Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
Header

Kurt BUMBY, à droite

COLUMBIA (KMIZ)

Un juge du comté de Boone a suivi la recommandation du jury vendredi, condamnant un psychologue de Columbia à sept ans de prison d’État pour des crimes sexuels sur des enfants.

Kurt Bumby a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation de sodomie au deuxième degré liés à des événements survenus en 2010 et 2011. Une victime a déclaré aux autorités en 2019 qu’il avait eu une relation sexuelle avec Bumby lorsqu’il était au lycée.

La victime a affirmé que l’abus se produisait au domicile de Bumby au milieu de la nuit.

Le juge Brouck Jacobs a condamné Bumby à sept ans de prison et à une amende de 5 000 dollars. Bumby a comparu par vidéo depuis la prison.

Bumby est également accusé de deux chefs d’accusation de sodomie dans le comté de St Louis.

Il doit également être jugé pour sodomie dans le comté de Saint-Charles.

Kurt Bumby est un psychologue américain (Phd) connu pour ses travaux sur l’évaluation et le traitement des délinquants sexuels. Il est particulièrement reconnu pour avoir développé l’échelle des « Cognitive Distortions Scales » (échelles des distorsions cognitives) en 1996, qui est devenue un outil de référence pour évaluer les croyances problématiques chez les auteurs d’agressions sexuelles.

Il a travaillé à long terme au Center for Sex Offender Management (CSOM) aux États-Unis et a contribué de manière significative à la compréhension des distorsions cognitives chez les délinquants sexuels. Son échelle permet de mesurer séparément les distorsions cognitives liées aux agressions sur mineurs et celles liées aux agressions sur adultes.

« Addiction à la pornographie » (ARCA Sud janvier 2025)

Au sommaire :

  • qu’est-ce que la pornographie
  • comment la déceler
  • quels sont les risques de dépendance
  • prise en charge : identification précoce des signaux d’alerte et solutions
  • la pornographie chez l’enfant et l’adolescent
  • les conséquences de l’exposition et l’accès à la pornographie
  • les comorbidités associés
  • comment parler de sexualité avec les adolescents ?
  • législation et recommandations

 Intervenante : Sandra Ansaldi, médecin coordonnateur d’ARCA-Sud ARCA-Sud organise les ARCA’fés, des webinaires mensuels d’information et d’échange sur des questions de drogues et/ou des addictions, destinés aux professionnels de 1er recours.

ARCA-Sud organise les ARCA’fés : des webinaires mensuels d’information et d’échange sur des questions de drogues et/ou des addictions.
Ils s’adressent aux professionnels de 1er recours.

