Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
Header

Intimate Partner Violence Responsibility Attribution Scale (IPVRAS)

Marisol Lila, Amparo Oliverb, Alba Catalá-Miñanaa, Laura Galiana, Enrique Gracia (2014) The Intimate Partner Violence Responsibility Attribution Scale (IPVRAS) , The European Journal of Psychology Applied to Legal Context, January 2014

L’échelle présentée ici pourrait être utile pour identifier les domaines d’intervention prioritaires chez les hommes condamnés pour violence conjugale envers les femmes. L’IPVRAS peut permettre aux chercheurs et aux professionnels d’identifier les principales justifications et attributions de responsabilité du délinquant et de planifier et mettre en œuvre des stratégies pour accroître l’efficacité de l’intervention.

Cotation : trois sources possibles de causalité :

  • L’attribution de la responsabilité au système juridique (L) ,

  • l’attribution de la responsabilité à la victime (V)

  • et l’attribution de la responsabilité au contexte personnel du délinquant (D).

Discussion

Une caractéristique fréquemment partagée par les auteurs d’actes de violence entre partenaires intimes à l’égard des femmes est leur manque de prise de responsabilité (Heckert et Gondolf, 2000 ; Henning et Holdford, 2006 ; Henning, Jones et Holdford, 2005). Les attributions de responsabilité caractérisées par le déni de responsabilité personnelle, le blâme de la victime ou d’autres attributions externes sont courantes chez les auteurs de violences domestiques (Barnett, Martínez et Bluestein, 1995 ; Eckhardt et Dye, 2000 ; Holtworth-Munroe et Hutchinson, 1993 ; Lila, Gracia et Herrero, 2012 ; Scott et Strauss, 2007). Ils utilisent souvent des stratégies pour minimiser et justifier leur comportement (Heckert et Gondolf, 2000). Ces stratégies comprennent généralement des attributions externes telles que blâmer la personnalité ou le comportement de leur partenaire, argumenter l' »autodéfense » ou justifier leurs actes en raison de difficultés économiques et professionnelles (Dutton, 1986 ; Hamberger, 1997).

La recherche a établi un lien entre les styles d’attribution de la responsabilité des délinquants et un certain nombre de comportements de violence domestique. Par exemple, un certain nombre d’études montrent que ces auteurs ont tendance à considérer leurs partenaires comme critiques et malveillantes, qu’ils sont plus susceptibles d’accepter une violence de bas niveau dans leurs relations et d’en minimiser les conséquences, et qu’ils sont plus susceptibles de blâmer leurs partenaires pour tout problème ou conflit (Cauffman, Feldman, Jensen et Arnett, 2000 ; Dutton et Starzomski, 1997 ; Eckhart, Barbour et Davison, 1998 ; Ehrensaft et Vivian, 1999 ; Schweinle, Ickes et Bernstein, 2002 ; Scott et Straus, 2007 ; Tonizzo, Howells, Day, Reidpath et Froyland, 2000.)

Compte tenu de ses implications pratiques potentielles, il est particulièrement important de faire le lien entre les attributions de responsabilité des auteurs de violence conjugales caractérisées par le déni de responsabilité personnelle, le blâme des victimes et le risque de récidive (Henning et al., 2005). De nombreux programmes d’intervention auprès des agresseurs présument que les délinquants qui nient leur responsabilité auront une forte probabilité de continuer à abuser de leur partenaire (Healey, Smith et O’Sullivan, 1998 ; Kropp, Hart, Webster et Eaves, 1995 ; Pence et Paymar, 1993). Toutefois, les recherches limitées sur la relation entre la récidive et la prise en charge de la responsabilité des délinquants donnent des résultats mitigés et incohérents (Grann et Wedin, 2002 ; Hanson et Wallace-Capretta, 2000 ; Henning et Holdford, 2006 ; Kropp et al., 1995). De toute évidence, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour fournir des preuves plus concluantes sur cette relation.

