Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Maurice Vanstone with Peter Raynor (Department of Criminology, SwanseaUniversity); Jersey Probation and After-Care Service (2013)  Observing Interview Skills: a manual for users of the Jersey Supervision Interview Checklist

This manual is prepared as part of the Jersey Supervision Skills Study (JS3), a joint project of Jersey Probation Service and SwanseaUniversity. It includes as an appendix the current version (7C) of the Jersey Supervision Interview Checklist developed by Peter Raynor, Pamela Ugwudike and Maurice Vanstone.

jerseyIntroduction: the Jersey Supervision Skills Study

 This manual is a product of the research on supervision skills and offender engagement currently being carried out by SwanseaUniversity staff in collaboration with the Jersey Probation and After-Care Service. This is one of a number of studies done by Swansea researchers in the Channel Island of Jersey. Previous work has concerned risk/need assessment and the effectiveness of supervision (see, for example, Raynor and Miles 2007), and the present study grew out of a shared perception that developments in evidence-based practice in England and Wales had not yet paid sufficient attention to the impact of skilled one-to-one supervision. Would it be possible, we wondered, to carry out a systematic study of the skills and methods used by probation staff in individual supervision?

The original aim of the study was to collect about 100 videotaped interviews and to develop a checklist which could be used by observers to identify and note the skills and methods used. In particular, we wanted a checklist which would provide a reasonably accurate assessment but was simple enough to be used quite quickly by experienced observers, since we envisaged a possible use for such checklists in the observation of practice for staff development purposes. Participation in the study was voluntary, and the early stages were mainly spent developing the checklist and observing the interviews (for a fuller account of this part of the study see Raynor, Ugwudike and Vanstone 2010).  The current version of the Jersey Supervision Interview Checklist, known as version 7C, attempts to strike a balance between comprehensiveness and user-friendliness, and covers the seven skill sets discussed in this Manual: interview set-up, non-verbal communication, verbal communication, use of authority, motivational interviewing, pro-social modelling, problem-solving, cognitive restructuring, and overall interview structure. Some of these we describe as ‘relationship skills’, used to promote communication, co-operation and trust, and others are ‘structuring skills’ intended to help probationers to change their thinking, attitudes and behaviour. In total, 63 items are assessed. Eventually we were able to collect and analyse a total of 95 interviews by fourteen different staff. No individual members of staff are identified in the reporting of results.

Contents:

  1.  Introduction: the Jersey Supervision Skills Study
  2. Why do interviewing skills matter?
  3. Set up of interview
  4. Quality of non-verbal communication
  5. Quality of verbal communication
  6. Effective/legitimate use of authority
  7. Motivational interviewing
  8. Pro-social modelling
  9. Problem-solving
  10. Cognitive restructuring
  11. Overall structur3e of the interview
  12. Using the checklist in staff development: some tips on feedback

APPENDIX: the Jersey Supervision Interview Checklist 7C

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Et retrouvez toutes les publications sur le modèle de Jersey: 

Sylvain CHATELET (2014) « Si on ne veut rien faire pour les longues peines, il faut le dire clairement »; Dedans Dehos n°23 « Projet de réforme pénale :  aussi indispensable qu’inabouti »; Mars 2014

Durant sa détention à la centrale d’Arles, Sylvain Chatelet a pu observer les effets positifs d’une gestion particulière dans cet établissement, favorisant la consultation des détenus et leur participation à la vie collective. Il demande la généralisation de ce modèle, plaide aussi pour la réduction de l’échelle des peines et la suppression des périodes de sûreté, qui rendent vains les efforts de réinsertion des condamnés à de longues peines. Des sujets soulevés lors de la conférence de consensus et ignorés par le projet de réforme pénale. Suscitant chez les détenus « frustration et incompréhension ».

