Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Typologies d’agresseurs sexuels

Pédophiles (child molesters):

  • Typologie de Groth and Birnbaum (1978, agresseurs d’enfants fixés ou régressés) ( Groth, A. N., & Birnbaum, H. J. (1978). Adult sexual orientation and attraction to underage
    persons. Archives of Sexual Behavior, 7(3), 175–181)

    • La typologie de Groth & Birnbaum divise les agresseurs d’enfants en deux types, les régressés (regressed) et les fixés (fixated).
    • Les délinquants régressés étaient à un moment donné sexuellement actifs avec des partenaires adultes de sexe opposé. Des facteurs de stress situationnels tels que le chômage, l’incapacité physique ou la perte de confiance sexuelle ont conduit à un transfert des besoins sexuels vers des partenaires moins menaçants (les enfants).
    • Le pédophile fixe est une personne qui a été attirée par les enfants tout au long de sa vie.

 

  • Classification de  Knight and Prentky (1986, axe I et axe II) (Knight, R. A., & Prentky, R. A. (1990). Classifying sexual offenders: The development and corroboration of taxonomic models. In W. L. Marshall, D. R. Laws, and H. E. Barbaree (Eds.), Applied clinical psychology. Handbook of sexual assault: Issues, theories, and treatment of the offende (pp. 23–52). Plenum Press.)
    • 2 axes de classification: le degré de fixation (Axe 1) et la fréquence de contacts avec les enfants (Axe Il).
    • « Le premier axe permet d’évaluer le niveau de fixation du pédophile, autrement dit, l’importance des pensées et de l’attention portée aux enfants. Un pédophile démontre une forte fixation s’il présente au moins un de ces trois critères:
      1) au moins trois contacts sexuels avec un enfant dans un délai de six mois; 2) la présence de relations continues avec des enfants (excluant les contacts parentaux) et; 3) plusieurs contacts sexuels avec des enfants au cours de sa vie. Le pédophile âgé de plus de 20 ans et ayant agi tous ses contacts sexuels avec des enfants à l’intérieur d’une période de six mois a quant à lui une faible fixation.
    • Suite à l’évaluation du degré de fixation, le niveau de compétences sociales du pédophile doit être qualifié. Les compétences sociales sont dites élevées lorsque le pédophile présente deux critères parmi ceux-ci : 1) l’occupation d’un emploi pendant au moins trois ans; 2) la poursuite d’ une relation intime pendant au moins un an; 3) la prise de ses responsabilités parentales pendant au moins trois ans; 4) la participation active dans un groupe social avec d’autres adultes et; 5) la durabilité d’une relation amicale adulte sur une période minimale d’un an. Si moins de deux critères sont présents chez un pédophile, ses compétences sociales sont considérées comme faibles.
    • L’axe Il de cette classification permet de distinguer les pédophiles selon la quantité de temps qu’ils passent avec les enfants et se base tant sur les situations sexuelles que non sexuelles (emploi, bénévolat, loisirs). Une grande quantité de contacts est présente chez le pédophile qui a eu au moins trois contacts sexuels avec le même enfant ou qui s’ implique dans plusieurs situations qui requièrent des contacts avec des enfants. Avec une telle fréquence de contacts, des relations de nature pseudo-affectives peuvent s’installer entre le pédoph i le et l’enfant. L’enfant est ainsi un objet d’affection et une source de bien-être personnel. Chez d’autres pédophiles, les contacts fréquents ont plutôt une signification narcissique. L’enfant permet de satisfaire les besoins égocentriques de son agresseur par des contacts sexuels génitalisés et orgasmiques.
      Lorsqu’à l’axe Il la fréquence des contacts avec les enfants est faible, c’est l’évaluation du niveau de violence et de sadisme qui permet de distinguer d’autres types de pédophiles. Le niveau de violence est faible lorsque l’enfant ne subi aucune blessure physique, même s’il a été menacé et forcé. Sans violence importante, le pédophile non sadique cherche avant tout à séduire et à persuader sa victime. Toutefois en présence de sadisme, le pédophile se complaît à menacer sa victime et à lui faire peur. En présence d’un haut niveau de violence, l’enfant est faiblement investi et subi des blessures physiques. Le pédophile non sadique très violent exprime la rage qu’il ressent en brutalisant sa victime, sans qu ‘elle soit nécessairement le motif de cette rage. Les blessures infligées le seront par accident ou en raison de la panique ressentie avant ou pendant l’agression. Quant au pédophile sadique grandement violent, il érotise l’agression et met en place des comportements ritualisés ou bizarres ».  (JOLY ANE PLANTE-BEAULIEU (2010) PROFILS NEUROPSYCHOLOGIQUES DES PÉDOPHILES )

 