Item Contenu de l’item

1 – 2 – 3 – 4 – 5

1 Je suis ici à cause d’une injustice

1 – 2 – 3 – 4 – 5

2 Le comportement de mon partenaire et sa façon de me traiter sont les principales raisons qui font que je suis dans cette situation

1 – 2 – 3 – 4 – 5

3 Un système légal déloyal (lois, juges,etc) est la raison pour laquelle je suis dans cette situation

1 – 2 – 3 – 4 – 5

4 Je suis dans cette situation à cause de ma jalousie

1 – 2 – 3 – 4 – 5

5 L’alcool ou l’usage de drogues est la raison pour laquelle je suis dans cette situation

1 – 2 – 3 – 4 – 5

6 Les problèmes financiers ou d’emploi sont les raisons pour lesquelles je suis dans cette situation

1 – 2 – 3 – 4 – 5

7 La raison pour laquelle je suis ici est que les lois se mêlent des affaires privées

1 – 2 – 3 – 4 – 5

8 Le caractère agressif, le manque de contrôle, la nervosité ou les problèmes psychologiques de mon (ma) partenaire sont la raison pour laquelle je suis dans cette situation

1 – 2 – 3 – 4 – 5

9 Je suis ici parce que de nos jours la « violence conjugale » est une étiquette qu’on met sur des choses banales

1 – 2 – 3 – 4 – 5

10 Mon caractère (agressivité, impulsivité, manque de contrôle, nervosité, problèmes psychologiques, etc) est la raison pour laquelle je suis dans cette situation

1 – 2 – 3 – 4 – 5

11 Je suis ici parce que je me suis défendu des agressions de mon (ma) partenaire

1 – 2 – 3 – 4 – 5

12 Je suis ici à cause des mensonges et exagérations de mon (ma) partenaire

1 – 2 – 3 – 4 – 5

IPVRAS Intimate Partner Violence Responsibility Attribution Scale

Repérage violences conjugales

novembre 21st, 2018 | Publié par EL dans VIOLENCE CONJUGALE - (1 Commentaire)

En 2016, 138 personnes – majoritairement des femmes – sont décédées, victimes de la violence de leurs partenaires ou ex-partenaires. Ces violences conjugales sont difficiles à repérer : elles se produisent dans la sphère privée et s’accompagnent souvent d’un phénomène d’emprise psychologique qui place la victime dans un état de grande vulnérabilité. La HAS publie des recommandations à destination des professionnels exerçant dans les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) pour les aider à repérer et à accompagner ces victimes.

 

https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2018-09/violences_chrs_recommandations.pdf

https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2872955/fr/reperage-et-accompagnement-en-centre-d-hebergement-et-de-reinsertion-sociale-chrs-des-victimes-et-des-auteurs-de-violences-au-sein-du-couple

Le rapport est issu d’un groupe de travail pluri-expert mobilisé par l’Observatoire Régional des Violences faites aux Femmes (ORVF) du Centre Hubertine Auclert. Celui-ci met en lumière les conséquences sociales et psychologiques des violences conjugales sur les enfants, qui doivent être considérés comme co-victimes, et le manque actuel des dispositifs de protection, d’accompagnement et de soins disponibles.

Les objectifs : le rapport propose des préconisations concrètes de réformes juridiques et institutionnelles pour permettre d’améliorer la protection et l’accompagnement de ces enfants et du parent victime.

Ce rapport s’adresse en priorité aux décideur-se-s politiques, ainsi qu’à tous les professionnel-le-s en contact potentiel avec les enfants victimes de violences conjugales (protection de l’enfance, éducation nationale etc.).

https://www.centre-hubertine-auclert.fr/outil/rapport-mieux-proteger-et-accompagner-les-enfants-co-victimes-des-violences-conjugales-2017

Une étude rappelle que les violences conjugales s’accompagnent quasi systématiquement de « cyberviolences »

Recevoir une avalanche de messages menaçants sur WhatsApp. Être pistée par un logiciel espion installé sur son téléphone. Devoir fournir le mot de passe de sa boîte e-mail… Voilà quelques-unes des épreuves que doivent régulièrement traverser les victimes de violences conjugales et qu’a identifiées le Centre Hubertine-Auclert, (centre francilien pour l’égalité femmes-hommes), dans un rapport publié mardi 20 novembre.Le texte se nourrit de deux salves de questionnaires soumis à des femmes victimes de violences. Le premier, adressé à des femmes se rendant pour la première fois dans des associations spécialisées pour chercher de l’aide, a reçu 212 réponses. Le second, plus approfondi, a été soumis à 90 femmes suivies sur le long terme par des associations.S’il ne prétend pas déboucher sur une représentativité statistique, ce rapport n’en est pas moins le premier travail de recherche consacré en France au pendant numérique des violences conjugales, une composante à part entière de ce phénomène longtemps passée sous le radar des chercheurs et des autorités.

