The Responsivity Principle: Determining the Appropriate Program and Dosage to Match Risk and Needs, Erin L. Crites and Faye S. Taxman, in « Simulation Strategies to Reduce Recidivism Risk Need Responsivity (RNR) Modeling for the Criminal Justice System «
« Pour la personne impliquée dans la justice qui doit faire face à des problèmes multidimensionnels, allant des problèmes de santé comportementale aigus à ceux qui ne le sont pas, ainsi que d’autres dysfonctionnements sociaux et interpersonnels, il est nécessaire de mettre en place des programmes capables de gérer cette diversité. Si l’on considère que les besoins doivent être définis en fonction de la gravité du trouble et d’autres sociaux identifiés à l’aide d’évaluations individuelles, le placement dans le programme devrait se concentrer sur le problème le plus débilitant auquel l’individu est confronté. C’est pourquoi, dans cette conceptualisation, six cibles principales de programmes visant à résoudre le problème le plus urgent de l’individu ont été identifiées :
1. La dépendance aux drogues « dures » – héroïne, cocaïne, amphétamines et méthamphétamine – où le lien entre le comportement délinquant et la consommation de drogues est plus clair (Holloway, Bennett, & Farrington, 2006 ). Les programmes de lutte contre la dépendance à ces drogues très addictives devrait avoir lieu avant que d’autres questions, telles que la pensée criminelle ou les compétences sociales, ne soient abordées. Les personnes qui consomment ces substances et commettent régulièrement des actes criminels peuvent bénéficier d’un traitement, ce qui permet de réduire à la fois la consommation de drogue et le comportement criminel (Holloway et al. et al., 2006 ; Prendergast, Huang, & Hser, 2008 ).
2. Mode de ppensée criminelle / Restructuration cognitive – Les 4 grands besoins criminogènes – l’histoire du comportement antisocial, la personnalité antisociale, les fréquentations antisociales et les cognitions antisociales (Andrews & Bonta, 2010 ). Les schémas de pensée criminels déterminent la façon dont les individus interagissent avec les autres et sont fortement corrélés à un comportement criminel continu. L’ajustement de ces schémas en augmentant la maîtrise de soi, en réduisant les pensées antisociales et en augmentant les les connexions prosociales fournit une base pour améliorer le fonctionnement et réduire les futurs comportements criminels (Andrews & Bonta, 2010).
3. Amélioration et gestion de soi – toxicomanie, problèmes familiaux et santé mentale. Les recherches menées auprès des jeunes suggèrent que les programmes qui augmentent les
les compétences sociales, la résolution de problèmes et la maîtrise de soi sont associés à une diminution des comportements problématiques chez les jeunes (Ang & Hughs, 2001 ). L’amélioration des compétences sociales en matière de résolution de problèmes peut aider les individus à résister aux pressions sociales qui les poussent à adopter des comportements indésirables, y compris la consommation de drogues, la délinquance et la criminalité (Botvin, Griffi n, & Nichols, 2006 ; Botvin & Wills, 1984 ).
4. Compétences sociales et interpersonnelles – problèmes familiaux, relations, etc. La situation familiale et conjugale est l’un des besoins dynamiques » Moderate Four » d’Andrews et Bonta (2010). Améliorer les relations en réduisant les conflits interpersonnels et en développant des relations plus positives par le biais d’un clinicien donnant l’exemple d’un comportement approprié peuvent être efficaces pour améliorer les relations et réduire la délinquance criminelle (Andrews & Bonta, 2010).
5. Besoins physiques/de vie – emploi, éducation et logement. L’école et le travail font également partie des quatre besoins dynamiques modérés décrits par Andrews et Bonta.
Lorsqu’un individu a été profondément impliqué dans un mode de vie criminel, les facteurs de stress comme l’incapacité à trouver un emploi, un faible niveau d’éducation et un logement instable peuvent rendre plus attrayant le retour à un mode de vie criminel ou rendre plus difficile le maintien d’un mode de vie exempt de criminalité.
6. Punition seule – réservée aux individus à faible risque et à faibles besoins pour lesquels aucun des objectifs ci-dessus n’est indiqué.
