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The Short-Term Assessment of Risk and Treatability (The START) – exemple d’échelle d’évaluation dynamique

La START, est dans la directe succession de la HCR-20. Elle prend en compte à la fois les facteurs de risque et les facteurs de protection pour la personne (Webster, Brink, Nichols & Middelton, 2004).

The Short-Term Assessment of Risk and Treatability (START) est un outil développé par Webster C.D. et ses collaborateurs. C’est un guide de 20 éléments destinés à l’évaluation dynamique de sept domaines de risque (la violence envers les autres, le suicide, l’automutilation, la négligence de soi, l’absence non autorisée/évasion, l’usage de substances-drogues, et l’exposition à la criminalité). La START présente un raffinement dans l’évaluation des facteurs de risque dynamiques par le fait qu’elle prévoit le codage différentiel des forces ainsi que les besoins des patients, tout en permettant  l’enregistrement des facteurs de risque au cas par cas. Chacun des  20 éléments est évalué en fonction de descriptions succinctes fournies dans le manuel publié. Les 20 éléments évalués lors de l’échelle START sont les suivants :

  • compétences sociales (social skills) ;
  • relations avec les autres (relationship) ;
  • occupation et statut professionnel (occupational) ;
  • loisirs (recreational) ;
  • soins personnels/hygiène (self-care) ;
  • état mental (mental state) ;
  • état émotionnel (emotional state) ;
  • abus de substances (substance misuse) ;
  • contrôle des impulsions (impulse control) ;
  • facteurs externes déclenchants (external triggers) ;
  • ressources matérielles (material resources) ;
  • attitudes (attitudes) ;
  • compliance thérapeutique (medication adherence) ;
  • respect des règles (rule adherence) ;
  • conduite (conduct) ;
  • introspection (insight) ;
  • projets (plans) ;
  • Adaptation/faire face (coping) ;
  • soutien social (social support) ;
  • traitabilité (treatability)

Recueil d’information

La START se compose de deux échelles ; une relative aux côtés forts et l’autre aux faiblesses du patient. L’évaluation doit indiquer une valeur pour les deux échelles. En fonction de la présence et de l’intensité des éléments évalués une valeur de 0, 1 ou 2 points est appliquée pour chaque élément évalué. Les évaluations sont réalisées via des formulaires spécifiques, par un personnel qualifié dans l’utilisation de ces outils qui permettent aussi d’estimer les risques dans les sept domaines comme haut, moyen/modéré ou bas

 

Feuille de cotation: start-summary-sheet

Feuille de cotation traduction fr (non officielle) : START-summary_sheet_FR

Short-Term Assessment of Risk and Treatability (START): The case for a new structured professional judgment scheme

RISQUES MULTIPLES

Tel qu’il a été décrit, START diverge de bon nombre de jugements professionnels structurés (JPS) antérieurs en ce sens qu’il vise à guider la prise de décision en ce qui concerne la violence, l’automutilation, le suicide, la toxicomanie, la victimisation, la négligence de soi et les absences non autorisées. La relation entre la violence dirigée contre soi et la violence dirigée contre les autres a été un domaine d’étude relativement négligé (Hillbrand, 1995). Ce manque de recherche existe malgré les demandes d’exploration scientifique de la coexistence de ces deux types d’agression au cours de la dernière décennie (Feinstein & Plutchik, 1990 ; Hillbrand, 1992, 1995 ; Milroy, 1993) et, plus récemment, les affirmations des commentateurs sur la nécessité de juger le risque d’auto-agression en combinaison avec le risque de violence dirigée vers les autres chez les clients (Hillbrand, 2001 ; Links, Gould, & Ratnayake, 2003). Plusieurs cadres théoriques ont été proposés pour expliquer le chevauchement entre ces formes particulières d’agression (pour une revue, voir Hillbrand, 2001). Shaffer (1974) a mis l’accent sur une perspective développementale, indiquant une voie commune vers la violence contre soi et la violence envers les autres, caractérisée par l’abus de substances et les difficultés interpersonnelles. Plus récemment, le modèle de Plutchik et van Praag (1994) reflète une perspective éthologique-évolutive, dans laquelle les auteurs affirment que plusieurs des mêmes facteurs de risque (par exemple, les pertes, les menaces, les défis) mènent à l’agression contre soi et à l’agression contre les autres. D’autres modèles mettent l’accent sur un lien entre la sérotonine et l’agression (voir, par exemple, Coccaro, 1995). Dans une perspective principalement cognitive, Beck (1999) a suggéré que les distorsions cognitives expliquent à la fois les comportements suicidaires et la violence contre les autres.