Cet article, publié dans le Journal of Digital Forensics, Security and Law, examine comment les délinquants condamnés pour CSEM utilisent la technologie pour accéder, visionner, stocker et cacher leurs activités.
L’étude repose sur des enquêtes anonymes auprès de 78 adultes anglophones aux États-Unis, offrant des insights pour la prévention, l’investigation et le traitement.
 Résultats Clés
La recherche a utilisé deux enquêtes : une pour le public général (524 répondants, 254 utilisés pour comparaison) et une pour les délinquants CSEM, identifiés via deux registres d’offenseurs sexuels. Les résultats montrent :
  • Les technologies préférées incluent le peer-to-peer (46 %) et les sites web (30 %), avec 54 % utilisant plusieurs technologies.
  • 95 % des répondants ont commencé par du matériel pour adultes, valorisant l’anonymat (82 %) et l’absence de présence policière (67 %).
  • 92 % utilisent des ordinateurs pour visionner, 19 % ne stockent pas le CSEM, et 96 % utilisent des contre-mesures, principalement pour réduire l’anxiété (71 %).
Il est important de comprendre l’utilisation de la technologie par les délinquants CSEM, liée à leurs comportements et cognitions, comme le note O’Brien Webster (2007) et Paquette Cortoni (2019). Elle identifie trois mécanismes principaux :
  • obtenir/visionner le matériel,
  • le stocker,
  • et utiliser des contre-mesures pour protéger ou cacher leurs activités.
Les résultats montrent que les technologies de passerelle les plus courantes étaient le peer-to-peer (46 %, n=35) et les sites web traditionnels (30 %, n=23), avec une utilisation globale la plus élevée pour le peer-to-peer (46 %, 66 % des utilisateurs, n=50) et les sites web (22 %, 45 % des utilisateurs, n=34), suivi du dark web (15 %, 29 % des utilisateurs, n=22). 46 % (n=35) utilisaient une seule technologie, 54 % (n=41) au moins une supplémentaire, aucun n’utilisant plus de 4 technologies, et 54 % (n=41) passant plus de 90 % de leur temps sur une technologie principale. 87 % (n=66) continuaient d’utiliser leur technologie de passerelle.
  • 65 % préféraient une technologie exclusive,
  • 35 % utilisant plus d’un appareil, avec 27 % utilisant des smartphones et 92 % des desktop/laptop.
  • 53 % utilisaient au moins deux écosystèmes, avec 87 % continuant leur technologie de passerelle, et 95 % commençant par du SEM adulte.
Les facteurs de choix comme l’anonymat (82 %), l’absence de présence policière (67 %), et la facilité d’utilisation (69 %) étaient cruciaux, avec une faible importance pour les fonctionnalités sociales (15 % pour discuter avec d’autres, 5 % avec des enfants, 4 % pour les forums). Cela contredit la théorie de l’association différentielle, notant une influence post hoc.
Pour la dissuasion et le traitement, cibler les relations sociales est moins efficace initialement, avec des cibles viables incluant l’anonymat, la présence policière, et la disponibilité du contenu. 19 % ne stockaient pas, la plupart pour le confort, une minorité comme contre-mesure.
Les contre-mesures étaient plus utilisées par le groupe CSEM, surtout des méthodes simples, sans différence significative pour le cryptage, principalement pour réduire l’anxiété (71 %) et l’anonymat (67 %). Des recherches futures sont nécessaires sur les caractéristiques des utilisateurs de contre-mesures avancées et les raisons des transitions technologiques.

Aggressive Sexual Behavior Inventory (DONALD L. MOSHER, 1986 )

L’ASBI se compose de 20 items (ou d’une version abrégée de 10 items) organisés selon un format de type Likert en 7 points permettant d’évaluer la fréquence d’occurrence de 1 (jamais) à 7 (extrêmement fréquemment). À partir des réponses d’un échantillon de 125 étudiants à 33 items, une analyse factorielle varimax avec rotation orthogonale a permis d’extraire six facteurs nommés:

  • Force sexuelle,
  • Drogues et alcool,
  • Manipulation verbale,
  • Rejet par la colère,
  • Expression de la colère
  • et Menace.

Instructions : Les 20 questions suivantes illustrent des comportements qui se produisent parfois lors de rencontres ou d’interactions sociosexuelles entre un homme et une femme. Les questions décrivent diverses techniques, qui peuvent ou non être couronnées de succès, pour obtenir un meilleur accès sexuel aux femmes. Certains de ces comportements sont acceptables pour certains hommes, d’autres non. Comme vous êtes un sujet anonyme dans le cadre d’une étude psychologique, on vous demande d’être aussi sincère que possible. Chaque élément doit être évalué sur une échelle de 7 points de la fréquence de l’utilisation passée de la tactique, 1 signifiant jamais et 7 signifiant extrêmement fréquent.

1.       J’ai menacé de partir ou de mettre fin à une relation si une femme ne voulait pas avoir de relations sexuelles avec moi.

1  2  3  4  5  6  7

2.       J’ai fait boire une femme pour avoir des relations sexuelles avec elle.

1  2  3  4  5  6  7

3.       J’ai attendu mon tour dans la file d’attente avec d’autres hommes qui partageaient une « fêtarde ».

1  2  3  4  5  6  7

4.       J’ai dit à une femme que je voulais entrer dans son appartement pour pouvoir arriver à mes fins.

1  2  3  4  5  6  7

5.       J’ai prévenu une femme qu’elle risquait d’être blessée si elle me résistait, et qu’elle devait donc se détendre et en profiter.

