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BFM STORY: PROCÈS DU MEURTRE D’AGNÈS MARIN, LE SUIVI JUDICIAIRE ET LA RÉCIDIVE EN QUESTION – 18/06

Serge Portelli du syndicat de la magistrature, Xavier Bébin secrétaire général de l’institut pour la justice et Roland Coutanceau psychiatre et criminologue étaient réunis dans BFM STORY.


BFM STORY: Procès du meurtre d'Agnès Marin, le… par BFMTV

 Statistiques Canada a annoncé que le taux de criminalité est à son plus bas depuis 25 ans. Par la voix de ses représentants, le réseau communautaire se réjouit de cette nouvelle et déclare : « cela prouve hors de tout doute l’efficacité de l’action communautaire en matière de prévention du crime et de réhabilitation. »

Une telle déclaration vous apparaît farfelue, pour ne pas dire surréaliste ? Vous dites que l’on ne peut expliquer la réduction observée de la criminalité par un seul facteur ou les actions d’un seul groupe de la société ? Vous auriez tout à fait raison de penser ainsi. Le comportement criminel ne peut s’expliquer par un seul facteur et la réaction sociale au crime ne se retrouve pas dans une seule recette, que ce soit de l’ordre de la répression, de la réhabilitation, de la réparation, de la prévention, du traitement, de l’incarcération ou toute autre forme de réaction.

Numéro Portes Ouvertes consacré aux CSR

Décrire une personne comme dangereuse, c’est lui attribuer une aptitude / un tempérament ou une propension à adopter certains comportements – probablement violents (Walker, 1980). Même si quelqu’un a commis une très grave infraction, il serait trompeur de le qualifier de dangereux, sauf si l’on pense qu’il risque de réitérer. Qualifier un individu de dangereux, c’est préjuger de son comportement futur, même si un tel jugement s’appuie généralement sur le comportement passé.

On dit souvent que « la meilleure façon de prédire le comportement d’une personne est d’examiner son comportement dans le passé ». Il convient de nuancer cette observation, car la plupart des personnes qui commettent de graves infractions ne récidivent pas. En tout état de cause, il est important de distinguer les personnes qui ont commis de graves infractions et les personnes qui sont dangereuses. La principale raison de détenir les auteurs de graves infractions est le fait que leur geste mérite un lourd châtiment. En revanche, c’est la protection du public qui justifierait de placer en détention des personnes dont on pense qu’elles risquent de commettre une grave infraction à l’avenir. Des expressions comme « graves délinquants » peuvent brouiller cette distinction

Canton – dangerosite et risque correction

 Olivier Halleguen (14/12/2012) La prise en charge des patients psychiatriques dangereux.

Olivier Halleguen, Psychiatre, Chef de service au centre hospitalier d’Erstein et expert près de la Cour d’appel de Colmar.

2ème journée du colloque : Une justice pénale rénovée fondée sur la criminologie moderne – vendredi 14 décembre 2012

Voir toutes les vidéos: COLLOQUE de l’Institut Pour la justice : LES SCIENCES CRIMINELLES AU COEUR DES POLITIQUES PÉNALES

Conférence CICC-UQTR de Jean Proulx, Directeur de l’École de criminologie de l’Université de Montréal et chercheur au CICC, intitulée « Les meurtriers sexuels »(6 février 2013)

Qu’est‐ce qui pousse un individu à commettre un meurtre sexuel ? Quelles étaient les intentions du meurtrier au moment des faits ? Pourquoi une agression sexuelle dévie‐t‐elle vers l’homicide ? Notre étude, qui repose sur une analyse comparative des violeurs et des meurtriers sexuels, démontre que le meurtre sexuel dépend de la combinaison de facteurs développementaux, intentionnels et situationnels. La colère, la consommation d’alcool, la motivation sexuelle dans l’agression, le sadisme sont autant d’indices qui permettent de comprendre le meurtre sexuel.
Cette présentation remet en question nombre d’idées reçues sur les meurtriers sexuels. Contrairement à ce que l’on aurait tendance à croire, les sadiques ne représentent qu’une minorité de meurtriers sexuels et les violeurs ont souvent la même histoire criminelle et les mêmes troubles de la personnalité que les meurtriers sexuels. En fait, le parcours criminel des meurtriers sexuels ressemble étrangement à celui des délinquants récidivistes et il apparait difficile de tracer un profil précis qui les identifierait hors de tout doute possible.

B. Gravier: Dangerosité: données actuelles, évaluation 

DIU de Psychiatrie Criminelle et médico-légale Poiters , 13/01/2012

Les jugements cliniques structurés
• Développés à partir de la critique des instruments actuariels qui figent le sujet dans une image statique
• Associent des facteurs dynamiques susceptibles d’évoluer sous l’effet du traitement aux facteurs statiques
• Permettent de développer des stratégies de gestion du risque
• Associent maintenant des échelles d’évaluation du risque à des échelles évaluant des facteurs de protection

http://www.senon-online.com/

Jon Ronson : Des réponses étranges à un test pour psychopathes

Existe-t-il une véritable ligne séparant les fous des sains d’esprit ? D’une manière à vous faire dresser les cheveux sur la tête, Jon Ronson, l’auteur de The Psychopath Test, illumine les zones grises entre ces deux extrêmes. (Avec un mixage sonore en direct par Julian Treasure et une animation d’Evan Grant.)

FILMED MAR 2012 • POSTED AUG 2012 • TED2012

In his latest book, The Psychopath Test, Jon Ronson explores the unnerving world of psychopaths — a group that includes both incarcerated killers and, one of his subjects insists, plenty of CEOs. In his books, films and articles, Ronson explores madness and obsession of all kinds, from the US military’s experiments in psychic warfare to the obscene and hate-filled yet Christian rap of the Insane Clown Posse. He wrote a column for the Guardian and hosted an essay program on Radio 4, and contributes to This American Life.

« Well, I think I have a precarious sense of self anyway, but I’m also sane enough to notice when it’s slipping. » Jon Ronson