SCC (1997) Recherche sur l’actualité correctionnelle , « La classification pour les délinquants, Volume 9, numéro 1, janvier 1997
« L’évaluation psychologique initiale et son rôle dans les méthodes modernes de classement des délinquants » par Ralph Serin
L’évaluation méthodique du risque et des besoins à partir de renseignements propres à chaque cas est devenue un outil fondamental à plusieurs égards. En effet, elle permet de définir les besoins en traitement des délinquants, facilite la prise de décisions en présentant des appréciations des risques et en suggérant des stratégies de gestion, et, depuis peu, sert de source d’information pour les décideurs du Service correctionnel du Canada. Étrangement, bien que la contribution des psychologues à la mise au point de ces évaluations ait été essentielle, les préférences de chacun semblent en déterminer la pratique clinique au sein du Service. La connaissance plus ou moins grande qu’ont les psychologues des travaux déjà publiés, leurs antécédents et leur formation professionnelle pourraient expliquer cette approche en apparence incohérente de l’évaluation. Nous ne voulons pas insinuer ici que certains établissements n’ont pas reconnu la nécessité de recourir à un tel instrument. On constate cependant que les établissements ne s’entendent guère entre eux sur la façon de faire entrer en vigueur les lignes de conduite énoncées dans la Directive du Commissaire no 840 et d’autres documents connexes, comme les directives de la Commission nationale des libérations conditionnelles et le rapport du Groupe de travail sur la santé mentale. Cet article décrit l’élaboration d’un protocole d’évaluation psychologique initiale (EPI) destiné à remédier à cette situation.
Consulter l’intégralité de la revue consacrée au « classement des délinquants » (1997)
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