Gray, Hill, McGleish, Timmons, MacCulloch et Snowden (2003) ont récemment administré plusieurs grilles d’évaluation à des patients en contexte médico-légal (N¼34), détenus dans deux unités de sécurité minimale au Royaume-Uni. Ils ont utilisé les échelles H et C du HCR-20 (HC-15), le BPRS, le Hare PCL-R et l’échelle de désespoir de Beck (BHS, Beck, Weissman, Lester, & Trexler, 1974) en 20 points. L’agressivité et l’automutilation à l’unité ont été mesurées à l’aide d’une échelle à remplir chaque semaine sur une période de trois mois. En ce qui concerne l’agression physique, le BPRS a donné une corrélation r=0.61 (aire sous la courbe (AUC=0.84). Il était suivi par le HC-15 à r=0.53 (AUC=0.81) et le Hare PCL-R à 0.35 (AUC=0.70). Dans les trois cas, les corrélations étaient statistiquement significatives. Les scores du BHS n’ont pas donné lieu à un effet significatif lorsque l’agression physique servait de mesure de résultat (r=0,18, AUC=0.53). En d’autres termes, les échelles conçues en grande partie pour prédire la violence envers les autres ont donné les résultats escomptés ; la seule échelle incluse pour mesurer l’automutilation n’a pas eu de pouvoir prédictif en ce qui concerne la prévision de la violence envers les autres. Pourtant, comme on pouvait s’y attendre, cette même échelle a produit une corrélation significative avec le comportement cible d’automutilation (r=0.67, AUC=0.86). Aucune des trois autres échelles n’a montré de résultat significatif lorsque le critère d’automutilation était utilisé. Pour obtenir leurs effets, Gray et al. (2003) ont utilisé quatre échelles. Celles-ci étaient composées de 71 items (HC-15=15 ; Hare PCL-R=20 ; BPRS=16 ; BHS=20). Le START est composé de 20 items définis plus 10 items historiques (ou plus) fortement recommandés (voir Webster et al., 2004, annexe B). Les infirmières travaillant dans des établissements médico-légaux, civils et correctionnels doivent être constamment attentives aux sept risques principaux, et souvent à d’autres aussi (par exemple, infecter d’autres personnes par des rapports sexuels non protégés). Bien que l’on puisse dire que cela est également vrai pour les psychiatres et les psychologues, par exemple, il n’en demeure pas moins que,  » sur le moment « , il appartient aux infirmières et aux autres professionnels en contact étroit avec les clients d’agir immédiatement pour atténuer le risque. Avec les changements d’équipe, il est vital que les risques, les forces et les plans de traitement soient clairement définis et convenus pour chaque client. START vise à faire tenir l’essentiel de cette tâche complexe sur une seule feuille (voir annexe 1), acceptée par les membres de toutes les disciplines. La question à laquelle il faudra répondre dans les recherches futures est la suivante : avec 20 items définis, est-il possible de reproduire ou de dépasser les résultats de Gray et al. (2003 ; voir Nicholls et al., 2006) ?

 

VARIABLES DYNAMIQUES

Jusqu’à récemment, la recherche et les instruments d’évaluation du risque de violence étaient axés sur des facteurs de risque stables et à long terme (par exemple, les troubles de la personnalité) et sur des facteurs de risque statiques, immuables et invariants (par exemple, le sexe) (Douglas et Skeem, 2005 ; Hagga˚rd, Gumpert et Grann, 2001 ; Mulvey, Lidz, Gardner et Shaw, 1996). Ces variables ont été testées principalement dans le cadre d’études de suivi communautaire à long terme, à l’exclusion presque complète des facteurs dynamiques (pour les exceptions, voir Hanson et Harris, 2000 ; Philipse et al., 2005) qui peuvent être traités. Comme l’expliquent Hanson et Harris (2000),  » les facteurs de risque dynamiques sont des caractéristiques qui peuvent changer et qui, lorsqu’elles sont modifiées, entraînent une augmentation ou une diminution correspondante du risque de récidive «  (p. 7). Bien que certaines recherches scientifiques suggèrent que les facteurs dynamiques peuvent prédire la récidive aussi bien ou mieux que les facteurs statiques (Gagliardi, Lovell, Peterson, & Jemelka, 2004 ; Gendreau, Little, & Goggin, 1996 ; Gilgun, Klein, & Pranis, 2000), des recherches supplémentaires sont nécessaires. Il est clair que les variables dynamiques sont particulièrement pertinentes dans l’immédiat et à court terme et devraient être de bons indicateurs proximaux de la violence future (McNiel et al., 2003).

Il n’existe pas de base empirique solide permettant de déterminer la période optimale pour l’évaluation des variables dynamiques et pour quelles périodes de risque (aiguës, à court terme, à long terme) les variables dynamiques sont les plus pertinentes. Contrairement aux recherches impliquant des suivis à long terme (par exemple Douglas, Ogloff, Nicholls, & Grant, 1999 ; Skeem & Mulvey, 2001), McNiel et al. (2003) ont rapporté que seule la sous-échelle clinique du HCR-20 et la liste de contrôle de dépistage de la violence (VSC, McNiel & Binder, 1994) contribuaient indépendamment à la prédiction de la violence à court terme. Il convient de noter que la VSC et la sous-échelle clinique de la HCR-20 ont apporté des contributions indépendantes, ce qui suggère qu’elles pourraient se compléter mutuellement dans l’évaluation du risque de violence à court terme. Alors que l’on peut s’attendre à ce que les facteurs de risque dynamiques stables restent inchangés pendant des mois ou des années, les facteurs de risque dynamiques aigus liés au moment de la récidive peuvent avoir peu de rapport avec le potentiel de risque à long terme (Hanson & Harris, 2000). Les méthodologies des études existantes n’ont pas permis d’éclairer cette question. Gagliardi et al. (2004) l’ont bien exprimé en disant :  » Malheureusement, lorsque des facteurs cliniques ou dynamiques ont été comparés à des facteurs statiques dans des études de prévision du risque, ils n’ont généralement été évalués qu’une seule fois, ce qui les oblige nécessairement à fonctionner comme des variables statiques dans des équations de prédiction «  (p. 150 ; voir également Douglas & Skeem, 2005). De même, Gagliardi et al. (2004), en parlant des délinquants atteints de troubles mentaux (mentally ill offenders : MIO), ont noté qu’aucun outil n’est encore disponible qui  »satisfait réellement les besoins des prestataires cliniques chargés de traiter les MIO dans la communauté, à savoir la nécessité d’évaluer le risque de manière continue sur des mois, voire des années » (p. 151). La fluidité des facteurs dynamiques pose un défi considérable à la recherche. La difficulté réside dans le fait que les « données », au sens de « données de base » (data), peuvent devenir « captives » (capta), en ce sens qu’elles ont tendance à devenir des « événements saisis » une fois qu’elles sont écrites ou enregistrées d’une autre manière (c’est-à-dire qu’elles prennent une qualité statique). Il est probablement vrai que les infirmières, les travailleurs sociaux et les autres professionnels de la santé mentale et des services correctionnels qui se placent en première ligne « voient » des types de comportement et d’expression émotionnelle quelque peu différents de ceux qui sont pris en compte par les psychiatres et les psychologues.

