Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Les « pretrial assessment tools » développés par Advancing Pretrial Policy & Research (APPR) sont des instruments conçus pour évaluer de manière objective les risques associés à un accusé pendant la phase présentencielle. Leur objectif est d’éclairer les décisions de mise en liberté ou de détention, en s’appuyant sur des données probantes plutôt que sur des critères subjectifs ou des systèmes de cautionnement monétaire, souvent sources d’inégalités socio-économiques.

À quoi servent-ils ?

  1. Réduire les inégalités :
    Ils visent à limiter la détention préventive inutile, en particulier pour les personnes incapables de payer une caution, et à atténuer les biais raciaux ou socio-économiques.
  2. Évaluer les risques :
    • Risque de non-comparution au tribunal.
    • Risque de commission d’une nouvelle infraction pendant la libération.
    • Risque pour la sécurité publique ou de pression sur les victimes/témoins.
  3. Guider les conditions de libération :
    Recommander des mesures proportionnées (ex. : surveillance électronique, suivi psychosocial) en fonction du niveau de risque.

Comment fonctionnent-ils ?

  1. Collecte de données :
    Les outils utilisent des facteurs validés par la recherche, tels que :

    • Antécédents criminels (ex. : comparutions passées).
    • Situation socio-économique (emploi, logement).
    • Liens communautaires (famille, stabilité résidentielle).
    • Gravité de l’infraction actuelle.
      APPR insiste sur l’exclusion de critères racialisés ou non pertinents (ex. : code postal qui pourrait indiquer un quartier défavorisé).
  2. Analyse algorithmique :
    • Un score de risque est généré (faible, moyen, élevé) via des modèles statistiques.
    • Ces modèles sont validés empiriquement pour garantir leur fiabilité et leur absence de biais systémiques.
  3. Recommandations :
    • Pour les risques faibles : libération sans conditions ou avec des mesures minimales.
    • Pour les risques élevés : détention justifiée ou supervision renforcée.
    • Les juges reçoivent ces recommandations mais conservent leur pouvoir décisionnel.
  4. Transparence et amélioration continue :
    • Les outils sont régulièrement réévalués pour corriger les biais et adapter les critères.
    • APPR promeut des audits indépendants et la publication des données d’efficacité.

Principes clés d’APPR

  • Justice équitable : Éviter la surdétention des populations marginalisées.
  • Science des données : Utiliser des indicateurs fondés sur des preuves.
  • Minimisation des restrictions : Privilégier les mesures les moins coercitives nécessaires.

Ces outils s’inscrivent dans une réforme plus large visant à remplacer le système de cautionnement par une approche axée sur le risque individuel et les droits fondamentaux.

Exemple: Facteurs du « PSA » (Public safety Assessment)

  • Âge au moment de l’arrestation
  • Infraction violente actuelle
  • Infraction violente en cours et âge inférieur ou égal à 20 ans
  • Accusation en cours au moment de l’arrestation
  • Condamnation antérieure pour délit mineur
  • Condamnation antérieure pour crime
  • Condamnation antérieure
  • Condamnation violente antérieure
  • Manquement antérieur à l’obligation de comparaître avant le procès au cours des deux dernières années
  • Manquement antérieur à l’obligation de comparaître avant le procès depuis plus de deux ans
  • Condamnation antérieure à une peine d’emprisonnement

UCLA LONELINESS SCALE

décembre 17th, 2024 | Publié par crisostome dans EVALUATION - (0 Commentaire)

UCLA LONELINESS SCALE

 

Russell, D , Peplau, L. A.. & Ferguson, M. L. (1978). Developing a measure of loneliness. Journal of Personality Assessment, 42, 290-294.

Échelle de 20 items conçue pour mesurer les sentiments subjectifs de solitude et d’isolement social. Les participants attribuent à chaque item la note S (« Je me sens Souvent comme ça »), P (« Je me sens Parfois comme ça »), R (« Je me sens Rarement comme ça »), J (« Je ne me sens Jamais comme ça »).

L’instrument de mesure a été révisé deux fois depuis sa première publication : une fois pour créer des items à notation inversée, et une autre fois pour simplifier la formulation.

« Le développement d’un instrument d’évaluation adéquat est une condition préalable nécessaire à la recherche en psychologie sociale sur la solitude. Deux études permettent d’affiner la méthodologie de mesure de la solitude. L’étude 1 présente une version révisée de l’échelle d’auto-évaluation de la solitude de l’UCLA (Université de Californie, Los Angeles), conçue pour contrer les effets possibles du biais de réponse dans l’échelle originale, et rapporte des preuves de validité concomitante pour la mesure révisée. L’étude 2 démontre que, bien que la solitude soit corrélée à des mesures d’affects négatifs, de prise de risques sociaux et de tendances affiliatives, il s’agit néanmoins d’une expérience psychologique distincte. » (Russell, D , Peplau, L. A.., & Cutrona, C. E. (1980). The Revised UCLA Loneliness Scale: Concurrent and discriminate validity evidence. Journal of Personality and Social Psychology, 39, 472-480. )

