Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Guide de l’injonction de soins

Les auteurs d’infractions de nature sexuelle
Les sources disponibles pour approcher les chiffres de la délinquance sexuelle sont très hétérogènes. Selon que l’on considère l’acte de violence sexuelle sous un angle judiciaire ou clinique, on privilégiera des sources différentes. L’aspect judiciaire de l’acte de violence sexuel fera choisir les sources de la police, de la gendarmerie ou de la justice ou encore celles de l’observatoire national de la délinquance. Si, au contraire, on considère cet acte comme une donnée clinique, on se trouvera confronté à une pléthore de documents très hétérogènes et présentant de nombreux biais méthodologiques rendant difficile leur comparaison. Ces dernières sources vont des enquêtes nationales en population générale à des comptes-rendus cliniques sur des cohortes très étroites ou encore à des méta-analyses qui, par nécessité, mélangent souvent les méthodologies.
Pour le document présent, ont été privilégiées les sources référencées dans la conférence de consensus de 2001 « Psychopathologie et traitements des auteurs d’agressions sexuelles »

Guide de l’injonction de soins

HAS (Juillet 2009) RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE

Prise en charge  des auteurs d’agression sexuelle  à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans

Thème des recommandations

Ces recommandations de bonne pratique professionnelle ont été élaborées par la HAS à la demande du ministre de la Santé. La demande s’inscrit dans le contexte des évolutions législatives sur la prévention de la récidive (loi du 10 août 2007 renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs), avec notamment le renforcement des mesures d’injonction de soins instituées par la loi du 17 juin 1998. Elle vise également à participer à l’amélioration de la prise en charge sanitaire des auteurs d’agression sexuelle à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans.

aas_-_recommandations.pdf

Brochure du New Brunswick (CA)

Qu’est-ce que la probation?
La probation est une peine ou une décision prononcée par le tribunal qui permet à un adolescent ou à un contrevenant adulte de demeurer dans sa collectivité à certaines conditions prescrites. Dans de nombreuses situations, le juge peut décider qu’il a besoin de renseignements additionnels au sujet de l’adolescent ou du contrevenant adulte avant de prononcer la peine. Il peut alors demander à un agent de probation de préparer un rapport présentenciel.  Ce rapport contient des renseignements sur les antécédents et la réputation de l’adolescent ou du contrevenant adulte, l’intervention de sa famille, les facteurs qui ont trait à son groupe d’amis, son emploi, sa scolarité et toute autre information pertinente susceptible d’aider le juge à prendre une décision au sujet de la peine.

http://www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/ps-sp/pdf/Publications/Probation-f.pdf

Du Désordre et de la délinquance: Réflexions sur l’importation de la théorie de la vitre brisée en France, CAHIERS PARISIENS, No. 2 2006 (2006).

FRANCE CULTURE (19.11.2008) Emission « Le bien Commun »: Les centres fermés

CEF
Les centres éducatifs fermés offrent aux mineurs multirécidivistes une alternative à l’incarcération. Encadrés par des éducateurs, des instituteurs et des psychologues, les jeunes doivent y intégrer la notion d’autorité, réapprendre les règles, mais également échafauder un projet d’avenir qui les sorte de la logique de la délinquance et de l’échec. Ce dispositif très spécifique, crée par une loi de 2002, connait aujourd’hui ses premiers bilans.
 Invité(s) :

Thierry Goguel d’Allondans
Raphaëlle Cade
Ahmed Guesba

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/les_centres_educatifs_fermés_LE%20BIEN%20COMMUN%2019.11.2008.mp3

Bernard HARCOURT (2011) Surveiller et punir à l’âge actuariel, Généalogie et critique

déviance et société 2011, vol. 35, n°1, pp. 5-33

Bernard Harcourt

Bernard Harcourt

Les méthodes actuarielles pénètrent aujourd’hui la sphère pénale des États-Unis. À la seule exception du profilage racial des Africains-Américains et des Hispaniques, la majeure partie de la population considère que l’adoption des méthodes actuarielles est efficace, rationnelle et rentable. Bernard Harcourt met en question ce consensus naissant en prônant, dans la sphère pénale, l’échantillonnage aléatoire: la randomisation dans le maintien de l’ordre. C’est la seule façon d’obtenir une sphère carcérale qui reflète impartialement et ressemble réellement à la distribution des personnes commettant des délits. Donc, dans le droit pénal et son application, c’est sur la prédiction que les interrogations devraient porter.
Dans le premier article, B. Harcourt trace une généalogie des méthodes actuarielles aux États-Unis. Dans le second article, B. Harcourt démontre mathématiquement les effets contre-productifs du profilage et des méthodes actuarielles

partie 1

partie 2

 

“Programs for Criminal Offenders” is part of the “DC Public Safety” television series.

The program is offered by the Court Services and Offender Supervision Agency, a federal executive branch entity in Washington, D.C.

The program is hosted by Leonard Sipes.

“Programs for Criminal Offenders” interviews offenders and experts as to what works to regarding treatment programs.

https://media.csosa.gov/video/dcps34movie.m4