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Haute Autorité de Santé (2011): Dangerosité psychiatrique : étude et évaluation des facteurs de risque de violence hétéro-agressive chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l’humeur


RAPPORT D’ORIENTATION DE LA COMMISSION D’AUDITION (Mars 2011)

Le concept de dangerosité ou de risque de violence : données contextuelles et historiques
La dangerosité est une notion complexe qui s’est développée au XIXesiècle (Garofalo 1885) et qui a repris de la vigueur dans les années 1980, en lien avec un sentiment d’insécurité sociale, politique et juridique ressenti par un certain nombre de citoyens. Le mot « dangerosité » renvoie au caractère dangereux, le terme « dangereux » étant défini comme ce qui constitue un danger. Le danger est ce qui menace ou compromet la sûreté, l’existence de quelqu’un ou de quelque chose. La dangerosité est une perception subjective, qui connaît des évolutions en fonction des temps et des lieux au regard des exigences variables du droit pénal positif et de la protection de la société. Il convient, lorsque l’on parle de dangerosité, d’évoquer la notion de violence. En effet, la dangerosité est habituellement abordée comme risque de violence et, dans les études internationales, la dangerosité est étudiée sous l’angle des passages à l’acte violents ou des condamnations pour actes violents. La violence est l’acte par lequel s’exerce la force, qu’elle soit physique ou morale. Pour l’OMS (1), qui en donne une définition plus large, il s’agit de « l’usage délibéré ou la menace d’usage délibéré de la force physique ou de la puissance contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque d’entraîner un traumatisme, un décès, un dommage moral, un maldéveloppement ou une carence ». Il existe une grande diversité de comportements violents. La plupart des études se fondent sur des définitions opérationnelles des actes violents comme par exemple : frapper avec un objet ou une arme sur autrui, menacer avec un objet ou une arme, casser des objets, frapper dans les murs, avoir été condamné pour homicide, etc. La violence doit être différenciée de l’agression et de l’agressivité, l’agression étant une attaque contre les personnes ou les biens, attaque violente, avec altération chez la victime de l’intégrité des fonctions physiques ou mentales, et l’agressivité une « intention agressive sans acte agressif ». Lors de l’audition publique organisée par la Fédération française de psychiatrie sur l’expertise psychiatrique pénale en janvier 2007, les recommandations sur l’évaluation de la dangerosité dans l’expertise ont défini la dangerosité psychiatrique comme une « manifestation symptomatique liée à l’expression directe de la maladie mentale » et la dangerosité criminologique comme « prenant en compte l’ensemble des facteurs environnementaux et situationnels susceptibles de favoriser l’émergence du passage à l’acte » (2,3). Ces définitions de la dangerosité ne sont pas des définitions juridiques. Aborder la dangerosité psychiatrique ne peut se faire sans le regard de l’histoire, le développement de ce concept se rejouant de façon récurrente depuis deux siècles, et sans la référence au droit. Mais l’abord clinique reste primordial. Il doit mettre en perspective les situations répétées de violence pour mieux les comprendre et prendre en considération l’avis des patients et de leur entourage. La démarche se veut essentiellement clinique et fondée sur une pratique attentive aux dimensions éthiques et déontologiques. Il convient de rappeler qu’est traitée ici l’exception, car les comportements violents ne concernent comme acteurs qu’une petite minorité de personnes souffrant de troubles mentaux, et que beaucoup plus fréquemment ces dernières en sont avant tout les victimes.

http://www.has-sante.fr

si le lien est brisé: evaluation_de_la_dangerosite_psychiatrique_-_rapport_dorientation

RAPPORT D’INFORMATION sur le suivi des auteurs d’infractions à caractère sexuel PRÉSENTÉ PAR M. le député Étienne BLANC (29/02/2012)

