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garofalo77

Protocole Santé-Justice  relatif à la prise en charge des auteurs d’infractions à caractère sexuel dans les  établissements pénitentiaires

En application de ces articles, les personnes condamnées pour une infraction pour laquelle le suivi socio-judiciaire est encouru doivent pouvoir exécuter leur peine dans des établissements pénitentiaires permettant d’assurer un suivi médical et psychologique adapté. La liste des établissements pénitentiaires auxquels ces articles font référence est précisée à l’article R 57-8-3 du CPP qui renvoie à plusieurs catégories d’établissements pénitentiaires.

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TEXTES DE LOIS AICS

mai 15th, 2012 | Publié par risk.assessment dans AICS | LOIS - (0 Commentaire)

– Loi relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu´à la protection des mineurs

Loi n°98-768 du 17 juin 1998 

– De l´injonction de soins concernant les auteurs de violence sexuelle :

Décret n° 2000-412 du 18 mai 2000

– Loi relative au traitement de la récidive des infractions pénales (Avec les dispositions relatives à la récidive, à la réitération et au sursis ; relatives au placement sous surveillance électronique mobile ; relatives au suivi socio-judiciaire) :

Loi n°2005-1549 du 12 décembre 2005

– Loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs :

Loi n°2007-1198 du 10 août 2007

– Loi relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d´irresponsabilité pénal :

Loi n° 2008-174 du 25 février 2008

LE DÉLINQUANT SEXUEL ENJEUX CLINIQUES ET SOCIÉTAUX 

André Ciavaldini, Roland Coutanceau, Francis Martens, Loïc Wacqant

À une époque où des choix politiques de portée considérable ont tendance à se confondre avec des options purement pratiques (tel problème ponctuel, telle solution « technique »), où de facto la charge de la décision revient aux « experts » plus qu’aux politiques, où l’élaboration de la loi échoit à l’exécutif plutôt qu’au législatif, il est essentiel de ne pas laisser confisquer l’espace critique du débat. Le sentiment de l’urgence est rarement fondé, l’impulsivité qui l’accompagne peut brouiller durablement les repères collectifs.

http://www.yapaka.be/files/ta_del_sex.pdf

Testothèque , Centre International de criminologie comparée

Répertoire des échelles et instruments d’évaluation validés en français (2006)

Centre International de criminologie comparée

Actuarial Risk Assessment for Sex Offenders – Static-99
Actuarial Risk Assessment for Sex Offenders – Static-2002
L’inventaire d’anxiété de Beck (IAB)
L’inventaire de dépression de Beck – II (aussi connu sous le nom de Questionnaire de dépression de Beck)
Échelle de désespoir de Beck
Checklist for Child Abuse Evaluation (CCAE)
Child Behaviour Checklist/4-18 (CBCL/4-18)
Childhood Trauma Questionnaire (CTQ)
Conflict Tactics Scales (CTS) – Revised
Questionnaire sur la résolution des conflits conjugaux
Coping Inventory for Stressful Situations, 2nd Edition
Coping Responses Inventory – Youth Form (CRI-YF)
Coping Strategies Scales (COSTS)
Dépistage / Évaluation du besoin d’aide – Alcool (DEBA-A) DEBA-A 2014 Fr
Dépistage / Évaluation du besoin d’aide – Drogue (DEBA-D) DEBA-D_v1.8.FR
Dépistage / Évaluation du besoin d’aide – Jeu de hasard et d’argent (DÉBA–Jeu)
Drug Abuse Screening Test (DAST) DEBA-ADJ _ manuel utilisation
Drug Abuse Screening Test for Adolescents (DAST-A)
Échelle d’alliance thérapeutique de Californie (CALPAS)
Évaluation des risques et des besoins – Inventaire des risques et des besoins liés aux facteurs criminogènes (IRBC)
Évaluation du risque de violence (version 2) – HCR-20
Family Environment Scale (FES)
Grille de dépistage de consommation problématique d’alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes, version 3.1 (DEP-ADO)
Guide d’évaluation du risque de violence sexuelle – SVR-20

 

Hare Psychopathy Checklist–Revised (PCL-R) 2nd Edition
Hare Psychopathy Checklist : Screening Version (PCL :SV)
Hare Psychopathy Checklist : Youth Version (PCL :YV)
Indice de gravité d’une toxicomanie (IGT)
Indice de gravité d’une toxicomanie pour les adolescents (IGT-ADO) 4
Indice de stress parental (ISP)
Level of Service Inventory-Revised (LSI-R)
Level of Service Inventory-Revised : Screening Version (LSI-R :SV)
Marlowe-Crowne Social Desirability Scale
McMaster Family Assessment Device (FAD)
Michigan Alcoholism Screening Test (MAST) smastg_f
Millon Clinical Multiaxial Inventory–III (MCMI-III)
Minnesota Multiphasic Personality Inventory – 2 (MMPI-II)
Questionnaire d’évaluation du soutien social selon Sarason
Questionnaire sur les réactions souhaitables
Questionnaire sur les stades de motivation lors d’un traitement – URICA
Rapid Risk Assessment of Sexual Offense Recidivism (RRASOR)
Spousal Assault Risk Assessment Guide (SARA)
Trauma Symptom Checklist for Children (TSCC)
Violence Risk Appraisal Guide (VRAG)

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Karl HANSON (2000), « Risk Assessment »

mai 13th, 2012 | Publié par risk.assessment dans articles | DOCUMENTS | OUTILS - (0 Commentaire)

Risk Assessment, Prepared by R. Karl Hanson, Ph.D., January 2000 – ATSA (Association for   the   Treatment   of   Sexual   Abusers)

