Dans le cadre de la rubrique « Conversation de Fond » dont le but est de mettre en lumière tous les nouveaux concepts de société qui mettent l’humain au coeur de la solution, Le Projet Imagine s’est penché sur La Justice Restaurative. Il s’agit d’un dispositif élaboré il y a environ 30 ans. Développé dans les pays anglo-saxons, le Canada, la Nouvelle-Zelande et même le Brésil, ce concept commence à peine à émerger en France. La Justice Restaurative permet de rétablir l’équilibre rompu entre la société, l’auteur de l’infraction et la victime. Elle a pour objectif de réparer la victime, de responsabiliser et de resocialiser l’auteur. Afin que dans l’hexagone, ce beau dispositif sorte définitivement de l’ombre et bénéficie enfin de moyens adéquats, Le Projet Imagine a interpellé toute la profession du droit ainsi que la Chancellerie, lors d’une soirée de sensibilisation au Palais de Justice de Paris. Cette soirée organisée en partenariat avec l’Ecole Nationale de la Magistrature a eu lieu le 28 novembre 2012.
La Justice Restaurative est une belle promesse pour aider à rétablir la paix sociale!
Justice Restaurative (2012): Le Projet Imagine
décembre 14th, 2012 | Publié par dans JUSTICE RESTAURATIVE | MULTIMEDIA | PRISON - (0 Commentaire)FRANCE CULTURE (2012) La prison
octobre 25th, 2012 | Publié par dans MULTIMEDIA | PRISON - (0 Commentaire)EMISSION La Fabrique de l’Histoire, par Emmanuel Laurentin ,
Semaine consacrée à la prison (22, 23, 24, 24 octobre 2012)
Premier temps d’une nouvelle semaine de la Fabrique de l’histoire, au lendemain des Rendez-Vous de l’histoire de Blois où nous avons eu le plaisir de rencontrer de très nombreux auditeurs et de discuter avec eux des formes et thèmes de nos émission. Merci donc à tous .
Demain , le documentaire d’Anaïs Kien et Françoise Camard nous racontera la mémoire des prisons St Paul et St Joseph de Lyon, et les souvenirs d’anciens détenus à l’heure où ces lieux pénitentiaires se transforment en locaux universitaires.
Mercredi nous nous demanderons quel rapport il y a entre un camp de prisonniers de guerre et la prison.
Jeudi nous débattrons de l’éternelle question de la réinsertion des anciens détenus.
Nous recevons ce matin Gilbert Azibert. Gilbert Azibert a occupé différents postes de magistrats du siège et du parquet, a été secrétaire général du ministère de la justice avant d’être nommé premier avocat général à la cour de Cassation.
Mais ce n’est pas en raison de ces postes-là de magistrats que nous l’avons convié à nous parler ce matin. Gilbert Azibert a en effet trois ans directeur de l’administration pénitentiare de 1996 à 1999 et a dû, à ce titre, réfléchir à diverses évolutions dans les prisons françaises.
Il nous en parlera et sera rejoint, comme chaque lundi à 9 h 30, par son invité, Emmanuel Rebeillé-Borgela, adjoint au directeur de l’administration pénitentiaire de 1993 à 2000 qui complétera son témoignage et son analyse.
Gilbert Azibert, premier Avocat général à la Cour de cassation. En 2005, il a été procureur général près la cour d’appel de Bordeaux. Il fut Secrétaire général du ministère de la justice et des libertés (2008-2010), directeur de l’administration pénitentiaire de janvier 1996 à janvier 1999, président de la Chambre d’accusation à la cour d’appel de Paris (1999-2002), et directeur de l’École nationale de la magistrature (2002-2005), qui nous présentera, à 9 heures 30, son invité à lui avec lequel nous poursuivrons la discussion sur cette histoire de l’administration pénale.
« Au revoir les yoyos », un documentaire d’Anaïs Kien, réalisé par Françoise Camar
Djamel Touhami et Dédé Boiron s’égarent dans les couloirs de la prison St Paul-St Joseph. Les deux anciens détenus comptant respectivement 35 et 17 ans cumulées de diverses peines d’enfermement visitent une dernière fois les couloirs et les cellules qu’ils ont fréquentées durant toutes ces années. Les cellules sont grandes ouvertes, les murs lépreux, dans les sous-sols on patauge dans les flaques d’eau laissées par le ruissellement pluviale en quête de ce qui a été mais que l’on ne regrette pas. Lors des Journées du Patrimoine 2012 les visiteurs, voisins, curieux, familles d’anciens prisonniers se pressent devant l’enceinte du bâtiment désaffecté où l’on peut enfin l’endroit où vivaient ceux que l’on entendait des quais de la gare de Lyon-Perrache, en passant dans la rue ou de sa fenêtre, se livrer au fameux « parloir sauvage ». L’établissement pénitentiaire fermé depuis trois ans est désormais destiné à devenir le nouveau campus de l’Université catholique et l’on ouvre ses portes une dernière fois, en l’état, avant de transformer ce lieu d’enfermement en un lieu de connaissance et d’émancipation. Visite particulière aux côtés des anciens prisonniers.
