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Archives de l'auteur : Psychocriminologie

FRANCE CULTURE (2012) La prison

octobre 25th, 2012 | Publié par Psychocriminologie dans MULTIMEDIA | PRISON - (0 Commentaire)

EMISSION La Fabrique de l’Histoire, par Emmanuel Laurentin ,

Semaine consacrée à la prison (22, 23, 24, 24 octobre 2012) 

Premier temps d’une nouvelle semaine de la Fabrique de l’histoire, au lendemain des Rendez-Vous de l’histoire de Blois où nous avons eu le plaisir de rencontrer de très nombreux auditeurs et de discuter avec eux des formes et thèmes de nos émission. Merci donc à tous .

Demain , le documentaire d’Anaïs Kien et Françoise Camard nous racontera la mémoire des prisons St Paul et St Joseph de Lyon, et les souvenirs d’anciens détenus à l’heure où ces lieux pénitentiaires se transforment en locaux universitaires.

Mercredi nous nous demanderons quel rapport il y a entre un camp de prisonniers de guerre et la prison.

Jeudi nous débattrons de l’éternelle question de la réinsertion des anciens détenus.

Nous recevons ce matin Gilbert Azibert. Gilbert Azibert a occupé différents postes de magistrats du siège et du parquet, a été secrétaire général du ministère de la justice avant d’être nommé premier avocat général à la cour de Cassation.

Mais ce n’est pas en raison de ces postes-là de magistrats que nous l’avons convié à nous parler ce matin. Gilbert Azibert a en effet trois ans directeur de l’administration pénitentiare de 1996 à 1999 et a dû, à ce titre, réfléchir à diverses évolutions dans les prisons françaises.

Il nous en parlera et sera rejoint, comme chaque lundi à 9 h 30, par son invité, Emmanuel Rebeillé-Borgela, adjoint au directeur de l’administration pénitentiaire de 1993 à 2000 qui complétera son témoignage et son analyse.

Gilbert Azibert, premier Avocat général à la Cour de cassation. En  2005, il a été procureur général près la cour d’appel de Bordeaux. Il fut Secrétaire général du ministère de la justice et des libertés (2008-2010), directeur de l’administration pénitentiaire de janvier 1996 à janvier 1999, président de la Chambre d’accusation à la cour d’appel de Paris (1999-2002), et directeur de l’École nationale de la magistrature (2002-2005), qui nous présentera, à 9 heures 30, son invité à lui avec lequel nous poursuivrons la discussion sur cette histoire de l’administration pénale.

« Au revoir les yoyos », un documentaire d’Anaïs Kien, réalisé par Françoise Camar

Djamel Touhami et Dédé Boiron s’égarent dans les couloirs de la prison St Paul-St Joseph. Les deux anciens détenus comptant respectivement 35 et 17 ans cumulées de diverses peines d’enfermement visitent une dernière fois les couloirs et les cellules qu’ils ont fréquentées durant toutes ces années. Les cellules sont grandes ouvertes, les murs lépreux, dans les sous-sols on patauge dans les flaques d’eau laissées par le ruissellement pluviale en quête de ce qui a été mais que l’on ne regrette pas. Lors des Journées du Patrimoine 2012 les visiteurs, voisins, curieux, familles d’anciens prisonniers se pressent devant l’enceinte du bâtiment désaffecté où l’on peut enfin l’endroit où vivaient ceux que l’on entendait des quais de la gare de Lyon-Perrache, en passant dans la rue ou de sa fenêtre, se livrer au fameux « parloir sauvage ». L’établissement pénitentiaire fermé depuis trois ans est désormais destiné à devenir le nouveau campus de l’Université catholique et l’on ouvre ses portes une dernière fois, en l’état, avant de transformer ce lieu d’enfermement en un lieu de connaissance et d’émancipation. Visite particulière aux côtés des anciens prisonniers.

Avec Djamel Touhami, André Boiron, Bernard Bolze, Christian Carlier, Eugène Lampion et les visiteurs.