  • Typologie du FBI (délinquants situationnels vs délinquants préférentiels) Wiklund (1995) explique que le FBI divise les agresseurs d’enfants en agresseurs situationnels et agresseurs préférentiels (preferential offenders):
    • L’agresseur situationnel n’est pas principalement attiré par les enfants à des fins de gratification sexuelle. Les agresseurs situationnels ont des partenaires sexuels adultes mais recherchent des enfants pour des activités sexuelles pour diverses raisons. Quatre schémas sont répertoriés :
      • Refoulé. Ce type d’agresseur a une faible estime de soi et de mauvaises stratégies d’adaptation. Il se tourne vers les enfants lorsqu’il est stressé. Les agresseurs refoulés abusent souvent de leurs propres enfants ou contraignent un autre enfant à une activité sexuelle.
      • Sans discernement moral. Ce type d’agresseur est considéré comme dépourvu de conscience et se livre à d’autres types d’abus, ainsi qu’à des abus sexuels. Il s’en prend aux personnes faibles et vulnérables et choisit ses victimes sans discernement, abusant d’étrangers et de connaissances.
      • Sexuellement sans discernement. Le comportement de ce type d’agresseur s’apparente le plus à une dépendance sexuelle. La variété des activités sexuelles semble être le but recherché.
      • Inadéquat. L’agresseur inadéquat est le délinquant sexuel qui ressemble le moins aux normes sociales et comportementales. Il est caractérisé comme un inadapté social, un isolé, qui semble inhabituel ou excentrique. Il peut être atteint d’une maladie mentale et préfère les partenaires sexuels non menaçants.
    • L’agresseur préférentiel est principalement attiré par les enfants et constitue la catégorie la plus dangereuse d’agresseurs d’enfants. L’agresseur préférentiel est très doué pour la préparation, il est dissimulateur et s’engage à séduire des enfants. Ils se livrent à des activités prévisibles et ritualisées. Ils accèdent généralement à un enfant par le biais d’une amitié avec des adultes avec lesquels ils entretiennent un lien de confiance solide. Les types d’agresseurs préférentiels sont les suivants :
      • Les séducteurs. Ce type d’agresseur fait la cour à un enfant pendant un certain temps. Ils ont souvent plusieurs victimes en même temps, peut-être toutes issues de la même équipe de foot, de la même classe d’école ou du même quartier.
      • Les introvertis: Ce type d’agresseur est similaire à l’agresseur situationnel inadéquat. Il manque de compétences interpersonnelles et cible l’enfant le moins résistant, le plus jeune et le plus vulnérable. Le type introverti peut passer du temps avec des enfants mais ne pas s’engager dans une activité sexuelle directe. Il peut se masturber en regardant les enfants ou s’exhiber aux enfants.
      • Les sadiques:  Son objectif est d’avoir une activité sexuelle avec un enfant et de lui infliger de la douleur, tant émotionnelle que physique. Il s’agit du délinquant qui kidnappe, abuse et tue un enfant. C’est le type d’agresseur d’enfants le moins répandu et celui qui a le moins de victimes.

      Les agresseurs préférentiels d’enfants présentent quatre caractéristiques communes :

      • Problèmes sexuels à long terme. Ils sont plus susceptibles d’avoir été victimes d’abus sexuels dans leur enfance ou d’avoir grandi dans un environnement fortement sexualisé. Ils se sont livrés à des actes sexuels à l’adolescence et peuvent avoir des antécédents de problèmes sexuels à l’âge adulte. Souvent, ils ne se marient pas ou se marient pour cacher leur activité sexuelle préférée, ce qui se traduit par une faible libido dans le mariage. Peut se marier pour avoir accès aux enfants de son partenaire. Ils sont socialement inaptes et n’ont que peu d’amitiés à l’âge adulte.
      • Habile à séduire. Ils ciblent les victimes qui sont dans le besoin, négligées ou qui viennent d’un foyer où il n’y a pas de figure paternelle, puis répondent à leur besoin en s’adressant à l’enfant. Ils accèdent aux enfants par le biais d’activités impliquant des enfants, au travail ou dans le voisinage. Ils préparent les enfants en leur donnant de l’affection et de l’attention et en les corrompant (par des cadeaux et de l’argent).
      • Fantasmes sexuels impliquant des enfants. Ils s’associent trop avec les enfants et leur maison peut être remplie de jouets et de jeux d’enfants. Ils collectionnent ou produisent souvent de la pornographie enfantine.

Violeurs (rapists)