Avec Djamel Touhami, André Boiron, Bernard Bolze, Christian Carlier, Eugène Lampion et les visiteurs.
Les prisonniers de guerre (Valentin Schneider et Fabien Théofilakis)
Valentin Schneider, doctorant au centre de recherches d’histoire quantitative de l’université de Caen
Fabien Théofilakis, lauréat du Prix de la meilleure thèse 2011 attribué par l’Université franco-allemand pour sa thèse sur les « prisonniers de guerre en mains françaises (1944-1949) : captivités en France, rapatriement en Allemagne », ATER à l’Université de Paris Ouest Nanterre – La Défense
Histoire de la réinsertion
Jean-Jacques Yvorel, docteur en histoire et enseigne à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), chercheur associé au Centre de recherche en histoire du XIXe siècle (Universités de Paris 1 et Paris 4) et au Centre de recherches sociologiques sur les droits et institutions pénales (CESDIP), spécialiste de l’histoire des déviances juvéniles et de leurs traitements sociaux ou judiciaires.
Jean-Marie Gueullette, directeur du Centre Interdisciplinaire d’Ethique à l’Université catholique de Lyon, docteur en médecine et en théologie.
Denis Salas, magistrat, chargé de formation et de recherche à l’École nationale de la magistrature et secrétaire général de l’Association pour l’histoire de la justice.
Alexis Saurin, président de la Fédération des Associations Réflexion-Action prison Et Justice – FARAPEJ
RTS (2012) Gardien de prison, un métier de forçat
octobre 20th, 2012 | Publié par dans PRISON - (0 Commentaire)RTS, Emission « Temps présents » (04 octobre 2012) Gardien de prison, un métier de forçat
Le drame de Bochuz, et la mort d’un détenu, n’a pas arrangé leur image. La profession de gardien de prison n’a pas bonne presse. Au pénitencier de Bellechasse (FR), Temps Présent est allé à la rencontre de ces hommes qui vivent 24 heures sur 24 avec des assassins, des pédophiles, des trafiquants de drogue. Alors que la prison pour mineurs de Palézieux devrait ouvrir fin 2013, la Suisse a de plus en plus besoin de gardiens de prison, ou plutôt d’ «agents de détention» comme on les appelle maintenant. Une profession qui n’a pas souvent bonne presse. Le drame de Bochuz, qui a vu un détenu agoniser sans que les gardiens ne viennent le secourir à temps, a pointé du doigt la difficulté de cette profession mal aimée. L’image du simple porteur de clé à bien évolué. Aujourd’hui, le gardien de prison est détenteur d’un brevet fédéral, enseigné à Fribourg, une formation obligatoire sur trois ans. Il gagne entre 6 et 8 mille francs par mois, et doit savoir s’adapter à une population carcérale en perpétuelle mutation.
Temps Présent a donné la parole à ces agents de détention afin de mieux comprendre les réalités d’un métier qui ne fait pas vraiment rêver. Emmanuelle Bressan et Xavier Nicol sont allés au pénitencier de Bellechasse, dans le canton de Fribourg, à la rencontre de ces hommes qui souvent vivent en prison bien plus longtemps que les détenus.
