Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Dan Pacholke (2014, TEDxMonroeCorrectionalComplex) How prisons can help inmates live meaningful lives

In the United States, the agencies that govern prisons are often called ‘Department of Corrections.’ And yet, their focus is on containing and controlling inmates. Dan Pacholke, Deputy Secretary for the Washington State Department of Corrections, shares a different vision: of prisons that provide humane living conditions as well as opportunities for meaningful work and learning.

Nous sommes perçus comme une organisation qui est la poubelle de l’échec de la politique sociale. Je ne peux pas définir qui vient ni pour combien de temps. Nous recevons les personnes pour lesquelles rien d’autre n’a fonctionné, qui sont passées au travers des autres filets sociaux de sécurité. Ils ne peuvent les contenir, donc nous devons le faire. C’est notre travail : les contenir, les contrôler.

Au fil des ans, en tant que système carcéral, en tant que nation, et en tant que société, nous sommes devenus très bons à cela, mais cela ne devrait pas vous réjouir. Nous incarcérons un taux de population plus élevé que n’importe quel autre pays du monde. Nous avons aujourd’hui plus d’hommes noirs en prison que sous l’esclavage en 1850. Nous logeons les parents de près de trois millions d’enfants de notre communauté, et nous sommes devenus le nouvel asile, le plus grand centre de soins de toute cette nation. Lorsque nous enfermons quelqu’un, ce n’est pas une petite chose. Et pourtant, nous sommes appelés le Département des Corrections. Aujourd’hui, je veux parler de changer notre point de vue sur les corrections. Je crois, et mon expérience me le dit, que si nous changeons notre manière de penser,nous créons de nouvelles possibilités, ou de nouveaux futurs, et les prisons ont besoin d’un avenir différent.

Les interventions psychosociales dans le système de justice pénale (Actes et Rapports présentés à la 20e Conférence de recherches criminologiques, 1993) (Volume XXXI) (1998)

La 20e Conférence de recherches crimonologiques s’est tenue au siège du Conseil de l’Europe à Strasbourg, du 22 au 25 novembre 1993. Elle était consacrée aux « Interventions psychosociales dans le système de justice pénale », et a examinée le large éventail des interventions d’ordre thérapeutique, d’assistance sociale et de soutien qui se sont développées au cours des dernières années et qui se multiplient.

 

Retrouvez toutes les vidéos sur le site de la chancellerie:

Depuis une vingtaine d’années, le Canada a profondément transformé ses pratiques et ses méthodes de suivi des personnes condamnées, avec comme objectif une plus grande efficacité dans la prévention de la récidive.

Pour mieux les connaître concrètement et pour en comprendre les conditions de réussite, nous avons rencontré Denis Lafortune, directeur de l’Ecole de criminologie de l’université de Montréal. Il  évalue et diffuse ces programmes, notamment en France, auprès des conseillers pénitentiaires d’insertion et de prévention.

Focus sur les méthodes canadiennes de prévention de la récidive

Le NIC (National Institute of Correction) a intégralement mis en ligne (supports, ppt, vidéos) son programme « Thinking for a change » dispensé massivement dans les prisons américaines, destiné à acquérir des compétences sociales et développer les capacités de résolution de problème.

T4CThinking for a Change (T4C) is an integrated, cognitive behavior change program for offenders that includes cognitive restructuring, social skills development, and development of problem solving skills.

T4C is designed for delivery to small groups in 25 lessons and can be expanded on to meet the needs of specific participant group. The curriculum was developed by Barry Glick, Ph.D., Jack Bush, Ph.D., and Juliana Taymans, Ph.D., in cooperation with the National Institute of Corrections.

The T4C program is used in prisons, jails, community corrections, probation, and parole supervision settings. Participants include adults and juveniles, males and females. More than 8,000 correctional staff have been trained as T4C group facilitators. More than 400 trainers in 80-plus agencies are preparing additional staff to facilitate the program with offenders.

Correctional agencies can consider Thinking for a Change as one option in a continuum of interventions to address the cognitive, social, and emotional needs of their offender populations.

