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Jessica LADD, TED Talk Feb 2016 : The reporting system that sexual assault survivors want

We don’t have to live in a world where 99 percent of rapists get away with it, says TED Fellow Jessica Ladd. With Callisto, a new platform for college students to confidentially report sexual assault, Ladd is helping survivors get the support and justice they deserve while respecting their privacy concerns. « We can create a world where there’s a real deterrent to violating the rights of another human being, » she says.

 

psychopathesDr. Stephen Porter received his Ph.D. in forensic psychology at UBC and currently is a researcher and consultant in the area of psychology and law. After working as a prison psychologist, Dr. Porter spent a decade as a professor at Dalhousie. In 2009, he transferred to UBC Okanagan, where he assumed a position as a professor of psychology and the Director of the Centre for the Advancement of Psychological Science & Law (CAPSL).  Dr. Porter has published numerous scholarly articles on psychopathy and violent behaviour, deception detection, and forensic aspects of memory with funding from the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada (SSHRC) and the Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada (NSERC). As a registered forensic psychologist in British Columbia, Dr. Porter is frequently consulted by Canadian courts and has been qualified as an expert witness in various areas, including « dangerousness and risk for violence » and « memory and the factors involved in credibility assessments ». He has been consulted by police in serious crime investigations and provides training in deception detection and psychopathy to law enforcement, mental health professional groups, government agencies, journalists, trial judges, and other adjudicators. He proudly hails from Deer Lake, NL.

Mike Woodworth, PhD, is an Professor at UBC Okanagan. He received his Doctor of Philosophy in 2004 from Dalhousie University. His primary areas of research include psychopathy, criminal behaviour, and deception detection. Along with his colleagues, Dr. Stephen Porter and Dr. Zach Walsh, Dr. Woodworth was recently awarded Canadian Foundation for Innovation (CFI) funding to create the “Centre for the Advancement of Psychological Science and Law (CAPSL)”. This facility is a state-of-the-art, world-class research center in which faculty and students conduct cutting-edge studies with relevance to the legal system. Dr. Woodworth was also recently awarded a three-year SSHRC Insight Grant (2012-15) to study language and psychopathy. He was also previously awarded a three-year SSHRC Standard Research Grant (2006-09) to study deception detection in on-line environments. Dr. Woodworth has collaborated on numerous research projects with the RCMP (Royal Canadian Mounted Police) and CSC (Correctional Services of Canada), as well as forensic psychiatric services in both British Columbia and Nova Scotia. He regularly presents at national and international psychology conferences, consults with law enforcement agencies such as the RCMP and the FBI, and serves as an expert witness for the courts.

Crime et châtiment de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski (Atchive RTF ; 17.04.1951)

Réalisation René Wilmet;  Adaptation Colette Godard

Le roman dépeint le meurtre prémédité d’une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur cadette par un ancien étudiant de Saint-Pétersbourg nommé Raskolnikov. Fédor Dostoïevski décrit les conséquences émotionnelles, mentales, et physiques sur le héros ce qui lui permet d’aborder l’un de ses thèmes de prédilection : la douleur psychologique.

Avec

  • Michel Vitold (Raskolnikov)
  • Pierre Renoir (Porphyre)
  • Claude Genia
  • Jacqueline Morane (Katherina)
  • Charlotte Clasis (Nastassia)
  • Daniel Mendaille (Marmeladov)
  • Hubert Prelier (Zametov)
  • Antoine Balpetre (Loujine)

Du grain à moudre (27.09.2012) Va-t-on vider les prisons de leur sens ?

« Nos prisons sont pleines, mais vides de sens. » Si toutes les phrases ciselées pour les politiques ne méritent pas, loin s’en faut, qu’on s’y arrête, celle-ci fait exception.

« Nos prisons sont pleines mais vides de sens » : le propos est signé Christiane Taubira, la garde des Sceaux, bien décidée semble-t-il à s’emparer d’une question fondamentale et pourtant peu explorée ces dernières années : celle du sens donné à l’emprisonnement.

La semaine dernière, la ministre de la Justice présentait sa circulaire de politique pénale en conseil des ministres. Avec pour consignes adressées au Parquet de limiter le recours aux peines plancher, de faire de l’aménagement des peines une priorité de politique pénale, et surtout de ne décider du placement en détention qu’en dernier recours.