Pour la session 2011-2012, la mission d’information relative à l’exécution des décisions de justice pénale a souhaité se consacrer au suivi des auteurs d’infractions à caractère sexuel, tant dans sa composante judiciaire et pénitentiaire que dans sa dimension médicale et psychologique. Les infractions à caractère sexuel, particulièrement choquantes, appellent en effet une double réponse de la part des autorités publiques. Conscients de leurs actes et ne souffrant que pour une faible part d’entre eux de pathologies proprement psychiatriques, les auteurs d’infractions à caractère sexuel sont pénalement responsables ; mais, leurs actes révélant un comportement déviant et, bien souvent, d’importants troubles de la personnalité ou du comportement, ces individus relèvent aussi du soin. Aussi le traitement pénal de ces infractions présente-t-il certaines particularités. Depuis le début du XIXe siècle, l’institution judiciaire s’est tournée vers le monde médical pour tenter, dans un premier temps, de répondre à la question de la responsabilité de l’auteur d’un acte sexuel déviant, puis dans le but de prévenir la récidive. Un glissement s’est opéré dans la façon dont la société appréhende les violences sexuelles. D’immoraux, ces actes sont devenus pathologiques. Le recours à la science a constitué un moyen, pour la société, de se rassurer face à des atteintes aux personnes et à leur intimité de moins en moins tolérées au fur et à mesure de la « civilisation des mœurs ». Le psychiatre, en particulier, est sommé de jouer un rôle de premier plan dans la prise en charge de ces personnes perçues comme particulièrement dangereuses. Votre rapporteur s’est attaché, en premier lieu, à analyser le bien-fondé de ces représentations. Les auteurs d’infractions à caractère sexuel sont-ils des délinquants comme les autres ? Présentent-ils, comme certaines affaires particulièrement médiatisées le suggèrent, un risque de récidive plus élevé que les auteurs d’autres types d’actes délictueux ? Quelles sont les causes de leurs passages à l’acte et les facteurs susceptibles d’être maîtrisés par l’intervention de la justice ? Répondre à ces questions est un préalable indispensable à la réflexion qui anime ce rapport.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i4421.pdf

Dr Daniel ZAGURY (2001) Place et évolution de la fonction de l’expertise psychiatrique
5ème Conférence de consensus de la Fédération Française de Psychiatrie Psychopathologies et traitements actuels des auteurs d’agressions sexuelles)

L’EXPERTISE DE PRÉ-LIBÉRATION CONDITIONNELLE
Si l’expertise psychiatrique diligentée en cours d’instruction est essentiellement rétrospective, centrée sur l’état mental au moment des faits, l’expertise de pré-libération est surtout une expertise prospective [38]: elle ambitionne d’être une évaluation longitudinale à la foi s clinique, psychodynamique et criminologique. Elle est diachronique (la saisie d’un ensemble de  processus après les faits), plus que synchronique (l’état  psychique au temps de l’infraction). On a suffisamment reproché à l’examen psychiatrique d’avoir des prétentions excessives (notamment pronostiques), à l’issue d’un examen unique, photographie à un moment donné, pour ne pas souligner cette spécificité de l’examen de prélibération, qui se rapproche ainsi de la visée de la démarche clinique en situation thérapeutique.  Sa réalisation nécessite la mise à disposition du dossier pénal et des expertises antérieures. Il faudra refuser de faire cette expertise lorsque ces documents ne sont pas transmis à l’expert, car ce défaut ampute sa mission de l’essentiel. Il ne pourrait pas évaluer le cheminement du condamné depuis le début de  l’instruction. L’analyse de l’état dangereux post délictuel repose sur la comparaison de ce qu’il est au temps de l’examen et de ce qu’il était au moment de l’infraction, en reconstruisant les étapes de son parcours. C’est dire que la qualité des premières expertises conditionne dans une large mesure la qualité de l’appréciation clinique ultérieure. L’expert s’attachera à cerner l’incidence respective des facteurs situationnels, contextuels et propres à la personnalité du sujet, qui ont facilité la commission de l’infraction. La  prépondérance du circonstanciel est souvent un élément favorable du pronostic. L’enchaînement des séquences criminelles, une fois analysé à l’aide du dossier pénal, des expertises initiales, des dires du sujet, l’expert évaluera la prise de conscience de l’intéressé : Qu’a-t-il à dire aujourd’hui de son acte, avec le recul ? A-t-il pris la mesure de la gravité des faits commis ? Invoque-t-il de façon projective ou réductrice un facteur extrinsèque ? (« C’est l’alcool… La drogue… Le chômage… Ma femme… La déprime… Le destin… ») Se maintient-il en position de victime de l’acte dont il a été l’auteur ? Entrevoitil la complexité des processus ? Comment se situe-t-il désormais par rapport aux faits commis ? Par quelles étapes est-il passé ? etc. L’expert explorera de façon systématique la position subjective du condamné à l’égard de sa victime : Regrets de façade ou processus plus authentique de culpabilité, de reconnaissance du préjudice qu’il a fait subir ? L’impact du procès, la perception de chacun de ses acteurs sera abordée. L’expert s’attachera à reconstituer les étapes des processus de défense et d’adaptation à la situation carcérale. Un certain degré « d’hibernation », d’isolement, dans la première partie d’une longue peine, avec refus de toute remise en cause n’est pas en soi inquiétante, comme le montre l’expérience des soins en prison. C’est là une attitude fréquente. (suite…)