  • Typologie de Groth (Groth, N. (1979). Men who rape. New York: Plenum):
    • 1) agresseurs motivés par la colère (la phase précrime se caractérise par des événements qui ont suscité un sentiment d’injustice, la colère de l’agresseur est souvent dirigée contre une femme qui l’a rejeté ou qui n’a pas répondu à ses avances sexuelles. Toutefois, la victime peut être une autre femme que cette dernière, Délit non prémédité ; l’agresseur est souvent ivre et enragé, Utilisation de force excessive physique et psychologique afin de blesser sa victime);
    • 2) Agresseurs motivés par le pouvoir (durant la phase précrime, se perçoit comme incompétent sur la sphère sociosexuel. Anticipe du rejet de la part des femmes auxquelles il désire faire des avances; Plutôt qu’agir, il se réfugie dans des fantasmes de viol dans lesquels les victimes sont sous son contrôle, mais sont également impressionnée par ses performances; L’agresseur prémédite les détails de ses crimes et choisit des victimes vulnérables; lors du délit, n’a recours qu’à une violence instrumentale, généralement les menaces; ses interactions verbales avec la victime sont élaborées et incluent des instructions);
    • 3) Agresseurs motivés par le sadisme (intelligent, réservé et solitaire; au delà des apparences, il cultive un monde fantasmatique élaboré dans lequel il torture/humilie/tue des femmes; victimes habituellement inconnues; délits se prolongent sur des heures, voir des jours; Usage d’une violence ritualisée qui est l’expression de ses fantaisies sexuelles déviantes; plaisir sexuel est tributaire de la souffrance physique et psychologique; Violence inclut des mutilations sexuelles, insertion d’objets et autres tortures; Se limite rarement à une seule victime et les crimes ont tendance à être de plus en plus violent)
  • Typologie des violeurs de Knight et Prentky (Massachusetts Treatment Center Rapist-3 :MTC : R3, Knight & Prentky, 1990) (Knight, 1999, 2010; Knight & Prentky, 1990a; Rosenberg, Knight, Prentky, & Lee, 1988). voir à ce sujet: Stephanie Langevin (2015) La sexualité des agresseurs sexuels de femmes : Sont-ils tous obsédés par le sexe?
    • Extension de la typologie de Groth
      • 1) Agresseurs opportunistes: l’agression sexuelle semble être un acte impulsif, généralement non planifié, contrôlé davantage par des facteurs contextuels et immédiats que par une fantasmatique sexuelle évidente, prolongée ou stylisée. Pour ces personnes, l’agression sexuelle semble n’être qu’un cas parmi d’autres  cas de mauvais contrôle des impulsions, comme le montrent leurs nombreux antécédents
        de comportement non socialisé dans de multiples domaines. Dans leurs agressions, ils ne montrent aucun signe de force ou d’agression gratuite et ne manifestent que peu de colère, sauf en réponse à la résistance de la victime. Leur comportement suggère qu’ils recherchent une gratification sexuelle immédiate et qu’ils sont prêts à utiliser toute la force nécessaire pour atteindre leur but. Ils semblent indifférents au bien-être de la victime. Lorsqu’ils connaissent leurs victimes, ce qui semble être le cas le plus fréquent dans le type « compétence sociale élevée », ils utilisent la relation pour satisfaire leurs besoins immédiats, sans se soucier des conséquences pour la femme.
      • 2) Agresseurs colériques (colère omniprésente): Leur agression est gratuite et se produit en l’absence de résistance de la part de la victime, mais elle peut aussi être exacerbée par une telle résistance. Ils infligent souvent de graves blessures physiques à leurs victimes, pouvant aller jusqu’à la mort.  Bien qu’ils agressent sexuellement leurs victimes féminines, leur rage ne semble pas être sexualisée, et rien n’indique que leurs agressions soient motivées par des fantasmes préexistants. En outre, leur colère ne se limite pas aux femmes. Elle est dirigée contre les hommes avec la même véhémence.  Le contrôle de l’agressivité n’est qu’un des domaines dans lesquels ce type de délinquant manifeste des difficultés d’impulsivité. Depuis l’enfance et l’adolescence jusqu’à l’âge adulte, l’histoire de ces violeurs est marquée par des difficultés à contrôler leurs impulsions dans de nombreux domaines de leur adaptation.
      • 3) Agresseurs sexuels: se caractérisent par la présence de fantasmes ou de préoccupations sexuelles ou sadiques prolongées qui motivent leurs agressions sexuelles et influencent la manière dont elles sont exécutées. Ainsi, pour tous ces types, une certaine forme de préoccupation sexuelle durable, même déformée par la fusion avec l’agression, les besoins de domination, la coercition et le sentiment d’insuffisance, est une caractéristique essentielle de leurs agressions sexuelles. Deux sous-groupes majeurs peuvent être distingués sur la base de la présence ou de l’absence de fantasmes ou de comportements sadiques : le groupe sadique et le groupe non sadique. Le premier groupe comprend  les types sadiques manifestes et silencieux, et le second groupe comprend les types à Compétence sociale élevée et faible.
        • Distinguer deux sous catégories:
        • agresseurs  sexuels sadiques: font preuve d’une faible différenciation entre les pulsions sexuelles et agressives, et une fréquence de pensées et de fantasmes érotiques et destructeurs.
        • et  agresseurs  sexuels non sadiques: les fantasmes sexuels associés à leurs agressions sexuels sont dépourvus de la relation synergique entre le sexe et l’agression qui caractérise les types sadiques.
      • 4) Agresseurs vindicatifs: manifestent un comportement qui suggère que les femmes sont le centre et l’objet exclusif de leur colère. Leurs agressions sexuelles sont marquées par des comportements physiquement blessants et semblent avoir pour but de dégrader et d’humilier leurs victimes. La rage qui se manifeste dans ces agressions va de la violence verbale au meurtre brutal. Pourtant, contrairement aux types à colère omniprésente, elles ne montrent que peu ou pas de signes de colère indifférenciée (par exemple, en provoquant des bagarres avec des hommes ou en les agressant). Bien qu’il y ait une composante sexuelle dans leurs agressions, rien n’indique que leur agression soit érotisée, comme c’est le cas pour les types sadiques, et rien n’indique qu’ils soient préoccupés par des fantasmes sadiques.
  • Typologie d’Hazelwood et Warren  (Hazelwood and Warren (2000) The sexually violent offender: impulsive or ritualistic?  in Aggression and violent behavior, january 2000)
    • Agresseurs impulsifs: « Le délinquant impulsif est un type courant de délinquant sexuel qui réussit généralement moins bien à se soustraire à l’identification et à l’arrestation. Il consacre peu ou pas de temps à la planification de ses crimes. Au lieu de cela, il agit de manière impulsive, prend peu de mesures pour protéger son identité et est apparemment inconscient des risques qu’il encourt en commettant un crime. L’évaluation informelle et systématique de son modus operandi  (comportement utilisé pour obtenir une victime, commettre le délit et éviter l’identification et l’appréhension) laisse penser qu’il s’agit d’un délinquant réactif et peu sophistiqué sur le plan pénal.
    • Agresseurs ritualiste : « Le délinquant ritualiste est moins fréquent que le délinquant impulsif, mais il est le plus efficace et le plus difficile à identifier et à appréhender. C’est le délinquant qui investit beaucoup de temps et d’efforts dans la planification et la répétition de ses délits. Il s’agit généralement d’un criminel sophistiqué ».

