Un « victim scrapbook » (album de victimes) dans le contexte du travail avec des délinquants sexuels semble être une compilation de matériaux liés aux victimes, comme des déclarations d’impact, des photos ou des souvenirs, utilisée pour aider l’infracteur à comprendre les conséquences de ses actions. Cela peut servir à développer l’empathie, à prendre conscience de la gravité des crimes et à prévenir la récidive.
Dans le cadre du traitement, l’objectif principal est de favoriser l’empathie et la prise de conscience de l’impact des crimes sur les victimes. Par exemple, des programmes comme ceux décrits par l’Office of Sex Offender Sentencing, Monitoring, Apprehending, Registering, and Tracking (SMART) soulignent l’importance de développer l’empathie chez les infracteurs , souvent à travers des exercices où ils doivent réfléchir aux conséquences de leurs actes (Chapter 7: Effectiveness of Treatment for Adult Sex Offenders).
Par exemple, cela pourrait inclure :
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Des lettres d’excuse ou des réflexions écrites sur les victimes, visant à développer la responsabilité et l’empathie.
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Des extraits de déclarations d’impact des victimes, si disponibles et autorisées, pour confronter l’offender à la réalité des souffrances causées.
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Des dessins ou des représentations symboliques, comme des collages, pour exprimer des émotions liées à leurs actes, comme mentionné dans certains curriculums de traitement (Victim Impact Statements).
Cependant, l’utilisation de tels outils est controversée. D’un côté, elle peut aider à réduire la récidive en renforçant la responsabilité de l’auteur, comme le suggère la recherche sur les programmes de prévention de la rechute (Treating Sex Offenders: An Introduction to Sex Offender Treatment Programmes). D’un autre côté, cela peut être perçu comme intrusif pour les victimes, risquant de réactiver des traumatismes, et soulève des questions éthiques sur le consentement et la confidentialité.
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