Cinq formes de violences conjugales numériques…

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/11/20/comment-les-outils-numeriques-aggravent-les-violences-conjugales_5385826_4408996.html

URICA ( University of Rhode Island Change Assessment Scale)  (McConnaughy, DiClemente, Prochaska et coll., 1989)

Type d’outil: questionnaire auto-administrés de 32 questions.

Compétences requises: Ne requière qu’un minimum de connaissances académiques, puisqu’il a été conçu pour un large éventail de participants.

Temps de passation: entre 5 et 15 minutes

L’URICA, le « University of Rhode Island Change Assessment Scale » (McConnaughy, DiClemente, Prochaska et coll., 1989) permet de mesurer les étapes de changement des participants définis selon le modèle transthéorique de Prochaska, Norcross et DiClemente (Juneau, 2006). Il s’agit d’une échelle composée d’un questionnaire de 32 énoncés permettant de couvrir quatre sous-échelles qui renvoient aux étapes de changement de Prochaska, Norcross et DiClemente, soit l’étape de la « precontemplation », de la « contemplation », de l’action et du maintien.

D’après plusieurs auteurs, le University of Rhode Island Change Assessment Scale (URICA) permet d’obtenir des résultats satisfaisants pour les quatre étapes de changement mentionnés ci-dessus et possède de bonnes qualités psychométriques (McConnaughy et coll., 1989 ; DiClemente et Hugues, 1990 et Prochaska et DiClemente, 1992). Des études de validation ont été menées auprès de plusieurs échantillons différents, dont un groupe de fumeurs, une population en clinique externe et un groupe de participants inscrits dans un programme de traitement externe pour alcoolisme afin de valider le questionnaire. Les résultats obtenus auprès des trois groupes se sont avérés similaires et ont reproduit : «essentiellement les quatre composantes initiales» soit l’étape de la « precontemplation », l’étape de la « contemplation », l’étape de l’action et celle du maintien (Juneau, 2006 : 80). Les coefficients alpha de Cronbach obtenus lors de ces études sur les qualités psychométriques de l’URICA variaient entre 0,70 et 0,82 (McConnaughy et coll., 1989 ; DiClemente et Hugues, 1990 et Prochaska et DiClemente, 1992).

 

Chaque sous-échelle est mesurée à l’aide de huit questions précises, cotées sur une échelle de Likert en cinq points allant de fortement en accord à fortement en désaccord. En d’autres termes, les participants doivent indiquer leur accord ou leur désaccord pour chaque item présenté. Un item faisant référence à l’étape de « precontemplation » peut être formulé comme suit : «Je préfèrerais m’accommoder de mes défauts plutôt que d’essayer de les changer», tandis qu’un item qui fait référence à l’étape de l’action est : «N’importe qui peut parler de changer ; moi je fais vraiment quelque chose à ce sujet».

Cotation :
Elle consiste à déterminer l’étape de changement de chaque participant. Chaque sous-échelle est mesurée à l’aide de huit questions exclusives à chacune des étapes de changement établies par Prochaska, Norcross et DiClemente (1994). Le score est calculé de façon cumulative et il varie de huit à quarante pour chacune des sous-échelles. Concernant le calcul des scores pondérés, il n’existe pas, à ce jour, de consensus. La méthode proposée par DiClemente, Schlundt et Gemmell (2004) est dans un premier temps additionner les items de chaque sous-échelle et diviser par sept le score de chaque sous-échelle afin d’obtenir une moyenne. Ensuite, il s’agit d’additionner les moyennes des sous-échelles de « contemplation », d’action et de maintien et d’y soustraire la moyenne de la sous-échelle « precontemplation ». Les participants qui obtiennent un score de 8 et moins sont classés à l’étape de la « precontemplation », ceux qui obtiennent un score entre 8 et 11 sont classés à l’étape de la « contemplation », ceux qui ont entre 12 et 14 sont considérés comme étant à l’étape de l’action et ceux qui obtiennent un score de plus de 14 se retrouvent à l’étape du maintien (DiClemente, Schlundt et Gemmell, 2004).

