Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Depuis une vingtaine d’années, le Canada a profondément transformé ses pratiques et ses méthodes de suivi des personnes condamnées, avec comme objectif une plus grande efficacité dans la prévention de la récidive.

Pour mieux les connaître concrètement et pour en comprendre les conditions de réussite, nous avons rencontré Denis Lafortune, directeur de l’Ecole de criminologie de l’université de Montréal. Il  évalue et diffuse ces programmes, notamment en France, auprès des conseillers pénitentiaires d’insertion et de prévention.

Focus sur les méthodes canadiennes de prévention de la récidive

At Camp Diva, Angela Patton works to help girls and fathers stay connected and in each others’ lives. But what about girls whose fathers can’t be there — because they’re in jail? Patton tells the story of a very special father-daughter dance. (Filmed at TEDxWomen)

Philip ZIMBARDO (1971) L’expérience de la prison de Stanford (VOST)

Zimbardo fut professeur à Stanford de 1968 jusqu’à sa retraite en novembre 2003.

Il a mis en place l’expérience de Stanford dans laquelle des volontaires de l’université Stanford étaient mis dans la peau de prisonniers et de gardiens. D’après lui, les mêmes forces peuvent selon les circonstances faire de nous soit des tortionnaires, soit des héros. Il en donne des exemples avec les dénonciateurs d’Abou Ghraib.

Zimbardo est aussi réputé pour ses écrits, utilisés dans beaucoup de cours de psychologie aux États-Unis.

Il fut président de l’American Psychological Association en 2002. Son principal rôle est actuellement celui de chercheur et de mentor à la Shyness Clinic à Menlo Park, en Californie, qui traite la timidité des adultes et des enfants. (Source Wikipedia)

FRANCE CULTURE, Emission la Fabrique de l’histoire (mai 2014) Semaine spéciale « Mon île est une prison »

Une balade d’Anaïs Kien et Françoise Camar
Prise de son: Marcos Darras

Nouville, histoire d’un bagne

 6627385_nc-le-bagne-de-nouville_A la fin du XIXe siècle la France inaugure un nouveau bagne pour repousser ses indésirables. Citoyens criminels, parfois simples délinquants, opposants politiques comme les célèbres insurgés de la Commune, tous sont embarqués vers la Nouvelle Calédonie, autrement dit le bout du monde. Les bagnards y purgent leur peine, ils y meurent, ils s’y marient, leurs enfants ne verront parfois jamais la France. Ces colons forcés, côtoient leurs surveillants, l’armée, les canaques assujetis à l’imperialisme français, les travailleurs japonais venus exploiter les mines, les Colons libres également, autant de groupes humains qui fondent la singularité de la société calédonienne. Nous sommes à L’île de Nou, à l’endroit où débarquaient tous les convois de forçats et leurs geoliers, là où tout commençait
Avec : Yves Mermoud, Emmanuelle Eriale et Louis-José Barban.

Le Bagne de Makronissos, un documentaire d’Emmanuel Laurentin et Christine Robert

En 1948 ouvrait en Grèce, sur l’île désertique de Makronissos, au large du cap Sounion déjà fréquenté par les amateurs d’Antiquité pour son temple de Poseïdon, un camp de détention d’un type nouveau. Cette île sans eau, auparavant occupée par des bergers et leurs troupeaux, allait devenir le symbole d’une déportation massive : celle des Grecs communistes et de leurs alliés engagés dans une sanglante guerre civile avec les forces royales et gouvernementales. Après la Seconde Guerre mondiale, les maquisards de gauche décident, sûrs du soutien de l’URSS de Staline et des pays du bloc de l’ Est en formation, de se lancer dans une aventure guerrière et d’abattre le gouvernement soutenu par les Britanniques et les Américains. Cette tentative se soldera par la défaite communiste en 1949 et l’ exil de nombreux « andartès », maquisards des montagnes de Grèce du Nord. Entre temps, beaucoup d’ entre eux auront connu la déportation dans l’île-prison de Makronissos. Là, les tortures morales succédaient aux tortures physiques dans un seul but d’obtenir de ces militants la signature d’un texte de reniement de leur croyance dans le communisme. La Fabrique de l’histoire est retournée sur cette île, abandonnée depuis, sur laquelle les ruines indistinctes du camp sont gagnées par les arbustes. Seul le théâtre, centre de « rééducation morale » pour les prisonniers, a été rénové par le gouvernement auquel participait Mélina Mercouri. Avec nous, sur le petit caïque qui nous conduit de Lavrion à Makronissos, quatre anciens déportés sur l’île, trois hommes et une femme. Avec Illios Staveris, Zoé Pétropoulos, Stavros Avgelos, Adonis Arkas et la collaboration sur place de Françoise Arvanitis.

L’ile d’Elbe

Invité(s) : Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon à Paris.
Pierre Branda, directeur du patrimoine de la Fondation Napoléon.

Ecrire l’exil

Invité(s) :
Alexis Nuselovici, professeur de littérature générale et comparée à l’Université d’Aix-Marseille.
Catherine Brice, historienne, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 12-Val de marne et à l’Institut d’études politiques de Paris (IEP)
Marianne Amar, responsable de la Recherche au Musée de l’histoire de l’immigration.
Bilge Ertugrul, maître de Conférences à l’université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.

 FRANCE CULTURE , Emission Sur les docks (09.04.2014) « La prison de la Santé – Traces et mémoires »

La maison d’arrêt de La Santé, prison parisienne, ouverte en 1867, doit être remise aux normes européennes et réouverte à l’horizon 2018-2019.

Fruit de nombreuses incertitudes politiques, sujet complexe, lourd d’investissements financiers, logistiques et humains, la réfection de la Santé est longtemps restée l’Arlésienne des gouvernements successifs.

La trace, qu’elle soit physique ou immatérielle et la mémoire, qu’elle soit réelle ou fictive, guident en filigrane ce documentaire. Quelle époque s’achève ici ? Que fera-t-on disparaître du même coup ? Quid de la vie, de l’intelligence, des souffrances, des désespoirs ? Que vide-t-on lorsque l’on vide la prison de la Santé ? Quelle mémoire de ce lieu restera-t-il ?

Journée spéciale France Culture, Emission les pieds sur terre (15/04/2014) Comment ça va, la santé ? A l’hôpital pénitentiaire de Fresnes

Hôpital de FresnesCondamnés ou prévenus, hommes, femmes et mineurs, à l’Etablissement Public de Santé National de Fresnes (EPSNF), qui compte 81 lits, on accueille des personnes détenues hors urgence et hors psychiatrie.

Une journée de consultations avec Sylvie Balanger, chef de pôle et Anne Dulioust, chef du service de médecine.

Reportage : Jérôme Sandlarz
Réalisation : Alexandra Malka

FRANCE INTER, Emission « Le téléphone sonne » (07/05/2014) Le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, répond aux questions.

Surpopulation, vétusté, colère des gardiens de prisons qui multiplient les manifestations pour avoir plus de moyens… Le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, répondra à toutes vos questions.