UCLA-LONELINESS-SCALE_FR.pdf

Therapist Rating Scale-2 (TRS-2)

Échelle d’évaluation des thérapeutes-2

Liam E. Marshall, PhD, RP, ATSAF, & W. L. Marshall, O.C, F.R.S.C., Ph.D. (C.PSYCH) (Version 2020)

La Therapist Rating Scale-2 (TRS-2) est présentée ci-dessous avec des informations sur la cotation. Pour une présentation plus complète de la TRS-2, y compris des exemples de notation et de rapport, contactez-nous à l’adresse admin@rockwoodpsyc.com

TRS-2 – FORMULl’atteinte des objectifs de traitements AIRE D’ÉVALUATION

 

Sujets

Catégories

Compréhension intellectuelle

Acceptation/démonstration

1 AGENTIVITÉ

  • – Croire en sa capacité à contrôler sa propre vie et en faire preuve
  • – Prend la responsabilité de changer sa vie
  • – Peut identifier et prendre des mesures pour atteindre ses objectifs
   
2 EMPATHIE GÉNÉRALE

  • – Peut percevoir les émotions des autres
  • – Est capable de se mettre à la place des autres
  • – Réagit de manière appropriée aux émotions d’autrui
  • – Tente de réconforter les autres – lorsque c’est possible et approprié
   
3 ATTITUDES PROSOCIALES

  • – Adopte des attitudes prosociales et se comporte en conséquence
  • – Conteste les attitudes antisociales exprimées par les autres
  • – Coopère avec le superviseur/la supervision ou le personnel de gestion de cas
   
4 COMPÉTENCES/STYLES D’ADAPTATION ADÉQUATS

  • – Réagit aux facteurs de stress avec une émotivité appropriée
  • – Comprend comment les émotions peuvent influencer la capacité à faire face
  • – Fait face aux problèmes
  • – Est capable de résoudre les problèmes
   
5 COMPÉTENCES ADÉQUATES EN MATIÈRE D’INTIMITÉ

  • – Valorise les autres
  • – Se dévoile de manière appropriée
  • – Capable de se faire des amis, d’établir des relations avec les autres
  • – A des convictions réalistes sur les relations
   
6 ESTIME DE SOI POSITIVE

  • – A une croyance réaliste en ses propres capacités
  • – Il perçoit la valeur d’un discours positif sur lui-même et s’y engage.
  • – N’utilise pas d’humour dévalorisant ou désobligeant.
   
7 BONNE AUTORÉGULATION GÉNÉRALE

  • – Peut s’adapter à des circonstances changeantes
  • – N’est pas impulsif ou trop négatif
  • – N’est pas trop émotif et ne réprime pas ses émotions
  • – Reconnaît la valeur et la capacité d’un certain degré de stabilité dans la vie
   
8 BONNE AUTORÉGULATION SEXUELLE

  • – N’utilise pas le sexe pour s’en sortir
  • – N’est pas préoccupé par le sexe
  • – A des intérêts sexuels normatifs
  • – A une approche saine de la sexualité
   
9 COMPREND LES FACTEURS DE RISQUE

  • – Est conscient des facteurs et des situations de risque réels et possibles
  • – Capable d’accepter le retour d’information d’autrui
   
10 QUALITÉ DES PROJETS D’AVENIR

  • – A des projets et des objectifs réalistes pour l’avenir
  • – Bénéficie d’un soutien adéquat de la part de la communauté
  • – S’engage dans des activités de loisirs et en reconnaît la valeur
  • – Possède des compétences employables ou est financièrement indépendant
   
Sous-totaux    
Plus Acceptation/Démonstration  
SCORE TOTAL (fourchette : 20-80)    

COTATION & NIVEAUX (Rating)

NOTE : « Moyen » est comparé à des non-délinquants, des personnes « normales, moyennes, non-délinquantes, de tous les jours » dans la rue, de statut socio-économique comparable.

  • Niveau 4 = Fonctionnement optimal
    • Nettement supérieur à la moyenne
    • La plupart des participants au groupe n’atteindront pas ce niveau, quel que soit le sujet ou la catégorie.
  • Niveau 3 = Normatif (EST LA CIBLE DU TRAITEMENT)
    • Fonctionnement moyen
    • Atteint en grande partie l’objectif du traitement
    • Peut avoir encore un peu de travail à faire, mais n’est pas pire que les non-délinquants.
  • Niveau 2 = Approche de la normalité
    • Approche d’un fonctionnement moyen
    • Commence à comprendre et à voir la valeur du sujet/de la catégorie
    • Peut atteindre le niveau 3 après le traitement
  • Niveau 1 = Insatisfaisant
    • Doit refaire le traitement

Informations sur les niveaux

  • Les niveaux doivent varier d’un sujet à l’autre (agentivité, empathie, attitudes prosociales, etc.)
  • Les niveaux doivent varier selon les catégories (compréhension intellectuelle, acceptation/démonstration).
  • Éviter l’effet « halo » et l’effet contraire (« pitchfork »).
  • Lors de l’apprentissage de l’utilisation, demander aux thérapeutes de remplir le questionnaire séparément et indépendamment, puis discuter des différences – viser un accord inter-évaluateurs 8 à 9 fois sur 10 (c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire que l’accord soit parfait pour tous les items).

