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Sexual Victimization In Juvenile Facilities Reported By Youth, 2012

Allen Beck, Ph.D., BJS, David Cantor, Ph.D., John Hartge, Tim Smith, Westat

June 6, 2013    NCJ 241708

Presents data from the 2012 National Survey of Youth in Custody (NSYC), conducted in 326 juvenile confinement facilities between February and September 2012, with a sample of 8,707 adjudicated youth. The report ranks facilities according to the prevalence of sexual victimization, as required under the Prison Rape Elimination Act of 2003 (P.L. 108-79). The prevalence of victimization, as reported by youth during a personal interview, is based on sexual activity in the 12 months prior to the interview or since admission to the facility, if less than 12 months. This report provides state- and national-level estimates of juvenile sexual victimization by type of activity, including estimates of youth-on-youth nonconsensual sexual contact, staff sexual misconduct, and level of coercion. It also explores sexual victimization by the characteristics of both the perpetrator and youth at high risk of victimization, location and time of incidents, and nature of the relationship between youth and facility staff prior to sexual contact.

 

Highlights:

  • An estimated 9.5% of adjudicated youth in state juvenile facilities and state contract facilities (representing 1,720 youth nationwide) reported experiencing one or more incidents of sexual victimization by another youth or staff in the past 12 months or since admission, if less than 12 months.
  • About 2.5% of youth (450 nationwide) reported an incident involving another youth, and 7.7% (1,390) reported an incident involving facility staff.
  • An estimated 3.5% of youth reported having sex or other sexual contact with facility staff as a result of force or other forms of coercion, while 4.7% of youth reported sexual contact with staff without any force, threat, or explicit form of coercion.
  • Thirteen facilities were identified as high-rate based on the prevalence of sexual victimization by youth or staff. Rates in each of these facilities had a 95%-confidence interval with a lower bound that was at least 35% higher than the average rate of sexual victimization among facilities nationwide.
  • About 67.7% of youth victimized by another youth reported experiencing physical force or threat of force, 25.2% were offered favors or protection, and 18.1% were given drugs or alcohol to engage in sexual contact.

http://www.bjs.gov/content/pub/pdf/svjfry12.pdf

FRANCE CULTURE (28.11.2012) Emission « Sur les docks »: Visage de la justice (3/3) : « Ici règne une paix criminelle » 

Un documentaire de Patrick Boudet, Razis Metlaine et Guillaume Baldy

Ici, règne la paix. C’est clair ! Les quartiers de banlieue qui traitent de « grosses affaires » ne doivent attirer l’attention ni des policiers, ni des médias. Mais, derrière ce calme apparent qui profite bien sûr aux habitants (peu d’incivilités, pas de voitures brulées…), le trafic de drogue bat son plein. Il se déploie en impliquant quelques habitants de la cité dont certaines familles au-dessus de tout soupçon – lesnourrices– qui stockent à leur domicile de la drogue ; et surtout des mineurs qui guettent l’arrivée de la police et orientent les acheteurs vers le revendeur.

Ces jeunes mineurs de 14 à 17 ans gagnent jusqu’à 3.000 euros par mois et, plus tard, s’ils sont efficaces, deviennent revendeurs, lieutenant, puis caïd. Un véritable « modèle » d’ascension sociale ! Leur embrigadement va de pair avec la fascination d’être enfin un bonhomme : celui qu’on respecte. Beaucoup en rêve ! Participer au trafic de drogue est le moyen le plus rapide pour trouver sa place dans une société qui les ignore. 

 

Face à cela, le travail des éducateurs et des magistrats est d’autant plus difficile qu’ils n’ont que des paroles et des sanctions à proposer pour espérer déclencher chez ces mineurs le déclic qui les fera sortir de cet engrenage rémunérateur. 

Sur le terrain, la police peine à éradiquer ce banditisme qui s’apparente aux sociétés du crime les plus élaborées comme la camorra. Quant aux politiques locaux, doivent-ils se satisfaire de la régression des incivilités ou s’alarmer de cette épidémie silencieuse ? 