Les prisonniers de guerre (Valentin Schneider et Fabien Théofilakis)

Invité(s) :

Valentin Schneider, doctorant au centre de recherches d’histoire quantitative de l’université de Caen
Fabien Théofilakis, lauréat du Prix de la meilleure thèse 2011 attribué par l’Université franco-allemand pour sa thèse sur les « prisonniers de guerre en mains françaises (1944-1949) : captivités en France, rapatriement en Allemagne », ATER à l’Université de Paris Ouest Nanterre – La Défense

Histoire de la réinsertion

Jean-Jacques Yvorel, docteur en histoire et enseigne à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), chercheur associé au Centre de recherche en histoire du XIXe siècle (Universités de Paris 1 et Paris 4) et au Centre de recherches sociologiques sur les droits et institutions pénales (CESDIP), spécialiste de l’histoire des déviances juvéniles et de leurs traitements sociaux ou judiciaires.

Jean-Marie Gueullette, directeur du Centre Interdisciplinaire d’Ethique à l’Université catholique de Lyon, docteur en médecine et en théologie.

Denis Salas, magistrat, chargé de formation et de recherche à l’École nationale de la magistrature et secrétaire général de l’Association pour l’histoire de la justice.

Alexis Saurin, président de la Fédération des Associations Réflexion-Action prison Et Justice – FARAPEJ

 RTS.CH  – Emission 36.9° du 18 janvier 2012  –

Dans notre société dite évoluée, quand on commet un délit grave, on est condamné et le cas échéant, on va en prison. Et quand on est psychiquement malade, on est soigné, voire hospitalisé pour recevoir des soins adéquats. Mais voilà, quand un individu commet un acte répréhensible à cause d’une maladie psychiatrique, la limite entre la prison et l’hôpital devient beaucoup plus floue. Le code pénal prévoit pourtant des mesures thérapeutiques institutionnelles qui permettent à ces prisonniers un peu particuliers d’être soignés et d’éviter ainsi les récidives. Seul problème: les lieux appropriés en Suisse romande n’existent tout simplement pas. Notre équipe a suivi le parcours d’un jeune homme, prisonnier et schizophrène, qui a accumulé des mois de prison pour rien, faute de structure.
Un reportage d’Isabelle Dufour et de Ventura Samarra

La psychiatrie en milieu carcéral – rts.ch – émissions – 36.9°.

Mbanzoulou, Herzog-Evans, Courtine (2012) INSERTION ET DÉSISTANCE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE

Coll. Savoirs et pratiques, Sylvie CourtineMartine Herzog-EvansPaul Mbanzoulou
Criminologie – Champ pénitentiaire
DROIT, JUSTICE CRIMINOLOGIE

 

La notion d’insertion recouvre un ensemble de pratiques, de procédures, de mesures et de dispositifs. De nouvelles questions sont introduites, comme celle de permettre à la personne détenue de mener une vie responsable à l’issue de sa peine et de prévenir de nouvelles infractions. Comment atteindre ses finalités, sachant que l’abandon de l’agir criminel (désistance) résulte à la fois d’un choix personnel, d’un accompagnement, d’un concours de circonstances et d’un parcours singulier ?

 

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37945

Fergus McNeill (2006) A New Paradigm for Social Work with Offenders?

septembre 15th, 2012 | Publié par Psychocriminologie dans DESISTANCE | PROBATION - (0 Commentaire)

Fergus McNeill (2006) A New Paradigm for Social Work with Offenders?

CjScotland

Summary
In an influential article published in 1979, Bottoms and McWilliams proposed the adoption of a ‘non-treatment paradigm’ for social work practice with offenders. Their argument rested on a careful analysis not only of empirical evidence about the ineffectiveness of rehabilitative treatment but also of theoretical, moral and philosophical questions about such interventions. By 1994, emerging evidence about the potential effectiveness of some intervention programmes was sufficient to lead Raynor and Vanstone to suggest significant revisions to the ‘non-treatment paradigm’. In this article, it is argued that a different but equally relevant form of empirical evidence – that derived from desistance studies – suggests a need to reevaluate these earlier paradigms for criminal justice social work practice. This is a much abbreviated version of an article entitled ‘A Desistance Paradigm for Offender Management’ which was published in the journal ‘Criminology and Criminal Justice’ January  (McNeill, 2006). W

http://www.cjscotland.org.uk/pdfs/Desistance.pdf

 INTERNATIONAL JOURNAL OF FORENSIC MENTAL HEALTH (10: 178–186, 2011) Protective Factors for Violence Risk in Forensic Psychiatric Patients: A Retrospective Validation Study of the SAPROF