COMMENT FAIRE :

En utilisant les descripteurs (par exemple, « croit en sa propre capacité à contrôler sa vie ») sous chaque rubrique (par exemple, « AGENTIVITÉ»), évaluez vos impressions sur la situation actuelle du client/patient en termes de « compréhension intellectuelle » de la question et sur la mesure dans laquelle il l’a prise en compte (c’est-à-dire acceptation/démonstration) en utilisant l’échelle d’évaluation en 4 points décrite.

La compréhension intellectuelle se traduit souvent par le fait que le client/patient est capable de dire les bonnes choses en thérapie, mais ne le fait pas nécessairement en dehors du cadre de la thérapie. La compréhension intellectuelle intervient généralement, mais pas toujours, avant que les bonnes actions ne deviennent une habitude. Par exemple, un client/patient peut adopter des attitudes appropriées au cours du traitement, mais ne pas se comporter totalement de manière à refléter ces meilleures attitudes.

On parle d’acceptation/démonstration lorsque le client/patient ne se contente pas de dire les bonnes choses, mais les met en pratique. Par exemple, faire preuve d’empathie envers les autres, adopter des attitudes appropriées envers les personnes extérieures à la thérapie, contacter des soutiens dans la communauté, établir des relations avec des pairs pro-sociaux.

A titre d’exemple de la QUALITE DES PROJETS FUTURS, un client/patient peut déclarer avoir compris l’importance d’établir de bons soutiens communautaires et recevoir ainsi un 3 pour la compréhension intellectuelle du sujet, mais ne pas avoir encore contacté ou établi de bons soutiens communautaires et recevoir ainsi un 1 ou 2 pour l’acceptation/démonstration de la question.

Lorsque le client/patient se débat avec un sujet particulier, il peut être utile, jusqu’à ce qu’il se sente à l’aise avec ce sujet, de l’évaluer sur chacun des descripteurs du sujet et d’en faire la moyenne.

QUAND LE FAIRE

Il est suggéré d’utiliser l’échelle TRS-2 à peu près à mi-parcours du traitement du client/patient, puis à la fin du traitement. L’utilisation de l’échelle TRS-2 à mi-parcours aide les thérapeutes à savoir où en est le client/patient bien avant la fin du programme, afin d’orienter le temps restant du traitement vers les problèmes les plus urgents. L’utilisation de l’échelle TRS-2 à la fin du traitement permet de savoir à quel point le client/patient est proche d’un « fonctionnement normal » et d’éclairer la rédaction des rapports. Les rapports basés sur l’échelle TRS-2 permettent de déterminer si un traitement ultérieur est nécessaire et sur quoi il doit porter. Nous recommandons d’utiliser les rubriques de l’échelle TRS-2 dans les rapports de traitement et d’inclure les évaluations dans le corps du rapport, ainsi que de joindre une copie de l’échelle TRS-2 complète au rapport ; les commissions de libération conditionnelle et les superviseurs estiment que cette méthode est utile. Des exemples de rapports expurgés sont donnés ci-dessous.

INTERPRÉTATION

Bien que l’échelle TRS-2 n’ait pas encore fait l’objet d’une validation empirique approfondie, elle est basée sur l’échelle TRS originale (version à 17 items), qui a fait l’objet d’un certain nombre d’examens (par exemple, bonne fiabilité entre les évaluateurs), et sur ce que l’on sait du risque dynamique chez les délinquants. À l’heure actuelle, le TRS-2 est conçu comme un guide pour les thérapeutes et les autres personnes qui prennent des décisions post-traitement concernant les délinquants.

On considère que les clients/patients ont atteint l’objectif du traitement lorsqu’ils obtiennent un score de 3 à un item. Idéalement, les client(e)s ou patient(e)s obtiendront un score de 3 à la fois pour la compréhension intellectuelle et pour l’acceptation ou la démonstration pour chacun des 10 sujets. Cependant, il est peu probable que cela se produise et, par conséquent, les thérapeutes devront faire preuve de discernement quant à l’impact global du traitement. Dans une étude récente, le score total des récidivistes (M= 44,57, SD= 6,85) était statistiquement plus bas que celui des délinquants non récidivistes (M= 51,07, SD= 5,07 ; le score total du TRS-2 peut varier de 20 à 80), t = 4,78, p < 0,001, ce qui suggère que des scores totaux supérieurs à 50 peuvent indiquer la réussite du traitement. Les scores totaux inférieurs à 45 indiquent probablement la nécessité de poursuivre le traitement. Cette tendance, selon laquelle des scores plus élevés indiquent un risque de récidive plus faible, a été constatée à la fois pour les catégories Compréhension intellectuelle et Acceptation/Démonstration, p < 0,001 dans les deux cas. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux définir les seuils de réussite du traitement, et cet exemple est fourni à titre de ligne directrice possible.