Ce documentaire s’attache à décrypter une aliénation insidieuse, l’enfermement dans une condition sociale qui satisfait les mafias et construit de l’échec pour mieux asservir les victimes du système. 

Avec : Stéphane Gatignon, Maire de Sevran, Seine-Saint-Denis; Jean Pierre Rosenczveig, Président de Tribunal pour Enfant de Bobigny; Sameya et Hocine, éducateurs; Dave Maboungo, policier, UNSA Police; Et les jeunes Kamel et Seybou

Production : Patrick Boudet et Razis Metlaine; Réalisation : Guillaume Baldy; Prise de son : Patrice Klein et Nicolas Mathias

Élise Yvorel (2005) A la marge des prisons pour mineurs : les prisons-écoles, des structures carcérales à vocation éducative et professionnalisante

Revue d’histoire de l’enfance irrégulière. Numéro 7 | 2005 : Enfermements et éducations

rhei07_160x75L’auteur étudie une expérience née de la réforme mise en place par le directeur de l’Administration pénitentiaire, Paul Amor, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les prisons-écoles, créées pour les jeunes condamnés de 18 à 28 ans, sont des établissements carcéraux où l’apprentissage professionnel et l’instruction scolaire sont le socle du projet. Elise Yvorel montre comment la réalité du quotidien dans ces établissements se heurte à la théorie d’une « peine éducative » impossible à mettre en œuvre. Recevant finalement un certain contingent de mineurs pénaux et incapables d’offrir une formation et une instruction à tous les détenus qu’ils détiennent, ces établissements carcéraux sont un échec supplémentaire d’une utopie, celle de créer pour les plus jeunes des prisons, sans les inconvénients de la prison.

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FRANCE CULTURE (29.09.2009) Emission « Le bien commun »: L’audition de l’enfant en justice

Il est devenu un lieu commun de recommander l’audition de l’enfant pour toutes les décision le concernant. Est-ce toujours un bienfait ? L’enfance ne requiert-elle pas d’être tenu éloignée des procédures judiciaires ? N’en demande-t-on désormais pas trop à l’enfant ?

 Invité(s) :

Martine de Maximy
Paul Bensussan

 

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FRANCE CULTURE (03.07.2010) Emission « Concordance des temps »: Les bandits imberbes: délinquance juvénile et angoisse sociale

Avec Jean-Jacques Yvorel.

« Le plus grand danger social, c’est le bandit imberbe »

Archives sonores:

 gavroche1) Interview de Jean-Pierre Chevènement sur France Inter, 10 mars 1998.

2) Daniel Pouget, depuis le quai des Orfèvres sur le « Gang des culottes courtes », 11 janvier 1961.

3) Interview d’un juge d’enfants sur les raisons de la délinquance juvénile, par Clara Candiani, Paris vous parle, 27 aoüt 1960.

4) Patachou interprète en 1955 « le gamin de Paris » à l’Olympia, chanson de Mick Michel et Mares, Polygram.

5) Evocation de « Gavroche » à travers les siècles par Maurice Chevalier, 26 avril 1940, archives 78 tours de la discothèque de Radio France.

6) Chant d’apaches d’Aristide Bruant par Marc Ogeret, Vogue.

7) Les frères Jacques interprètent « La chasse à l’enfant », poème de Jacques Prévert, mis en musique par Joseph Kosma (enregistrement de 1957, Polygram).

8) Interview de Robert badinter, dans l’émission télevisée « Face à la trois », 4 octobre 1985.

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FRANCE CULTURE (19.11.2008) Emission « Le bien Commun »: Les centres fermés

CEF
Les centres éducatifs fermés offrent aux mineurs multirécidivistes une alternative à l’incarcération. Encadrés par des éducateurs, des instituteurs et des psychologues, les jeunes doivent y intégrer la notion d’autorité, réapprendre les règles, mais également échafauder un projet d’avenir qui les sorte de la logique de la délinquance et de l’échec. Ce dispositif très spécifique, crée par une loi de 2002, connait aujourd’hui ses premiers bilans.
 Invité(s) :

Thierry Goguel d’Allondans
Raphaëlle Cade
Ahmed Guesba

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