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Mourad Benchellali (FRANCE INTER 2015) « Il y a des jeunes qui partent en Syrie avec de bonnes intentions »

décembre 24th, 2015 | Publié par crisostome dans DESISTANCE | TERRORISME - (0 Commentaire)

Etat d’urgence, radicalisation des jeunes : Mourad Benchellali répond à Alexandra Bensaïd

L’ancien détenu français de Guantanamo est l’invité d’Alexandra Bensaid pour aborder la question de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et la déchéance de la nationalité.

Mourad Benchellali avait été détenu à Guantanamo entre 2002 et 2004, après son retour d’Afghanistan où il avait suivi son grand frère à l’été 2001. Lui a toujours dit que ce voyage était « une erreur de jeunesse », et qu’il avait été « pris au piège des camps de Ben Laden ». De retour de Guantanamo, il avait été condamné en France pour les mêmes faits à une peine d’un an de prison, qu’il a purgée il y a dix ans.

« La radicalisation n’est qu’un symptôme d’un malaise beaucoup plus global chez les jeunes »

 

FRANCE CULTURE (2015) Les enfants perdus de la radicalisation djihadiste

octobre 25th, 2015 | Publié par crisostome dans TERRORISME - (0 Commentaire)

FRANCE CULTURE , Laure Adler, émission « Permis de penser »( 24/10/2015) Les enfants perdus de la radicalisation djihadiste

Ils sont plusieurs centaines à partir sans crier gare. Filles et garçons.

Ils ne sont pas forcément comme on le croit trop souvent issus de la troisième génération de l’immigration.

La plupart ne connaissent rien à la religion musulmane et n’ont jamais lu le Coran. Ils ne disent rien à personne; ni à leurs amis ni à leur famille quand ils disparaissent. Ils partent faire le djihad sans savoir ce que cela signifie mais en n’excluant pas l’hypothèse qu’ils pourront y mourir.

Cette attirance pour la mort constitue même pour eux une sorte d’attrait. Ils pensent ainsi communier dans un idéal de pureté stigmatisant ainsi notre Occident qui leur offre bien souvent, hélas, l’exclusion et l’humiliation.

Aujourd’hui dans Permis de penser, qui sont ces enfants perdus? Pourquoi cette forme de révolte brute, perfide et mortifère séduit-elle autant et de plus en plus certains de nos jeunes? Sur quels faux champs d’honneur croient-ils qu’ils vont accomplir et sacrifier leur vie? En quoi ébranlent-ils nos modèles sociaux, familiaux et politiques?

Dounia Bouzar, anthropologue spécialiste du fait religieux et du « désembrigadement ». Auteure deLa vie après Daesh (Ed Atelier)

Jean-Pierre Filiu, ancien diplomate. Historien spécialiste de la Syrie. Professeur à Sciens Po.

Auteur de Les arabes, leur destin et le nôtre. Ed La Découverte

Fethi Benslama, psychanalyste. Directeur de l’UFR de psychanalyse de l’université Paris VII.

Auteur de La Psychanalyse à l’épreuve de l’islam. Ed Flammarion

 

FRANCE CULTURE (2015) Laure Adler s’entretient avec David Vallat, ex-djihadiste

juin 27th, 2015 | Publié par crisostome dans CRIME ORGANISE | TERRORISME - (0 Commentaire)

FRANCE CULTURE, Emission Hors Champs (22/06/2015) Laure Adler s’entretient avec David Vallat, ex-djihadiste 

 DAVID VALLATIl fait parler de lui vingt ans après un engagement qu’il regrette.
 « Je suis un enfant de l’école de la République. » Ses parents étaient laïcs, pas particulièrement politisés. Il arrête l’école à seize ans quand il a su que ce n’était pas obligatoire. Il a l’impression qu’il y a un décalage entre le cadre scolaire et sa façon de penser, et ne sait pas comment s’épanouir dans les études. « Je me sentais capable de réussir sans diplôme. C’était un peu prétentieux, mais on l’est un peu quand on est jeune. »

A quinze ans, il voit Nuit et brouillard à l’école. « J’ai reçu le film très violemment, je n’ai pas eu assez de décryptage des images qu’on nous montrait. » 

Pendant beaucoup d’années, il passe son temps avec des amis. « J’habitais dans un espace dans la périphérie de Lyon. Et au bout d’un certain moment, quand on n’a pas de voiture, on n’a pas grand-chose à faire. »

Il se dit alors qu’il a trois options : soit le banditisme, soit le prolétariat, soit le retour aux études. A dix-neuf ans, il se convertit à l’islam. « Beaucoup de mes amis étaient musulmans mais en savaient peu sur leur propre religion. » Il commence alors à lire des ouvrages sur l’islam, et surtout le Coran.« J’avais besoin de connaître la culture et les croyances de mes amis. » C’est plus tard qu’il bascule dans le politique.
Les événements de Bosnie le poussent à partir pour combattre. « C’est sur place que je me suis radicalisé… »

Invité(s) :

David Vallat, ex-djihadiste

 

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