L’objectif est simple : désengorger les prisons : 66 000 détenus aujourd’hui pour 57 000 places. Mais aussi rendre les sanctions plus efficaces. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, les chiffres en attestent. 63% des détenus, qui sortent sans avoir bénéficié d’aménagement de peine, récidivent dans les 5 ans. Il est de plus en plus question aujourd’hui de solutions alternatives, de prisons ouvertes, de peines de probation.

« Va-t-on vider les prisons de leur sens ? »

Invité(s) :
Jean-Michel Dejenne, premier Secrétaire National du Syndicat National des Directeurs Pénitentiaires (SNDP)
Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté
Martin Legros, rédacteur en chef de Philosophie Magazine

Avec Bernard Stiegler, philosophe, qui a lui-même passé cinq ans en prison à la fin des années 70. Il raconte comment la philosophie s’est imposée à lui à force de lectures dans sa cellule, et comment cette expérience a nourri sa réflexion sur la notion d’enfermement.

FRANCE CULTURE, les nouveaux chemins de la connaissance: “La culpabilité” : Faites entrer l’accusé (03/07/2013)

Par Adèle Van Reeth; Réalisation : Somany Na; Lectures : Georges Claisse

Après le Péché originel lundi et le sentiment de culpabilité, hier mardi, avant la possibilité du pardon, demain jeudi, pour ce troisième temps de notre semaine consacrée à la culpabilité, c’est le magistrat Denis Salas, qui vient nous expliquer en quel sens l’innocence et la culpabilité, loin d’être convictions subjectives, sont ou ne devraient être, que des constructions sociales et juridiques.

Références musicales:

  • Miles Davis, Assassinat
  • Bruno Letort, Les Cendres du Paradis
  • Alain Bashung, Je tuerai la pianiste

Extrait:

  • Vol au dessus d’un nid de coucou, film de Milos Forman (1987)

Lectures:

  • Albert Camus, L’étranger (Pléiade 2006)
  • Franz Kafka, Le procès (Pléiade )

Invité(s) : Denis Salas, magistrat. Secrétaire général de l’Association française pour l’histoire de la justice. Directeur scientifique des Cahiers de la Justice, édités par l’École nationale de la magistrature. Membre du Centre d’études des normes juridiques à l’École des hautes études en sciences sociales

FRANCE CULTURE, les nouveaux chemins de la connaissance: Faut-il se libérer des contraintes ? : Défier la loi, La figure du pervers (29/05/2013)

Par Adèle Van Reeth
Réalisation : Somany Na
Lectures : Marina Moncade

Après la liberté chez Kant et Spinoza, lundi, la marche à pied, hier mardi, et avant la disposition à obéir qu’est l’habitus et la désobéissance civile, demain jeudi, c’est aujourd’hui le troisième temps de notre semaine consacrée aux contraintes, entre étreinte et astreinte, domination et libération, et pour l’occasion j’ai le plaisir de recevoir le psychanalyste Paul Denis qui vient évoquer pour vous la figure du pervers, celui qui défie la loi, afin de savoir si nous sommes tous des pervers potentiels.

Références musicales:

  • Sarah Boreo, Je suis un monstre de perversité
  • Tinderstick, Coré on stairs
  • Culture Club, Do you really want to hurt me

Archive:

  • Entretien entre Foucault et Henri Baruk ( INA, émission « Analyse spectrale de l’Occident », 16/12/1961)

Invité(s) : Paul Denis, psychanalyste et membre titulaire de la Société psychanalytique de Paris.

Scott Fraser on TED (mai 2012) Pourquoi les témoins oculaires se trompent

Scott Fraser étudie la manière dont les humains se souviennent de crimes — et en témoignent. Dans cette puissante présentation, centré sur un meurtre à la nuit tombée, il suggère que même les témoins oculaires situés au premières loges d’un crime peuvent « créer » des souvenirs qu’ils n’auraient pas pu voir. Pourquoi? Parce que le cerveau déteste le vide.

Scott Fraser is a forensic psychologist who thinks deeply about the fallibility of human memory and encourages a more scientific approach to trial evidence.