Les tribunaux font de plus en plus appel aux experts-psychiatres pour rendre leur décision. L’accusé est-il irresponsable? L’enfant dit-il la vérité? L’inculpé est-il dangereux pour la société? Le verdict du psy est parfois contesté mais toujours décisif. A travers cinq faits divers survenus en Suisse romande – dont l’affaire du Grand-Pont à Lausanne et le triple infanticide de La Chaux-de-Fonds – Temps Présent mène l’enquête sur les relations complexes qu’entretiennent la psychiatrie et la justice. Jeudi 31 mai 2007 à 20h05.Un reportage de Blaise Piguet et Jean-Philippe Ceppi Image : Pierre-Alain Jaussi Son : Charles Wicki Montage : Robert Mabillard
TSR (2007) Le Juge, le Psy et l’Accusé
mars 1st, 2014 | Publié par dans EXPERTISES | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)UK (2011) Working with personality disordered offenders, A practitioners guide
octobre 18th, 2013 | Publié par dans PROBATION | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)Ministry of Justice, National offender managment service, UK (janvier 2011) Working with personality disordered offenders, A practitioners guide
Personality disorder is a recognised mental disorder. Studies have estimated that it affects between 4 and 11% of the UK population and between 60 and 70% of people in prison. Until recently personality disorder was neglected by services and often regarded as untreatable. However, the National Institute for Clinical Excellence has published guidance on management and treatment and, gradually, more services are recognising and catering for this disorder. The evidence base is developing and the prognosis is no longer as negative as once thought. This guide has been produced to support offender managers. However, it is likely to be useful for others, including social workers, psychologists, prison officers, drug and alcohol agency staff and mental health nurses working in community and secure settings. It provides information about personality disorder and practical advice on how to manage people who can be extremely challenging. It also considers the effect this work can have on staff wellbeing, identifying the signs and consequences, and suggesting how staff can protect themselves.
SCIENCE ET VIE (2013) Analyser le cerveau pour évaluer les risques de récidive criminelle
août 14th, 2013 | Publié par dans EVALUATION | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE | Recherche - (0 Commentaire)SCIENCE ET VIE (15/05/2013) Analyser le cerveau pour évaluer les risques de récidive criminelle
Évaluer le risque de récidive criminelle chez des délinquants, en analysant leur activité cérébrale ? Des neurologues de l’université de Duke (Durham, États-Unis) l’ont fait. Ce résultat, qui n’est pas sans rappeler le film de science-fiction Minority Report réalisée par Steven Spielberg, a été publié le 27 mars 2013 dans la revue des Annales de l’Académie Américaine des Sciences (PNAS) .
Pour parvenir à ce résultat, Eyal Aharoni et ses collègues ont analysé le niveau d’activation cérébrale de 96 détenus à leur sortie de prison via imagerie à résonance magnétique fonctionnelle. Ces derniers ont été ensuite suivis pendant quatre ans par les chercheurs, afin de relever d’éventuels actes de récidive.
Résultat ? Les neurologues de l’université de Duke ont découvert que les délinquants qui présentaient un faible niveau d’activation dans le cortex cingulaire antérieur (une zone cérébrale située dans les zones dites « frontales » de notre cerveau, soit la partie avant de notre crâne) présentaient un taux de récidive deux fois supérieur à celui des anciens détenus caractérisés par un niveau d’activation normale du cortex cingulaire antérieur.
Ce résultat était si surprenant que cela ? En réalité, pas vraiment. En effet, le cortex cingulaire antérieur, une zone notamment impliquée dans la réaction empathique à la douleur physique d’autrui, ou encore dans l’inhibition dite des « réponses surapprises » (par exemple, être capable de répondre « rouge » à la question « quelle est la couleur de l’encre qui a été utilisée pour écrire ce mot ? » lorsque le mot BLEU, écrit en rouge, est présenté), est une aire cérébrale bien connue des neurobiologistes spécialisés dans l’analyse du comportement criminel (lire à ce titre l’article « neurobiologie de l’impulsivité, de l’agressivité et de la violence » ).
Lire l’intégralité de l’article sur Science-et-vie.com
MARUNA (2006) A fundamental attribution error? Rethinking cognitive distortions
juillet 31st, 2013 | Publié par dans Non classé | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)A fundamental attribution error? Rethinking cognitive distortions.