Rapport GOUJON, GAUTIER (2006) ; « Les délinquants dangereux atteints de troubles psychiatriques: comment concilier la protection de la société et une meilleure prise en charge médicale ? »

UNE ÉVALUATION ENCORE INSUFFISANTE DE LA DANGEROSITÉ
Le centre national d’observation de Fresnes (CNO) permet de placer sous observation, pendant six semaines, les personnes condamnées à de lourdes peines (supérieures à dix ans) ou dont le comportement a soulevé de graves difficultés. Chaque détenu dispose d’une cellule de 9 à 10 m2 et peut bénéficier d’activités sportives ou éducatives sans avoir cependant la possibilité de travailler. Une fiche quotidienne établie par un surveillant décrit son comportement.  Au terme des vingt-cinq jours au CNO, une proposition d’orientation du détenu est présentée sur la base d’un rapport de synthèse Selon les informations recueillies par vos rapporteurs, elle est prise en compte dans la majorité des cas par l’administration pénitentiaire qui décide en dernier ressort de l’affectation des condamnés. Pour vos rapporteurs, l’intérêt de ce dispositif tient dans la durée de l’observation et le caractère pluridisciplinaire de l’équipe chargée d’évaluer le comportement du détenu. En effet, l’encadrement comporte des surveillants volontaires spécialement choisis pour assurer cette double mission de surveillance et d’observation (vingt-six personnes) ainsi que des personnels d’insertion et de probation (4,5 équivalents temps plein) et une équipe de psychiatres vacataires (trois), psychologues (cinq contractuels à mi-temps) complétée par deux surveillantes directrices, un psychologue du travail et un moniteur de sport vacataire. Comme l’a indiqué le chef du service pénitentiaire d’insertion et de probation de la structure, les personnels ne se bornent pas observer le détenu mais ils cherchent aussi à engager une relation de dialogue afin de connaître leurs besoins et leurs attentes. Selon les constats dressés par le personnel médical, sur les soixante détenus du CNO, une majorité présente des troubles psychiatriques. La principale difficulté à laquelle se heurtent les personnels tient à la difficulté des condamnés –en particulier ceux souffrant de troubles de la personnalité– à reconnaître leur responsabilité dans les crimes qu’ils ont commis et, donc, à admettre le principe même d’une thérapie ou d’un accompagnement. Le dispositif connaît cependant une double limite. En premier lieu, la structure ne compte que 60 cellules. Ces capacités ne sont pas à la mesure des besoins, ce qui, comme le soulignait le rapport de la mission santé-justice entraîne souvent des délais d’attente importants avant le passage au CNO. Ensuite, le placement dans un autre établissement pénitentiaire ne permet pas d’assurer le suivi de la personne –même si les membres de l’équipe pluridisciplinaire du CNO peuvent désormais visiter régulièrement les établissements pénitentiaires- et s’accompagnent souvent d’une rupture dans la prise en charge thérapeutique, en particulier en cas d’affectation en maisons centrales où les équipes médicales apparaissent insuffisantes.

