Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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UNODC1

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a publié en avril 2014 son nouveau rapport sur les homicides dans le monde (Global Study on Homicide 2013, qui couvre les événement de 2012).

Selon les régions, le nombre d’homicides a évolué différemment entre ces deux dates: ils ont diminué en Europe et en Océanie (de 11% à 14%) et augmenté de 8,5% sur le continent américain.

Voir la très parlante infographie sur ce sujet réalisée par slate.fr

oms-fr-10kb-La présente série de sept exposés, à l’intention des défenseurs, des concepteurs et agents de mise en oeuvre de programmes et autres intéressés, résume les données factuelles concernant l’efficacité des sept principales stratégies suivantes de prévention de la violence interpersonnelle et auto-infligée :

  1. favoriser des relations sûres, stables et épanouissantes entre les enfants et leurs parents et dispensateurs de soins;
  2. développer des aptitudes à la vie quotidienne chez les enfants et les adolescents;
  3. réduire la disponibilité et la consommation nocive de l’alcool;
  4. réduire l’accès aux armes à feu, aux armes blanches et aux  pesticides;
  5. promouvoir l’égalité entre les sexes;
  6. changer les normes culturelles qui favorisent la violence;
  7.  offrir des programmes de dépistage des victimes ainsi que des programmes de soins et de soutien aux victimes.

www.who.int/violenceprevention/publications/en

CICC (18/03/2014) Julie Lefebvre : Comment comprendre l’homicide d’une femme par son conjoint ?

L’homicide conjugal est un phénomène actuel dans notre société. À tous les ans, on dénombre des cas d’homicides conjugaux perpétrés par un homme au Québec.
À quoi ressemble ce phénomène plus spécifiquement? Est-il stable d’une année à l’autre? Comment comprendre qu’un homme tue sa conjointe ou son ex-conjointe? Est-il possible de prévenir un tel geste? L’objectif de cette conférence consiste à présenter le
profil des hommes qui commettent un homicide conjugal au Québec et également, d’apporter des pistes de
réflexion pour mieux comprendre ce type d’homicide.

OMS (2002) Rapport mondial sur la violence et la sante

Sous la direction de Etienne G. Krug, Linda L. Dahlberg, James A. Mercy, Anthony Zwi et Rafael Lozano-Ascencio

Organisation mondiale de la Sante, Genève 2002

oms-fr-10kb-INTRODUCTION

En 1996, la Quarante-Neuvième Assemblée  mondiale de la Santé a adopté la résolution WHA49.25, ou elle déclare que la violence est un problème de sante´ publique majeur et croissant dans le monde entier .
Dans cette résolution, l’Assemblée attirait l’attention sur les conséquences sérieuses de la violence, tant a court qu’à long terme, pour les personnes, les familles, les communautés et les pays, et elle insistait sur ses effets nuisibles sur les services de santé.
L’Assemblée invitait instamment les Etats Membres à réfléchir au problème de la violence à l’intérieur de leurs propres frontières et demandait au Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’organiser des activités de santé publique pour remédier à ce problème. Le présent document, qui est le premier Rapport mondial sur la violence et la santé, représente une partie importante de la réponse de l’OMS à la résolution WHA49.25. Il s’adresse principalement aux chercheurs et aux intervenants. Ces derniers comprennent les travailleurs de la santé, les travailleurs sociaux, les personnes qui participent à la définition et à la mise en œuvre des programmes et des services de prévention, les éducateurs et les responsables de l’application de la loi. Il existe également un résumé du rapport.
Objectifs
Le rapport vise à sensibiliser davantage au problème de la violence dans le monde et à convaincre qu’il est possible de prévenir la violence et que la santé publique a un rôle essentiel à jouer dans les mesures qui seront prises pour s’attaquer à ses causes et remédier à ses conséquences.
Il a plus précisément pour objectif de :
— décrire l’ampleur et l’impact de la violence dans le monde entier;
— décrire les principaux facteurs de risque de la violence;
— décrire les types d’intervention et les réponses stratégiques qui ont été essayés et résumer ce que l’on sait de leur efficacité;
— recommander des mesures à l’échelle locale, nationale et internationale

Rapport mondial sur la violence et la sante (pdf 127kb)

Voir aussi: 

Téléchargements

Principaux repères

Lancement de la saison scientifique du CICC 2013-2014

Thème de cette année: « La violence et l’homicide à travers le temps et l’espace»