Contenu des programmes et réduction de la récidive
Intervention | % de réduction | Sources |
Dépendances aux drogues | ||
Communauté thérapeutique | 16-17 | Lipton, Pearson, Cleland, and Yee ( 2008 );
Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Communauté thérapeutique (drogues dures) | 45 | Holloway et al. ( 2006 ) |
Communauté thérapeutique (hospitalisation <90 jours) | 7 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Communauté thérapeutique (hospitalisation de + de 90 jours) | 18 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Communauté thérapeutique ( sans post cure) | 13 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Communauté thérapeutique ( avec post cure) | 20 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Traitement de substitution (drogue dure) | 27c | Holloway et al. ( 2006 ) |
Traitement de substitution | -9c | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Mode de pensée antisocial | ||
TCC | 25 | Lipsey, Landenberger, and Wilson ( 2007 ) |
MRT (Moral Reconation Therapy) | 16c-35 | Little ( 2005 ), Bouffard and MacKenzie ( 2005 ) |
Reasoning and rehabilitation (RnR) | 14 | Tong and Farrington ( 2006 ), Bouffard and MacKenzie ( 2005 ) |
TCC pour gestion de la colère | 51 | Beck and Fernandez ( 1998 ) |
ISP (intensive supervision program) avec orientation vers un traitement | 17.9 | Drake et al. ( 2009 ) |
Programme de supervision intensive (ISP-Intensive supervision program) | 33c | Perry, Coulton, Glanville, Godfrey, Lunn,
McDougall, and Neale ( 1996 ) |
Bracelet électronique pour des délinquants à risque modéré à élevé. | 2c | Renzema and Mayo-Wilson ( 2005 ) |
Compétences sociales/interpersonnelles | ||
Traitement généraliste en addictologie | 12c-22c | Holloway et al. ( 2006 ); Prendergast, Poduc,
Chang, and Urada ( 2002 ) |
Counseling (généraliste) | 20 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Counseling (<90 jours) | 22 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Counseling (+ de 90 jours) | 18 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Counseling (sans suivi post intervention) | 18 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Counseling (avec suivi post intervention) | 29 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Justice restaurative | 14a | Latimer, Dowden, and Muise ( 2005 ) |
Supervision post libération | 26d | Dowden, Antonowicz, and Andrews ( 2003 ) |
Supervision post libération (drogues dures) | 33c | Holloway et al. ( 2006 ) |
Traitement en santé mentale | 17c | Martin, Dorken, Wamboldt, and Wootten ( 2012 ) |
Incarcération (vs. Suivi en milieu ouvert) | -14e | Smith, Goggin, and Gendreau ( 2002 ) |
Sanctions intermédiaires | 2 | Smith, Goggin, and Gendreau ( 2002 ) |
Boot camp (Programme de réhabilitation à base d’entrainements militaires) | 1 | Wilson, MacKenzie, and Mitchell ( 2008 ) |
Boot camp (Programme de réhabilitation à base d’entrainements militaires) | 5 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Compétences essentielles | ||
Counseling (12 étapes) | 21 | Mitchell and MacKenzie ( 2007 ) |
Enseignement scolaire ou professionnel général | 21 | Wilson, Gallagher, and MacKenzie ( 2000 ) |
Emploi d’un ex délinquant | 3c | Visher, Winterfi eld, and Coggeshall ( 2005 ) |
Etudes universitaires | 18 | Wilson, Gallagher, and MacKenzie ( 2000 ) |
Enseignement post secondaire en environnement pénitentiaire | 27 | Wilson, Gallagher, and MacKenzie ( 2000 ) |
Enseignement professionnel | 22 | Wilson, Gallagher and MacKenzie ( 2000 ) |
Formation aux compétences essentielles dans la vie | 27 | Beckmeyer ( 2006 ) |
Travail pénal | 19 | Wilson, Gallagher and MacKenzie ( 2000 ) |
(a) La différence moyenne standardisée a été convertie en rapport de cotes. Le coefficient de Phi a été converti en rapport de cotes avec une hypothèse de récidive de contrôle de 0,50. Les taux de réussite/échec pour les groupes de traitement et de contrôle ont été utilisés pour calculer le rapport de cotes.
(b) Informations insuffisantes pour calculer l’intervalle de confiance
(c) Calcul fondé sur l’hypothèse d’une récidive du groupe témoin de 0,50
(d) Les taux de récidive du groupe de traitement et du groupe témoin ont été convertis en pourcentage de réduction.
(e) Les pourcentages de réduction négatifs représentent une augmentation de la récidive dans le groupe de traitement.
(f) Ainsworth, S. A. & Caudy, M. (2012). Correctional Interventions . EMTAP Review Series. Fairfax, VA : Center for Advancing Correctional Excellence (ACE !); Department of Criminology, Law & Society ; George Mason University
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.