L’échelle TRS-2 peut être un guide utile pour la rédaction des rapports de traitement et des exemples expurgés sont inclus à la fin de ce dossier. Nous incluons le TRS-2 au début du rapport, puis les paragraphes suivants expliquent et justifient la notation. Enfin, une section « Conclusions et recommandations » peut commenter la réduction des risques induite par le traitement, le cas échéant. Les commissions de libération conditionnelle et les superviseurs jugent également utiles les informations fournies par le TRS-2.

A QUI PUIS-JE APPLIQUER L’ETR-2 ?

Le TRS original a été développé pour être utilisé avec des délinquants sexuels. Cependant, les questions soulevées dans le TRS-2 s’appliquent à de nombreuses formes de comportement délinquant et le TRS-2 a été utilisé avec des clients/patients souffrant de troubles mentaux, de violence domestique et de gestion de la colère. Le TRS-2 reflète tous les facteurs de risque dynamiques de la délinquance en général, communément appelés les « huit grands », tels que les attitudes antisociales, les fréquentations antisociales, les problèmes généraux d’autorégulation et les problèmes relationnels.

QUI PEUT UTILISER LE TRS-2 ?

Le TRS-2 est une mesure sans licence, c’est-à-dire que son utilisation n’entraîne aucun coût. Cependant, veuillez utiliser la référence ci-dessous pour citer l’instrument de mesure dans toute publication ou présentation.

L’utilisation de l’échelle TRS-2 ne nécessite pas de niveau d’études particulier (licence, maîtrise, doctorat) dans une discipline particulière (psychologie, psychiatrie, travail social, etc.). Toutefois, il est recommandé de connaître les facteurs de risque dynamiques chez les délinquants et des programmes de formation conçus pour améliorer la connaissance de ces questions chez les délinquants sont disponibles (par exemple, rockwoodpsyc.com).

TRS2_FR

Devenir astronaute est un parcours du combattant, qui suppose une succession d’évaluations différentes et poussées, que ce soit sur les comptences techniques, les qualités physiques, mais aussi de longues successions de tests psychoptechniques qui évaluent la stablité mentale de l’impétrant sur une multitude d’aspects.

Mais une affaire est venue intérroger les limites de cette évaluation et a amené la NASA à réviser ses processus d’évaluation.

avant (2006) … et après (2007)