http://www.senat.fr/rap/r05-420/r05-4201.pdf

Si le lien est brisé: GOUJON GAUTIER

Rapport CLEMENT (2004)  « Sur le traitement de la  récidive des infractions pénales »

Une insuffisante évaluation de la dangerosité des détenus

L’évaluation actuelle de la personnalité des détenus privilégie leur dangerosité pour eux-mêmes (risque suicidaire), pour les gardiens surveillants et leurs codétenus (risque d’agression) ou pour l’administration pénitentiaire (risque d’évasion ou de trafics divers) mais nullement pour la société et les victimes potentielles (risque de récidive). La pratique en vigueur, bien que nécessaire, n’en demeure pas moins partielle et dépourvue de tout caractère prospectif sur la dangerosité du détenu qui est généralement définie comme « un phénomène psychosocial caractérisé par les indices révélateurs de la grande probabilité pour un individu de commettre une infraction contre les personnes ou les biens. ». Or, parce que récidive et comportement dangereux ont partie liée, la mission souhaite la mise en place d’instruments spécifiques tendant à mesurer la dangerosité des détenus toute au long de leur période d’incarcération, notamment lorsqu’il s’agit de délinquants sexuels (proposition n° 14). Bien évidemment, s’agissant de comportements humains, l’établissement d’une probabilité de cette nature ne peut être certain et doit être le résultat d’une discipline aussi scientifique et sérieuse que possible. Ainsi que l’a précisé le docteur Louis Roure dans le document qu’il a remis à la mission, « lorsque l’on parle de récidivisme, se pose immédiatement la question du pronostic. Celui-ci se confond, dans une très large mesure, avec celui de l’état dangereux. Il s’agit d’une notion extrêmement importante, bien que mal connue en France. Ceci s’explique par le fait que notre pays privilégie toujours la clinique par rapport aux statistiques et à l’évaluation, malgré des efforts trop timides en matière d’épidémiologie. L’état dangereux et son pronostic, ne procèdent pas exclusivement de méthodes cliniques médicales classiques » car « il n’existe aucune méthode en soi, actuellement susceptible d’être totalement fiable dans le repérage de ce que l’on appelle l’état dangereux ».
A titre d’exemple, l’appréciation par les médecins, les magistrats ou les policiers d’un acte exhibitionniste que l’auteur risque de renouveler va être fort diverse, certains ne le considérant pas comme dangereux et contestant l’opportunité de leur intervention sur le sujet, d’autres, à l’inverse, jugeant cet acte comme hautement nuisible sur le plan social et estimant que le risque de renouvellement des faits rend le mise en cause d’autant plus dangereux. L’appréciation de la dangerosité et la mesure de la probabilité de commission d’une infraction constitue donc un exercice particulièrement délicat qui doit néanmoins être mise en œuvre au travers d’une méthodologie pluridisciplinaire associant des expertises psychiatriques, médico-psychologiques et comportementales du condamné car, « aucun secteur de la médecine ou du domaine social ne saurait rester étranger à la criminologie. S’intéresser au récidivisme, c’est s’intéresser à un des aspects principaux des deux disciplines médicales et criminologiques. La récidive c’est, étymologiquement « celui qui tombe ». On parlera de récidivisme sur le plan criminologique et de rechute sur le plan médical ».

http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rap-info/i1718.pdf

Si le lien est brisé: Rapport_clement_2004

Haute Autorité de Santé (2006) – Audition publique, Prise en charge de la psychopathie  (15 et 16 décembre 2005), Paris (Ministère de la Santé et des Solidarités), Rapport d’orientation (Mai 2006)

