Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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OMS (2002) Rapport mondial sur la violence et la sante

Sous la direction de Etienne G. Krug, Linda L. Dahlberg, James A. Mercy, Anthony Zwi et Rafael Lozano-Ascencio

Organisation mondiale de la Sante, Genève 2002

oms-fr-10kb-INTRODUCTION

En 1996, la Quarante-Neuvième Assemblée  mondiale de la Santé a adopté la résolution WHA49.25, ou elle déclare que la violence est un problème de sante´ publique majeur et croissant dans le monde entier .
Dans cette résolution, l’Assemblée attirait l’attention sur les conséquences sérieuses de la violence, tant a court qu’à long terme, pour les personnes, les familles, les communautés et les pays, et elle insistait sur ses effets nuisibles sur les services de santé.
L’Assemblée invitait instamment les Etats Membres à réfléchir au problème de la violence à l’intérieur de leurs propres frontières et demandait au Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’organiser des activités de santé publique pour remédier à ce problème. Le présent document, qui est le premier Rapport mondial sur la violence et la santé, représente une partie importante de la réponse de l’OMS à la résolution WHA49.25. Il s’adresse principalement aux chercheurs et aux intervenants. Ces derniers comprennent les travailleurs de la santé, les travailleurs sociaux, les personnes qui participent à la définition et à la mise en œuvre des programmes et des services de prévention, les éducateurs et les responsables de l’application de la loi. Il existe également un résumé du rapport.
Objectifs
Le rapport vise à sensibiliser davantage au problème de la violence dans le monde et à convaincre qu’il est possible de prévenir la violence et que la santé publique a un rôle essentiel à jouer dans les mesures qui seront prises pour s’attaquer à ses causes et remédier à ses conséquences.
Il a plus précisément pour objectif de :
— décrire l’ampleur et l’impact de la violence dans le monde entier;
— décrire les principaux facteurs de risque de la violence;
— décrire les types d’intervention et les réponses stratégiques qui ont été essayés et résumer ce que l’on sait de leur efficacité;
— recommander des mesures à l’échelle locale, nationale et internationale

Rapport mondial sur la violence et la sante (pdf 127kb)

Voir aussi: 

Téléchargements

Principaux repères

Lancement de la saison scientifique du CICC 2013-2014

Thème de cette année: « La violence et l’homicide à travers le temps et l’espace»

Programme

Mot de bienvenue
Maurice Cusson, Professeur émérite à l’École de criminologie
de l’Université de Montréal, chercheur au CICC

« A skeptic’s take on studying cross-national
homicide rates: Things are not always what
they seem »
William Alex Pridemore, Professor of Criminal Justice at
Georgia State University and editor of the International
Criminal Justice Review (American Society of Criminology)

«Nouveaux regards sur l’homicide en Europe»
Christophe Soullez, Directeur de L’Observatoire National
de la délinquance et des réponses pénales du INHESJ,
France

« Trends and patterns in lethal (armed) violence »
Anna Alvazzi del Frate, Director of research, Small Arms
Survey, Geneva Switzerland

«Premiers résultats de l’Enquête Mondiale sur
l’homicide»
Marc Ouimet, Professeur à l’École de criminologie de
l’Université de Montréal et chercheur au CICC

FRANCE CULTURE; Emission « Sur les docks » (14/05/2013) « Juger des violences psychologiques dans le prétoire »

En juillet 2010, la loi sur les violences faites aux femmes reconnaissait la violence psychologique comme aussi dangereuse que la violence physique. « Le harcèlement moral au sein du couple » est entré dans le Code Pénal, assorti de 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende. Médecins, policiers, juges et avocats connaissent mal cette loi. En 2013 trois ans après le vote quasi-unanime des députés, trop peu de jugements condamnent la violence psychologique quand elle ne s’accompagne pas de blessures visibles ; comme s’il fallait attendre que les coups pleuvent…

Comment prouver l’existence de ces mots qui font mal, jusqu’à tuer parfois ? Comment évaluer l’emprise et la juger lorsqu’il n’y a pas de témoins ?

Dans ce documentaire, des femmes racontent pourquoi elles ont décidé d’aller en justice pour faire reconnaître la violence invisible qu’elles ont endurée, jusqu’à tenter de mettre fin à leurs jours.

Nous avons eu la possibilité d’enregistrer des audiences du Juge aux affaires familiales, de rencontrer la police spécialisée dans les violences intra familiales, le médecin légiste dont les attestations sur les « plaies de l’âme » pèsent au procès. Nous entendrons aussi des  proches qui  demandent à la justice de réparer le calvaire de leur mère avant sa mort et ce qu’ils ont subi enfants.

Avec : Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Ernestine Ronai, chargée de mission auprès de la MIPROF et fondatrice de l’Observatoire des violences envers les femmes en Seine-Saint-Denis, Emmanuelle Lebée, JAF et 1ère vice-présidente adjointe du Tribunal de Grande Instance de Bobigny, Dominique Noviello, de la Brigade de protection de la famille du Commissariat de Bobigny, Patrick Chariot, médecin légiste de l’UMJ de l’hôpital Jean Verdier à Bondy, Laurent Hincker et Yaël Mellul, avocats,Et les témoignages de femmes et hommes, victimes de violences. 

Un documentaire de Catherine Guilyardi et Guillaume Baldy

 

RTS (Radio Télévision Suisse), Emission « Temps présent » (10/01/2013) Documentaire « j’ai été braqué »

Il y a voleurs et voleurs. Ceux qui attendent sagement que vous soyez partis pour opérer, et ceux qui préfèrent que vous soyez là; qui vous dépouillent parfois avec une grande violence. Intrusion, braquage, « car jacking », « home jacking » font la une des journaux. Mais curieusement, on entend rarement les victimes. Cinq d’entre elles ont livré leur témoignage à Temps Présent.