Programme

Mot de bienvenue
Maurice Cusson, Professeur émérite à l’École de criminologie
de l’Université de Montréal, chercheur au CICC

« A skeptic’s take on studying cross-national
homicide rates: Things are not always what
they seem »
William Alex Pridemore, Professor of Criminal Justice at
Georgia State University and editor of the International
Criminal Justice Review (American Society of Criminology)

«Nouveaux regards sur l’homicide en Europe»
Christophe Soullez, Directeur de L’Observatoire National
de la délinquance et des réponses pénales du INHESJ,
France

« Trends and patterns in lethal (armed) violence »
Anna Alvazzi del Frate, Director of research, Small Arms
Survey, Geneva Switzerland

«Premiers résultats de l’Enquête Mondiale sur
l’homicide»
Marc Ouimet, Professeur à l’École de criminologie de
l’Université de Montréal et chercheur au CICC

RTS (Radio Télévision Suisse), Emission « Temps présent » (10/01/2013) Documentaire « j’ai été braqué »

Il y a voleurs et voleurs. Ceux qui attendent sagement que vous soyez partis pour opérer, et ceux qui préfèrent que vous soyez là; qui vous dépouillent parfois avec une grande violence. Intrusion, braquage, « car jacking », « home jacking » font la une des journaux. Mais curieusement, on entend rarement les victimes. Cinq d’entre elles ont livré leur témoignage à Temps Présent.

Il y a Carine, une jeune femme biennoise qui vient d’emménager dans une jolie maison avec son mari et sa petite fille de quelques mois. Un matin, alors qu’elle travaille sous les combles, elle entend du bruit à l’étage inférieur, descend et se retrouve nez à nez avec un inconnu. Il y a Gérald, un petit bijoutier genevois connu des amateurs, qui se sent menacé, comme il dit, par des visiteurs « pas nets », jusqu’au jour où ses pires craintes se réalisent…  Il y a Ariane, qui vit avec son mari âgé dans la campagne genevoise lorsqu’elle est attaquée. Il y a Gilles, un Neuchâtelois qui avait 20 ans, au moment des faits : un soir, un individu cagoulé bondit dans sa voiture, le menace d’un pistolet et lui dit : « démarre ! » Enfin, il y a Pierrette et André, un couple qui espérait vivre une retraite paisible dans un hameau du Jura. Ils vont vivre un cauchemar. Pour chacune de ces victimes, l’intrusion ou l’agression aura des répercussions considérables. Comment comprennent-ils ce qui leur est arrivé ? Ont-ils réussi à surmonter le choc ? Par quels moyens ?

Voir les détails sur l’émission sur le site rts.ch

Rue89 (26/01/2013) Quelques heures avec des hommes violents d’Amérique latine

Dans la salle de séance de l’institut WEM à San Pedro, dans le centre de la ville, ils sont près de 70 à l’écouter. Certains sont là contraints par la justice, dans le cadre de mesures de protection prises après des violences conjugales. D’autres parce que leur épouse ne leur a pas laissé le choix, les menaçant de rupture. D’autres enfin sont de simples volontaires. L’assemblée semble représentative de la société costaricienne.

Contraints à être puissants, virils, dominants

WEM compte quinze employés, psychologues et travailleurs sociaux et un réseau d’hommes « Red de Hombres » – une cinquantaine de bénévoles – qui s’engage auprès de l’institut pour organiser les activités. Les professionnels ont créé une méthode pour faire travailler les hommes sur leurs valeurs et leurs histoires, et leur proposer de s’engager à être non-violents.

Il s’agit d’aborder le machisme de front. D’expliquer aux hommes par quelle construction sociale ils sont contraints à être puissants, virils, dominants, et à se comporter de manière à le faire savoir.

Pour cela, de nombreux ateliers sont organisés. Des séances de groupe comme ce soir, des cours de gestion de la colère, de gestion de la séparation matrimoniale, des cours pour apprendre à être un bon père, des séances pour discuter de la masculinité et du rôle de l’homme…
En outre, l’institut propose des ateliers destinés aux adolescents et aux jeunes hommes, qui sont invités à se pencher durant des séances d’une journée sur leurs rôles, sur la question de l’égalité et de la prévention de la violence contre les femmes.