Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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David R. Dow on TED Talks (fevrier 2012) Leçons apprises des détenus qui attendent d’être exécuté

« It’s not yet too late [for juvenile delinquents]. There’s still time to nudge them, if we think about nudging them rather than just punishing them.” (David R. Dow)

Que se passe-t-il avant un meutre ? En cherchant des façons de réduire les cas de peine de mort, David R. Dow s’est rendu compte qu’un nombre surprenant de détenus dans le couloir de la mort avaient des biographies similaires. Dans son intervention, il propose un plan audacieux, qui commence par empêcher que les meutres soient commis. (Filmé à TEDxAustin.)

David R. Dow has defended over 100 death row inmates in 20 years.

 FRANCE CULTURE (29.08.2007) Emission « Le bien commun »: Le traitement des délinquants sexuels en prison

La délinquance sexuelle revient sur le devant de la scène, jusqu’à susciter une réunion extraordinaire entre ministres de la santé, de la justice et le Président de la République, pour empêcher ou tout au moins de prévenir la récidive par des mesures nouvelles. Au-delà de l’émotion suscitée par le dernier fait divers et les annonces qui lui ont fait suite, un arrêt s’impose sur l’univers carcéral où les agresseurs, une fois condamnés, purgent leur peine et s’engagent pour la plupart vers la promesse d’un traitement. Pour autant, peut-on traiter les délinquants sexuels en prison ? Avec quels moyens, quels obstacles et quelles chances de réussite dans la perspective d’une sortie ?

 Invité(s) :

Sophie Baron Laforet
Pierre Lemoussu

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/traitement_delinquants_sexuels_en_prison_LE%20BIEN%20COMMUN%2029.08.2007.mp3

FRANCE CULTURE (03.07.2010) Emission « Concordance des temps »: Les bandits imberbes: délinquance juvénile et angoisse sociale

Avec Jean-Jacques Yvorel.

« Le plus grand danger social, c’est le bandit imberbe »

Archives sonores:

 gavroche1) Interview de Jean-Pierre Chevènement sur France Inter, 10 mars 1998.

2) Daniel Pouget, depuis le quai des Orfèvres sur le « Gang des culottes courtes », 11 janvier 1961.

3) Interview d’un juge d’enfants sur les raisons de la délinquance juvénile, par Clara Candiani, Paris vous parle, 27 aoüt 1960.

4) Patachou interprète en 1955 « le gamin de Paris » à l’Olympia, chanson de Mick Michel et Mares, Polygram.

5) Evocation de « Gavroche » à travers les siècles par Maurice Chevalier, 26 avril 1940, archives 78 tours de la discothèque de Radio France.

6) Chant d’apaches d’Aristide Bruant par Marc Ogeret, Vogue.

7) Les frères Jacques interprètent « La chasse à l’enfant », poème de Jacques Prévert, mis en musique par Joseph Kosma (enregistrement de 1957, Polygram).

8) Interview de Robert badinter, dans l’émission télevisée « Face à la trois », 4 octobre 1985.

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/la_violence_des_mineurs_CONCORDANCE%20DES%20TEMPS%2003.07.2010.mp3

FRANCE CULTURE (02.04.2008) Emission « Le bien commun »: La rétention de sûreté

Invité(s) :
Henri Leclerc
Paul Cassia

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/la_retention_de_sureté_LE%20BIEN%20COMMUN%2002.04.2008.mp3

FRANCE CULTURE (07.08.2010 ) Emission « Concordance des temps »: La récidive : une obsession de toujours ?

Avec l’historien Michel Porret, professeur à l’université de Genève. Après avoir été Visiting fellow researcher à l’Université de Princeton (1990-1991), il soutient en 1992 sa thèse à celle de Genève : « Le crime et ses circonstances. De l’esprit de l’arbitraire au siècle des Lumières selon les réquisitoires des procureurs généraux de Genève », Genève, 1995 (Prix Montesquieu 1995, Académie Montesquieu de Bordeaux). Parmi environ 160 publications consacrées à ses champs actuels de recherche (Etat moderne, criminalité et justice, « médecine judiciaire », culture politique des Lumières, Montesquieu, Rousseau, histoire de la censure, etc.), il a publié une quinzaine d’ouvrages et organisé ou co-organisé autant de colloques internationaux dans le cadre de la Faculté des Lettres et du Département d’histoire. Il a notamment publié Sur la scène du crime (Presses de l’université de Montréal, 2008) et il a dirigé avec Françoise Briegel, Le criminel endurci : récidive et récidivistes du Moyen Age au XXe siècle (Droz, 2006).

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/la_recidive_des_criminels_CONCORDANCE%20DES%20TEMPS%2007.11.2009.mp3

FRANCE CULTURE (10.06.2009) Emission « Le bien commun »: La criminologie est-elle une science?

L. VILLERBU

Il n’y a pas, en France, de formation universitaire en criminologie, contrairement à de nombreux pays européens. C’est pourquoi une polémique a récemment fait rage à propos de la nomination d’une personnalité controversée, proche du président de la République, à une chaire de criminologie au CNAM. D’un côté la criminologie est suspectée d’être moins une science que de servir une idéologie, mais de l’autre, son absence laisse les praticiens au dépourvu. Comment alors appréhender la criminologie et quelle place occupe-t-elle en France?

 Invité(s) :

Yves Cartuyvels
Loïck Villerbu

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/la_criminologie_LE%20BIEN%20COMMUN%2010.06.2009.mp3

FRANCE CULTURE (27.10.2007) Emission « concordance des temps »: Les pervers et le regard des autres

Où commence la perversion, et qui sont les pervers ? Est réputé tel, depuis l’apparition du mot au Moyen Age, celui qui jouit du mal et de la destruction de soi ou de l’autre. Mais si l’expérience de la perversion est universelle, chaque époque la considère et la traite à sa façon. L’histoire des pervers en Occident est ici racontée à travers ses grandes figures emblématiques, depuis l’époque médiévale (Gilles de Rais, les mystiques, les flagellants) jusqu’à nos jours (le nazisme au XXe siècle, les types complémentaires du pédophile et du terroriste aujourd’hui), en passant par le XVIIIe siècle (Sade) et le XIXe (l’enfant masturbateur, l’homosexuel, la femme hystérique). Notre époque, qui croit de moins en moins à l’émancipation par l’exercice de la liberté humaine, et pas davantage au fait que chacun d’entre nous recèle sa part obscure, feint de supposer que la science nous permettra bientôt d’en finir avec la perversion. Mais qui ne voit qu’en prétendant l’éradiquer, nous prenons le risque de détruire l’idée d’une possible distinction entre le bien et le mal, qui est au fondement même de la civilisation ?

Invité(s) :
Elisabeth Roudinesco, directrice de recherche au CNRS

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/histoire_de_la_perversité_CONCORDANCE%20DES%20TEMPS%2027.10.2007.mp3