« Même ceux qui font le plus les cadors vous prennent la main si vous la leur tendez. Il n’y en a pas un qui n’ait envie de changer de vie. »

La loi devrait affirmer un droit à la réinsertion, dans tous les types d’établissements pénitentiaires. Qu’il soit clair que la fonction de la prison est de réinsérer les gens, pas de fermer la porte, prendre la clé et la jeter ! Dans la plupart des centrales, on vous donne une cellule et on vous dit de vous démerder, de ne pas ennuyer l’administration, de faire votre vie tranquille et ça ira très bien. Ce n’est pas un hasard si ce sont des détenus d’Arles qui ont été choisis pour participer à la conférence de consensus. Depuis la réouverture de la centrale en 2009, la direction a essayé de mettre en place un autre type de gestion. Par exemple, j’ai été à l’initiative, avec l’ancien directeur, de la mise en place des « détenus facilitateurs ». Leur rôle est d’être attentifs aux autres, d’intervenir en cas de difficulté pour atténuer les conflits entre détenus ou avec des surveillants. Souvent les détenus ont une attitude de rejet vis-à-vis de l’administration. Mais avec un autre détenu, ils parlent toujours. Je leur expliquais : « si tu as un problème, tu viens me voir, on boit un café, tu m’exposes ton problème et je verrai de quelle manière je peux intervenir pour toi ». Au début, certains ont pensé qu’il s’agissait de « prévôts ». Progressivement, notre rôle a été compris et accepté.

Quelles sont les autres spécificités à Arles ?

La direction organise des journées de formation animées par des intervenants extérieurs – sur la criminologie, les addictions, la réforme pénale, etc. On se retrouve en comité restreint, dont les facilitateurs, et parfois des personnels pénitentiaires acceptent de participer. Ces rencontres se déroulent dans une pièce à part et le repas est pris en commun. Certains détenus n’ont pas partagé un repas depuis dix ans, ils ont l’habitude de manger en cellule en 5 minutes. Il n’y a pas une seule journée de formation dont je n’ai vu des participants sortir sans être transformés. Je pèse bien le mot : un véritable changement s’effectue en eux, une dynamique se met en place, ils voient les choses autrement et ils se montrent tels qu’ils sont. A Arles, ils font aussi rentrer des chevaux. Le contact avec ces animaux, ça vous renvoie à ce que vous ressentez, votre façon d’être, on ne peut pas tricher. Il y aurait beaucoup à dire encore sur ce qui est fait dans cette centrale. De manière générale, si vous coupez les gens de toute forme de rapports sociaux, vous en faites des animaux. Si vous essayez de garder le contact avec quelque chose qui se rapproche de l’extérieur, c’est plus facile ensuite de les remettre dans le monde réel. J’espère que ces actions importantes vont se répandre dans les autres centrales.

Article OIP Sylvain Chatelet

This review of the evidence on reducing reoffending has been produced to support policy makers, practitioners and others who work with offenders.

transformingThis summary provides an overview of key evidence relating to reducing the reoffending of adult offenders. It has been produced to support the work of policy makers, practitioners and other partners involved in offender management and related service provision. The first version of this summary was published in September 2013, and this version has been updated to reflect recent evidence.

The summary outlines evidence on factors associated with reoffending as well as desistance. It also presents evidence on aspects of general offender management and supervision, and on particular interventions and approaches that can reduce reoffending. These include drug and alcohol treatment, accommodation, education, mental health services, offending behaviour programmes and mentoring.

The summary does not aim to be exhaustive and is not a formal systematic review. Evidence is drawn from the UK where possible, and reference is also made to international studies.

Transforming Rehabilitation: a summary of evidence on reducing reoffending (second edition) PDF, 428KB, 60 pages

