Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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psychopathe_1Susanne Preusker est psychologue et psychothérapeute . En 2009, elle était chef du département de thérapie sociale pour les délinquants sexuels dans une prison de haute sécurité. Elle a donc travaillé en particulier avec les délinquants violents .

Durant son mandat , elle a été  prise en otage pendant sept heures sous la menace d’un couteau et violée à plusieurs reprises par un de ses patients le 7 Avril 2009 dans la prison  JVA Straubing.  L’homme avait été son patient pendant quatre ans.

Auparavant, il avait déjà agressé plusieurs femmes et pris en otage des officiers de prison. Après cet acte, les contrôles et les mesures de sécurité ont été renforcées dans la prison. L’auteur a été finalement condamné en mai 2010 à 13 ans et neuf mois d’ emprisonnement.

Susanne Preusker raconte son histoire dans le livre Sept heures en Avril .

Susanne Preusker s’est suicidée en 2018 à l’âge de 58 ans

 

Voir aussi:

Stephen Porter/Michael Woodworth: « Ce qui est intéressant avec les psychopathes, c’est qu’ils sont capables de masquer leurs dysfonctionnements et sont très habiles »

 

Décrypter les méandres du cerveau et détecter les pulsions criminelles demeurent du domaine de la science-fiction, mais la réalité s’en approche peu à peu.

À l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, des chercheurs mettent au point des procédés utilisant diverses technologies et la réalité virtuelle pour évaluer les risques de récidive chez les gens reconnus coupables de crimes à caractère sexuel et chez les pédophiles.

Christian Joyal est professeur en neuropsychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières et coresponsable du Laboratoire d’applications de réalité virtuelle en psychiatrie légale à l’Institut Philippe-Pinel (ARVIPL). Pour la première fois, il nous a ouvert les portes de son laboratoire.

Marie-Ève Cousineau nous a préparé un reportage sur les recherches de Christian Joyal et son équipe.


Le reportage de Marie-Ève Cousineau (dec 2014)

Ambroise-Rendu-203x300Parution de Anne-Claude Ambroise-Rendu, Histoire de la pédophilie, XIXe-XXe siècle, Paris, Fayard, 2014, 352 p. ISBN 978-2-213-67232-8, 24 €

Présentation de l’éditeur

La reconnaissance des crimes sexuels perpétrés sur les plus jeunes est récente. Il a fallu le long travail des médecins, des magistrats et des intellectuels pour que, une fois les actes déterminés et les caractéristiques de la pédophilie établies, la société se soucie de protéger les enfants. Véritable baromètre des mœurs, les réactions au crime sexuel sur enfant esquissent l’histoire morale, culturelle et juridique d’une si longue indifférence envers les agressions sexuelles. Ce livre en donne les clés.

Indispensable prise de conscience, le livre d’Anne-Claude Ambroise-Rendu ne se contente pas de faire choir de leur piédestal quelques amateurs de jeunes chairs qui, à l’instar d’André Gide, profitèrent de l’aveuglement des parents, il nous révèle comment hier encore le silence écrasait les victimes et profitait aux agresseurs. Il nous apprend surtout que le « pédophile », identifié par la psychiatrie, n’a pas toujours été condamné par les médias qui en font aujourd’hui la figure du mal absolu.

Il était temps qu’un livre d’histoire fasse la lumière sur des comportements aussi anciens et répandus et nous rappelle que la criminalité sexuelle n’est pas le fruit amer d’une époque dépravée. Cette époque, notre époque, aura eu le mérite d’affronter ce problème.

Sommaire

  • Introduction, “Viens derrière la haie”
  • Chapitre premier. 1810-1832 : le temps du déni ?
  • Chapitre 2. Du cabinet du juge à celui du médecin (1832-1880)
  • Chapitre 3. La IIIe République aux aguets
  • Chapitre 4. Le pervers saisi par la science (1896-1970)
  • Chapitre 5. Tant de plaisirs littéraires
  • Chapitre 6. Mythomanes ou séductrices ?
  • Chapitre 7. Les seventies et la plaidoirie pédophile
  • Chapitre 8. Le tournant des années 1980 : les associations, les journalistes et le législateur
  • Chapitre 9. 1995-2005 : lucidité nouvelle ou panique morale ?
  • Chapitre 10. Le crime sexuel entre deux hystéries ? La menace de l’affabulation et le “tous pédophiles”
  • Conclusion

L’auteur

Anne-Claude Ambroise-Rendu est professeure à l’université de Limoges. Elle est co-rédactrice en chef de la revue Le Temps des médias. Elle a notamment publié Crimes et Délits. Histoire de la violence de la Belle Époque à nos jours (Nouveau Monde, 2006), et Petits récits des désordres ordinaires. Les faits divers dans la presse française des débuts de la Troisième République à la Grande Guerre (Seli Arslan, 2004).

