Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Archives de l'auteur : crisostome

 Mme Gill KELLY (11/12/2012)  Conférence à l’Université de Reims, faculté de droit, LABORATOIRE CEJESCO organisée par M. H-Evans avec ses collèques J.Ph. Vicentini, G. Clément et F. Defferrard sur «L’efficacité de l’exécution des peines»

« Sur les méthodes de l’entretien individuel »

L’entretien motivationnel sert a découvrir le point de vue particulier de l’individu et a encourager chez lui des pensées alternatives plus positives. Ici on discutera, par exemple:
  • Comment l’individu explique son comportement
  • Des options non-criminels

Aussi on doit …

  • Avoir conscience des indications que l’individu  soit prêt à changer
  • Répondre à  ces indications pour encourager la motivation
Se servir de… l’entretien motivationnel pour:
  • construire les stratégies pour changer
  • formuler les buts en collaboration
  • identifier et développer les points forts de l’individu
Et… des éléments des Compétences Pro-Sociales  pour:
  • Trouver des solutions aux problèmes
  • Développer les compétences en se servant des techniques behavioristes
  • Encourager l’autre par la louange et le renforcement

HERZOG EVANS (11/12/2012)  Conférence à l’Université de Reims, faculté de droit, LABORATOIRE CEJESCO organisée par M. H-Evans avec ses collèques J.Ph. Vicentini, G. Clément et F. Defferrard sur «L’efficacité de l’exécution des peines»

Powerpoint efficacite probation Evans

http://herzog-evans.com/wordpress/wp-content/uploads/2012/12/EVANS-efficacite-suivi-a-la-francaise.mp3

Voir la page sur le site de MHE

COUTANCEAU (2006) Auteurs de violence au sein du couple:  prise en charge et prévention

Le 23 novembre 2005, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le plan global de lutte contre les violences au sein du couple, lancé un an plus tôt, a été renforcé dans trois de ses composantes : l’hébergement et la santé, y compris psychologique, des victimes de violences, la sensibilisation des professionnels et du grand public au phénomène de la violence dans le couple, enfin, une prise en compte des auteurs de violences, à la fois dans un renforcement des sanctions à leur encontre mais aussi dans leur prise en charge thérapeutique.  L’objet de ce présent rapport est donc d’examiner les voies et moyens d’une prise en charge du partenaire violent, dans la perspective d’éviter la récidive, qu’il y ait reprise de la vie commune avec la victime ou non.  Cette mission a donc un triple objet : réfléchir aux différentes possibilités et modalités de prise en charge du partenaire violent ; expertiser les possibilités offertes par les textes juridiques applicables et examiner les ajustements souhaitables, enfin s’interroger sur le discours social, le message à diffuser auprès des professionnels et du grand public pour promouvoir cette prise en charge thérapeutique

rapport_coutanceau-2006.pdf

FRANCE CULTURE (28.11.2012) Emission « Sur les docks »: Visage de la justice (3/3) : « Ici règne une paix criminelle » 

Un documentaire de Patrick Boudet, Razis Metlaine et Guillaume Baldy

Ici, règne la paix. C’est clair ! Les quartiers de banlieue qui traitent de « grosses affaires » ne doivent attirer l’attention ni des policiers, ni des médias. Mais, derrière ce calme apparent qui profite bien sûr aux habitants (peu d’incivilités, pas de voitures brulées…), le trafic de drogue bat son plein. Il se déploie en impliquant quelques habitants de la cité dont certaines familles au-dessus de tout soupçon – lesnourrices– qui stockent à leur domicile de la drogue ; et surtout des mineurs qui guettent l’arrivée de la police et orientent les acheteurs vers le revendeur.

Ces jeunes mineurs de 14 à 17 ans gagnent jusqu’à 3.000 euros par mois et, plus tard, s’ils sont efficaces, deviennent revendeurs, lieutenant, puis caïd. Un véritable « modèle » d’ascension sociale ! Leur embrigadement va de pair avec la fascination d’être enfin un bonhomme : celui qu’on respecte. Beaucoup en rêve ! Participer au trafic de drogue est le moyen le plus rapide pour trouver sa place dans une société qui les ignore. 

 

Face à cela, le travail des éducateurs et des magistrats est d’autant plus difficile qu’ils n’ont que des paroles et des sanctions à proposer pour espérer déclencher chez ces mineurs le déclic qui les fera sortir de cet engrenage rémunérateur. 

Sur le terrain, la police peine à éradiquer ce banditisme qui s’apparente aux sociétés du crime les plus élaborées comme la camorra. Quant aux politiques locaux, doivent-ils se satisfaire de la régression des incivilités ou s’alarmer de cette épidémie silencieuse ? 

Ce documentaire s’attache à décrypter une aliénation insidieuse, l’enfermement dans une condition sociale qui satisfait les mafias et construit de l’échec pour mieux asservir les victimes du système. 