L’un des objectifs de START est de fournir un espace de discussion interdisciplinaire afin que les plans de traitement éventuels aient une chance réaliste de réussir. Un autre objectif connexe est d’assurer une répartition appropriée des tâches (c’est-à-dire que le ludothérapeute assumera des responsabilités spécifiques qui correspondent au plan convenu, que le travailleur social organisera un financement de transition jusqu’à ce que le plan ait une chance de se stabiliser, que le psychiatre examinera les effets iatrogènes possibles des médicaments, et ainsi de suite).

FACTEURS HISTORIQUES

Les variables historiques devraient constituer le fondement de toute évaluation des risques. À cet égard particulier, le START n’est pas indépendant de l’échelle H du HCR-20 ou d’une analyse historique similaire à grande échelle. Si, au départ, le risque semble manifestement lié et limité à d’autres, il est essentiel de compléter l’échelle H10 du HCR-20. Si, par contre, d’autres risques sont impliqués, il sera nécessaire d’élargir cette liste d’éléments. Certains de ces items candidats pourraient être les suivants : automutilation antérieure, pertes personnelles, désespoir, pauvreté/sans-abri, tentatives de suicide antérieures ou victimisation antérieure. De plus, les auteurs suggèrent que d’autres dispositifs soient utilisés pour améliorer le processus d’évaluation avec START. Par exemple, si le client présente une dépression, il serait prudent d’utiliser d’autres instruments d’évaluation qui évaluent spécifiquement la dépression.

 

FACTEURS DE PROTECTION (FORCES)

Les auteurs affirment que le domaine est actuellement en transition, avec une tendance à intégrer les points forts dans les évaluations du risque de violence (Borum et al., 2003 ; Webster et al., 2004). Les avancées théoriques (Seligman & Steen, 2005), les débats conceptuels en psychologie légale et en criminologie (Andrews & Bonta, 2003 ; Ward & Stewart, 2003), les critiques de la pratique actuelle (voir, par exemple, Rogers, 2000) et les preuves empiriques croissantes (Gagliardi et al., 2004 ; Hagga˚rd et al., 2001 ; Hanson & Harris, 2000) démontrent que l’évaluation et la gestion du risque devraient inclure un examen des forces des clients. Belfrage, Fransson et Strand (2004) n’ont constaté aucune différence dans les scores de risque malgré une diminution significative de la violence institutionnelle, citant la nécessité de prendre en compte les facteurs de protection. Les forces peuvent être définies comme des atouts à la disposition de l’individu (par exemple, une famille qui le soutient), qui deviennent des facteurs de protection lorsque le client s’en sert pour réduire le risque (Gilgun et al., 2000) ou le gérer. Comme nous l’avons noté, avant le START, seul un guide d’évaluation du risque de SPJ pour les adolescents (SAVRY, Borum et al., 2003) incitait les évaluateurs à se concentrer sur les forces du client en plus des risques qu’il présente. Bien que les recherches préliminaires sur START soient prometteuses (Nicholls et al., 2006), il reste à voir si une évaluation plus complète qui permet aux évaluateurs d’entretenir les points forts améliorera sensiblement les jugements professionnels par rapport à une focalisation sélective sur les seuls facteurs de risque. Les recherches menées auprès des délinquants sexuels (Hanson & Harris, 2000), des détenus masculins et féminins (Belfrage et al, 2004 ; Gilgun et al., 2000), les délinquants souffrant de troubles mentaux (Gagliardi et al., 2004), et les délinquants violents jugés à haut risque qui réussissent à se désister (Hagga˚rd et al., 2001) suggèrent que la prévision du risque de violence bénéficiera de la prise en compte des forces du client. Il est également prévu que l’accent mis sur les points forts améliorera l’alliance thérapeutique, favorisera le rétablissement, servira à motiver les clients et réduira les cognitions négatives non seulement chez les clients mais aussi chez certains membres du personnel.