1  2  3  4  5  6  7

6.       J’ai fait planer une femme sous l’effet de la marijuana ou de drogues pour qu’elle soit moins capable de résister à mes avances.

1  2  3  4  5  6  7

7.       J’ai dit à une femme que je caressais qu’elle ne pouvait pas s’arrêter et me laisser dans cet état.

1  2  3  4  5  6  7

8.       J’ai explosé, juré ou cassé quelque chose pour montrer à une femme qu’elle ne devait pas me mettre en colère.

1  2  3  4  5  6  7

9.       J’ai amené une femme chez moi après un rendez-vous et je l’ai forcée à avoir des relations sexuelles avec moi.

1  2  3  4  5  6  7

10.   J’ai dit à une femme avec qui je sortais que je pouvais trouver quelqu’un d’autre pour me faire l’amour si elle refusait.

1  2  3  4  5  6  7

11.   J’ai calmé une femme avec une bonne gifle ou deux lorsqu’elle était hystérique à cause de mes avances.

1  2  3  4  5  6  7

12.   J’ai promis à une femme que je ne lui ferais pas de mal si elle faisait tout ce que je lui disais de faire.

1  2  3  4  5  6  7

13.   J’ai traité une femme de tous les noms et je l’ai repoussée lorsqu’elle refusait de céder à mon besoin de sexe.

1  2  3  4  5  6  7

14.   J’ai forcé une femme à avoir des relations sexuelles avec moi et certains de mes amis.

1  2  3  4  5  6  7

15.   J’ai fait consommer à une femme des drogues coûteuses pour qu’elle se sente obligée de me faire une faveur sexuelle.

1  2  3  4  5  6  7

16.   J’ai un peu malmené une femme pour qu’elle comprenne que j’étais sérieux.

1  2  3  4  5  6  7

17.   J’ai poussé une femme à terre et l’ai obligée à se déshabiller ou lui ai arraché ses vêtements si elle ne coopérait pas.

1  2  3  4  5  6  7

18.   J’ai serré une femme de près et lui ai lancé un regard furieux lorsqu’elle ne me donnait pas la réponse sexuelle que je souhaitais.

1  2  3  4  5  6  7

19.   Il m’est arrivé d’être un peu ivre et de forcer une femme avec qui je suis à avoir des relations sexuelles avec moi.

1  2  3  4  5  6  7

20.   J’ai dit à une femme que son refus d’avoir des relations sexuelles avec moi changeait mes sentiments à son égard.

1  2  3  4  5  6  7

Cotation

Les 20 items sont classés dans la même direction, un score plus élevé indiquant une plus grande fréquence de comportements sexuels agressifs. Les scores peuvent aller de 20 à 140 ou de 10 à 70 pour le questionnaire abrégé. Pour chaque facteur spécifique, le pourcentage de 125 hommes de l’université du Connecticut qui ont approuvé un ou plusieurs éléments de ce facteur et les nombres d’items ayant la plus forte charge sur les facteurs spécifiques sont les suivants :

  • Force sexuelle, 28% (3, 9, 11, 14, 17, 19) ;
  • Drogues et alcool, 75% (2, 6, 15) ;
  • Manipulation verbale, 64% (1, 4,7, 20) ;
  • Rejet par la colère, 43% (10, 13) ;
  • Expression de la colère, 46% (8, 16, 18) ;
  • et Menace, 13% (5, 12).

Le formulaire abrégé de 10 items comprend les items 1, 4, 5, 6, 11, 12, 13, 15, 18 et 19.