Il est à noter que le score obtenu à chaque sous-échelle représente des attitudes et des comportements faisant référence aux étapes du changement et non un état de changement précis (DiClemente, Schlundt et Gemmell, 2004). Il faut donc interpréter les résultats obtenus avec vigilance.(source: Madern Perrine )

 

Pour les questions portant la mention « Omission », ne les incluez pas dans votre sommation des scores pour chaque sous-échelle d’étape.

Pour en savoir plus sur la cotation (eng): https://www.bexar.org/DocumentCenter/View/27262/URICA

Une autre façon de coder l’URICA est la suivante: pour déterminer si les sujets sont motivés ou non motivés au changement, il est possible d’additionner  les scores obtenus en précontemplation et contemplation dune part, et les scores obtenus en action et maintien dautre part. Les sujets motivés sont ceux dont la somme de (action + maintien) sera plus élevée que la somme de (précontemplation + contemplation) et inversement, les non motivés auront la somme (précontemplation + contemplation) plus élevée que la somme (action + maintien). (source: https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2010-7-page-597.htm )

Le questionnaire URICA en français:

URICA

Le questionnaire URICA en anglais:

urica-change-assessment

Il existe par ailleurs des versions courtes de l’URICA avec moins d’items, l’URICA 24 (24 items à la place de 32),  l’URICA 12 (12 items), et l’URICA-R (R pour « révisé ») .

Il existe également une version destinée aux violences domestiques: l’URICA-DV ( urica-dv_fr )

Voir plus bas les questions retenues et les règles de cotation.

URICA 24 Item Versions:

Precontemplation Contemplation Action Maintenance
Question Numbers 1 3 2 10
5 6 4 12
7 9 8 15
16 13 11 20
19 14 18 21
22 17 23 24
Total:
Divide by: 6 6 6 6
Mean:

In order to obtain a Readiness to Change score, first sum items from each subscale and divide by 6 to get the mean for each subscale. Then sum the means from the Contemplation, Action, and Maintenance subscales and subtract the Precontemplation mean (C + A + M – PC = Readiness).

URICA 12 Item Version—DELTA Project Reduced Drinking

Precontemplation Contemplation Action Maintenance
Question Numbers 1 2 3 4
5 8 9 7
6 10 11 12
Total:
Divide By: 3 3 3 3
Mean:

To obtain a Readiness to Change score, first sum items from each subscale and divide by 3 to get the mean for each subscale. Then sum the means from the Contemplation, Action, and Maintenance subscales and subtract the Precontemplation mean (C + A + M – PC = Readiness).

 

URICA-R

Tambling, R. B., & Ketring, S. A. (2013). The R-URICA: A Confirmatory Factor Analysis and a Revision to the URICA. Contemporary Family Therapy, 36(1), 108–119.

Résumé de l’article:  « L’évaluation et la mesure de la motivation du client pour le changement a été d’un grand intérêt pour les thérapeutes et les chercheurs dans divers domaines. Les auteurs de ce manuscrit présentent les résultats d’une analyse factorielle confirmatoire de l’évaluation du changement de l’Université de Rhode Island (URICA) dans un échantillon de personnes en thérapie de couple. Un échantillon de 603 personnes engagées dans une thérapie de couple a rempli l’URICA dans le cadre des mesures d’admission.
L’interprétation des résultats indique qu’une version modifiée de l’URICA, l’URICA-R fournit une solution à trois facteurs qui correspond le mieux aux données ».

Consignes: Chaque affirmation décrit ce qu’une personne pourrait penser en commençant une thérapie ou en abordant des problèmes dans leur vie. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou non avec chaque affirmation. Dans chaque cas, faites votre choix en fonction de ce que vous pensez en ce moment, et non ce que vous avez ressenti dans le passé ou ce que vous aimeriez ressentir. Le terme  » ici  » fait référence au lieu de traitement ou au problème.