 

Délinquant sexuel mineurs (juvenile sex offenders)

  • Typologie de Prentky et al (J-SOAP), – version plus developpée de la typologie de O’Brien and Bera:
    • violeurs opportunistes
    • violeurs colériques

Délinquantes sexuelles (Female sex offender)

  • Typologie de Mathews et al. (5 catégories) (R Mathews; J K Matthews; K Speltz (1989) Female Sexual Offenders: An Exploratory Study):
    • L’enseignante amoureuse (teacher/lover): déficits d’intiminté et emotionnels, ne considére pas la relation comme abusive
    • la prédisposée à l’agression (predisposed molester): difficulté à garder des relations positives avec des hommes, s’investissent sexuellement auprès d’enfants dont elles s’occupent, dont leurs propres enfants
    • la délinquante sous la contrainte d’un homme (male coerced molester): personnalité dependnate, agissent sous la contrainte de leur partenaire, affects négatifs pendant l’infraction
    • l’expérimentatrice/exploiteuse (experimenter/exploiter): souvent des adolescentes dans un contexte de gardiennage
    • la psychologiquement perturbée (psychologically disturbed): problèmes de santé mentale lors de l’infraction
  • Typologie de Vandiver & Kercher (Vandiver, D. M., & Kercher, G. (2004). Offender and victim characteristics of registered femaie sexual offenders in Texas: A proposed typology of female sexual offenders. Sexual Abuse: A Journal ofResearch and Treatment, 16, 121-137) . Voir à ce sujet  « STÉPHANIE MATTE  (2014) QUI SONT CES FEMMES QUI AGRESSENT SEXUELLEMENT? »
    • 6 catégories:
    • Heterosexual nurturers (Nourrisseurs hétérosexuels): motivation à entreprendre une relation avec un jeune serait d’assouvir un désir d’intimité ou d’amour, ces deux raisons provenant possiblement de besoins sociaux et émotionnels non comblés
    • noncriminal homosexual (généralement pas d’antécédent judiciaire, de nature sexuelle ou autres, et leur risque de récidive est évalué à un faible niveau)
    • female sexual predator (commettent des abus sexuels majoritairement envers des garçons âgés d’environ 11 ans. Ces femmes tendent à avoir un passé criminel avec des infractions de toutes sortes.);
    • young adult child exploiters (victimes trés jeunes, qui vivent généralement dans l’entourage de l’agresseur)
    • homosexual criminals (l’appât financier occupe une place importante (proxénétisme par exemple). Ces femmes ont souvent des antécédents judiciaire)
    • aggressive homosexual criminals ( femmes plus âgées qui agressent des femmes adultes (dans la trentaine en général). Il s’agit donc de « violeuses d’adultes ». Les victimes sont habituellement connues de l’agresseur, alors qu’elles entretiennent parfois une relation intime ensemble.