SIGNES DE RISQUE « SIGNATURES »

Les cliniciens expérimentés et les membres des équipes de traitement sont familiers avec l’idée de signes précoces de rechute psychotique ou dépressive ; cependant, peu d’attention a été accordée à la notion de ce que les auteurs ont appelé les signes de risque « signature ». Chez un nombre petit mais important de personnes souffrant de troubles mentaux ou de la personnalité et ayant des antécédents de violence, l’émergence d’un ensemble spécifique de croyances, de symptômes, de comportements ou d’inquiétudes, qui au départ ne semble pas lié aux troubles mentaux ou de la personnalité, peut avec le temps être reconnu comme un signal précoce mais fiable, unique et invariable de « signature » d’une rechute imminente et d’une augmentation du risque pour soi-même ou pour les autres. En fait, le concept de  » signature  » ne vient pas du domaine de l’évaluation du risque en santé mentale, mais de la littérature sur les homicides sexuels en série. Plus précisément, l’analyse des liens (Hazelwood et Warren, 2003) fait référence à l’identification non seulement du modus operandi d’un délinquant, où un modèle longitudinal de caractéristiques comportementales relativement stables peut caractériser le  » comment faire  » du criminel, mais aussi de la signature ou d’une combinaison particulière de comportements (comme par exemple, laisser une carte à jouer spécifique sur le corps des victimes d’homicide sexuel). De telles actions suggèrent qu’une série de crimes a été perpétrée par le même délinquant. La  » signature  » constitue donc un ensemble caractéristique de comportements idiosyncrasiques qui sert de  » carte de visite  » fiable et immédiatement reconnaissable de l’implication d’un tueur dans un meurtre (Keppel, 1995).

De même, comme nous l’avons déjà mentionné, chez certaines personnes souffrant de troubles mentaux ou de la personnalité et ayant des antécédents de violence ou d’automutilation, on peut identifier un ensemble de tendances ou de signes très spécifiques et  » caractéristiques  » (par exemple, une préoccupation pour les verrues ou un changement de coiffure), qui constituent une « carte de visite » de leur maladie mentale et du risque potentiel de violence envers soi-même ou envers les autres (Fluttert, 2005). Il ne fait aucun doute que l’identification précoce et la communication fiable d’informations concernant les signes de risque « signatures » aux cliniciens et aux équipes de traitement qui assurent le suivi d’une telle personne sont cruciales.

Par conséquent, la feuille de résumé START invite les cliniciens, les autres membres de l’équipe de traitement et les chercheurs à documenter les  » signes de risque signatures  » afin de faciliter la communication de ces informations vitales à toutes les personnes impliquées dans les soins du client.

 

pour aller plus loin:

START en grande Bretagne: Kent – short_term_risk_and_treatibility.ppt

Doyle M, Lewis G, Brisbane M  : Implementing the short-term Assessment Risk and Treatability (START) in a forensic mental health service. Psychiatric Bulletin 2008 ; 32 : 406-8

Webster CD, Nicholls TL, Martin M-L, Desmarais SL, Brink J : Short-Term Assessment of Risk and Treatability (START) : The
Case for a New Structured Professional Judgment Scheme. Behavioral Science and the Law 2006 ; 24 : 747-66

Nicholls TL, Brink J, Desmarais SL, Webster CD, Martin M-L : The Short-Term Assessment of Risk and Treatability (START), A Prospective Validation Study in a Forensic Psychiatric Sample, Assessment 2006 ; 13 : 313-27

Référenceshttps://www.amub.be/revue-medicale-bruxelles/download/794

START-AV (ADOLESCENT VERSION)

Feuille de cotation START-AV ( Adolescent Version): START-AV_Summary_sheet

référenceshttp://www.sfu.ca/psyc/faculty/viljoen/STARTOverview.pdf

Volker Dittmann (* 1951 ) est un psychiatre médico-légal allemand . Il a été professeur en psychiatrie légale et médecine légale à l’ Université de Bâle de 1996 à 2014 .

Expert médico-légal reconnu, il a développé avec d’autres une liste de critères importants en psychiatrie légale pour l’appréciation de la «dangerosité» et du risque futur que pourrait constituer l’auteur d’un délit. Cette liste, qui vise une standardisation de l’évaluation des risques en matière criminelle, est souvent appelée en psychiatrie médico-légale la «liste de Dittmann» ou « critères de Dittmann ».

Les critères de Dittmann visent à appréhender l’ensemble des paramètres d’une situation en terme favorables ou défavorables:

  • 1. Évolution délinquante jusqu’à présent, analyse du délit commis
  • 2. Troubles psychiques, personnalité
  • 3. Degré de conscience de la maladie ou du trouble
  • 4. Compétences sociales
  • 5. Type de comportement dans les situations conflictuelles spécifiques
  • 6. Capacité de l’auteur à se confronter avec ses actes
  • 7. Possibilités thérapeutiques générales
  • 8. Possibilités thérapeutiques concrètement disponibles
  • 9. Accessibilité de l’auteur à une mesure thérapeutique
  • 10. Étayage social disponible en cas de libération ou de congé

critères de Dittmann

criteres_de_dittman -trad_fr_unofficial

 

 

Bref questionnaire d’évaluation des risques en cas de violence conjugale (B-SAFER)

Le bref questionnaire d’évaluation des risques en cas de violence conjugale (B-SAFER) a été élaboré en collaboration par le British-Columbia Institute Against Family Violence, P. Randall Kropp, Ph.D., Stephen D. Hart, Ph.D., Henrik Belfrage, Ph.D. et le ministère de la Justice du Canada.