La scène se passe sur le parking de l’aéroport international d’Orlando (Floride). Lisa Nowak, 43 ans, déguisée au moyen d’une perruque et d’un imperméable, s’approche de Colleen Shipman, officier de l’US Air Force, qui se trouve à ce moment dans sa voiture. Arrivée à portée, elle frappe à la vitrede la portière, que la conductrice abaisse d’environ 5 centimètres. Nowak brandit alors un aérosolde défense personnelle au gaz poivré et en arrose le visage de celle qu’elle considère comme sa rivale.
Arrêtée rapidement, Lisa Nowak a affirmé qu’elle avait voulu simplement effrayer Colleen Shipman pour lui faire reconnaître sa liaison avec Oefelein, mais sans intention de la blesser. Au cours de la fouille, la police a découvert dans le sac de l’astronaute la bombe aérosol, un couteau, une perruque, et 600 dollars en liquide. Plus surprenant, elle a aussi trouvé un paquet de couches-culottes dans la voiture de l’accusée, qui reconnaît les avoir utilisées afin de ne pas devoir s’arrêter durant les 1500 kilomètres qu’elle venait de parcourir en 12 heures depuis le Texas. Une habitude d’astronaute en sortie extravéhiculaire, peut-être…
En comparution immédiate, c’est une charge de tentative de meurtre qui a été retenue par le juge Attorney Donald Lykkebak contre Lisa Nowak, considérant non seulement la préméditation de son geste, mais aussi le fait que de son propre aveu, la somme d’argent liquide qu’elle transportait sur elle lui avait servi à payer ses dépenses en cours de route sans utiliser de cartes de crédit et ainsi ne laisser aucune trace de son passage, ce qui laisse envisager une intention autrement délictueuse qu’une simple remontrance envers sa victime.
En seconde comparution dans la soirée du 6 janvier, Lisa Nowak a été libérée sous caution de 25.500 dollars (15.500 dollars pour tentative de kidnapping et 10.000 dollars pour tentative de meurtre) et a pu rejoindre Houston en compagnie de deux astronautes venus l’aider, mais est néanmoins contrainte de porter un bracelet GPS à la cheville en attente de son jugement.
Les conséquences
Afin de répondre aux exigences d’une mission dans l’espace, les agences spatiales soumettent les postulants à de nombreuses séries de tests et d’épreuves, aussi bien sur le plan physique que psychologique, qui peuvent durer plusieurs mois. Ensuite seulement est délivré le sésame qui autorisera l’accès aux centres d’entraînement.
Mais si ces examens permettent de dresser un état de santé très précis du candidat astronaute sur le plan physique, les garanties d’un profil psychologique idéal restent plus aléatoires par la nature même de l’être humain et de la malléabilité de son esprit devant des situations imprévues. En effet, il ne faut pas perdre de vue que ces hommes et ces femmes ne sont pas des surhommes mais des êtres de chair et de sang, soumis à tous les aléas d’une vie quotidienne.
Malgré des critères psychologiques rigides, il est déjà arrivé, et depuis les tout débuts de l’aventure spatiale, que des membres d’équipage défaillent. Rappelons-nous la perte de la capsule Mercury en 1961, due au fait que Virgil Grissom avait éjecté l’écoutille juste après son amerrissage et avant l’arrivée des équipes de récupération, peut-être pris d’un instant de panique. Ou encore cette mission de rapatriement d’urgence d’un cosmonaute russe à bord de la station Mir, sous prétexte de problèmes cardiaques imprévisibles, alors qu’il s’agissait en réalité de troubles psychiatriques aigus compromettant la sécurité du reste de l’équipage.
Et encore, se limite-on là à des évènements survenus en mission. Les astronautes ont aussi une vie privée et sentimentale, dont il semble bien difficile de maîtriser tous les aspects, à supposer que cela soit envisageable ou même souhaitable.
La NASA, comme les autres agences, souhaite cependant revoir ses critères de sélection et une commission d’enquête est actuellement occupée à réexaminer le profil psychologique de Lisa Nowak afin de trouver des indices qui auraient échappé lors des tests et qui auraient pu laisser prévoir cette dérive. Ainsi, cette apparente situation d’échec de l’agence spatiale américaine aura pour effet non seulement d’améliorer les méthodes de recrutement des candidats, mais aussi d’effectuer un pas de plus dans la connaissance de l’Humain. Ce qui ne fait que confirmer l’omniprésence des retombées spatiales, même au départ d’un simple fait divers.
Officier de l’US Navy depuis 1987, Lisa Nowak a incorporé le corps des astronautes de la NASA en 1996, et a participé à la mission STS-121 (Discovery) du 4 au 17 juillet 2006, dans le cadre de la poursuite de l’assemblage et de l’aménagement interne du complexe orbital.
William Oefelein, 41 ans, a été incorporé par la NASA en 1998 et a participé à la mission STS-116 (Discovery) du 9 au 22 décembre 2006 où il exerçait la fonction de pilote.

Source: https://www.futura-sciences.com

ÉVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE CRIMINEL : LIGNES DIRECTRICES POUR L’ENTRETIEN D’ÉVALUATION

Comment aborder les pensées antosociales danss un entretien d’évaluation? Quelles questions poser ou quelles stratégies de questionnement employer? Voici quelques exemples proposées par Tafrate, Mittchell et Simourd dans leur excellent ouvrage CBT with justice-involved Clients. 

Source: CBT WITH JUSTICE-INVOLVED CLIENTS : Prise en charge des comportements antisociaux et auto-destructeurs, Raymond Chip Tafrate, Damon Mitchell , David J. Simourd

Pour les praticiens peu habitués à travailler avec des PPSMJ, l’obtention d’informations sur le risque criminel peut nécessiter des ajustements à leurs protocoles d’entretien d’évaluation existants. Ces ajustements devraient inclure :

  • (1) une exploration plus approfondie des antécédents criminels des PPSMJ ;
  • (2) un investigation  sur les éléments du mode de vie antisocial (par exemple, les routines, les relations et les habitudes destructrices) ;
  • et (3) l’élargissement de leurs questions d’entretien habituelles afin d’inclure des domaines qui ne sont généralement pas évalués (par exemple, les relations sociales, les activités de loisirs, la pensée criminogène).

Un modèle pour le début de l’entretien est fourni ci dessous:

Questions supplémentaires pour obtenir des schémas de pensée criminogènes spécifiques

Schéma de pensée criminogène

Description du schéma

Exemples de questions

Les modes de pensée liés à soi-même et aux autres

S’identifier à des compagnons antisociaux

Se considérer comme semblable à, et s’identifier de préférence à des pairs antisociaux ; considérer les relations avec les pairs prosociaux comme peu importantes

  • « Quelle est l’importance pour vous de vous entendre avec vos amis, même si cela peut vous attirer, ou leur attirer, des ennuis ?
  • Que pensez-vous des personnes qui mènent une vie assez normale – vous savez, comme travailler régulièrement, s’occuper de leurs enfants, avoir un endroit décent où vivre ?

Le mépris des autres

Croyance que les besoins/droits des autres sont sans importance ; antipathie/hostilité envers les autres ; manque d’empathie et de remords pour avoir blessé les autres.

