La présente série de sept exposés, à l’intention des défenseurs, des concepteurs et agents de mise en oeuvre de programmes et autres intéressés, résume les données factuelles concernant l’efficacité des sept principales stratégies suivantes de prévention de la violence interpersonnelle et auto-infligée :
- favoriser des relations sûres, stables et épanouissantes entre les enfants et leurs parents et dispensateurs de soins;
- développer des aptitudes à la vie quotidienne chez les enfants et les adolescents;
- réduire la disponibilité et la consommation nocive de l’alcool;
- réduire l’accès aux armes à feu, aux armes blanches et aux pesticides;
- promouvoir l’égalité entre les sexes;
- changer les normes culturelles qui favorisent la violence;
- offrir des programmes de dépistage des victimes ainsi que des programmes de soins et de soutien aux victimes.
OMS (2013) Prévenir la violence- Les faits –
mars 23rd, 2014 | Publié par dans VIOLENCE - (0 Commentaire)Criminal Justice Social Work- Avans University of Applied Sciences 2013
mars 23rd, 2014 | Publié par dans PROBATION - (0 Commentaire)Europe is facing many challenges that result from the need for increased integration of policies in the area of freedom, security and justice in Europe:
- The Council of Europe has set up Probation Rules which describe a number of basic competencies that have to be met by probation officers.
- Probation Services are still under development in a large number of European countries. Professionalism is an important part of this development.
- Citizens in Europe must have the opportunity for (suspended) prison in the country of origin. This is explicitly stated in the Framework Decisions. Probation officers in Europe must be trained and educated to implement the Framework Decisions.
To meet these challenges, the Criminal Justice Social Work (CJSW) project aims to improve European cooperation between public justice professionals and education and training institutes. The project partners – probation organisations and higher education organisations – aim to develop a set of both high quality teaching modules and modules for continuing education in the field of CJSW.
6e Colloque étudiant CRI-VIFF sur la violence familiale et faite aux femmes
mars 23rd, 2014 | Publié par dans VIOLENCE CONJUGALE - (0 Commentaire)TED (2013) Daniel Reisel: The neuroscience of restorative justice
mars 23rd, 2014 | Publié par dans JUSTICE RESTAURATIVE | PSYCHOPATHIE | Recherche - (0 Commentaire)TED Talks (2014) Daniel Reisel: The neuroscience of restorative justice
Daniel Reisel studies the brains of criminal psychopaths (and mice). And he asks a big question: Instead of warehousing these criminals, shouldn’t we be using what we know about the brain to help them rehabilitate? Put another way: If the brain can grow new neural pathways after an injury … could we help the brain re-grow morality? (Feb 2013)
Daniel Reisel grew up in Norway but settled in the UK in 1995. He works as a hospital doctor and as a research fellow in epigenetics at University College London. He completed his PhD in Neuroscience in 2005, investigating how learning rewires the brain. Since then, his research has been concerned with the effect of life events on gene function. Daniel is currently training to become an accredited restorative justice facilitator with the UK Restorative Justice Council.
FRANCE CULTURE (17/03/14) « La sortie de prison »
mars 22nd, 2014 | Publié par dans PRISON | PROBATION - (0 Commentaire)FRANCE CULTURE (17/03/14) Emission les pieds sur terre: « La sortie »
Jean-Pierre a passé six mois derrière les barreaux, Saïd quatre ans. Le jour de leur sortie de la maison d’arrêt de Fresnes, ils font leurs premiers pas dehors. Récit.
Reportage : Yann Thompson
Réalisation : Alexandra Malka
http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/files/FC_la_sortie2014.mp3
CICC (2014) Julie Lefebvre : Comment comprendre l’homicide d’une femme par son conjoint ?
mars 21st, 2014 | Publié par dans VIOLENCE | VIOLENCE CONJUGALE - (0 Commentaire)CICC (18/03/2014) Julie Lefebvre : Comment comprendre l’homicide d’une femme par son conjoint ?
L’homicide conjugal est un phénomène actuel dans notre société. À tous les ans, on dénombre des cas d’homicides conjugaux perpétrés par un homme au Québec.