L’élaboration du B-SAFER visait les objectifs suivants : faciliter le travail des professionnels du système de justice pénale dans l’évaluation des risques dans les situations de violence conjugale, aider les professionnels à obtenir les renseignements nécessaires pour évaluer les risques, aider les victimes à se donner un plan pour assurer leur sécurité, et finalement prévenir les incidents de violence futurs ou plus graves.

Cet outil comprend une liste de dix (10) facteurs de risque et un guide d’entrevue. Les cinq (5) premiers facteurs de risque se rapportent aux antécédents de violence conjugale de l’agresseur :

  • 1. Actes de violence
  • 2. Menaces ou idées de violence
  • 3. Intensification de la violence
  • 4. Manquements aux ordonnances des tribunaux
  • 5. Attitudes violentes

La deuxième partie concerne les problèmes d’ajustement psychologique (personnels) et social (interpersonnels) de l’agresseur :

  • 6. Criminalité générale
  • 7. Difficultés dans la relation intime
  • 8. Problèmes professionnels
  • 9. Toxicomanie
  • 10. Problèmes de santé mentale

Le B-SAFER comprend également une section sur les stratégies de gestion des risques recommandées en ce qui concerne la surveillance et le contrôle, l’évaluation et le traitement, de même que la planification de la sécurité de la victime, en plus d’une section sur les opinions concernant la priorité accordée au dossier, la violence mettant la vie en danger, la violence imminente et les victimes probables.

Au Nouveau-Brunswick, le B-SAFER est utilisé par le Tribunal pour l’instruction des causes de violence conjugale de Moncton, la GRC et des services de police municipaux. La Colombie-Britannique a adopté une version révisée de B-SAFER (licence exclusive) qui comprend une section comportant des questions précises concernant les facteurs de vulnérabilité de la victime.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur cet outil, veuillez consulter les sites Web suivants :
http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/lf-fl/famil/rr05_vf1-rr05_fv1/index.html

http://www.proactive-resolutions.com/

Manuel de l’utiisateur: http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/lf-fl/famil/rr05_vf1-rr05_fv1/rr05_vf1.pdf

Si le lien est brisé: B-SAFER- CANADA

feuille de codage: Feuille_codage_B-safer

ODARA (Ontario Domestic Assault Risk Assessment)

Un résumé des instructions de notation de l’ODARA est fourni ci-dessous à titre de référence. Le manuel ODARA se trouve dans Hilton, N.Z., Harris, G. T., 84 Rice, ME. (2010). Risk assment for domestically violent men : Tools for criminal justice, offender intention, and victim services. Washington, DC : American Psychological Association.

Résumé des items (Ne pas utiliser sans les instructions de codage)

Côter chaque item:

  • 1 si présent
  • 0 si non présent
  • ? si information manquante
 1. Antécédent de violence domestique enregistré dans un rapport de police ou inscrit au casier judiciaire
2. Antécédent de violence non domestique enregistré dans un rapport de police ou inscrit au casier judiciaire
3. Antécédent d’une peine de prison de 30j ou plus
4. Échec d’une précédente libération conditionnelle
5. Menaces de mort ou de blesser la victime retenues dans l’agression incriminée
6.  Séquestration de la victime dans l’agression incriminée
 7. Victime inquiète de futures agressions
8. Plus d’un enfant (de l’auteur ou de la victime)
9. Enfant biologique de la victime issu d’une union précédente
10. Antécédent de violence contre des victimes non conjugales
11. Deux indicateurs ou plus d’abus de substances
12. Agression incriminée alors que la victime était enceinte
13. Obstacles au soutien de la victime
Score brut (Somme des items côtés 1)
Score final

ODARA_feuille_cotation (traduction FR)

ODARA-Scoring-Form (english version)

L’Évaluation du risque de violence conjugale en Ontario (ODARA ; Hilton et coll., 2004) est une évaluation actuarielle à validation croisée conçue pour estimer le risque de récidive de violence conjugale. Elle comprend des facteurs de risque statiques et dynamiques. De plus, l’ODARA a été conçue pour être utilisée par les policiers afin d’améliorer la précision de l’évaluation du risque et la collaboration globale entre les organismes de justice pénale et les autres organismes intervenant dans les cas de violence conjugale. Bien que l’ODARA ait été conçue pour le système de justice pénale (agents de probation/de libération conditionnelle, agents correctionnels, agents de police, prestataires de services communautaires), d’autres professionnels que ceux de la « première ligne », comme les cliniciens légistes, peuvent utiliser cette mesure pour évaluer la violence conjugale.

Les qualifications de l’utilisateur nécessitent une formation minimale pour les évaluateurs/interprètes de l’ODARA. Les auteurs de l’ODARA ont organisé des séances de formation et rédigé un manuel de procédures afin d’offrir la formation nécessaire pour être un utilisateur compétent de l’ODARA.

L’ODARA comprend 13 questions à réponse positive ou négative évaluant des domaines tels que les antécédents de l’auteur en matière d’agressions domestiques, d’agressions non domestiques, de toxicomanie, de peine privative de liberté de 30 jours ou plus, de plus d’un enfant, etc. Ces informations sont recueillies à partir des casiers judiciaires officiels.