Styles d’attachement insécures

(adapté de Bartholomew et Horowitz, 1991 et Main et Solomon, 1986)

 

Attachement préoccupé/anxieux

Attachement  évitant/détaché

 

Attachement craintif-évitant

 

Désorganisé/ désorienté/dissocié

 

– Besoin d’être émotionnel-lement proche, intime

– Besoins obsessionnels de réassurance et d’approbation

– Dépendance envers les autres – collant

– Vision négative de soi, de l’estime de soi

– Ruminations obsessionnelles sur les relations

– Jalousie

– Troubles obsessionnels compulsifs

– Trouble de la personnalité Dépendante ou histrionique

– Négation du besoin d’une relation proche

– Indépendant et autonome

– Évitant

– Afficher l’invulnérabilité

– Nie avoir besoin de

relations

– Distant

– Froid

– Honte

– Isolement social

– Dépression

– Paranoïa

– troubles de la personnalité Schizoïde,

schizotypique, paranoïaque ou obsessionnelle

 

– Ambivalent à l’égard des relations (approche-évitement)

– Manque de confiance

– Anxieux à l’idée

d’être blessé

– Vision négative de soi et des autres

– Réprime et

cache ses

sentiments

– Imprévisible

et incohérent

– de mauvaise humeur

– Impulsif

– Trouble bipolaire

– Trouble de la personnalité borderline

 

– Manque d’attachement

cohérent et organisé

– Hyper-vigilance

– Dissociation

– semblable à des états de transe – réactions « figées »

– Hyperactivité

– Faible fenêtre de tolérance au stress

– Déficits d’attention et déficits cognitifs

– Manque d’empathie

– Automutilation,

abus de substances

– Idées suicidaires

– Trouble de la personnalité borderline

 

Relationship Questionnaire (RQ)

L’Index des Relations Familiales (IFR), développé par Walter W. Hudson, est un outil psychométrique utilisé pour évaluer la qualité et la dynamique des relations au sein de la famille. Cet index permet de mesurer divers aspects des interactions familiales, y compris la cohésion, le soutien mutuel, les conflits, et la communication.

Structure de l’IFR

L’IFR se compose de plusieurs dimensions principales :

1. Cohésion familiale: Évalue le degré de proximité et de soutien entre les membres de la famille.
2. Adaptabilité : Mesure la capacité de la famille à s’adapter aux changements et aux stress externes.
3. Communication : Évalue la clarté, l’ouverture et l’efficacité de la communication entre les membres de la famille.
4. Conflits: Mesure la fréquence et l’intensité des conflits familiaux.
5. Satisfaction familiale : Évalue le degré de satisfaction générale des membres de la famille concernant leur vie familiale.

Utilisation de l’IFR

L’IFR est généralement administré sous forme de questionnaire auto-rapporté. Les répondants sont invités à répondre à une série d’énoncés concernant leurs relations familiales sur une échelle de type Likert (par exemple, de « pas du tout d’accord » à « tout à fait d’accord »). Les réponses sont ensuite compilées pour obtenir un score global ainsi que des scores par dimension.

Exemples d’items de l’IFR

Les items du questionnaire peuvent inclure des affirmations telles que :

– « Les membres de ma famille passent beaucoup de temps ensemble. »
– « Il y a beaucoup de conflits dans ma famille. »
– « Je me sens soutenu par ma famille. »
– « La communication dans ma famille est claire et ouverte. »
– « Ma famille sait s’adapter aux changements. »

 

Objectif : Mesurer les problèmes de relations familiales.

Description : L’IFR est une échelle de 25 items conçue pour mesurer l’étendue, la gravité ou l’ampleur des problèmes que les membres de la famille ont dans leurs relations les uns avec les autres. L’IFR permet au répondant de caractériser la gravité des problèmes familiaux de façon globale et peut être considérée comme une mesure globale du stress intrafamilial. Il peut être utilisé avec un seul client ou avec deux ou plusieurs membres de la famille qui évaluent chacun l’environnement familial global. L’IFR comporte deux scores paliers.

Le premier est un score de 30 (±5) ; les scores inférieurs à ce point indiquent l’absence de problème cliniquement significatif dans ce domaine. Les scores supérieurs à 30 suggèrent la présence d’un problème cliniquement significatif.

Le deuxième score palier est de 70. Les scores supérieurs à ce point indiquent presque toujours que les clients subissent un stress important et qu’il existe la possibilité qu’un certain type de violence soit envisagé ou utilisé pour faire face aux problèmes. Le praticien doit être conscient de cette possibilité.

Normes : L’IFR a été élaborée avec 518 répondants, dont des célibataires et des personnes mariées, des populations cliniques et non cliniques, des étudiants et des non-étudiants. Les personnes interrogées étaient principalement caucasiennes, mais il y avait aussi des Américains japonais et chinois, et un plus petit nombre d’autres groupes ethniques.

L’IFR n’est pas recommandé pour les enfants de moins de 12 ans. Les normes actuelles ne sont pas disponibles.

Notation : Comme la plupart des instruments des échelles d’évaluation de WALMYR, l’IFR se note d’abord en cotant à l’envers les items listés en bas de page (1,2, 4, 5, 8, 14, 15, 17, 18, 20, 21 et 23), en additionnant les scores, en soustrayant le nombre d’items complétés, multiplier ce chiffre par 100 et diviser par le nombre d’items complétés multiplié par 6. On obtient ainsi une fourchette allant de 0 à 100, les scores les plus élevés indiquant une plus grande ampleur ou gravité des problèmes.

Fiabilité : L’IFR a un alpha moyen de 0,95, ce qui indique une excellente cohérence interne, et une excellente (faible) erreur standard de mesure de 3,65. Les données de test-retest ne sont pas disponibles.