rokeachDans  The  Nature  of  Human  Values  (1973),  Milton  Rokeach,  professeur  de  psychologie  à l’Université  de  l’État  du  Michigan  qui  a  consacré  sa  carrière  à  définir  la  notion  de « valeurs »  avance  les  postulats  suivants :  a)  le  nombre  total  de  valeurs  qu’une  personne possède  est  relativement  faible,  b) les valeurs sont organisées en système et elles sont hiérarchisées,  c) les valeurs humaines proviennent de la culture, de la société et de ses institutions, et de la personnalité, d) les conséquences des valeurs humaines se manifestent dans à peu près tous les phénomènes étudiés en sciences sociales.Dans  son  approche,  Rokeach  a  retenu  36  valeurs,  qu’il  a  distinguées  en  deux  types.  On trouve  tout  d’abord  les  valeurs  terminales,  qui  sont  les  buts  ou  les  finalités  de  lʹexistence. Elles  se  répartissent en valeurs ayant trait à : a) l’absence de conflits internes et externes (ex. : le plaisir, la sécurité dans son environnement ou le bonheur), b) l’universalisme social (ex. : l’égalité, la fraternité ou la paix), c) l’accomplissement adulte (ex. : le sentiment d’avoir réussi, le respect et l’admiration), d) la sincérité des liens interpersonnels (ex. :l’amitié authentique, l’intimité sexuelle ou spirituelle), et e) une motivation intrinsèque (ex: une vie active, la liberté, la capacité de prendre soin de ceux qu’on aime).Viennent ensuite les valeurs instrumentales ou les modes de comportement qui permettent d’atteindre les buts poursuivis en fonction des valeurs terminales. Rokeach les a réparties en des valeurs ayant trait : a) à la compétence (ex. : le courage, l’imagination ou la logique), b) au conformisme (ex. : la courtoisie, l’ordre ou l’autodiscipline), et c) à lʹintérêt social (ex. : l’indulgence, le sens des responsabilités ou l’honnêteté). Selon Day et Casey, il importe de réintroduire les valeurs dans le domaine de l’intervention psycholégale et correctionnelle. (Source Denis Lafortune)

valeurs.pdf 

Rapport de recherche : Les rationalités de la probation française (Mars 3013)

rationalitéDepuis une vingtaine d’années, le champ de la probation française a connu des changements rapides, rythmés par une diversification des mesures pénales, une augmentation de la population suivie, mais aussi une série de textes réglementaires modifiant l’organisation des services et tentant de préciser, voire de redéfinir, la nature des missions. Cette évolution ne s’est pas déroulée sans provoquer des conflits révélateurs d’un problème de fond, qui réside dans la multiplicité des registres d’action que les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation doivent manipuler dans les prises en charge. On peut diagnostiquer que cet éclectisme des pratiques pose à la fois des problèmes théoriques, éthiques et politiques, relatifs à la maîtrise des différentes connaissances nécessaires, à la pluralité des positionnements relationnels et à celle des formes de légitimation.

Cette recherche tente ainsi de définir le plus rigoureusement possible les rationalités qui structurent le fonctionnement de la probation française de manière à clarifier les types de relation qu’elles entretiennent. Six rationalités structurantes sont ainsi identifiées, chacune possédant une consistance et des exigences spécifiques : le pénal, l’éducatif, le social, le sanitaire, la gestion des risques criminels, la nouvelle gestion publique. La thèse principale de ce travail affirme qu’il n’est pas possible de postuler la synergie entre toutes ces rationalités, tant leur mise en relation ne peut manquer de provoquer de multiples contradictions, tensions et torsions du sens donné aux pratiques. La proposition essentielle qui en découle consiste à encourager l’élaboration de ce sens à partir des conditions concrètes de prise en charge et au plus près de ceux qui y sont impliqués. Il s’agit en particulier de proposer aux professionnels une grille de lecture éclairante de leurs différents registres d’action sans en estomper la complexité et les conflictualités.

Les_rationalites_de_la_probation_francaise_Rapport.pdf

Les_rationalites_de_la_probation_francaise_synthese.pdf

Europe is facing many challenges that result from the need for increased integration of policies in the area of freedom, security and justice in Europe:

  • The Council of Europe has set up Probation Rules which describe a number of basic competencies that have to be met by probation officers.
  • Probation Services are still under development in a large number of European countries. Professionalism is an important part of this development.
  • Citizens in Europe must have the opportunity for (suspended) prison in the country of origin. This is explicitly stated in the Framework Decisions. Probation officers in Europe must be trained and educated to implement the Framework Decisions.

To meet these challenges, the Criminal Justice Social Work (CJSW) project aims to improve European cooperation between public justice professionals and education and training institutes. The project partners – probation organisations and higher education organisations – aim to develop a set of both high quality teaching modules and modules for continuing education in the field of CJSW.

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FRANCE CULTURE (17/03/14) Emission les pieds sur terre:  « La sortie »

Jean-Pierre a passé six mois derrière les barreaux, Saïd quatre ans. Le jour de leur sortie de la maison d’arrêt de Fresnes, ils font leurs premiers pas dehors. Récit.

Reportage : Yann Thompson
Réalisation : Alexandra Malka

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/files/FC_la_sortie2014.mp3