Programme Thinking for a change

Thinking for a change Curriculum.pdf

rokeachDans  The  Nature  of  Human  Values  (1973),  Milton  Rokeach,  professeur  de  psychologie  à l’Université  de  l’État  du  Michigan  qui  a  consacré  sa  carrière  à  définir  la  notion  de « valeurs »  avance  les  postulats  suivants :  a)  le  nombre  total  de  valeurs  qu’une  personne possède  est  relativement  faible,  b) les valeurs sont organisées en système et elles sont hiérarchisées,  c) les valeurs humaines proviennent de la culture, de la société et de ses institutions, et de la personnalité, d) les conséquences des valeurs humaines se manifestent dans à peu près tous les phénomènes étudiés en sciences sociales.Dans  son  approche,  Rokeach  a  retenu  36  valeurs,  qu’il  a  distinguées  en  deux  types.  On trouve  tout  d’abord  les  valeurs  terminales,  qui  sont  les  buts  ou  les  finalités  de  lʹexistence. Elles  se  répartissent en valeurs ayant trait à : a) l’absence de conflits internes et externes (ex. : le plaisir, la sécurité dans son environnement ou le bonheur), b) l’universalisme social (ex. : l’égalité, la fraternité ou la paix), c) l’accomplissement adulte (ex. : le sentiment d’avoir réussi, le respect et l’admiration), d) la sincérité des liens interpersonnels (ex. :l’amitié authentique, l’intimité sexuelle ou spirituelle), et e) une motivation intrinsèque (ex: une vie active, la liberté, la capacité de prendre soin de ceux qu’on aime).Viennent ensuite les valeurs instrumentales ou les modes de comportement qui permettent d’atteindre les buts poursuivis en fonction des valeurs terminales. Rokeach les a réparties en des valeurs ayant trait : a) à la compétence (ex. : le courage, l’imagination ou la logique), b) au conformisme (ex. : la courtoisie, l’ordre ou l’autodiscipline), et c) à lʹintérêt social (ex. : l’indulgence, le sens des responsabilités ou l’honnêteté). Selon Day et Casey, il importe de réintroduire les valeurs dans le domaine de l’intervention psycholégale et correctionnelle. (Source Denis Lafortune)

valeurs.pdf 

manuel_probation_ONUCe Manuel d’introduction pour la prévention de la récidive et la réinsertion sociale des délinquants fait partie d’une série d’outils pratiques mis au point par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) pour aider les pays à prévenir le crime, à mettre en oeuvre la justice pénale et à renforcer l’état de droit.

Ces outils ont pour objectif d’aider à mettre en oeuvre les règles et les normes des Nations Unies relatives à la prévention du crime et à la justice pénale.
Le Manuel d’introduction souligne l’importance cruciale des programmes et des mesures
efficaces permettant de surveiller et d’aider les délinquants afin de prévenir la récidive.

Les délinquants incarcérés sont confrontés à de réelles difficultés à la libération et les communautés ne sont plus en sécurité lorsque des délinquants à haut risque et ayant de très grands besoins sont libérés sans préparation, sans surveillance ou soutien adéquat.

UNODC_SocialReintegration_FRE_180313.pdf

RTS (Radio Télévision Suisse), Emission « Temps présent » (10/01/2013) Documentaire « j’ai été braqué »

Il y a voleurs et voleurs. Ceux qui attendent sagement que vous soyez partis pour opérer, et ceux qui préfèrent que vous soyez là; qui vous dépouillent parfois avec une grande violence. Intrusion, braquage, « car jacking », « home jacking » font la une des journaux. Mais curieusement, on entend rarement les victimes. Cinq d’entre elles ont livré leur témoignage à Temps Présent.

Il y a Carine, une jeune femme biennoise qui vient d’emménager dans une jolie maison avec son mari et sa petite fille de quelques mois. Un matin, alors qu’elle travaille sous les combles, elle entend du bruit à l’étage inférieur, descend et se retrouve nez à nez avec un inconnu. Il y a Gérald, un petit bijoutier genevois connu des amateurs, qui se sent menacé, comme il dit, par des visiteurs « pas nets », jusqu’au jour où ses pires craintes se réalisent…  Il y a Ariane, qui vit avec son mari âgé dans la campagne genevoise lorsqu’elle est attaquée. Il y a Gilles, un Neuchâtelois qui avait 20 ans, au moment des faits : un soir, un individu cagoulé bondit dans sa voiture, le menace d’un pistolet et lui dit : « démarre ! » Enfin, il y a Pierrette et André, un couple qui espérait vivre une retraite paisible dans un hameau du Jura. Ils vont vivre un cauchemar. Pour chacune de ces victimes, l’intrusion ou l’agression aura des répercussions considérables. Comment comprennent-ils ce qui leur est arrivé ? Ont-ils réussi à surmonter le choc ? Par quels moyens ?

Voir les détails sur l’émission sur le site rts.ch