Validité : L’IFR présente une excellente validité pour les groupes connus, distinguant de manière significative les répondants désignés par eux-mêmes et par leurs conseillers comme ayant des problèmes de relations familiales. L’IFR a également une bonne validité, il présente une faible corrélation avec des mesures avec lesquelles il ne devrait pas être en corrélation, et une bonne corrélation avec d’autres mesures avec lesquelles il devrait être e corrélé, telles que d’autres évaluations de la relation parent-enfant et de la relation familiale.

Référence principale : Hudson, W. W. (1997). The WALMYR Assessment Scales Scoring Manual. Tallahassee, FL : WALMYR Publishing Company.

Disponibilité : Cette échelle ne peut être reproduite ou copiée de quelque manière que ce soit et doit être obtenue en écrivant à la WALMYR Publishing Company, PO Box. 12217, Tallahassee, FL 32317-2217.

Source : Corcoran & Fischer (1994) Measures for clinical pratice, Free press, NY

Index de relations familliales IFR

Continuer à utiliser le Rorschach en contexte judiciaire est non seulement non conforme aux recommandations mais c’est aussi un manquement déontologique!

James Wood (Université du Texas), après avoir écrit plusieurs articles dans les meilleures revues de psychologie scientifique, a publié en 2003 avec trois collègues, M. Nezworski, S. Lilienfeld et H. Garb, un livre qui a fait date : What’s wrong with the Rorschach ? (Jossey-Bass, 446 p.). À la suite d’un grand nombre de chercheurs, ils ont confirmé que le Rorschach manque de « fidélité » (les évaluateurs font des diagnostics différents), qu’il a très peu de validité (les diagnostics ne correspondent pas ou peu à ce qui apparaît de façon observable) et n’a guère d’utilité (on peut certes constater dans les réponses au Rorschach des indices de graves troubles mentaux comme la schizophrénie, mais tout psy compétent diagnostique aisément ces troubles sans ce test).

Des recherches rigoureuses ont montré que le Rorschach est totalement contre-indiqué pour des expertises, notamment judiciaires. Il pathologise de façon flagrante (peu de personnes échappent à des étiquetages du genre : narcissisme, dépendance, sexualité problématique, homosexualité refoulée, etc.)

Voir à ce propos l’article « Le test des taches d’encre de Rorschach : sa place ne serait-elle pas au musée ? » (2018)

Resumé de « what’s wrong with the Rorschach« :

Depuis sa création il y a plus de quatre-vingts ans, le célèbre test de la tache d’encre de Rorschach est devenu une icône de la psychologie clinique et de la culture populaire. Administré plus d’un million de fois dans le monde chaque année, le Rorschach est utilisé pour évaluer la personnalité et la maladie mentale dans un large éventail de circonstances : litiges concernant la garde d’enfants, décisions de placement scolaire, procédures d’emploi et de licenciement, décisions de libération conditionnelle, et même enquêtes sur des allégations de maltraitance d’enfants. L’énorme pouvoir de ce test façonne la vie de centaines de milliers de personnes, souvent à leur insu. Dans les années 1970, ce test notoirement subjectif a été soi-disant systématisé et amélioré. Mais le Rorschach est-il plus qu’une variante moderne de la lecture des feuilles de thé ? Le livre « What’s Wrong With the Rorschach » remet en question la validité et l’utilité du Rorschach et explique pourquoi les psychologues continuent de juger les gens en fonction de leurs réactions aux taches d’encre, malgré un demi-siècle de preuves scientifiques largement négatives. Le livre « What’s Wrong With the Rorschach » propose une critique provocante de l’un des tests psychologiques les plus largement appliqués et influents – et toujours intensément controversés – dans le monde d’aujourd’hui. S’appuyant sur plus de cinquante ans de recherches cliniques et universitaires, les auteurs apportent des preuves scientifiques irréfutables que le Rorschach est relativement peu utile pour diagnostiquer les maladies mentales, évaluer la personnalité, prédire le comportement ou découvrir les abus sexuels ou d’autres traumatismes. Dans ce récit romanesque très engageant sur les origines et l’histoire du Rorschach, les auteurs détaillent l’abondance de preuves scientifiques démontrant que le test est d’une utilité discutable pour la prise de décision dans le monde réel. « What’s Wrong With the Rorschach ? » présente un argumentaire puissamment raisonné contre l’utilisation du test dans la salle d’audience ou la salle de consultation – et révèle les forces psychologiques, économiques et politiques puissantes qui continuent à soutenir le Rorschach en dépit de la recherche qui a exposé ses lacunes et ses dangers. James M. Wood (El Paso, TX) est professeur associé au département de psychologie de l’université du Texas à El Paso. M. Teresa Nezworski (Dallas, TX) est professeur associé au département de psychologie de l’université du Texas à Dallas. Scott O. Lilienfeld (Atlanta, GA) est professeur associé de psychologie à l’université Emory d’Atlanta. Howard N.Garb (Pittsburgh, PA) est membre de la faculté de l’Université de Pittsburgh et auteur de Studying the Clinician : Judgement Research and Psychological Assessment.

