Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Rapport de la commission de réflexion sur l’expertise (Mars 2011)

Auteur(s) :BUSSIERE Chantal, AUTIN Stéphane

Editeur:  Ministère de la justice et des libertés

Date de remise : Mai 2011

La mission du groupe
Malgré les réformes entreprises et les avancées apportées, l’expertise concentre encore des critiques qui affectent l’image de la justice. La modernisation de l’institution judiciaire nécessite une réflexion sur l’expertise afin de mieux répondre aux attentes des justiciables. C’est pourquoi, afin de faciliter l’accès à la justice et d’améliorer la qualité des décisions qui doivent être rendues dans des délais acceptables, le ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, a mis en place un groupe de réflexion sur l’expertise judiciaire (lettres de mission du 25 mai 2010 – Annexe 1) composé de magistrats, d’avocats, d’experts et de représentants d’une association de consommateurs (composition du groupe – Annexe 2) que l’actuel garde des Sceaux a confirmé le 17 novembre 2010 dans sa mission. Ses travaux se sont articulés autour des deux thèmes principaux :
– l’expertise et l’accès à la justice d’une part,
– l’expertise et la qualité de la justice d’autre part.
Ont ainsi été analysées les problématiques liées à la place de l’expertise au regard des autres mesures d’instruction, de l’information du justiciable et enfin du coût de la mesure. Ont également été évoqués les liens entre qualité de la justice et choix de l’expert, mais aussi entre qualité de la justice et déroulement des opérations d’expertise. Afin d’enrichir sa réflexion, le groupe de travail a auditionné des personnes qualifiées (annexe 3). Globalement inscrite dans les exigences du procès équitable fixées par l’article 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la réflexion du groupe, sans remettre en cause le statut de l’expert, s’est attachée à analyser les enjeux soumis à l’examen de la Cour de justice de l’Union européenne saisie de la compatibilité du statut des experts judiciaires français avec le droit européen.

commission_reflexion_expertise_mars_2011

Si le lien est brisé: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000236/index.shtml

 FRANCE CULTURE (27/09/12) Emission « Le bien commun » d’Antoine Garapon: Parler de la récidive autrement : la conférence de consensus; Invitée : Nicole Maestracci

 La Garde des sceaux a réuni le 18 septembre dernier une conférence de consensus sur la prévention de la récidive. Mais qu’est-ce au juste qu’une conférence de consensus ? Comment se déroule-t-elle, et surtout qu’apporte-t-elle par rapport à la traditionnelle commission réunissant des experts ? Est-ce une manière plus ouverte de faire le point sur des savoirs et des pratiques ? Inaugure-t-elle une nouvelle séparation du savoir et des pouvoirs dans nos démocraties ? S’agit-il d’une procéduralisation de la connaissance ? Probablement est-ce tout cela à la fois !

C’est avec Nicole Maestracci, la Présidente du conseil d’organisation de cette conférence de consensus que nous allons tenter de nous familiariser avec cette pratique.

TED TALK (2010) Tony Porter : un appel aux hommes

A TEDWomen, Tony Porter lance un appel aux hommes où qu’ils soient: « N’agissez pas comme une homme. » En racontant des histoires puissantes tirées de sa propre vie, il montre comment cette mentalité, enfoncée dans le crâne de tant d’hommes et de garçons, peut conduire les hommes à manquer de respect, à maltraiter, et à abuser des femmes. Sa solution : se libérer de la « boîte à hommes ».

Tony Porter is an educator and activist who is internationally recognized for his effort to end violence against women.

Tony Porter is the visionary and co-founder behind the nonprofit A Call to Men: The National Association of Men and Women Committed to Ending Violence Against Women. Porter’s message of engagement and self-examination has connected powerfully with numerous domestic and sexual violence programs for such high-profile groups as the National Football League and the National Basketball Association, and colleges and universities around the country, including the US Military Academy at West Point and the US Naval Academy at Annapolis. Porter is also an international lecturer for the U.S. State Department, having done extensive work in the Democratic Republic of the Congo.

