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Archive INA 1985: « Sexe en prison »

Avant les UVF…

Quelle est la sexualité en prison ? Quelle trace laisse-t-elle chez les détenus devenus libres ? Deux femmes et deux hommes racontent leur sexualité derrière les barreaux. Mona a passé 6 mois en prison elle avait besoin de parler de sexe avec une personne avec qui elle pouvait délirer. Elle faisait des rébus érotiques, dessinait des sexes… Son ami est encore en prison. Elle a peur qu’il devienne bestial à sa sortie. Pour Gérard (4 ans de prison), la sexualité c’était la masturbation, les ouvrages pornographiques, les sévices. Il a eu des rapports homosexuels, mais à ce niveau il pense que c’est trop simple de donner des étiquettes. Danielle (6 mois de prison) est tombée amoureuse. Elle trouve anormal qu’on ait besoin d’utiliser des objets pour avoir du plaisir. A l’extérieur, elle ne peut pas se contrôler et en éprouve de la honte. Jacques (11 mois de prison) pense qu’à la sortie on ne peut qu’avoir des relations sexuelles par la sodomie ou son simulacre. A sa sortie il était impuissant, il a eu des montées de haine, s’en est sorti grâce à une prostituée. Il propose qu’il puisse y avoir des visites conjugales dans les prisons.

  (suite…)

Emission « Le bien commun » avec B. HARCOURT et Gilles Chantraine (01 Avril 2006)

http://www.bernardharcourt.com/audio/04-01-06-le-bien-commun.mp3

 

23 Avril 2008, Emission « le bien commun »

Bernard Harcourt interviewé par Antoine Garapon

La dangerosité, écrivait il y a plus de 25 ans Robert Castel dans un livre prémonitoire intitulé « La gestion des risques » ; la dangerosité, écrivait-il, est cette notion mystérieuse, qualité immanente à un sujet mais dont l’existence reste aléatoire puisque la preuve objective n’en est jamais donnée que dans l’après-coup de sa réalisation. Le diagnostic qui est établi est le résultat d’un calcul de probabilité ; la dangerosité ne résulte pas d’une évaluation clinique personnalisée, mais d’un calcul statistique qui transpose aux comportements humains les méthodes mises au point par l’assurance pour calculer les risques. D’où une nouvelle science (et retenez bien ce mot) : la science actuarielle. Dans le cadre d’une série d’émissions que Le Bien Commun consacre au changement de paradigme pénal actuel qui se manifeste entre autres par la rétention de sûreté, j’ai le plaisir d’accueillir ce matin un des meilleurs spécialistes de cette criminologie actuarielle en la personne de Bernard Harcourt. Bernard Harcourt est professeur à l’Université de Chicago, professeur de sociologie et de criminologie. Il n’est pas juriste — je tiens à le préciser pour nos auditeurs — et, après un certain nombre d’ouvrages dont certains ont été traduits en français, il a publié en 2007 un livre intitulé « Against Prediction. Profiling, Policing and Punishing in an actuarial Age ». Bernard Harcourt, bonjour. Est-ce que vous pourriez résumer pour un auditeur français à qui ce mot est un petit peu étranger en quoi consiste, et surtout comment est née cette idée d’une criminologie actuarielle ?

http://www.bernardharcourt.com/audio/apr-08-biencommun.mp3

GUAY & BARSETTI (2011) Quelle place devrait prendre les instruments actuariels dans le processus d’évaluation clinique (facteurs de risque et besoins de traitement) des agresseurs sexuels adultes et adolescents ?

Jean-Pierre Guay,Ph.D; École de Criminologie et CICC, Université de Montréal; Institut Philippe-Pinel de Montréal

& Ian Barsetti, D.Ps. ; Service correctionnel du Canada

Colloque du RIMAS, Brossard, Janvier 2011

L’évaluation du risque
 Quelles sont les questions auxquelles l’évaluation vise à répondre?

  •  Donner un aperçu du fonctionnement?
  •  Examiner l’à-propos de la référence vers des traitements spécialisés en santé mentale?
  •  Quelles sont les difficultés (ou particularités) qui pourraient compliquer un traitement (absence de motivation à changer, retard intellectuel, co-morbidité psychiatrique, trouble de personnalité, psychopathie, origine culturelle particulière, etc.)
  •  Monsieur gagnerait-il à prendre une médication?

 Une évaluation du risque de récidive est-elle demandée explicitement ou indirectement? Par exemple:

  • Monsieur est-il un individu dangereux?
  • Quelle intensité de traitement serait la plus appropriée pour monsieur X?

-Présentation-Guay-Barsetti-RIMAS-Janvier-2011.pdf

France Inter à Marseille… Gros plan sur le dossier de la criminalité dans la ville (22/03/2012)

Séries de règlements de compte, trafic de stupéfiants, grand banditisme, la réaction des autorités avec une succession de 3 préfets en deux ans pour s’occuper de la sécurité

EMISSION EN PUBLIC AU THEATRE DE LA CRIEE A MARSEILLE

« Parole and Probation officers » provides an overview of a « day in the life » of a Community Supervision Officer at the Court Services and Offender Supervision Agency (CSOSA) in Washington, D.C.

« Les  » Officiers de probation et de libération conditionelle » fournissent une vue d’ensemble  dans l’émission « un jour dans la vie » d’un Officier de Surveillance Communautaire aux Services du Tribunal et de l’Agence de Surveillance de Contrevenant (CSOSA) à Washington, D.C » (VOST)

AJ pénal (24/02/2012) Prévenir la récidive, évaluer la dangerosité

L’AJ pénal propose dans son numéro de février 2012 un dossier intitulé « Prévenir la récidive, évaluer la dangerosité », composé des articles suivants :

La récidive : de quelques paradoxes et incohérences, par V. Tellier-Cayrol  ;
« La dangerosité : encore et toujours… », par F. Fiechter-Boulvard  ;
« L’expertise psychiatrique, ses pièges, ses limites… », par P. Jusseaume  ;
Outils d’évaluation : sortir des fantasmes et de l’aveuglément idéologique, par M. Herzog-Evans 
Prédictibilité du comportement : neuro-sciences et neuro-mythes, par A. Aubert et E. Coudret .