Voir aussi sur le sujet: 

Résumé
L’affaire F c. Bevándorlási és Állampolgársági Hivatam (2018) porte sur l’admissibilité des preuves obtenues à l’aide de tests projectifs de personnalité. La Cour de justice de l’Union européenne a estimé que le rapport d’un expert ne peut être accepté que s’il est fondé sur les normes de la communauté scientifique internationale, mais s’est abstenue de stipuler quelles sont ces normes. Il semble opportun que les psychologues européens décident des normes à appliquer pour déterminer si un test est approprié ou non pour une utilisation psycholégale. Nous proposons des normes et les appliquons ensuite au Rorschach parce qu’il a été utilisé dans cette affaire et qu’il est un exemple de tests projectifs. Nous concluons que le Rorschach ne répond pas aux normes proposées et que les psychologues devraient s’abstenir de l’utiliser dans les procédures judiciaires, même en l’absence d’une interdiction judiciaire claire.

Mots-clés : Rorschach ; acceptabilité ; tribunaux ; éthique ; valeur probante ; évaluation médico-légale ; droit ; normes professionnelles ; test projectif ; psychologie.

Vous trouverez ici quelques uns de outils de formulation de cas, par facteurs de risque du Big seven, proposés par Tafrate, Mitchell et Simourd dans leur excellent manuel: Justice-Involved Clients: Interventions for antisocial and self-destructive Behaviors

Pour les auteurs les POINTS CLÉS dans la formulation de cas sont les suivants:

  • Les praticiens doivent recueillir, interpréter et synthétiser les informations cliniques afin de se faire une opinion sur les causes et le maintien du comportement criminel des PPSMJ.
  • La formulation d’un cas médico-légal comprend trois éléments : (1) considérer la probabilité d’un futur comportement criminel ; (2) identifier les domaines de risque criminel à cibler dans le traitement ; et (3) développer un plan de traitement pour réduire le risque de criminalité future.
  • Les changements de fonctionnement dans les domaines de risque criminel modifient la probabilité d’un comportement criminel futur.
  • La première étape de la formulation d’un cas consiste à réaliser une analyse des événements criminels afin d’identifier les domaines de risque criminel les plus importants liés aux comportements délinquants récents.
  • La deuxième étape consiste à comprendre comment les domaines de risque criminel affectent le fonctionnement général de la vie et servent de moteurs au comportement criminel. La feuille de travail sur les Facteurs de risque criminels (ci-dessous) peut être utilisée pour développer cette compréhension.
  • La fiche de formulation de cas fournit ci dessous une structure permettant de rassembler les informations cliniques pour l’élaboration d’un plan de traitement.
  • La précision (et le fait d’éviter les biais) dans la formulation des cas est importante, afin que les plans de traitement reflètent les besoins réels des PPSMJ.

 

Fiche de travail sur les Facteurs de risque

 

Analyse de l’infraction

Formulation de cas

Formulation de cas

Formulation de cas

Formulation de cas

Formulation de cas

Raymond Chip Tafrate, PhD, est psychologue clinicien et professeur au département de criminologie et de justice pénale de la Central Connecticut State University. Il est membre et superviseur de l’Albert Ellis Institute à New York City, NY, et membre du Motivational Interviewing Network of Trainers (réseau de formateurs à l’entretien motivationnel). Il consulte fréquemment des agences et des programmes de justice pénale sur des problèmes difficiles à changer tels que la dysrégulation de la colère et le comportement délinquant. Il est coauteur de nombreux ouvrages et a présenté ses recherches dans toute l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et l’Australie. Il est coauteur, avec Howard Kassinove, d’un classique de l’auto-assistance, Anger Management for Everyone (La gestion de la colère pour tous).

Damon Mitchell est psychologue agréé et professeur associé au département de criminologie et de justice pénale de la Central Connecticut State University.

Ses recherches ont été publiées dans diverses revues de psychologie et de justice pénale, notamment International Journal of Offender Therapy and Comparative Criminology, Journal of Criminal Justice, Federal Probation, Journal of Sex Research et Journal of Interpersonal Violence.

David J. Simourd. Jusqu’à sa mort en 2022, David J. Simourd, PhD, CPsych, a exercé en cabinet privé à Kingston, Ontario, Canada, et a mené une carrière de 30 ans en tant que consultant/formateur, clinicien et chercheur. Le Dr Simourd a publié des articles, animé des ateliers de formation et agi à titre de consultant en évaluation et en traitement des délinquants auprès de divers organismes correctionnels en Amérique du Nord, en Asie et dans les Caraïbes. Il a fait partie du comité de rédaction de Criminal Justice and Behavior et a été membre de la Commission d’examen de l’Ontario, la commission d’engagement civil pour les délinquants souffrant de troubles mentaux en Ontario. En 2019, il a été élu membre de la Société canadienne de psychologie.