He is a faculty member of the New York State Office of Alcohol and Substance Abuse Services Academy of Addiction Studies, where he co-authored their curriculum for clinicians who work with chemically dependent African-Americans. He also specializes in developing social justice models for human service organizations.

 RTS.CH  – Emission 36.9° du 18 janvier 2012  –

Dans notre société dite évoluée, quand on commet un délit grave, on est condamné et le cas échéant, on va en prison. Et quand on est psychiquement malade, on est soigné, voire hospitalisé pour recevoir des soins adéquats. Mais voilà, quand un individu commet un acte répréhensible à cause d’une maladie psychiatrique, la limite entre la prison et l’hôpital devient beaucoup plus floue. Le code pénal prévoit pourtant des mesures thérapeutiques institutionnelles qui permettent à ces prisonniers un peu particuliers d’être soignés et d’éviter ainsi les récidives. Seul problème: les lieux appropriés en Suisse romande n’existent tout simplement pas. Notre équipe a suivi le parcours d’un jeune homme, prisonnier et schizophrène, qui a accumulé des mois de prison pour rien, faute de structure.
Un reportage d’Isabelle Dufour et de Ventura Samarra

La psychiatrie en milieu carcéral – rts.ch – émissions – 36.9°.

France Culture, Le Bien commun (2012) « Sortir de la délinquance »

Antoine Garapon reçoit le sociologue Marwan Mohammed qui a dirigé la publication de l’ouvrage collectif « Les sorties de délinquance » (La Découverte 2012)

« Dans un contexte de durcissement pénal et d’accroissement de la population carcérale, la question du devenir à long terme des délinquants mérite un intérêt particulier. L’idée selon laquelle les expériences délinquantes sont transitoires semble aller de soi, sans que l’on sache vraiment quand, pourquoi et comment s’ordonne cette perte d’attraction des conduites transgressives. Jusqu’ici, les sciences sociales tout comme les praticiens, notamment dans le monde francophone, se sont focalisés sur les entrants et les persistants et ont ostensiblement ignoré les sortants de la délinquance. C’est pourtant un enjeu social et politique important qui mobilise, à des niveaux divers, des centaines de milliers de professionnels en France. Il y avait donc un vide académique à combler, un champ de recherche à défricher et ce premier ouvrage en langue française pose un premier jalon dans cette direction. Il regroupe les éclairages d’auteurs reconnus qui abordent les sorties de délinquance à travers l’analyse des expériences individuelles, des dynamiques sociétales et de l’action publique en croisant différentes disciplines et en articulant théories, méthodologies et données empiriques. »

http://www.franceculture.fr/emission-le-bien-commun-sortir-de-la-delinquance-2012-05-03

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/Sortir%20de%20la%20délinquance.mp3

Le Monde.fr (17 septembre 2012), par Franck Johannès: « Probation: lancement de la conférence de consensus »

C’est, pour la justice, la grande affaire du quinquennat, et une occasion historique de repenser profondément les sanctions pénales. Christiane Taubira, la garde des sceaux, devait lancer, mardi 18 septembre, la démarche en installant place Vendôme un « comité d’organisation », chargé de préparer en février une« conférence de consensus » sur la lutte contre la récidive et la création d’une peine de probation.

Ce n’est pas une mince affaire : le système français est clairement dans une impasse, et les gouvernements successifs se sont contentés de créer, à grand frais, de nouvelles places de prison aussitôt remplies, qui favorisent, plutôt qu’elles n’amenuisent, la récidive. 77 485 personnes – record historique – étaient placées sous écrou au 1er août, dont 66 748 incarcérées. En ignorant superbement les travaux internationaux sur la récidive ou la sortie de la délinquance, « la désistance »

Lien de l’article: http://libertes.blog.lemonde.fr/

FRANCE 3 (17/09/2012) Reportage à l’UMD de Sarreguemines,   « l’évaluation de la dangerosité et du risque de récidive en France » 

Le docteur alexandre Baratta est psychiatre, praticien hospitalier en Unité pour Malades Difficiles (UMD), il travaille également en maison d’arrêt, en centre de soins pour toxicomanes et remplit des missions d’expertises auprès de la cour
d’appel de Metz.

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