Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Prisons avec ou sans barreaux par Frédéric Pottecher (Première diffusion le 29/09/1966 sur France Culture)

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Petite roquette

C’était en 1966- des problèmes surgissaient dans les prisons en France ! Incroyable ! Mais, assurément, les problèmes allaient disparaître au fil des ans. Grâce aux réformes : il faut réadapter, amender, rendre l’individu à la Société.  En 1966, il y avait 31 000 détenus-la moitié étaient des prévenus, un tiers étaient âgés de moins de 25 ans…et, à Toulouse, la délinquance juvénile avait disparu.

Frédéric Pottecher: chroniqueur judiciaire à la Radiodiffusion française, il réalise lors du procès de Pétain son premier grand reportage judiciaire. Il fait ses premiers pas à la télévision en 1957 et, l’année suivante, devient président, puis président d’honneur 1966 de l’Association de la presse judiciaire. Il devient également président du Syndicat national des journalistes judiciaires. De 1969 à 1978 il anime les chroniques judiciaires d’Europe no 1. Il couvrira toutes les grandes affaires de la seconde moitié du siècle, le procès d’Adolf Eichmann l’enquête de l’assassinat du président américain John Kennedy, le procès de Christian Ranucci, l’affaire Patrick Henry. À partir de 1963, il réalise pour la télévision une série d’émissions sur les prisons, sur l’alcoolisme, les hôpitaux, etc.

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/files/prison%20sans%20barreaux%20Pottecher%201966.mp3

 

TED Talk, Shaka Senghor (2014) Why your worst deeds don’t define you

In 1991, Shaka Senghor shot and killed a man. He was, he says, « a drug dealer with a quick temper and a semi-automatic pistol. » Jailed for second degree murder, that could very well have been the end of the story. But it wasn’t. Instead, it was the beginning of a years-long journey to redemption, one with humbling and sobering lessons for us all.

Why you should listen

At the age of 19, Shaka Senghor went to prison fuming with anger and despair. Senghor was a drug dealer in Detroit, and one night, he shot and killed a man who showed up on his doorstep. While serving his sentence for second-degree murder, Senghor discovered redemption and responsibility through literature — starting with The Autobiography of Malcolm X — and through his own writing.

Upon his release at the age of 38, Senghor reached out to young men following his same troubled path, and published Live in Peace as part of an outreach program bringing hope to kids in Detroit and across the Midwest. His activism attracted the attention of the MIT Media Lab, and as a Director’s Fellow, Senghor has collaborated on imagining creative solutions for the problems plaguing distressed communities. His memoir, Writing My Wrongs, was published in 2013.

 FRANCE CULTURE, Emission « Grantanfi » (juin 2014) Etudier à l’ombre (Série de 5 émissions)

À l’heure où le soleil et l’approche des vacances appellent à l’évasion, Grantanfi vous invite en prison avec les « étudiants empêchés »…

Ni citoyen, ni informé, Alain est longtemps resté dans son monde, un tout petit monde brutal et isolé : la prison. Et puis, démarrant à zéro, il s’est lancé dans des études avec la complicité des professeurs de la section des étudiants empêchés de l’université Paris-Diderot, jusqu’à les retrouver aujourd’hui, dehors, sur un campus ouvert, où il poursuit ses efforts…

(suite…)

FRANCE CULTURE, Emission « le Bien Commun » (19/06/2014) Six ans comme contrôleur général des lieux de privation de liberté : l’expérience de Jean-Marie Delarue

Jean-Marie Delarue vient de terminer son mandat de contrôleur des lieux de privation de liberté, fonction qu’il avait inaugurée il y a six ans. Cette forme de contrôle était assez nouvelle et nous voudrions profiter de ce départ pour dresser une sorte de bilan de l’action du contrôleur et réfléchir à la fonction de contrôle dans l’Etat.

Un contrôle sans pouvoir de contrainte n’est-il qu’un ersatz de contrôle ?

Les recommandations sont-elles suivies d’effets ?

N’y a-t-il pas doublon voire concurrence avec d’autres fonctions internes de contrôle – on pense notamment aux inspections ?

Ce sont ces questions qui nous permettrons de revisiter la fonction de l’Etat, par sa périphérie, par son contrôle, et par ses lieux de privations de liberté.