DISPOSITIF D’ÉVALUATION DE LA FAMILLE (FAMILY ASSESSMENT DEVICE – FAD) (1983)

AUTEURS : Nathan B. Epstein, Lawrence M. Baldwin et Duane S. Bishop

OBJECTIF : Évaluer le fonctionnement de la famille.

DESCRIPTION : Le FAD est un questionnaire de 60 questions conçu pour évaluer le fonctionnement de la famille selon le modèle McMaster. Ce modèle décrit les propriétés structurelles, professionnelles et transactionnelles des familles et identifie six dimensions du fonctionnement familial : la résolution des problèmes, la communication, les rôles, la réactivité affective, l’implication affective et le contrôle du comportement.

En conséquence, la FAD est composée de six sous-échelles mesurant chacune de ces dimensions et d’une septième sous-échelle portant sur le fonctionnement général. Une échelle d’évaluation clinique, utilisée par les cliniciens pour évaluer le fonctionnement de la famille, est également disponible.

NORMES : La FAD a été élaborée sur la base des réponses de 503 personnes, dont 294 provenaient d’un groupe de 112 familles. La plupart (93) de ces familles avaient un membre hospitalisé dans un hôpital psychiatrique pour adultes. Les 209 autres personnes de l’échantillon étaient des étudiants suivant un cours d’introduction à la psychologie. Aucune autre donnée démographique n’a été présentée.

Les moyennes et les écarts-types pour les échantillons cliniques et non cliniques sont les suivants :

Échelle Clinique Non clinique
Résolution de problèmes (PS) (Problem Solving)

Communication (C)

Rôles (R)

Réceptivité Affective (AH) (Affective Responsiveness)

Implication affective (Al) (Affective Involvement )

Contrôle du comportement (BC) (Behavior Control)

Fonctionnement général (GF) (General Functioning)

2,20

2,15

2,22

2,23

2,05

1,90

1,96

2,38

2,37

2,47

2,42

2,23

2,02

2,26

Bien que la version actuelle de l’échelle comporte 60 éléments, les études initiales étaient basées sur une mesure de 53 éléments. Sept éléments ont été ajoutés, ce qui a permis d’accroître la fiabilité des sous-échelles auxquelles ils ont été ajoutés. Les éléments des sous-échelles sont indiqués sur l’instrument.

COTATION : Chaque item est noté sur une base de 1 à 4 en utilisant la clé suivante : Fortement d’accord = 1 ; Accord = 2, Désaccord = 3, Fortement en désaccord = 4.

Les items décrivant un fonctionnement malsain sont notés à l’envers. Les scores les plus bas indiquent un fonctionnement plus sain. La moyenne des réponses aux items est calculée pour obtenir sept scores d’échelle, chacun pouvant aller de 1,0 (sain) à 4,0 (malsain). Des feuilles de notation et des clés sont disponibles pour rendre le processus de notation relativement simple et pour indiquer les éléments de chaque sous-échelle.

FIABILITÉ : le FAD présente une assez bonne cohérence interne, avec des alphas pour les sous-échelles allant de 0,72 à 0,92. Aucune donnée de fiabilité n’est rapportée pour l’ensemble de la mesure ; les données de fiabilité test-retest ne sont pas disponibles.

VALIDITÉ : Lorsque la sous-échelle du fonctionnement général est retirée de l’analyse, les six autres sous-échelles semblent relativement indépendantes. La FAD présente un certain degré de validité concomitante et prédictive. Dans une étude distincte de 178 couples sexagénaires, la FAD était modérément corrélée avec l’échelle de satisfaction conjugale de Locke-Wallace et a montré une certaine capacité à prédire les scores de l’échelle de moral gériatrique de Philadelphie. En outre, la FAD a une bonne validité pour les groupes connus, les sept sous-échelles permettant de distinguer de manière significative les individus issus de familles cliniques de ceux issus de familles non cliniques.

RÉFÉRENCE PRINCIPALE : Epstein, N. B., Baldwin, L. M., et Bishop, D. S. (1983). The McMaster Family Assessment Device, Journal of Marital and Family Therapy, 9, 171-180. Instrument reproduit avec l’autorisation de Nathan Epstein et Duane Bishop.

DISPONIBILITÉ : Family Research Program, Butler Hospital, 345 Blackstone Boulevard, Providence, RI 92906.

FAD Evaluation du Fonctionnement de la famille

 

Découvrez ici une serie de podcast qui explique les différents roles des psychologues forensiques dans le service des prisons et de probation au Royaume Uni. 

Des missions centrées principalement sur l’évaluation psychocriminologique, mais pas que! Les psychologues forensiques interveinnent aussi dans la prise en charge de spresonnes aynat des troubles menteux sévéres, en complment par exemple des agents de probation.

https://forensicpsychologypodcast.libsyn.com/website

(La spécilaité de psychologue forensique est ouverte, au royaume uni, aux psychologues diplomés dans leurs cursus d’une license en psychologue forensique, délivrée par de nombreuses universités).

Ecoutez par exemple et notament cet indisênsable podcat de Karl Hanson (l’auteur de la statique 99-R):