Il y a Carine, une jeune femme biennoise qui vient d’emménager dans une jolie maison avec son mari et sa petite fille de quelques mois. Un matin, alors qu’elle travaille sous les combles, elle entend du bruit à l’étage inférieur, descend et se retrouve nez à nez avec un inconnu. Il y a Gérald, un petit bijoutier genevois connu des amateurs, qui se sent menacé, comme il dit, par des visiteurs « pas nets », jusqu’au jour où ses pires craintes se réalisent…  Il y a Ariane, qui vit avec son mari âgé dans la campagne genevoise lorsqu’elle est attaquée. Il y a Gilles, un Neuchâtelois qui avait 20 ans, au moment des faits : un soir, un individu cagoulé bondit dans sa voiture, le menace d’un pistolet et lui dit : « démarre ! » Enfin, il y a Pierrette et André, un couple qui espérait vivre une retraite paisible dans un hameau du Jura. Ils vont vivre un cauchemar. Pour chacune de ces victimes, l’intrusion ou l’agression aura des répercussions considérables. Comment comprennent-ils ce qui leur est arrivé ? Ont-ils réussi à surmonter le choc ? Par quels moyens ?

Voir les détails sur l’émission sur le site rts.ch

Ministry of Justice, National offender managment service, UK (janvier 2011) Working with personality disordered offenders, A practitioners guide

Personality disorder is a recognised mental disorder. Studies have estimated that it affects between 4 and 11% of the UK population and between 60 and 70% of people in prison. Until recently personality disorder was neglected by services and often regarded as untreatable. However, the National Institute for Clinical Excellence has published guidance on management and treatment and, gradually, more services are recognising and catering for this disorder. The evidence base is developing and the prognosis is no longer as negative as once thought. This guide has been produced to support offender managers. However, it is likely to be useful for others, including social workers, psychologists, prison officers, drug and alcohol agency staff and mental health nurses working in community and secure settings.  It provides information about personality disorder and practical advice on how to manage people who can be extremely challenging. It also considers the effect this work can have on staff wellbeing, identifying the signs and consequences, and suggesting how staff can protect themselves.

https://www.gov.uk/

Rue89 (26/01/2013) Quelques heures avec des hommes violents d’Amérique latine

Dans la salle de séance de l’institut WEM à San Pedro, dans le centre de la ville, ils sont près de 70 à l’écouter. Certains sont là contraints par la justice, dans le cadre de mesures de protection prises après des violences conjugales. D’autres parce que leur épouse ne leur a pas laissé le choix, les menaçant de rupture. D’autres enfin sont de simples volontaires. L’assemblée semble représentative de la société costaricienne.

Contraints à être puissants, virils, dominants

WEM compte quinze employés, psychologues et travailleurs sociaux et un réseau d’hommes « Red de Hombres » – une cinquantaine de bénévoles – qui s’engage auprès de l’institut pour organiser les activités. Les professionnels ont créé une méthode pour faire travailler les hommes sur leurs valeurs et leurs histoires, et leur proposer de s’engager à être non-violents.

Il s’agit d’aborder le machisme de front. D’expliquer aux hommes par quelle construction sociale ils sont contraints à être puissants, virils, dominants, et à se comporter de manière à le faire savoir.

Pour cela, de nombreux ateliers sont organisés. Des séances de groupe comme ce soir, des cours de gestion de la colère, de gestion de la séparation matrimoniale, des cours pour apprendre à être un bon père, des séances pour discuter de la masculinité et du rôle de l’homme…
En outre, l’institut propose des ateliers destinés aux adolescents et aux jeunes hommes, qui sont invités à se pencher durant des séances d’une journée sur leurs rôles, sur la question de l’égalité et de la prévention de la violence contre les femmes.

RTS , Emission « Temps présents » (13/03/2008) Hommes battus

Un tabou est peut-être en train de tomber… 

Phénomène tabou, méconnu et sans doute largement sous estimé par les statistiques, il arrive que des hommes soient aussi les victimes de violences domestiques. Malmenés physiquement et psychiquement par leur épouse, certains d’entre eux ont choisi de rompre le silence. Temps Présent a recueilli leurs témoignages, souvent poignants, et également donné la parole aux femmes responsables de ces violences. La violence domestique ne concerne pas seulement les femmes et les enfants. Des hommes sont aussi maltraités, physiquement et psychologiquement. Ils sont souvent démunis face à cette violence.

Le fait est avéré, le domicile privé, la maison est un des lieux les moins sûrs. C’est dans l’intimité du foyer, à l’abri des regards que l’on compte le plus grand nombre d’homicides et d’agressions graves. Dans l’esprit général, violences conjugales rime souvent avec femmes battues. Pourtant des hommes sont aussi les cibles de leur compagnes. Ecrasés par le tabou, les hommes victimes de violence conjugale qui décident de briser le mur du silence ne savent souvent pas où s’adresser pour trouver de l’aide. Sur le terrain, il n’existe pratiquement rien pour leur porter assistance. Battus physiquement, malmenés psychiquement par leurs épouses, souvent séparés de leurs enfants après des divorces difficiles, beaucoup sombrent dans la solitude et la dépression.

Générique : Un reportage de Jean-Daniel Bohnenblust et Antoine Plantevin Image : Pierre-Alain Jaussi Son : Philippe Combes Montage : Jeanine Weber

Voir les détails de l’émission sur rts.ch