Chacun des 13 éléments est noté 1 (présent), 0 (non présent) ou ? (information manquante) et les scores additionnés donnent le score total de prédiction, qui va de 0 à 13.

Les scores de 0 indiquent le risque le plus faible ou la récidive

et les scores de 7-13 représentent la catégorie de risque la plus élevée.

Le nombre maximal d’éléments manquants pour la notation d’une ODARA valide est de cinq ; si cinq éléments ou plus manquent dans l’ODARA, celle-ci ne peut être notée (Hilton, Harris et Rice, 2010).

L’effet prédictif de l’ODARA dans l’échantillon de normalisation était de 0,77 (zone ROC) et le d de Cohen = 1,1 dans la construction de cette mesure et de 0,72 dans la validation croisée sur 100 nouveaux sujets (Hilton et al., 2004). En ce qui concerne la fiabilité inter-juges, les scores ont donné une erreur standard de mesure de 0,48 entre le groupe des assistants de recherche et le groupe des officiers de police (avec une formation minimale) (Hilton et al., 2004).

La cohérence interne de l’ODARA au sein de l’échantillon actuel était modérée, avec un coefficient alpha de Chronbach de 0,66.

lien

 

ÉVALUATION DU DANGER Jacquelyn C. Campbell, Ph. D., I.I. © École des sciences infirmières de l’Université Johns Hop

The Danger Assessment helps to determine the level of danger an abused woman has of being killed by her intimate partner. It is free and available to the public. Using the Danger Assessment requires the weighted scoring and interpretation that is provided after completing the training.

DAfrenchcanadian.pdf


Sex Offender Acceptance of Responsibility Scales (SOARS; Peacock, 2000)

La SOARS (Peacock, 2000) vise à évaluer dans quelle mesure le délinquant accepte la responsabilité de ses infractions sexuelles. Les scores varient de 0 à 32 pour la sous-échelle Acceptation de l’infraction sexuelle (8 éléments); de 0 à 24 pour la sous-échelle Justifications de l’infraction sexuelle (6 éléments); de 0 à 32 pour la sous-échelle Acceptation de la planification de l’infraction (8 éléments); de 0 à 32 pour la sous-échelle Acceptation des intérêts sexuels (8 éléments); de 0 à 32 pour la sous-échelle Acceptation de la souffrance provoquée sur la victime (8 éléments); de 0 à 32 pour la sous-échelle Motivation à changer (8 éléments). Plus les scores sont élevés, plus le délinquant accepte la responsabilité de ses actes.

La mesure a une cohérence interne moyenne à bonne, une bonne validité convergente et une fiabilité test-retest, et n’était pas liée à une réponse socialement souhaitable dans l’étude de validation (Peacock, 2000).Peacock, E. J. (2000, November). Measuring readiness for sex offender treatment. Paper presented at the Annual Research and Treatment Conference of the Association for the Treatment of Sexual Abusers, San Diego, CA

SOARS & RSOARS_FR

Instructions

Encerclez le chiffre qui correspond à votre opinion sur chaque affirmation.

0= Entièrement en désaccord

1= Légèrement d’accord

2= Passablement d’accord

3= Plutôt d’accord

4= Entièrement d’accord

1. Je veux en apprendre davantage sur la maîtrise de mon comportement sexuel.

0-1-2-3-4

2. Par le passé, mon comportement sexuel m’a poussé à enfreindre la loi.

0-1-2-3-4

3. J’ai causé beaucoup de tort aux victimes des infractions sexuelles que j’ai commises.

0-1-2-3-4

4. J’ai commis des infractions sexuelles parce que je me sentais mal dans ma peau.

0-1-2-3-4

5. Je n’ai certainement jamais prévu commettre une infraction sexuelle.

0-1-2-3-4

6. C’est moi la vraie victime de la situation actuelle.

0-1-2-3-4

7. Je sais déjà que je ne commettrai jamais une autre infraction sexuelle.

0-1-2-3-4

8. Avant de passer aux actes, j’avais déjà pensé commettre une infraction sexuelle.

0-1-2-3-4

9. Je n’aurais pas commis une infraction sexuelle si je n’avais pas été si en colère à ce moment-là.

0-1-2-3-4

10. Je dois reconnaître que j’ai commis une infraction sexuelle.

0-1-2-3-4

11. Je peux régler mes problèmes moi-même.

0-1-2-3-4

12. Les infractions sexuelles que j’ai commises ont vraiment perturbé mes victimes.

0-1-2-3-4

13. Je me surprends parfois à penser au sexe.

0-1-2-3-4

14. J’avais des pensées ou des fantasmes sexuels qui m’ont poussé à commettre une infraction sexuelle.

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15. J’ai commis une infraction sexuelle parce que j’étais très malade à ce moment-là.

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16. Mon infraction sexuelle n’était pas préméditée.

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17. Je sais que je n’ai commis aucune infraction sexuelle.

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18. Habituellement, les victimes d’infractions sexuelles exagèrent le récit de leur agression pour empirer la situation du délinquant.

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19. Je pense qu’il me reste des choses à apprendre sur la maîtrise de mon comportement sexuel.

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20. Regarder quelqu’un se déshabiller pourrait m’exciter.

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21. J’ai commis une infraction sexuelle parce que personne n’a pris mes problèmes au sérieux.