  • « Donnez-moi un exemple récent où vous avez peut-être profité intentionnellement ou non d’une autre personne. [Une fois l’exemple identifié, posez les questions suivantes]
  • Comment l’autre personne a été affectée ?
  • Cette personne a-t-elle été blessée d’une manière ou d’une autre ?
  • Comment pensez-vous que l’autre personne a ressenti ou pensé à la situation ?
  • Dans quelle mesure vous souciez-vous de ce que l’autre personne a ressenti ou pensé ? Pourquoi ?

Désengagement émotionnel

Conviction qu’il est bon d’éviter l’intimité et la vulnérabilité ; manque de confiance ; craintes d’être exploité

  • « Qu’est-ce qui, le cas échéant, rend difficile pour vous de partager vos problèmes et vos sentiments avec d’autres personnes ?
  • Que pensez-vous du fait de vous laisser approcher par les autres » ?

Hostilité à l’égard du personnel de la justice pénale

Attitude hostile et suspecte envers la police, les avocats, les juges, etc.

  • « Que pensez-vous des personnes qui travaillent dans les forces de l’ordre ou les services pénitentiaires, comme les policiers, les avocats, les juges ou les agents de probation ?

Grandiosité et droits

Croyances exagérées sur soi-même ; croyance que l’on mérite un traitement spécial

  • « Dans quelle mesure vous considérez-vous comme plus intelligent et plus créatif que les autres ?
  • Pensez-vous que parfois des règles différentes devraient s’appliquer à vous par rapport aux autres personnes ?

Pouvoir et contrôle

Chercher à dominer les autres ; chercher à contrôler le comportement des autres

  • « Vous décririez-vous comme un leader ou un suiveur ?
  • Combien de fois faites-vous les choses à votre façon avec d’autres personnes ?
  • Quelle est l’importance pour les autres de faire ce que vous dites ?
  • Pourquoi est-ce si important ?

Les modes de pensée liés à l’interaction avec l’environnement

Recherche d’excitation

Conviction que la vie devrait être axée sur la recherche de sensations fortes et la prise de risques ; manque de tolérance pour l’ennui

  • « Vous décririez-vous comme étant le type de personne en recherche de sensations fortes ?
  • Au cours de l’année écoulée, quel genre de choses avez-vous fait juste pour avoir de l’excitation ou des frissons ?
  • Ces types de choses risquées auraient-elles pu vous attirer des ennuis ?
  • À quoi pensez-vous juste avant de faire ce genre de choses ?
  • Comment gérez-vous l’ennui ?
  • Que vous dites-vous quand vous vous ennuyez ?

Exploiter

Intention générale de manipuler des situations ou des relations à des fins personnelles lorsqu’on en a l’occasion

  • « Dans quelle mesure utilisez-vous les gens à vos propres fins, même lorsque ce n’est pas dans leur intérêt ?
  • Quelles sont vos raisons pour traiter avec les gens de cette manière ?

L’hostilité à l’égard de l’ordre public

L’animosité envers les règles, les règlements et les lois

  • « Quelle est l’importance pour vous de suivre des règles sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie « pas du tout important » et 10 « très important » ?
  • Pourquoi ?
  • Quelles sont les raisons pour lesquelles les règles ne devraient pas s’appliquer à vous ?

Justification et minimisation

Rationalisation et sous-estimation des comportements néfastes

  • « Selon vous, quelles sont les causes de votre comportement délinquant ?
  • Racontez-moi des moments où vous saviez que quelque chose était illégal ou nuisible, mais où une petite voix intérieure vous a dit que vous pouviez le faire quand même.
  • Qu’a dit cette voix ? »

La voie de la facilité

Une approche de la résolution des problèmes « de la manière la plus simple » ; un style de vie « sans soucis », « sans plan » et « sur le moment ».

  • « Lorsqu’il s’agit de prendre des responsabilités, avez-vous tendance à remettre les choses à plus tard, ou les prenez-vous tout de suite ?
  • Dans les moments où vous remettez les choses à plus tard, que vous dites-vous ?

Incapacité à faire face

Abandonner face à l’adversité ; faible tolérance à la frustration

  • « Comment gérez-vous les situations difficiles ?
  • Lorsque vous êtes confronté à un nouveau défi ou à un obstacle, êtes-vous le genre de personne qui abandonne ou qui tente de trouver une solution ?
  • Parlez-moi des dernières déceptions que vous avez connues et comment vous y avez fait face.
  • Que vous dites-vous habituellement juste avant d’abandonner les choses ? »

Sous-estimation

Sous-estimer les conséquences négatives des comportements à risque ; confiance excessive dans ses capacités de décision

  • « Parlez-moi de situations où vous n’avez pas réfléchi et où vous avez été surpris plus tard par un mauvais résultat. Qu’est-ce qui vous empêche de bien réfléchir?
  • Qu’est-ce que vous vous dites qui vous rend aveugle aux risques dans certaines situations ?