À quoi ressemble ce phénomène plus spécifiquement? Est-il stable d’une année à l’autre? Comment comprendre qu’un homme tue sa conjointe ou son ex-conjointe? Est-il possible de prévenir un tel geste? L’objectif de cette conférence consiste à présenter le
profil des hommes qui commettent un homicide conjugal au Québec et également, d’apporter des pistes de
réflexion pour mieux comprendre ce type d’homicide.
La recevabilité d’une expertise scientifique aux États-Unis (1999)
mars 9th, 2014 | Publié par dans EXPERTISES | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE - (0 Commentaire)Encinas de Munagorri Rafael (1999) La recevabilité d’une expertise scientifique aux États-Unis; Revue internationale de droit comparé. Vol. 51 N°3. Juillet-septembre. pp. 621-632.
Résumé:
Quelles sont les règles de preuve qui gouvernent la recevabilité d’une expertise scientifique ?
Au terme d’une évolution en trois étapes, la Cour Suprême des États-Unis a posé des conditions de recevabilité qui conduisent les juges à apprécier les connaissances scientifiques des experts.
url :http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ridc_0035-3337_1999_num_51_3_1825
Le tournant décisif de ces dernières années est l’arrêt Daubert rendu le 28 juin 1993 par lequel la Cour Suprême des États-Unis a bouleversé les conditions de recevabilité d’une expertise scientifique. Le sens du revirement est clair : alors que les juges pouvaient s’en remettre à ce qui est généralement admis par les spécialistes en un domaine donné, ils sont désormais invités à s’assurer que les experts appelés devant les tribunaux présentent les garanties scientifiques suffisante. (…) Quelles sont les garanties que doit présenter un expert, et à quels moyens les juges disposent-ils pour s’assurer de la fiabilité de l’expertise ? Quels sont les contours et le domaine de l’expertise scientifique ? Est-elle une expertise particulière à laquelle s’applique un régime spécial ou constitue-t-elle le droit commun de l’expertise ? De manière plus générale, on peut se demander comment les juges parviennent à concilier la recherche de la vérité des faits avec l’ incertitude générée par l’évolution des connaissances. Au-delà de problèmes relatifs au droit de la preuve, il s’agit aussi de prendre en compte les nouvelles articulations entre la science et le droit, la connaissance et la décision, le savoir et le pouvoir. On ne fera ici que signaler le mouvement du droit positif amorcé aux États-Unis. Il consiste à rendre plus restrictives les conditions par lesquelles une expertise scientifique est recevable devant les tribunaux. (…)
En conclusion, il est possible de présenter l’évolution des conditions de recevabilité d’une expertise scientifique aux États-Unis à partir de l’attitude des juges à l’égard de la science. Au cours d’une première période qualifiée de pragmatique, alors que les sciences appliquées restent discrètes dans la vie quotidienne, les juges ne font qu’apprécier la compétence de l’expert sur le plan professionnel. Attitude d’indifférence à l’égard de la science dont ils peuvent se permettre de tout ignorer. Au cours d’une seconde période où la science prospère sous la bannière d’un progrès devenu accessible et visible sur le plan matériel, les juges doivent apprécier si les connaissances de l’expert correspondent à celle généralement admises par la communauté de spécialistes. Attitude de confiance où ils doivent s’informer de l’état positif des connaissances scientifiques. Au cours de la période la plus récente, où la science et les technologies sont omniprésentes, les juges doivent apprécier la validité des connaissances scientifiques utilisées par l’expert. Attitude critique qui suppose de disposer d’une culture scientifique élémentaire. En définitive, au cours de ces trois périodes définies à gros traits, les conditions de recevabilité se cumulent plus qu’elles ne se substituent les unes aux autres. Pour conserver leurs prérogatives sur les faits, les juges semblent devoir s’investir dans une compréhension de plus en plus approfondie de la science . Au-delà de l’évolution, il importe de bien prendre en compte l’élan mutuel par lequel la compréhension entre juristes et scientifiques est appelée à s’établir. Est-il besoin de rappeler, par delà leurs traditions et utopies respectives, que le droit et la science participent de l’unité de la culture ?
Lire aussi: Daubert Asks the Right Questions: Now Appellate Courts Should Help Find the Right Answers (suite…)