Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
Header

Rehabilitation and Desistance from Crime by University of Glasgow

Course Description:

This course aims to develop critical understandings of (1) concepts of offender rehabilitation and their contested roles within theories and practices of punishment and (2) research about desistance from crime and its relationship to theories and practices of offender rehabilitation
By the end of this module students should be able to:
  • Critically assess the place of rehabilitation within the philosophy and sociology of punishment
  • Recognize and critique the arguments for and against rehabilitation as a penal strategy and practice
  • Identify and critically compare a range of theories and practices associated with rehabilitation, taking account of their social, historical and jurisdictional contexts
  • Review and assess research evidence about desistance from crime

International Conference: 26th and 27th April 2013, Liverpool Hope University

Our first international conference took place at Liverpool Hope University, Hope Park, Liverpool at the end of APril 2013. About 150 people attended. Approximately half were academic researchers associated with the research network; the other half were friends from policy and practice, or with life experience of supervision.

At the conference, the working group leaders reported the findings of the first year of our international research network (COST Action 1106) which exists to examine four main aspects of Offender Supervision in Europe: experiencing supervision, decision-making and supervision, practising supervision, and European policy and practice related to supervision. But we also enjoyed scene-setting and agenda-setting contributions from external academics: Michelle Phelps and Josh Page opened the conference and helped to set the scene, Sarah Turnbull and David Nelken closed the conference and helped to set the agenda for the next year or two of our work. Last but certainly not least, we benefited from a series of responses to the working group reports; those responses coming from policymakers, practitioners and people with experience of supervision.

http://www.offendersupervision.eu/international-conference

LIBÉRATION (15 Mai 2013)130 dossiers chacun, la peine des conseillers d’insertion

Avant 2011, les Spip les plus débordés, en Ile-de-France notamment, avaient une norme tacite : pas plus de 90 condamnés à suivre par conseiller. Au-delà, les dossiers jugés moins urgents étaient mis en attente.

Après la mort de Laëtitia Perrais, à Nantes comme partout ailleurs, ces dossiers sortent de l’armoire et sont redistribués. Bilan : les conseillers de probation sont aujourd’hui responsables de 130 dossiers chacun en moyenne, selon la Chancellerie. Dans un rapport de juillet 2011, l’Inspection générale des finances estimait que, pour faire un travail correct, chaque conseiller ne pouvait en suivre plus de 80 en moyenne.

Certes, le nombre de conseillers d’insertion n’a cessé d’augmenter ces dernières années : ils étaient 2 302 en décembre 2008 et 2 888 en 2011. Mais cela n’a pas suffi à combler le retard et encore moins à répondre aux nouvelles missions qui, loi après loi, se sont empilées : au suivi classique des aménagements de peine, des libérations conditionnelles ou du travail d’intérêt général, se sont ajoutés le contrôle des placements sous bracelet électronique, la lutte contre l’illettrisme, l’évaluation de la dangerosité, les groupes de parole de prévention de la récidive… «J’ai peur que ça implose dans les services», alerte Charlotte Cloarec responsable du Snepap-FSU. L’espoir que beaucoup de travailleurs sociaux de la pénitentiaire avaient placé dans l’arrivée de la gauche au pouvoir a rapidement été douché. «Rien n’a changé depuis un an, regrette Delphine Colin, de la CGT. Ça fait un drôle d’effet, cette continuité d’une politique sécuritaire.»

Lire l’article Sur Libération.fr

Le guide essentiel de la probation en Europe 

Article:

Probation in EuropeL’étude exhaustive des systèmes et services de probation en Europe publiée en novembre 2008 sous l’aile de la CEP, « Probation in Europe», ouvrage édité par Anton van Kalmthout et Ioan Durnescu, est hébergée désormais sur le site Internet de la CEP. L’organisation des différents systèmes de probation, décrite par des étudiants érudits et des experts de 32 pays d’Europe, peut y être comparée facilement grâce au format homogène adopté.

Base de connaissances de la CEP
La CEP s’est fixée pour objectif de faire évoluer son site web en hébergeant une base de connaissances permettant aux professionnels et à toute personne intéressée de s’informer sur la recherche et la pratique en probation. L’ajout des chapitres de Probation in Europe est une étape importante vers la réalisation de cet objectif. La version intégrale des chapitres complète la présentation synthétique des services de chaque pays publiée en 2009.