Risk assessment is one of the most important and most frequent tasks required of those working with sexual offenders. Formal risk assessments are needed for many important decisions, including sentencing, family reunification, conditional release, and civil commitment. Risk assessment can also assist in the case management and treatment of sexual offenders. Community supervision officers routinely look for signs of imminent relapse. Treatment providers wonder whether their clients are getting better or worse.  Different types of risk decisions require the consideration of different types of risk factors (see  Table 1). Static or historical variables, such as criminal history, can be useful for the assessment of long-term recidivism potential, as in civil commitment hearings. Those interested in treating sexual offenders, however, need to consider dynamic (changeable) risk factors (e.g., sexual preoccupations). Dynamic factors can be divided into stable factors that endure for relatively long periods of time (months, years; e.g., alcoholism) and acute, rapidly changing factors that may be present for weeks, days, or even minutes (e.g., intoxication, victim access). Treatment providers are most interested in stable dynamic factors that, once changed, are associated with an enduring reduction in recidivism risk. Community supervision officers are particularly sensitive to acute dynamic factors that signal when offenders are most at risk.
Predicting whether sexual offenders are going to recidivate is difficult. There is no shortage of studies in which expert evaluators failed to distinguish between low risk and high risk offenders (e.g., Dix, 1976; Rice, Quinsey & Harris, 1989; Sturgeon & Taylor, 1980). The predictive accuracy of  the typical clinical judgement is only slightly above chance levels (r = .10; Hanson & Bussière, 1998). Despite the dismal performance of many of risk assessments, evaluators knowledgeable about recent research have the potential of providing risk assessments that are worthy of consideration in many applied contexts.

InfoPac Risk assessment booklet – Hanson 2000

RAPPORT « Pour renforcer l’efficacité de l’exécution des peines » 
PRÉSENTÉ par M. Eric CIOTTI Député en conclusion des travaux d’une mission confiée par Monsieur le Président de la République.

En 2010, le CNE de Fresnes n’a en effet pu accueillir que 325 personnes détenues au cours de 7 cycles d’observation ; la capacité d’accueil n’étant que de 50 places par cycle. Parmi ces 325 personnes détenues, 36 ont été évaluées à la demande d’une des 8 commissions pluridisciplinaires des mesures de sûreté (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Paris, Rennes, Fort de France) contre 70 en 2009. Afin de répondre aux besoins d’évaluation de la dangerosité des condamnés, il apparaît nécessaire de développer des structures d’évaluation pluridisciplinaire déconcentrées.
Dans cette optique et en complément des 2 CNE, 7 centres interrégionaux d’évaluation (CIE) pourraient être créés sur le ressort des CPMS (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Rennes, Fort de France). Ces structures devront partager avec les CNE une culture de l’évaluation ainsi que des méthodes de travail communes.

b. Le développement des circuits sortants au sein des établissements pénitentiaires : la volonté affichée par l’administration pénitentiaire d’éviter les sorties sèches pour sécuriser la sortie et prévenir la récidive. Dans cette perspective, le renforcement des évaluations préalables à la sortie de détention apparaît nécessaire. Il doit permettre de développer les différents aménagements de peine et d’aboutir à ce que leur taux d’échec reste tout à fait maîtrisé malgré leur forte progression quantitative. En effet, si chaque échec reste difficile, il est aussi avéré que les personnes bénéficiant d’aménagement de peine ont un taux de récidive plus faible. Cette évaluation des personnes détenues condamnées au stade de la préparation à la sortie doit également être développée afin de s’assurer des conditions de réinsertion. En l’état, la grande majorité des personnes détenues est encore libérée sous la forme d’une « sortie sèche », sans préparation, ni aménagement de peine permettant d’accompagner et de suivre la personne. Aussi, la mise en œuvre au sein des établissements pénitentiaires d’un circuit sortant pluridisciplinaire, à l’instar des circuits arrivants, doit être encouragée. A l’aune de la libération et notamment dans l’optique d’un aménagement de peine, ce circuit sortant devra permettre un accompagnement individualisé du condamné dans ses démarches de sortie et une prévention plus efficace de la récidive.

https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/114000303.pdf

RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE SUR LE PROJET DE LOI (N° 63), ADOPTÉ PAR LE SÉNAT APRÈS DÉCLARATION D’URGENCE, renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs, PAR M. GUY GEOFFROY, Député.

Nos concitoyens sont exaspérés de voir que des délinquants déjà condamnés le sont à nouveau pour des faits identiques ou assimilés. Des faits divers sordides impliquant des récidivistes défraient régulièrement la chronique. Il apparaît clairement que, dans leur cas, la première condamnation n’a pas suffi à prévenir la commission d’une nouvelle infraction, nourrissant un sentiment d’impunité. C’est parce qu’il est temps de s’attaquer au noyau dur de la délinquance que le Gouvernement a déposé un projet de loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs. Ce projet de loi, adopté en conseil des ministres le 13 juin 2007, répond aux engagements du Président de la République en matière de sécurité des personnes et des biens à laquelle les récidivistes portent une atteinte particulièrement intolérable. L’objectif majeur de ce projet est, dans le prolongement du processus engagé au cours de la précédente législature, en particulier à travers la loi du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive des infractions pénales et la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance, de renforcer la certi-
tude de la peine pour prévenir la récidive. Comme l’a déclaré Madame le Garde des Sceaux en présentant le projet de loi au Conseil des ministres, « le meilleur moyen de prévenir la récidive, c’est de faire un sort particulier aux récidivistes dans la pratique des magistrats et dans l’esprit du public. En fixant des peines mi-nimales, le projet exprime une politique pénale claire et envoie un signal de fermeté à tous les délinquants ».

http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i1310.pdf