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22. Honnêtement, je ne crois pas être un délinquant sexuel.

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23. Les victimes des infractions sexuelles que j’ai commises s’en sont remises rapidement.

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24. Je peux devenir excité en pensant au sexe.

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25. Ce n’est pas comme si je voulais commettre une infraction sexuelle.

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26. Si les faits avaient été relatés correctement, je n’aurais pas été accusé d’avoir commis une infraction sexuelle.

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27. Je ne sais vraiment pas si j’ai un problème d’ordre sexuel à régler.

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28. Je suis responsable du fait que mes victimes ont éprouvé de nombreux problèmes en raison des infractions sexuelles que j’ai commises.

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29. Je ne pourrais jamais devenir excité sexuellement rien qu’à penser à quelqu’un d’attirant.

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30. J’ai commis une infraction sexuelle parce que quelqu’un m’a excité.

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31. Je sais que mon comportement sexuel n’est pas normal.

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32. Parfois j’ai de la difficulté à gérer mes problèmes, mais je fais des efforts.

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33. Je ne pourrais jamais devenir excité sexuellement en voyant une photo d’une personne nue.

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34. Je fais en sorte qu’il soit possible pour moi de commettre des infractions sexuelles.

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35. J’ai commis une infraction sexuelle parce que quelqu’un m’a mis en colère.

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36. Les infractions sexuelles que j’ai commises n’ont pas fait de mal à personne.

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37. Avant de passer aux actes, je n’avais jamais pensé à commettre une infraction sexuelle.

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38. J’ai imaginé comment ce serait d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un.

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39. J’ai commis des infractions sexuelles parce que je consommais de l’alcool ou des drogues à ce moment-là.

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40. Je sais déjà tout ce que je dois faire pour faire en sorte de ne plus jamais commettre une infraction sexuelle.

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41. Mon comportement sexuel n’a pas fait mal aux victimes des infractions sexuelles que j’ai commises.

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42. J’ai un problème de comportement sexuel, et j’ai encore besoin d’aide pour le régler.

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43. Je ne pourrais jamais devenir excité sexuellement en regardant un film.

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44. J’étais totalement incapable de me maîtriser lorsque j’ai commis les infractions sexuelles.

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45. Je sais que je suis un délinquant sexuel.

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46. Lorsque je rencontre quelqu’un de mon goût, je ne pense pas à avoir des relations sexuelles avec lui/elle.

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47. Avant de commettre une infraction sexuelle, j’avais des pensées ou des fantasmes à cet effet.

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48. J’ai commis une infraction sexuelle parce que je ne pouvais pas composer avec mes problèmes.

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49. Mon comportement sexuel n’a jamais nui à personne d’autre que moi.

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50. Je n’aurais pas commis d’infractions sexuelles si les victimes avaient agi différemment.

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51. Les infractions sexuelles que j’ai commises ont causé de nombreux problèmes à mes victimes.

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52. Selon la loi, j’ai commis une infraction sexuelle, mais d’où je viens, ce genre de comportement est commun.

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53. Mes victimes sont à blâmer en partie pour les infractions sexuelles que j’ai commises.

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R-SOARS

version révisée (10 items) du Sex Offender Acceptance of Responsibility Scales

Instructions

Encerclez le chiffre qui correspond à votre opinion sur chaque affirmation.

0= Entièrement en désaccord

1= Légèrement d’accord

2= Passablement d’accord

3= Plutôt d’accord

4= Entièrement d’accord

1. J’ai causé beaucoup de tort aux victimes des infractions sexuelles que j’ai commises.

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2. Les infractions sexuelles que j’ai commises ont vraiment perturbé mes victimes.

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3. Les victimes des infractions sexuelles que j’ai commises s’en sont remises rapidement.

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4. Je suis responsable du fait que mes victimes ont éprouvé de nombreux problèmes en raison des infractions sexuelles que j’ai commises.

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5. Je sais que je suis un délinquant sexuel.

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6. Les infractions sexuelles que j’ai commises ont causé de nombreux problèmes à mes victimes.

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7. Avant de passer aux actes, j’avais déjà pensé commettre une infraction sexuelle.

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8. J’avais des pensées ou des fantasmes sexuels qui m’ont poussé à commettre une infraction sexuelle.

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9. Je fais en sorte qu’il soit possible pour moi de commettre des infractions sexuelles.

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10. Avant de commettre une infraction sexuelle, j’avais des pensées ou des fantasmes à cet effet.

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Les Échelles des agressions sexuelles et des viols (Bumby, 1996) visent à évaluer les cognitions qui nourrissent respectivement la violence sexuelle à l’endroit des enfants (molest scale de Bumby) et les agressions sexuelles à l’endroit des femmes (rape scale de Bumby). Sur l’échelle des agressions sexuelles envers les enfants (38 éléments), les scores peuvent varier de 38 à 152. Sur l’échelle des viols (36 éléments), ils peuvent varier de 36 à 144. Plus les scores sont élevés, plus on dénombre de cognitions qui nourrissent les agressions sexuelles.

Les scores de cette échelle sont positivement corrélés au nombre de victime et au nombre d’abus perpétrés (Bumby 1996) .

echelle de bumby feuille cotation

Réponses : 1 : Totalement en désaccord 2 : En désaccord 3 : D’accord 4 : Totalement d’accord

Veuillez relire chaque question et placer un « X » au-dessus des réponses correspondant à ce que vous auriez répondu avant que d’autres personnes (famille, amis, policiers) connaissent vos comportements sexuels déviants.