Générique: Un reportage de Xavier Nicol et Emanuelle Bressan Image : Jean-Dominique De Weck Son : Mathilda Angullo Montage : Dan Marcoci
Les détails de l’émission sur le site rts.ch
CARLIER (2012) Paul Amor et l’affaire de la prison de Laon (8 avril 1944)
octobre 7th, 2012 | Publié par dans HISTOIRE | PRISON - (0 Commentaire)Christian Carlier, « Paul Amor et l’affaire de la prison de Laon (8 avril 1944) »,Criminocorpus, revue hypermédia [En ligne],
Histoire pénitentiaire, mis en ligne le 24 mai 2012,
URL : http://criminocorpus.revues.org/1780 ; DOI : 10.4000/criminocorpus.1780
Paul Amor fut nommé à titre provisoire, le 1er septembre 1944, avocat général près la cour d’appel de Paris et directeur de l’administration pénitentiaire et des services de l’éducation surveillée. Les deux nominations devinrent définitives le 30 du même mois. Il anima alors l’équipe de « mousquetaires » (Ancel, Cannat, Gilquin, Pinatel) à qui l’on doit la fameuse réforme qui porte son nom. Honnête, loyal (trop peut-être), intransigeant, mais surtout « humain, trop humain », il fut écarté sans ménagement, dès 1947, de la direction de l’administration pénitentiaire pour avoir traité avec trop de commisération les « collaborateurs » qui s’entassaient dans des prisons surpeuplées. Nommé représentant de la France à la Commission Internationale Pénale et Pénitentiaire à Berne et membre (fort actif) de la Commission de réforme du code d’instruction criminelle, il fut, le 28 février 1949, détaché à l’ONU comme chef de la Section de la Défense sociale, Division des activités sociales de l’Office européen des Nations Unies. Avocat général puis premier avocat général près la Cour de Cassation, il siégea pendant huit ans (19 février 1959-19 février 1967) au Conseil supérieur de la magistrature, avant de prendre sa retraite le 17 octobre 1971. Il est mort à l’hôpital Cochin le dimanche 26 août 1984. Ses obsèques religieuses furent célébrées « dans la stricte intimité familiale » en l’église Saint-Philippe-du-Roule. Il avait avant de s’éteindre exprimé « le désir que soient laissées dans l’ombre tant d’années consacrées à son devoir de magistrat et d’honnête homme ». Ignorant de ce vœu, je l’avais alors transgressé en écrivant sa nécrologie dans le Courrier de la Chancellerie. (Christian Carlier)
L’article complet en pdf ou directement sur criminocorpus
Élise Yvorel (2005) A la marge des prisons pour mineurs : les prisons-écoles, des structures carcérales à vocation éducative et professionnalisante
octobre 6th, 2012 | Publié par dans HISTOIRE | MINEURS | PRISON - (0 Commentaire)Élise Yvorel (2005) A la marge des prisons pour mineurs : les prisons-écoles, des structures carcérales à vocation éducative et professionnalisante
Revue d’histoire de l’enfance irrégulière. Numéro 7 | 2005 : Enfermements et éducations
L’auteur étudie une expérience née de la réforme mise en place par le directeur de l’Administration pénitentiaire, Paul Amor, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les prisons-écoles, créées pour les jeunes condamnés de 18 à 28 ans, sont des établissements carcéraux où l’apprentissage professionnel et l’instruction scolaire sont le socle du projet. Elise Yvorel montre comment la réalité du quotidien dans ces établissements se heurte à la théorie d’une « peine éducative » impossible à mettre en œuvre. Recevant finalement un certain contingent de mineurs pénaux et incapables d’offrir une formation et une instruction à tous les détenus qu’ils détiennent, ces établissements carcéraux sont un échec supplémentaire d’une utopie, celle de créer pour les plus jeunes des prisons, sans les inconvénients de la prison.
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RTS (2012) La psychiatrie en milieu carcéral
septembre 25th, 2012 | Publié par dans DANGEROSITE | INTERNATIONAL | MULTIMEDIA | PRISON | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)RTS.CH – Emission 36.9° du 18 janvier 2012 –
Dans notre société dite évoluée, quand on commet un délit grave, on est condamné et le cas échéant, on va en prison. Et quand on est psychiquement malade, on est soigné, voire hospitalisé pour recevoir des soins adéquats. Mais voilà, quand un individu commet un acte répréhensible à cause d’une maladie psychiatrique, la limite entre la prison et l’hôpital devient beaucoup plus floue. Le code pénal prévoit pourtant des mesures thérapeutiques institutionnelles qui permettent à ces prisonniers un peu particuliers d’être soignés et d’éviter ainsi les récidives. Seul problème: les lieux appropriés en Suisse romande n’existent tout simplement pas. Notre équipe a suivi le parcours d’un jeune homme, prisonnier et schizophrène, qui a accumulé des mois de prison pour rien, faute de structure.
Un reportage d’Isabelle Dufour et de Ventura Samarra
La psychiatrie en milieu carcéral – rts.ch – émissions – 36.9°.
Philip Zimbardo (2008) Comment des gens ordinaires deviennent des monstres… ou des héros.
juillet 19th, 2012 | Publié par dans MULTIMEDIA | PRISON | VIOLENCE | VIOLENCE CONJUGALE - (0 Commentaire)TED TALKS; Philip Zimbardo (2008) Comment des gens ordinaires deviennent des monstres… ou des héros.
Philip Zimbardo sait comme il est facile pour des gens aimables de mal tourner. Dans cette présentation, il partage ses pensées et des photos inédites et difficiles des procès d’Abu Ghraib. Il parle ensuite de l’aspect opposé : comme il est facile de devenir un héros, et comment nous pouvons tous relever le défi.
Philip Zimbardo was the leader of the notorious 1971 Stanford Prison Experiment — and an expert witness at Abu Ghraib. His book The Lucifer Effect explores the nature of evil; now, in his new work, he studies the nature of heroism.