 

Raymond Chip Tafrate, PhD, est psychologue clinicien et professeur au département de criminologie et de justice pénale de la Central Connecticut State University. Il est membre et superviseur de l’Albert Ellis Institute à New York City, NY, et membre du Motivational Interviewing Network of Trainers (réseau de formateurs à l’entretien motivationnel). Il consulte fréquemment des agences et des programmes de justice pénale sur des problèmes difficiles à changer tels que la dysrégulation de la colère et le comportement délinquant. Il est coauteur de nombreux ouvrages et a présenté ses recherches dans toute l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et l’Australie. Il est coauteur, avec Howard Kassinove, d’un classique de l’auto-assistance, Anger Management for Everyone (La gestion de la colère pour tous).

Damon Mitchell est psychologue agréé et professeur associé au département de criminologie et de justice pénale de la Central Connecticut State University.

Ses recherches ont été publiées dans diverses revues de psychologie et de justice pénale, notamment International Journal of Offender Therapy and Comparative Criminology, Journal of Criminal Justice, Federal Probation, Journal of Sex Research et Journal of Interpersonal Violence.

David J. Simourd. Jusqu’à sa mort en 2022, David J. Simourd, PhD, CPsych, a exercé en cabinet privé à Kingston, Ontario, Canada, et a mené une carrière de 30 ans en tant que consultant/formateur, clinicien et chercheur. Le Dr Simourd a publié des articles, animé des ateliers de formation et agi à titre de consultant en évaluation et en traitement des délinquants auprès de divers organismes correctionnels en Amérique du Nord, en Asie et dans les Caraïbes. Il a fait partie du comité de rédaction de Criminal Justice and Behavior et a été membre de la Commission d’examen de l’Ontario, la commission d’engagement civil pour les délinquants souffrant de troubles mentaux en Ontario. En 2019, il a été élu membre de la Société canadienne de psychologie.

Victim Empathy Distortion Scale (A.QVES) Keeling et al.,2007

Adaptation du QVES de Beckett & Fisher, 1994 pour personnes avec une Déficience Intellectuelle (DI)

Le QVES mesure l’opinion des délinquants sexuels sur l’impact de leurs actes sur leurs victimes. Elle ne peut être utilisé qu’avec des AICS.

Les délinquants remplissent ce questionnaire en pensant à leur victime la plus typique ou en utilisant un scénario général. Il examine dans quelle mesure les délinquants pensent que les victimes apprécient, encouragent ou sont capables d’arrêter le contact sexuel, qu’elles éprouvent de la peur et de la culpabilité, et si les victimes souhaiteraient que cela se reproduise à l’avenir. Une réponse peut être notée entre 0 et 3 ou peut être rejetée parce que la réponse est « je ne sais pas ». L’ensemble du test est noté en calculant le score d’erreur, qui est le score brut exprimé en pourcentage du score total maximum possible (c’est-à-dire le score maximum possible après élimination des questions auxquelles on a répondu par « je ne sais pas »).

Les scores sont donc présentés sous forme de pourcentages, les scores les plus bas indiquant des niveaux plus élevés d’empathie à l’égard des victimes. L’échelle présente une fiabilité interne élevée, avec un coefficient alpha de 0,90 (Beech et al., 1999). Beech et ses collègues (1999) ont fait état d’une fiabilité test-retest de 0,95 et d’une cohérence interne de .89. La validité de l’échelle est confirmée par Beckett et al. (1994) qui ont montré que qu’il y avait une différence significative entre les scores moyens des délinquants déclarant sur leurs propres victimes et les non-délinquants sur une sélection de vignettes.

Le  A-QVES (Keeling et al.,2007), est une version adaptée du QVES pour les personnes atteintes de DI. Elle contient 30 items sur une échelle de Likert en 4 points. Un score élevé indique un faible niveau d’empathie envers la victime. Selon Keeling et al. (2007), l’A-QVES présentait une corrélation significative avec la version originale (QVES, rho = 0,631, p<0.01), il présentait une cohérence interne élevée (a = 0,88). Ils ont également fait état d’une fiabilité test-retest élevée et d’une forte corrélation avec l’Empat-A scale, bien qu’ils n’aient pas indiqué les valeurs exactes.

A QVES Victim empathy distortion scale (FR)

AQVES.pdf (whiterose.ac.uk)

Sexual Attitude Scale (SAS), WALTER W. HUDSON, WALMYR Publishing Co. & GERALD J. MURPHY, Nouvelle-Orléans, Louisiane

La Sexual Attitude Scale (SAS) est une échelle courte conçue pour mesurer les attitudes libérales et conservatrices à l’égard de l’expression sexuelle humaine.

