Grille d’Évaluation du Déni et de la Minimisation des AICS (McKibben, Aubut, & Dassylva, 1995)
« Le déni est généralement décrit comme un mécanisme de défense activé spécifiquement en réponse aux actes d’agression sexuelle (Birgisson, 1996; Laflen & Sturm, 1994; McKibben, 1999). Celui-ci comporte des dimensions (ex. : les faits, les conséquences sur la victime, etc.) pouvant ou non être corrélées entre elles (Barbaree, 1991; McKibben, 1999; Pollock & Hashmall, 1991; Salter, 1988). Cette conception du déni semble plus ou moins juste, car le déni pourrait être une caractéristique générale de la personnalité du pédophile. Le déni pourrait en effet être associé à un trait de personnalité plus large d’attribution externe du contrôle pour l’ensemble des événements de la vie. Cette tendance du pédophile à rattacher le contrôle des événements de sa vie à des facteurs externes a été mesurée empiriquement et a fait l’objet de thérapies axées sur la prévention de la récidive (Fisher, Beech, & Browne, 1998; Marsa et al., 2004; Parton & Day, 2002) »
grille d’évaluation du déni de McKibben
Source: Geneviève M. Martin, Monique Tardif (2005) L’agression sexuelle : coopérer au-delà des frontières, Cifas 2005, Étude de l’estime de soi et de l’attribution du contrôle auprès de pédophiles qui nient ou admettent leur délit ,
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