 Invité(s) : Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté

FRANCE CULTURE, Emission Pas la peine de crier  (23/06/2014) le mur de la prison

Premier moment d’une série d’émissions conçue autour du mur. Avec Jane Sautière,éducatrice de prison et écrivaine, nous évoquerons le quotidien d’une vie qui s’organise de chaque côté des murs de la prison, une expérience dont elle rendait compte en 2003 dansFragmentation d’un lieu commun aux éditions Verticales.

Cette semaine nous prenons le Mur pour sujet. Les murs solides parce que bâtis solidement, d’autres murs tout aussi solides, parce que très intériorisés. Le défi d’aujourd’hui est la possibilité d’une présence. De part et d’autre du mur de prison.  En questionnant en profondeur l’enfermement et le système pénitenciaire, les années 70 ont créé des vocations. Certains en sont revenus, et d’une certaine manière, d’autres pas. Dans tous les sens du terme. Peut-être que la prison, quelle que soit la qualité en laquelle on la pénètre, colle ensuite aux basques pour longtemps.

Au désert tout est relief, au silence plat, tout est rythmique. Le livre dont il est question aujourd’hui énumère, et ces numéros, loin de gommer les individus qu’ils abritent, font d’eux le rythme, le vrai battement. Le vrai bruit. La vraie parole. A lire ce livre, et l’usure surmontée à chaque page pour continuer de passer le mur, on se dit qu’il faudrait surtout, pouvoir passer le relais. Pouvoir partager l’épuisement. Cela ne fait que renouveler la question de l’enfermement, de ses conditions, et l’idée que l’on pourrait peut-être passer à autre chose.

Notre invitée Jane Sautière est écrivain, a atravaillé pendant plus de vingt ans comme éducatrice pénitenciaire (aujourd’hui conseiller d’insertion et de probation). Elle a publié trois livres dont le premier Fragmentation d’un lieu commun a paru en 2003 aux éditions Verticales dans la collection Minimales.

FRANCE INTER, Emission La marche de l’histoire (02/06/2014) Le  bagne de Guyane

Les dangers afférents à la prison ont été perçus dès qu’au XIXème siècle, la prison s’est généralisée. A l’époque, on insistait déjà sur la promiscuité, la corruption… Aujourd’hui, on dit : radicalisation, surpeuplement – 14 000 places manquent dans les maisons d’arrêt… Souvent inefficace, la prison alimente la récidive.

La récidive, c’est le grand souci, surtout  depuis que l’invention du casier judiciaire, en 1850, permet de la mesurer.

Demain arrive à l’Assemblée un projet de loi qui voudrait développer les peines alternatives. Il s’agit d’étendre le domaine de la contrainte pénale, laquelle permettrait de rendre la peine immédiatement exécutable mais en évitant la case prison : bracelet électronique, travaux d’intérêt général, procédures de réparation etc… La République, dira la Garde des Sceaux à la tribune, croit à la possibilité d’amender les individus.

Ce n’est, ce ne fut pas toujours le cas. Pour les délits graves passibles des travaux forcés, Louis-Napoléon Bonaparte avait institué la transportation en Guyane mais c’est la Troisième République qui, en 1885, à sa plus glorieuse époque, sur une idée de Gambetta, invente la relégation. Elle est destinée à éloigner ceux qui, déjà lestés d’un casier, récidivent. Peu importe le nouveau délit commis. Bien souvent il s’agit seulement de vagabondage, dans 80% des cas, l’affaire relève de la correctionnelle mais qui a volé un bœuf peut voler un œuf. Et tombe le couperet, la guillotine sèche : la Guyane toujours, sans espoir de retour.

Jusqu’à son abandon, très tardif, après la Libération, la relégation dans le Maroni a concerné 17 000 personnes qu’il faut ajouter aux quelques centaines de déportés des îles et aux quelque 50 000 transportés à Saint-Laurent.

Christiane Taubira, qui s’apprête à un débat difficile sur la réforme pénale, est élue de Guyane.

DROIT PÉNITENTIAIRE, Recueil de textes, Mise à jour au 31/12/2013; Édition 2014

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  •  Loi pénitentiaire
  • Code de déontologie
  • Extraits du code pénal
  • Extraits du code de procédure pénale
  • Extraits du code de la santé publique
  • Textes européens

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