libérer le détenu ; lorsqu’elles sont jugées faibles (30 à 40 %), ils acceptent de courir ce risque. L’étude dégage le profil des décisions déviantes (trop prudentes et trop imprudentes).

Mots-clés : récidive, prise de risque, libération conditionnelle, aménagement des peines, sentencing, réhabilitation

Les risques assumables  : récidive et libération conditionnelle 

AJ pénal (24/02/2012) Prévenir la récidive, évaluer la dangerosité

L’AJ pénal propose dans son numéro de février 2012 un dossier intitulé « Prévenir la récidive, évaluer la dangerosité », composé des articles suivants :

La récidive : de quelques paradoxes et incohérences, par V. Tellier-Cayrol  ;
« La dangerosité : encore et toujours… », par F. Fiechter-Boulvard  ;
« L’expertise psychiatrique, ses pièges, ses limites… », par P. Jusseaume  ;
Outils d’évaluation : sortir des fantasmes et de l’aveuglément idéologique, par M. Herzog-Evans 
Prédictibilité du comportement : neuro-sciences et neuro-mythes, par A. Aubert et E. Coudret .