Pour le grand public, la psychopathie est une notion péjorative et inquiétante. Elle est essentiellement perçue à partir des comportements agressifs les plus visibles. En témoigne l’utilisation dans le langage courant du mot psychopathique pour tout comportement violent qui fait peur ou qu’on ne comprend pas. Nourrie de nombreuses références cinématographiques, la représentation du psychopathe violent et délinquant reste forte. Malgré la force de ces représentations, les psychopathes n’ont jusqu’à présent été l’objet d’aucune politique publique spécifique. Ils voyagent, sans beaucoup de coordination, entre la rue, le secteur psychiatrique, la prison et les structures d’hébergement et de réinsertion sociale. Les multiples professionnels concernés s’accordent pour dire qu’ils existent en grand nombre et qu’ils ne font pas l’objet d’une prise en charge à la hauteur des enjeux. Il s’agit là d’un consensus fort.

Psychopathie – Recommandations.pdf (78.44 Ko)

HauteAutoriteSante(2005)-Psychopathie RapportOrientation (335.83 Ko)

Psychopathie -Textes des experts.pdf (1.82 Mo)

 

Conférence Nationale de Criminologie
Rapport établi pour Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Sur la faisabilité, la mise en place et le développement des Etudes, Recherches et Formations en Criminologie (Juin 2010)

criminologie-mon-amour-3919076En septembre 2009 Madame la Ministre m’a confié la mission de conduire une étude sur la faisabilité, la mise en place et le développement des Etudes formations et Recherches en Criminologie au sein de l’Université. L’Université de Rennes 2 et plus largement la région Bretagne ont depuis plus de 20 ans soutenu l’effort entrepris dans cette autre voie des Sciences Humaines et Sociales, sous représentée et très largement méconnue des chercheurs comme des praticiens, à de rares exceptions près. Les créations d’un enseignement, d’un laboratoire, d’un institut puis d’un GIS étendu à la région Bretagne et au‐delà ont permis de prendre conscience et de mettre en œuvre de façon plus rationnelle un développement consensuel et reconnu dans les instances et  représentations nationales et internationales. Les liens de formations, recherches avec d’autres universités en France ont constitué un terrain favorable à cette réalisation. Nous pouvions nous croire isolés; d’autres régions ont œuvré dans le même sens. La mission proposée était le moyen de donner corps à ces premières expériences. Elle n’aurait pu se conduire sans l’aide actif d’un comité de coordination capable d’analyser les nombreuses informations qui ont du fait même de la Conférence pu faire remonter celles‐ci et contribuer à la richesse des données inventoriées. D’une criminologie héritée et éparpillée dans les disciplines et sous disciplines, nous nous sommes attachés à montrer qu’il existait sur le Territoire Universitaire de la France des enseignements et des recherches auxquels les débouchés faisaient souvent défaut contribuant en retour à l’effacement ou à la réduction des moyens et des recherches ouvertes, dynamiques et structurantes. D’un champ disciplinaire universitaire à l’enseignement non universitaire de la criminologie il n‘y avait qu’un pas; les intérêts qu’ont pu avoir les Ecoles des Administrations concernées à participer à la mise à plat de l’existant ont pu conforter la mission dans ses premières observations. Il restera sans doute à rendre crédible en France, comme à l’étranger, les travaux études et enseignements et nul doute que pour cela des efforts supplémentaires sont à solliciter de la part des responsables politiques, institutionnels, des enseignants chercheurs, des chargés de recherches, des chercheurs, enseignants et directeurs de recherches; nul doute que des terrains restent à ouvrir et des doctorants à soutenir.
Loïck Villerbu, Pr. Université de Rennes 2‐Haute Bretagne, Président de la Conférence Nationale de Criminologie

CNC_rapport_28_juin_2010_169801.pdf