FRANCE CULTURE , Emission « Sur les docks » (2014) Territoires interdits : « Prévenir la pédophilie : l’expérience de l’Ange Bleu, association organisatrice de groupes de paroles»

Un documentaire de Céline Rouzet et François Teste

Des pédophiles abstinents et repentis sont placés face à d’anciennes victimes pour lutter contre le passage à l’acte. A travers ces groupes de paroles «mixtes» organisés par une association parisienne, les pédophiles sont confrontés à la souffrance des victimes, qui peuvent avoir le sentiment d’une reconnaissance jamais obtenue jusqu’alors. Certaines victimes souffrent beaucoup du déni de leur agresseur. 

C’est en 2012 que Céline Rouzet rencontreLatifa Bennari, présidente de l’Ange Bleu et elle-même ancienne victime. «  C’est l’incroyable humanité de cette initiative qui m’a frappée : accepter du « monstre » qu’il soit humain, percevoir sa solitude et ses angoisses, lui tendre la main en l’écoutant plutôt que de le clouer au pilori. »

Production : Céline Rouzet; Réalisation : François Teste; Prise de son : Arthur Gerbault

à propos des cercles de soutien et de responsabilité… in UK…! (Article du 02/09/2013)

Des bénévoles du Warwickshire (UK) participent à un programme de réinsertion des criminels condamnés.

Les délinquants sexuels ont la possibilité de changer de vie grâce à des bénévoles du Warwickshire.

Un programme a été mis en place pour jumeler les délinquants avec des groupes de personnes du comté qui souhaitent les aider.

Ils se rencontrent régulièrement, se parlent au téléphone et vont même au pub dans le cadre des efforts déployés pour empêcher le délinquant de reprendre ses anciennes habitudes.

En retour, le délinquant signe un contrat avec le cercle de bénévoles et est tenu responsable par eux.

Ruth, une bénévole, raconte que sur les quatre délinquants avec lesquels elle a travaillé, deux ont transformé leur vie. Mais lorsque les bénévoles ont remarqué que les deux autres un comportement suspect, ils ont alerté la police, et ils ont été remis en détention.

Selon elle, le rôle est autant de protéger la communauté que de réhabiliter le délinquant – et elle a exhorté d’autres personnes à essayer le programme de bénévolat.

« C’est difficile à vendre », dit-elle. « Mais je le recommande. Si quelqu’un cherche un travail bénévole un peu différent de celui que l’on fait derrière le comptoir d’un magasin, c’est peut-être pour lui ». « Certains de mes amis et de ma famille pensent que c’est un peu bizarre, mais d’autres sont intrigués. Je pense qu’il est important de donner aux délinquants sexuels la chance de changer ».

 

Lire l’article complet

Sexual Victimization In Juvenile Facilities Reported By Youth, 2012

Allen Beck, Ph.D., BJS, David Cantor, Ph.D., John Hartge, Tim Smith, Westat

June 6, 2013    NCJ 241708

Presents data from the 2012 National Survey of Youth in Custody (NSYC), conducted in 326 juvenile confinement facilities between February and September 2012, with a sample of 8,707 adjudicated youth. The report ranks facilities according to the prevalence of sexual victimization, as required under the Prison Rape Elimination Act of 2003 (P.L. 108-79). The prevalence of victimization, as reported by youth during a personal interview, is based on sexual activity in the 12 months prior to the interview or since admission to the facility, if less than 12 months. This report provides state- and national-level estimates of juvenile sexual victimization by type of activity, including estimates of youth-on-youth nonconsensual sexual contact, staff sexual misconduct, and level of coercion. It also explores sexual victimization by the characteristics of both the perpetrator and youth at high risk of victimization, location and time of incidents, and nature of the relationship between youth and facility staff prior to sexual contact.

 

Highlights:

  • An estimated 9.5% of adjudicated youth in state juvenile facilities and state contract facilities (representing 1,720 youth nationwide) reported experiencing one or more incidents of sexual victimization by another youth or staff in the past 12 months or since admission, if less than 12 months.
  • About 2.5% of youth (450 nationwide) reported an incident involving another youth, and 7.7% (1,390) reported an incident involving facility staff.
  • An estimated 3.5% of youth reported having sex or other sexual contact with facility staff as a result of force or other forms of coercion, while 4.7% of youth reported sexual contact with staff without any force, threat, or explicit form of coercion.
  • Thirteen facilities were identified as high-rate based on the prevalence of sexual victimization by youth or staff. Rates in each of these facilities had a 95%-confidence interval with a lower bound that was at least 35% higher than the average rate of sexual victimization among facilities nationwide.
  • About 67.7% of youth victimized by another youth reported experiencing physical force or threat of force, 25.2% were offered favors or protection, and 18.1% were given drugs or alcohol to engage in sexual contact.

http://www.bjs.gov/content/pub/pdf/svjfry12.pdf

Jean Proulx (14/12/2012) Les facteurs de la criminalité sexuelle.

Jean Proulx, Professeur de criminologie à l’Université de Montréal.

2ème journée du colloque : Une justice pénale rénovée fondée sur la criminologie moderne – vendredi 14 décembre 2012

Voir toutes les vidéos: COLLOQUE de l’Institut Pour la justice : LES SCIENCES CRIMINELLES AU COEUR DES POLITIQUES PÉNALES