 

Questions

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1. Les hommes qui commettent des viols réagissent sans doute à de nombreux stress dans leur vie et violer les aide à réduire ces stress.  1-2-3-4
2. Les femmes qui se font violer le méritent probablement.  1-2-3-4
3. Les femmes veulent généralement du sexe, peu importe comment elles peuvent l’obtenir.  1-2-3-4
4. Étant donné que les prostituées vendent leur corps pour de l’argent de toute façon, ce n’est pas si mal si quelqu’un les force sexuellement.  1-2-3-4
5. Si une femme ne résiste pas fortement à des avances sexuelles c’est qu’elle veut probablement avoir des relations sexuelles.  1-2-3-4
6. Les femmes accusent souvent les hommes faussement de viol.  1-2-3-4
7. Plusieurs femmes qui se font violer avaient déjà une mauvaise réputation avant.  1-2-3-4
8. Si les femmes ne couchaient pas avec autant de monde, elles auraient moins de chance de se faire violer.  1-2-3-4
9. Si une femme se saoule à un party, c’est de sa faute si quelqu’un prend avantage d’elle sexuellement.  1-2-3-4
10. Quand des femmes portent des vêtements serrés, des jupes courtes et pas de soutien-gorge ou de sous-vêtements, elles cherchent à avoir du sexe.  1-2-3-4
11. Plusieurs femmes disent avoir été violées simplement parce qu’elles veulent de l’attention.   1-2-3-4
12. Les victimes de viol sont généralement un peu à blâmer pour ce qui est arrivé.   1-2-3-4
13. Si un homme a déjà eu des relations sexuelles avec une femme femme avant, il devrait pouvoir avoir du sexe avec elle quand il le veut.   1-2-3-4
14. Seulement avoir des fantaisies de forcer quelqu’un sexuellement n’est pas si mal que ça parce que ça ne fait pas vraiment de mal à quelqu’un.   1-2-3-4
15. Les femmes qui vont beaucoup dans les bars sont principalement à la recherche de sexe.   1-2-3-4
16. Souvent, quand une femme dit « non », c’est juste qu’elle ne veut pas avoir l’air facile. En réalité elle veut dire « oui ».   1-2-3-4
17. Une partie des devoirs d’une femme est de satisfaire son mari sexuellement quand il le veut, que ça la tente ou pas.   1-2-3-4
18. Souvent une femme rapporte un viol longtemps après les Faits parce qu’elle est fâchée après l’homme avec qui elle a eu du sexe et qu’elle veut se venger.   1-2-3-4
19. Tant qu’un homme ne frappe pas une femme à coups de poing ou en la giflant, il n’est pas aussi mal de la forcer à avoir des relations sexuelles.   1-2-3-4
20. Quand une femme se fait violer plus qu’une fois, elle fait probablement quelque chose pour causer ça.   1-2-3-4
21. Les femmes qui se sont faites violer vont finir par passer par-dessus ça et poursuivre normalement leur vie.   1-2-3-4
22. Lors d’une sortie, quand un homme dépense beaucoup d’argent pour une femme, en retour la femme devrait au moins lui donner quelque chose sexuellement.   1-2-3-4
23. Je crois que si une femme laisse un homme l’embrasser et la toucher sexuellement, elle devrait vouloir avoir des relations sexuelles complètes.   1-2-3-4
24. Quand des femmes se comportent comme si elles étaient trop bonnes pour les hommes, la plupart des hommes pensent probablement à les violer juste pour les remettre à leur place.   1-2-3-4
25. Je crois que la société et les tribunaux sont trop sévères avec les violeurs.   1-2-3-4
26. La plupart des femmes sont des salopes et elles méritent ce qui leur arrivent.   1-2-3-4
27. Avant que la police enquête sur une plainte de viol faite par une femme, c’est une bonne idée de trouver comment elle était habillée, si elle a bu et quelle sorte de personne elle est.   1-2-3-4
28. Généralement, un viol n’est pas planifié – la plupart du temps ça arrive juste comme ça.   1-2-3-4
29. Si une personne se dit que jamais elle ne violera de nouveau, alors elle ne le refera probablement jamais.   1-2-3-4
30. Beaucoup d’hommes qui violent le font parce qu’ils manquent de sexe.   1-2-3-4
31. La raison pour laquelle beaucoup de femmes disent « non » à des relations sexuelles est qu’elles ne veulent pas avoir l’air facile.   1-2-3-4
32. Si une femme va à la maison d’un homme lors d’un premier rendez-vous, elle veut probablement avoir des relations sexuelles avec lui.   1-2-3-4
33. Beaucoup de femmes ont un désir secret d’être forcée à avoir des relations sexuelles.   1-2-3-4
34. La plupart des hommes qui commettent des viols ont des désirs sexuels plus forts que ceux des autres hommes.   1-2-3-4
35. Ie crois que n’importe quelle femme peut prévenir de se faire violer si elle le veut vraiment.   1-2-3-4
36. La plupart du temps, la seule raison pour laquelle un homme commet un viol est parce qu’il a été abusé sexuellement quand il était enfant.   1-2-3-4
TOTAL=