Avec : Stéphane Gatignon, Maire de Sevran, Seine-Saint-Denis; Jean Pierre Rosenczveig, Président de Tribunal pour Enfant de Bobigny; Sameya et Hocine, éducateurs; Dave Maboungo, policier, UNSA Police; Et les jeunes Kamel et Seybou

Production : Patrick Boudet et Razis Metlaine; Réalisation : Guillaume Baldy; Prise de son : Patrice Klein et Nicolas Mathias

Cahiers d’études pénitentiaires et criminologiques (2011) La dangerosité en psychiatrie : perspective historique

Le concept de dangerosité est à la fois évident et complexe. Évident parce qu’il existe une littérature contemporaine foisonnante sur le sujet. Complexe, dans son appréhension. Si l’on admet que la psychiatrie contemporaine naît en même temps que la médecine clinique, anatomo-pathologique, au tournant donc des XVIIIe-XIXe siècle, le concept de « dangerosité », lui, ne date que du siècle dernier, et il doit autant à la criminologie qu’à la psychiatrie. Envisager l’histoire de ce rapport dangerosité/psychiatrie devrait donc consister à reprendre la question dans le cadre du rapport de la psychiatrie aux savoirs pénitentiaires et plus particulièrement à la « criminologie ». terme qui n’apparaît qu’en 1885, et qui est alors en concurrence alors avec celui de « criminologie » et, surtout, d’une « anthropologie criminelle », dont l’ambition recouvre celle de la criminologie clinique contemporaine.

http://www.justice.gouv.fr/art_pix/Cahiers_Etudes_37.pdf

RTS (2012) Gardien de prison, un métier de forçat

octobre 20th, 2012 | Publié par crisostome dans PRISON - (0 Commentaire)

RTS, Emission « Temps présents » (04 octobre 2012) Gardien de prison, un métier de forçat

Le drame de Bochuz, et la mort d’un détenu, n’a pas arrangé leur image. La profession de gardien de prison n’a pas bonne presse. Au pénitencier de Bellechasse (FR), Temps Présent est allé à la rencontre de ces hommes qui vivent 24 heures sur 24 avec des assassins, des pédophiles, des trafiquants de drogue. Alors que la prison pour mineurs de Palézieux devrait ouvrir fin 2013, la Suisse a de plus en plus besoin de gardiens de prison, ou plutôt d’ «agents de détention» comme on les appelle maintenant. Une profession qui n’a pas souvent bonne presse. Le drame de Bochuz, qui a vu un détenu agoniser sans que les gardiens ne viennent le secourir à temps, a pointé du doigt la difficulté de cette profession mal aimée. L’image du simple porteur de clé à bien évolué. Aujourd’hui, le gardien de prison est détenteur d’un brevet fédéral, enseigné à Fribourg, une formation obligatoire sur trois ans. Il gagne entre 6 et 8 mille francs par mois, et doit savoir s’adapter à une population carcérale en perpétuelle mutation.

Temps Présent a donné la parole à ces agents de détention afin de mieux comprendre les réalités d’un métier qui ne fait pas vraiment rêver. Emmanuelle Bressan et Xavier Nicol sont allés au pénitencier de Bellechasse, dans le canton de Fribourg, à la rencontre de ces hommes qui souvent vivent en prison bien plus longtemps que les détenus.

Générique: Un reportage de Xavier Nicol et Emanuelle Bressan Image : Jean-Dominique De Weck Son : Mathilda Angullo Montage : Dan Marcoci

 

Les détails de l’émission sur le site rts.ch

Christian Carlier, « Paul Amor et l’affaire de la prison de Laon (8 avril 1944) »,Criminocorpus, revue hypermédia [En ligne], 

Histoire pénitentiaire, mis en ligne le 24 mai 2012,

URL : http://criminocorpus.revues.org/1780 ; DOI : 10.4000/criminocorpus.1780

amorPaul Amor fut nommé à titre provisoire, le 1er septembre 1944, avocat général près la cour d’appel de Paris et directeur de l’administration pénitentiaire et des services de l’éducation surveillée. Les deux nominations devinrent définitives le 30 du même mois. Il anima alors l’équipe de « mousquetaires » (Ancel, Cannat, Gilquin, Pinatel) à qui l’on doit la fameuse réforme qui porte son nom. Honnête, loyal (trop peut-être), intransigeant, mais surtout « humain, trop humain », il fut écarté sans ménagement, dès 1947, de la direction de l’administration pénitentiaire pour avoir traité avec trop de commisération les « collaborateurs » qui s’entassaient dans des prisons surpeuplées. Nommé représentant de la France à la Commission Internationale Pénale et Pénitentiaire à Berne et membre (fort actif) de la Commission de réforme du code d’instruction criminelle, il fut, le 28 février 1949, détaché à l’ONU comme chef de la Section de la Défense sociale, Division des activités sociales de l’Office européen des Nations Unies. Avocat général puis premier avocat général près la Cour de Cassation, il siégea pendant huit ans (19 février 1959-19 février 1967) au Conseil supérieur de la magistrature, avant de prendre sa retraite le 17 octobre 1971. Il est mort à l’hôpital Cochin le dimanche 26 août 1984. Ses obsèques religieuses furent célébrées « dans la stricte intimité familiale » en l’église Saint-Philippe-du-Roule. Il avait avant de s’éteindre exprimé « le désir que soient laissées dans l’ombre tant d’années consacrées à son devoir de magistrat et d’honnête homme ». Ignorant de ce vœu, je l’avais alors transgressé en écrivant sa nécrologie dans le Courrier de la Chancellerie. (Christian Carlier)

L’article complet en pdf ou directement sur criminocorpus