References

  • Anderson, R. D. (1983). Hyper-masculine attitudes, aggressive sexual behaviors, and the reactions of college men to a guided imagery presentation of realistic rape. Unpublished master’s thesis, University of Connecticut, Storrs.
  • Bower, G. H. (1981). Mood and mercy. American Psychologist, 36, 129– 148.
  • Mosher, D. L. (1966). The development and multitrait-multimethod matrix analysis of three measures of guilt. Journal of Consulting Psychology, 30, 25–29.
  • Mosher, D. L., & Anderson, R. D. (1986). Macho personality, sexual aggression, and reactions to guided imagery of realistic rape. Journal of Research in Personality, 20(2), 77–94.
  • Mosher, D. L., & Sirkin, M. (1984). Measuring a macho personality constellation. Journal of Research in Personality, 18, 150–163.
  • Zaitchik, M. (1986). Macho personality and life satisfaction in rock musicians. Unpublished master’s thesis, University of Connecticut, Storrs.

Aggressive Sexual Behavior Inventory

QUESTIONNAIRE SUR LES FANTASMES SEXUELS (WILSON, 1978)

« Le Wilson Sex Fantasy Questionnaire (WSFQ ; Wilson, 1978) est un questionnaire d’auto-évaluation de 40 questions qui permet d’évaluer quatre types de fantasmes sexuels : Exploratoire, Intime, Impersonnel et Sadomasochiste. L’objectif de la présente étude était d’examiner les différences entre les agresseurs d’enfants (n = 64) et les délinquants non sexuels (n = 41) sur le WSFQ.

Les comparaisons ont porté sur les quatre facteurs sous-jacents, sur deux facteurs associés au rôle du fantasmeur dans le fantasme (actif ou passif) et sur les deux items les plus étroitement liés au comportement d’agression sexuelle. Les résultats ont montré que les agresseurs ont rapporté des scores plus élevés sur les sous-échelles Exploratoire et Intime, ainsi que sur l’ensemble du fantasme.

Les scores sur les sous-échelles Impersonnelle et Sadomasochiste n’étaient pas significativement différents. Les agresseurs ont également obtenu des scores plus élevés pour les fantasmes dont ils étaient l’acteur, ainsi que pour les fantasmes les plus étroitement liés au comportement d’agression sexuelle.

Des analyses ultérieures ont montré que les deux groupes de délinquants ont rapporté des niveaux de fantasmes significativement inférieurs à ceux des sujets de comparaison du collège et des déviants sexuels non criminels. Les différences entre les deux groupes d’étude sont discutées en termes de caractéristiques sociales et cognitives des agresseurs. (source: Baumgartner JV, Scalora MJ, Huss MT. Assessment of the Wilson Sex Fantasy Questionnaire among child molesters and nonsexual forensic offenders. Sex Abuse. 2002 Jan;14(1):19-30. doi: 10.1177/107906320201400102. PMID: 11803593.)

questionnaire-fantasmes-sexuels-wilson-1978.pdf

Source: ALEXANDRA BOURQUE (2021) ÉVALUATION DES LIENS ENTRE LA SATISFACTION SEXUELLE ET CONJUGALE, LES FANTASMES SEXUELS ET LES RÊVES SEXUELS 

Echelle d’hostilité envers les femmes (James Check, 1984)

L’échelle d’hostilité envers les femmes (Hostility Toward Women Scale: HTW) est une mesure de la colère et du ressentiment envers les femmes.
Composée de 30 items, l’échelle HTW utilise une échelle de Likert en 4 points, allant de « Tout à fait d’accord » à « Pas du tout d’accord ».

L’échelle de l’hostilité envers les femmes, a été élaborée par le Dr Check dans le cadre de sa recherche doctorale

(Source: Check, J. V. P. (1985). The Hostility Towards Women Scale (Doctoral dissertation, University of Manitoba, 1984). Dissertation Abstracts International, 45 (12).