Description

L’échelle SAS contient 25 items de type Likert, dont deux sont formulés de manière négative afin de compenser partiellement le risque de biais de réponse. Chaque item est noté sur une échelle de fréquence relative, comme indiqué dans la clé de notation de l’instrument. Les scores obtenus vont de 0 à 100, les scores les plus élevés indiquant un plus grand degré de conservatisme et les scores les plus bas des attitudes plus libérales. Le SAS a un score de coupure de 50, de sorte que les scores supérieurs à cette valeur indiquent la présence d’une attitude de plus en plus conservatrice à l’égard de l’expression sexuelle humaine, tandis que les scores inférieurs à cette valeur indiquent la présence d’une orientation de plus en plus libérale. Un score de 0 correspond à la position la plus libérale et un score de 100 à la position la plus conservatrice. Le SAS peut être utilisé auprès de toutes les populations âgées de 12 ans ou plus.

Ce questionnaire est conçu pour mesurer vos sentiments à l’égard du comportement sexuel. Il ne s’agit pas d’un test, il n’y a donc pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Répondez à chaque question le plus soigneusement et le plus précisément possible en inscrivant un chiffre à côté de chacune d’elles, comme suit.

1 = Pas du tout d’accord

2 = Pas d’accord

3 = Ni d’accord ni en désaccord

4 = D’accord

5 = Tout à fait d’accord

1.       Je pense que les adultes jouissent aujourd’hui d’une trop grande liberté sexuelle. 1     2     3     4     5
2.       Je pense que l’augmentation de la liberté sexuelle sape la famille. 1     2     3     4     5
3.       Je pense que les jeunes ont reçu trop d’informations sur la sexualité. 1     2     3     4     5
4.       L’éducation sexuelle devrait être limitée à la maison. 1     2     3     4     5
5.       Les personnes âgées n’ont pas besoin d’avoir des relations sexuelles. 1     2     3     4     5
6.       L’éducation sexuelle ne devrait être dispensée que lorsque les gens sont prêts à se marier. 1     2     3     4     5
7.       Les relations sexuelles avant le mariage peuvent être le signe d’un ordre social en décomposition. 1     2     3     4     5
8.       Les relations sexuelles extraconjugales ne sont jamais excusables. 1     2     3     4     5
9.       Je pense que les adolescents jouissent aujourd’hui d’une trop grande liberté sexuelle. 1     2     3     4     5
10.    Je pense qu’il n’y a pas assez de retenue sexuelle chez les jeunes. 1     2     3     4     5
11.    Je pense que les gens se livrent trop au sexe. 1     2     3     4     5
12.    Je pense que la seule façon correcte d’avoir des relations sexuelles est d’avoir un rapport avec une pénétration. 1     2     3     4     5
13.    Je pense que le sexe devrait être réservé au mariage. 1     2     3     4     5
14.    Le sexe devrait être réservé aux jeunes. 1     2     3     4     5
15.    Les homosexuels ont reçu trop d’approbation sociale. 1     2     3     4     5
16.    Le sexe devrait être consacré à la procréation. 1     2     3     4     5
17.    Les gens ne devraient pas se masturber. 1     2     3     4     5
18.    Les caresses sexuelles intenses doivent être découragées. 1     2     3     4     5
19.    Les gens ne doivent pas discuter de leurs affaires sexuelles avec d’autres personnes. 1     2     3     4     5
20.    Les personnes gravement handicapées (physiquement et mentalement) ne doivent pas avoir de relations sexuelles. 1     2     3     4     5
21.    Aucune loi ne devrait interdire les actes sexuels entre adultes consentants. 1     2     3     4     5
22.    Ce que deux adultes consentants font ensemble sur le plan sexuel ne regarde qu’eux. 1     2     3     4     5
23.    Il y a trop de sexe à la télévision. 1     2     3     4     5
24.    Les films d’aujourd’hui sont trop sexuellement explicites. 1     2     3     4     5
25.    La pornographie devrait être totalement bannie de nos librairies ou écrans. 1     2     3     4     5

Note : Les items 21 et 22 sont notés à l’envers.

Cotation

Les items 21 et 22 doivent d’abord faire l’objet d’une notation inversée en soustrayant la réponse à l’item de K + 1, où K est le nombre de catégories de réponses dans la clé de notation.

Après avoir effectué toutes les inversions appropriées, calculez le score total comme suit :

S = (∑SXi – N)(100) / [(K-1)N], où X est une réponse à l’item, le premier petit i est en italique, K est le nombre de catégories de réponses et N est le nombre d’items correctement complétés.

Les scores totaux restent valables en cas de valeurs manquantes (items omis), à condition que le répondant réponde à au moins 80 % des items. La formule de cotation a pour effet de remplacer les valeurs manquantes par la valeur moyenne de la réponse à l’item, de sorte que les scores varient de 0 à 100, quelle que soit la valeur de N.

Références

  • Hudson, W. W., Murphy, G. J. et Nurius, P. S. (1983). A short-form scale to measure liberal vs. conservative orientations toward human sexual expression. The Journal of Sex Research, 19, 258-272.
  • Nurius, P. S., & Hudson, W. W. (1993). Human services practice, evaluation & computers. Pacific Grove, CA : Brooks/Cole. Walter W. Hudson, 1934-1999.

Source: https://scales.arabpsychology.com/s/sexual-attitude-scale/

Sexual Attitude Scale SAS FR