Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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TED Talks (2005) Peter Donnelly démontre comment les statistiques peuvent tromper les jurys

Le mathématicien d’Oxford Peter Donnelly révèle les fréquentes erreurs humaines d’interprétation en statistique — et leur effet dévastateur sur l’issue des procès criminels.

Peter Donnelly is an expert in probability theory who applies statistical methods to genetic data — spurring advances in disease treatment and insight on our evolution. He’s also an expert on DNA analysis, and an advocate for sensible statistical analysis in the courtroom.

Christian Mouhanna – Sociologie des politiques pénales et criminologie « à la française »

XIIIe colloque de l’AICLF (Université de Montréal, du 13 au 15 mai 2012)

Pierrette PONCELA (2000) Les prisons et la peine

Conférence de l’UTLS

LES PRISONS ET LA PEINE

Le point de départ de notre réflexion sera la flambée d’intérêt pour cette forme de peine que sont les prisons. – Quelle(s) signification(s) peut-on lui donner ? – Est-ce une mise en question du sens de la peine elle-même ? – Sens pour qui ? – Sens par rapport à quoi ? – Est-ce un moment dans l’histoire de la prison, une sorte de crise de transformation de cette forme de peine ?

La réponse à ces questions permettra d’aborder les fondements du droit de punir, d’actualiser la pertinence de l’approche foucaldienne en termes de rationalités punitives et de proposer une réflexion d’ensemble sur le thème de la sanction à inscrire dans une économie politique du droit pénal.

Emission « Le bien commun » avec B. HARCOURT et Gilles Chantraine (01 Avril 2006)

http://www.bernardharcourt.com/audio/04-01-06-le-bien-commun.mp3

 

23 Avril 2008, Emission « le bien commun »

Bernard Harcourt interviewé par Antoine Garapon

La dangerosité, écrivait il y a plus de 25 ans Robert Castel dans un livre prémonitoire intitulé « La gestion des risques » ; la dangerosité, écrivait-il, est cette notion mystérieuse, qualité immanente à un sujet mais dont l’existence reste aléatoire puisque la preuve objective n’en est jamais donnée que dans l’après-coup de sa réalisation. Le diagnostic qui est établi est le résultat d’un calcul de probabilité ; la dangerosité ne résulte pas d’une évaluation clinique personnalisée, mais d’un calcul statistique qui transpose aux comportements humains les méthodes mises au point par l’assurance pour calculer les risques. D’où une nouvelle science (et retenez bien ce mot) : la science actuarielle. Dans le cadre d’une série d’émissions que Le Bien Commun consacre au changement de paradigme pénal actuel qui se manifeste entre autres par la rétention de sûreté, j’ai le plaisir d’accueillir ce matin un des meilleurs spécialistes de cette criminologie actuarielle en la personne de Bernard Harcourt. Bernard Harcourt est professeur à l’Université de Chicago, professeur de sociologie et de criminologie. Il n’est pas juriste — je tiens à le préciser pour nos auditeurs — et, après un certain nombre d’ouvrages dont certains ont été traduits en français, il a publié en 2007 un livre intitulé « Against Prediction. Profiling, Policing and Punishing in an actuarial Age ». Bernard Harcourt, bonjour. Est-ce que vous pourriez résumer pour un auditeur français à qui ce mot est un petit peu étranger en quoi consiste, et surtout comment est née cette idée d’une criminologie actuarielle ?

http://www.bernardharcourt.com/audio/apr-08-biencommun.mp3

AJ pénal (24/02/2012) Prévenir la récidive, évaluer la dangerosité

L’AJ pénal propose dans son numéro de février 2012 un dossier intitulé « Prévenir la récidive, évaluer la dangerosité », composé des articles suivants :

La récidive : de quelques paradoxes et incohérences, par V. Tellier-Cayrol  ;
« La dangerosité : encore et toujours… », par F. Fiechter-Boulvard  ;
« L’expertise psychiatrique, ses pièges, ses limites… », par P. Jusseaume  ;
Outils d’évaluation : sortir des fantasmes et de l’aveuglément idéologique, par M. Herzog-Evans 
Prédictibilité du comportement : neuro-sciences et neuro-mythes, par A. Aubert et E. Coudret .

Steve Jacob et Nathalie Schiffino, Politique et Sociétés, vol. 26, n° 2-3, 2007, p. 45-72. « Docteur Folamour apprivoisé ? : les politiques publiques du risque »

http://www.erudit.org/revue/ps/2007/v26/n2-3/017663ar.pdf