« Au cours de six études, un instrument de mesure de l’hostilité à l’égard des femmes en 30 points a été élaboré et validé. L’échelle de l’hostilité envers les femmes est équilibrée par rapport à l’acquiescement de la réponse, a une fiabilité KR 20 de plus de 0,80 et une fiabilité test-retest d’une semaine de plus de 0,83. Dans trois études, l’échelle s’est avérée prédire de manière cohérente un certain nombre de mesures d’auto-évaluation des attitudes, motivations et comportements liés au viol (y compris les rapports des hommes indiquant qu’ils avaient forcé des femmes à des actes sexuels dans le passé et qu’ils le feraient à l’avenir). Dans deux études, l’échelle a permis de prédire les motivations et les comportements agressifs évalués en laboratoire à l’égard des femmes et des hommes, bien que la force de cette relation n’ait été que modérée. Ainsi, l’échelle n’a pas démontré de validité discriminante sur la mesure comportementale, en ce sens qu’elle n’a pas été corrélée exclusivement avec l’agression contre les femmes. Cependant, l’échelle a démontré une validité incrémentale en ce sens qu’elle prédisait mieux les variables d’auto-évaluation et les variables comportementales qu’une mesure de l’hostilité générale (l’échelle de colère de Speilberger). Enfin, l’échelle était relativement peu contaminée par la désirabilité sociale. » (Check_1984)

Echelle-dhostilite-envers-les-femmes.pdf

Échelle de cognition d’Abel-Becker

décembre 17th, 2024 | Publié par crisostome dans AICS - (0 Commentaire)

Échelle de cognition d’Abel-Becker

L’échelle cognitive d’Abel et Becker (ABCS) mesure les distorsions cognitives qui soutiennent les comportements d’agression sexuelle des agresseurs d’enfants.

Le terme « distorsions cognitives » a été utilisé pour la première fois par Beck (1963) pour désigner des types spécifiques de pensées généralement associées à la dépression ; Abel et al. (1984) ont probablement été les premiers à appliquer ce concept aux délinquants sexuels. Les distorsions cognitives souvent utilisées par les délinquants sexuels comprennent des hypothèses apprises, des déclarations de soi et des attitudes qui facilitent la minimisation, la justification et le déni des infractions sexuelles commises par le délinquant. Les distorsions cognitives sont utilisées par les délinquants sexuels pour s’assurer qu’ils ne se sont pas comportés de manière à susciter la culpabilité, l’anxiété et la honte. En général, les distorsions cognitives des délinquants sexuels comprennent celles qui perçoivent les enfants en termes sexuels et minimisent les dommages causés par les abus sexuels, celles qui mettent l’accent sur les droits sexuels des hommes et considèrent les femmes comme responsables des viols, et celles qui insistent sur le fait que les circonstances particulières entourant leur comportement ne constituent pas un crime. Bien que le traitement mette l’accent sur l’identification et la correction des distorsions cognitives qui sous-tendent le comportement délinquant, il existe relativement peu de mesures validées empiriquement qui évaluent de manière adéquate ces types de croyances inadaptées.

Source: Abel-Becker Cognition Scale (ABCS 1989) Abel, G.G., Gore, D K., Holland, C.L., Camp, N., Becker, J.V., & Rathner, J. (1989). The measurement of the cognitive distortions of child molesters. Annals of Sex Research, 2, 135-153.

« Deux cent quarante pédophiles paraphiles, 48 pédophiles non pédophiles et 86 non paraphiles ont été soumis à une échelle de Likert de 29 questions visant à déterminer : 1) si les agresseurs d’enfants ont des distorsions cognitives concernant l’agression d’enfants et 2) si les agresseurs d’enfants peuvent être distingués des non agresseurs d’enfants en évaluant leurs distorsions cognitives. L’analyse factorielle a permis de dégager six facteurs couvrant le domaine général de l’agression sexuelle d’enfants, à savoir le fait qu’elle est préjudiciable à l’enfant. Les facteurs étaient fiables et ont permis de distinguer les agresseurs d’enfants de ceux qui ne le sont pas. Les résultats ont confirmé que les agresseurs d’enfants ne se distinguent pas seulement des autres agresseurs par leur comportement avec les enfants, mais aussi par leurs cognitions ou croyances concernant les conséquences de leur comportement d’agression sur l’enfant. »

Voir aussi:  L’évaluation des distorsions cognitives chez les Auteurs d’Agression Sexuelle surenfant : une analyse de l’Abel and Becker Cognition Scale (ABCS) M. Benbourichea, N. Longpréa, J.-P. Guaya, Proulx

ABEL-BECKER-SCALE_FR.pdf