Michiel de Vries Robbe, Vivienne de Vogel, and Eva de Spa ´Van der Hoeven Kliniek, Utrecht, The Netherlands

The Structured Assessment of PROtective Factors for violence risk (SAPROF) has recently been developed as a strengths-based addition to the assessment of risk for future violent behavior (de Vogel, de Ruiter, Bouman, & de Vries Robbe, 2009). Following the Structured ´Professional Judgment (SPJ) model, the positive and predominantly dynamic factors in the SAPROF were designed to counterbalance the assessment of risk as measured by risk assessment instruments, such as the HCR-20. The present retrospective study provides a first validation of the SAPROF in a Dutch sample of 126 forensic psychiatric patients. Analyses showed good interrater reliability, good predictive validity for non-recidivism of violence after clinical treatment for both the SAPROF total score and the SAPROF Final Protection Judgment and good predictive validity for violent recidivism for a combined HCR-20 – SAPROF total score. The predictive validity of the combined HCR-20 – SAPROF measure significantly outperformed the predictive validity of the HCR-20 in this study. Repeated assessments of the same patients over time demonstrated a significant improvement of SAPROF scores during treatment. Overall, the results provide evidence for the relationship between the presence of protective factors and non-recidivism of violence and for the additional value of protective factors in the assessment of risk for future violence. Moreover, the sensitivity of SAPROF scores to change provides support for the usefulness of the instrument in planning and evaluating treatment interventions.

http://www.forumeducatief.nl/

Sarah DINDO, PMJ1 (2011) « Sursis avec mise à l’épreuve, la peine méconnue »

Les personnels d’insertion et de probation ne sont pas dotés d’un instrument d’évaluation
des facteurs de risque et de besoins des personnes, venant guider et structurer le diagnostic sur la
base de fondements scientifiques. Le « diagnostic à visée criminologique », nouvelle grille d’entretien
à réaliser en début de suivi, ne permet aucunement d’évaluer les risques de récidive ni de cibler les
besoins en lien avec l’infraction. Les personnels en France manquent aussi de temps pour diversifier
leurs sources d’information, ont le plus grand mal à obtenir en début de suivi les pièces du dossier
pénal, sont de plus en plus dissuadés d’effectuer des visites à domicile, qui peuvent être
déterminantes pour comprendre la situation du probationnaire. Ils manquent de formation leur
donnant les repères théoriques nécessaires à l’analyse des problématiques des personnes, même si
certains y parviennent intuitivement. Rien ne vient guider leur posture professionnelle, quand les
Règles européennes relatives à la probation (REP) vantent les mérites de la co-construction de
l’évaluation avec le probationnaire.

S_DINDO_SME_la_peine_meconnue.pdf

RETRANSCRIPTION DE L’INTERVIEW D’ANDRE KUHN, ENREGISTREE ET DIFFUSEE SUR PODCASTSCIENCE.FM LE 13 JUILLET 2011.

 André Kuhn, vous êtes Professeur de criminologie et de droit pénal aux Universités de Lausanne et de Neuchâtel (en Suisse). Vous avez une double formation de juriste et de criminologue et vous avez exercé de nombreux métiers : juge d’instruction, directeur scientifique d’un institut de sondages, collaborateur scientifique à l’Office fédéral de la justice, directeur du Centre de formation continue de l’Université de Lausanne. C’est déjà très impressionnant, mais je ne peux pas arrêter là mon énumération : vous avez également été expert scientifique auprès du Conseil de l’Europe (notamment pour élaborer une recommandation visant à diminuer la population carcérale) et expert auprès de l’Institute for Crime Prevention and Control (institut affilié à l’ONU)

http://www.podcastscience.fm/wp-content/uploads/2011/07/45-Les-sciences-criminelles.mp3