Les services de probation européens : Regard comparatif

Je vous conseille par ailleurs de découvrir les documents de travail des services de probation des différents pays (plans de rapport, fiches d’évaluation des probationnaires) …  : Appendix_I_Probation_documents

PIERRE CANNAT (1949) centre d’études de Fresnes; Douzième leçon; L’observation du détenu

Centre-etudes-penit-FresnesJuin 1946 : ouverture aux prisons de Fresnes d’un Centre d’études pénitentiaires P. CANNAT est l’animateur de ce centre d’études qui reçoit en 1946 et en 1947 en deux promotions, tous les sous-directeurs.

Entre 1945 et 1950 moins de mille agents auront bénéficié d’un passage à l’école créée à Fresnes, en priorité il s’agit des éducateurs et des surveillants des établissements réformés et de quelques sous-directeurs ou chefs de détention qui sont chargés de transmettre ce qu’ils ont appris aux surveillants. (voir l’article de criminocorpus)

« Les synthèses des éducateurs des centres d’observation ou de semi-liberté sont toutes rédigées sur un même modèle que Pierre Cannat a professé lors de ses cours au centre d’études de Fresnes. Il s’inspire des recommandations de la Commission internationale pénale et pénitentiaire qui, en 1937, avait proposé un dossier réunissant toutes les données sur un individu et du formulaire général mis en place en ­Belgique » (JC Vimont, « l’observation des relégués en France »).

Pierre Cannat proposera aux assistantes sociales les premières « grilles » d’analyse ou « plans de rapport » (voir Leçon 12) empruntes des théories criminologiques de l’époque (Pinatel, Bachet…).

 

Si l’on veut deviner l’avenir du délinquant – et le deviner pour le rectifier – il faut bien connaître le passé ; car c’est le passé qui explique le délit, Ce délit est rarement une circonstance fortuite. (Cela arrive avec certains crimes passionnels notamment). Généralement le délit a sa source dans la manière de vivre du sujet.Il est des individus que leur mode d’existence conduit immanquablement `a la prison, et le Surveillant-chef de certaines maisons d’arrêt de petites villes où tout le monde se connait, ne doit guère avoir de surprises quand les gendarmes sonnent à sa porte. Si l’on veut redresser, ce qui importe alors c’est moins le fait délictuel que le mode de vie du condamné (…)

Un schéma d’enquête peut être adressé aux Assistantes chargées de ce travail, mais à la condition que les enquêteuses s’en servent comme d’un plan général pour leur rapport, et non pas comme d’un questionnaire dont il suffirait de remplir les interlignes. Ce qui importe, en effet, tout autant que les éléments positifs apportant aux observateurs des certitudes, c’est une silhouette générale du détenu jugé dans la vie libre, dans son milieu naturel.

P_CANNAT(1949) Leçon 12: l’observation du détenu (plans des synthèses d’observation en annexe)

Voir aussi: JC VIMONT(2009) L’observation des relégués en France (1947_1970)

Si le lien est brisé: chs-691-vol-13-n-1-l-observation-des-relegues-en-france-1947-1970

Rapport RAIMBOURG d’information sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale (23/01/2013)

Rapport RAIMBOURG

(suite…)

How to be a good probation officer?

avril 15th, 2013 | Publié par crisostome dans PROBATION - (0 Commentaire)

 This is @ZoeStaffsGMPT sixth post in an ongoing series about her life and learning as a probation officer

http://www.russellwebster.com/category/on-probation/

What is a good probation officer? Now that’s a million dollar question. When I was training, my knowledge of criminology theories was constantly tested. Did I know my desistance from my cognitive distortion? Could I spot a pre-contemplative person from one hundred paces? Had I shaken my head with disgust ENOUGH when criticising Lombroso’s theory of criminality. Then, when I started working in the job, there were all these targets to hit to show my awesomeness, like how quickly I could home visit a new address, and whether I could count the amount of supervision sessions I’d had with someone on all my fingers and toes. There were also quality assurance audits to pass (I wonder what delightful creatures do that auditing now…oh, it’s me…) But I guess I’m not really talking about that type of ‘good’ . When I started really thinking about this, and started imagining those colleagues of mine of whom I really admire – it was their way of ‘being and doing’, and the relationships they forged with the people they supervised, that I was so utterly in awe of. How to be good is more than stats and theories. It’s….

Read the full post.