Shadd Maruna (Queen’s University Belfast, Northern Ireland, UK) and Ruth E. Mann (HM Prison Service, London, UK) The British Psychological Society (2006)
A propos de la notion de distorsion cognitive chez les criminels: ne pas reconnaître les faits est-il prédicteur de la récidive? La « reconnaissance des faits » est-il un phénomène d’adaptation avant l’expression d’un « remord »? Enfin, les buts thérapeutiques doivent-ils être révisés en conséquences des résultats des travaux menés sur le sujet?
The notion of ‘cognitive distortion’ has become enshrined in the offender treatment literature over the last 20 years, yet the concept still suffers from a lack of definitional clarity. In particular, the umbrella term is often used to refer to offence-supportive attitudes, cognitive processing during an offence sequence, as well as post-hoc neutralisations or excuses for offending. Of these very different processes, the last one might be the most popular and problematic. Treatment programmes for offenders often aim to eliminate excuse-making as a primary aim, and decision-makers place great weight on the degree to which an offender “takes responsibility” for his or her offending. Yet, the relationship between these after-the-fact explanations and future crime is not at all clear. Indeed, the designation of post hoc excuses as criminogenic may itself be an example of fallacious thinking. After all, outside of the criminal context, post hoc excuse-making is widely viewed as normal, healthy, and socially rewarded behaviour. We argue that the open exploration of contextual risk factors leading to offending can help in the identification of criminogenic factors as well as strengthen the therapeutic experience. Rather than insist that offenders take “responsibility” for the past, we suggest that efforts should focus on helping them take responsibility for the future, shifting the therapeutic focus from post hoc excuses to offence-supportive attitudes and underlying cognitive schemas that are empirically linked to re-offending.
PSYCHIATRIE ET PRISON – LE SOIN : UNE NOTION À DÉFINIR
juillet 10th, 2013 | Publié par dans PRISON | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)Anne Fagot-Largeault (professeur au Collège de France, chaire de philosophie des sciences biologiques et médicales) et psychiatre à l’Assistance publique (Hôpitaux de Paris)
PSYCHIATRIE ET PRISON – LE SOIN : UNE NOTION À DÉFINIR (décembre 2011 – Marseille)
à propos du soin et de « l’éthique du care » …
Voit toutes les vidéos sur canal U
Discussion
La Cour Européenne des droits de l’homme condamne la France pour le maintien en prison d’un patient souffrant de troubles psychiatriques
juillet 1st, 2013 | Publié par dans PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)
L’arrêt N°27244-09 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme – CEDH – du 23 février 2012 a condamné la France pour une trop grande alternance des soins, en prison et dans un établissement spécialisé, en jugeant que l’incarcération faisait manifestement obstacle à la stabilisation de l’état d’un patient souffrant de graves troubles psychiatriques.
La France a été condamnée à verser au patient 10.000 € pour dommage moral et 5.000 € pour frais et dépens.
Chacun a droit a une prise en charge satisfaisante en psychiatrie
Le jugement de la Cour Européenne des Droits de l’Homme indique que l’État Français n’a pas respecté les articles 3 et 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui interdit les “ traitements inhumains et dégradants “. La CEDH a condamné ” le défaut de traitement spécialisé, en particulier d’une surveillance psychiatrique constante, combiné à des conditions matérielles de détention inappropriées “.
La décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme a indiqué que :
– ce patient-détenu aurait dû être placé à l’hôpital psychiatrique de manière continue et relève que le service médico-psychologique régional – SMPR – de la prison des Baumettes de Marseille, dépendant de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille, n’offrait pas des conditions de prise en charge satisfaisante.
– le maintien en détention du requérant sur la période 2005-2009 a entravé le traitement médical que son état de santé exigeait et lui a infligé une épreuve qui excède le niveau inévitable de souffrance” lié à l’emprisonnement.
Article complet sur infodroits.fr (30 Juin 2013)
Voir aussi: L’État Français a été condamné pour avoir maintenu en détention un patient schizophrène dans des conditions indignes et prise en charge psychiatrique inadaptée ! (4 février 2013)
QUIRION (2013) Modalités et enjeux du traitement sous contrainte
juin 16th, 2013 | Publié par dans ADDICTIONS | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)Pr Bastien Quirion, directeur du departement de criminologie (Université d’Ottawa): Modalités et enjeux du traitement sous contrainte
Cette conférence a été présentée dans du cadre du Séminaire du RISQ (Recherche et intervention sur les substances psychoactives – Québec) sur la toxicomanie et le traitement sous contrainte qui a eu lieu le jeudi 21 février 2013 à Montréal.