 

 

Voir aussi pour une utilisation d’URICA dans un cadre de violences domestiques: l’URICA DV:

Application du modèle trans-théorique du changement à une population de conjoint

 

Enfin, pour en savoir plus sur les différentes versions d’URICA et ses règles de cotation, rdv ici: https://habitslab.umbc.edu/urica/

Bref questionnaire d’évaluation des risques en cas de violence conjugale (B-SAFER)

Le bref questionnaire d’évaluation des risques en cas de violence conjugale (B-SAFER) a été élaboré en collaboration par le British-Columbia Institute Against Family Violence, P. Randall Kropp, Ph.D., Stephen D. Hart, Ph.D., Henrik Belfrage, Ph.D. et le ministère de la Justice du Canada.

L’élaboration du B-SAFER visait les objectifs suivants : faciliter le travail des professionnels du système de justice pénale dans l’évaluation des risques dans les situations de violence conjugale, aider les professionnels à obtenir les renseignements nécessaires pour évaluer les risques, aider les victimes à se donner un plan pour assurer leur sécurité, et finalement prévenir les incidents de violence futurs ou plus graves.

Cet outil comprend une liste de dix (10) facteurs de risque et un guide d’entrevue. Les cinq (5) premiers facteurs de risque se rapportent aux antécédents de violence conjugale de l’agresseur :

  • 1. Actes de violence
  • 2. Menaces ou idées de violence
  • 3. Intensification de la violence
  • 4. Manquements aux ordonnances des tribunaux
  • 5. Attitudes violentes

La deuxième partie concerne les problèmes d’ajustement psychologique (personnels) et social (interpersonnels) de l’agresseur :

  • 6. Criminalité générale
  • 7. Difficultés dans la relation intime
  • 8. Problèmes professionnels
  • 9. Toxicomanie
  • 10. Problèmes de santé mentale

Le B-SAFER comprend également une section sur les stratégies de gestion des risques recommandées en ce qui concerne la surveillance et le contrôle, l’évaluation et le traitement, de même que la planification de la sécurité de la victime, en plus d’une section sur les opinions concernant la priorité accordée au dossier, la violence mettant la vie en danger, la violence imminente et les victimes probables.

Au Nouveau-Brunswick, le B-SAFER est utilisé par le Tribunal pour l’instruction des causes de violence conjugale de Moncton, la GRC et des services de police municipaux. La Colombie-Britannique a adopté une version révisée de B-SAFER (licence exclusive) qui comprend une section comportant des questions précises concernant les facteurs de vulnérabilité de la victime.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur cet outil, veuillez consulter les sites Web suivants :
http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/lf-fl/famil/rr05_vf1-rr05_fv1/index.html

http://www.proactive-resolutions.com/

Manuel de l’utiisateur: http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/lf-fl/famil/rr05_vf1-rr05_fv1/rr05_vf1.pdf

Si le lien est brisé: B-SAFER- CANADA

feuille de codage: Feuille_codage_B-safer

Evidence‐Based Practices in the Criminal Justice System

Prepared by the NIC Information Center
Date created January 2013, Updated August 2017

What Is the Evidence? Evidence‐based policy and practice is focused on reducing offender risk,
which in turn reduces new crime and improves public safety. Of the many available approaches to
community supervision, a few core principles stand out as proven risk reduction strategies. Though
not all of the principles are supported by the same weight of evidence, each has been proven to
influence positive behavior change. To organize the research, these core principles have been
compiled… into the 8 Principles of evidence‐based practice in corrections (Clawson & Guevara,
2010).

This bibliography is not a complete list of “EBP” citations, but a mere selection based on questions
we receive at the Information Center. Please feel free and even inclined to contact us with additions
to this bibliography, as we plan to continuously update it:  support@nicic.gov

https://s3.amazonaws.com/static.nicic.gov/Library/026917.pdf

https://nicic.gov/evidence-based-practices-criminal-justice-system-annotated-bibliography

phpMyVisites