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UNISON opposes government plans for Probation Service (november 2012)

Présentation en Français du syndicat de la fonction publique anglaise UNISON 

UNISON opposes government plans that could see the Probation Service lose its interventions functions and become a small ‘specialist organisation’ managing only high risk offenders. In a speech delivered on 20 November 2012, Chris Grayling had the following to say about the future of the Probation Service:

  • The ‘rehabilitation revolution’ will be driven mainly via payment by results (PBR) schemes, where providers of rehabilitation services will only be paid if they are successful in reducing offending. Chris Grayling indicated that he was minded to use a binary measure for assessing whether providers have succeeded in reducing offending, i.e. simply has the offender re-offended or not? If this is the measure that is brought in, it will prevent small and medium size enterprises bidding for this work as they will not have the financial resources available to take the risk on bidding for work. Large multi-national outsourcing companies will on the other hand be able to take the financial risks on board. The Justice Secretary did not indicate any particular role for the Probation Service in delivering payment by results. The Ministry of Justice will publish a paper shortly setting out its plans for PBR.
  • The Probation Service will continue to have a role to play in the future, but most likely supervising only high risk offenders and managing risk in the public interest. Services to courts, where there are serious issues to be considered, will also continue to be provided by the Probation Service. Chris Grayling said that the Probation Service would become a specialist organisation, retaining a supervisory role for high risk offenders, presenting with a high risk of harm. The Justice Secretary’s idea seems to suggest that the Probation Service might shrink to become a much smaller organisation, delivering services only in relation to high risk cases, with the majority of interventions work and low-risk work being put out to competition to the private sector. UNISON is totally opposed to this reductionist vision of the Probation Service which will simply not be viable if it loses its vital interventions arms. We will campaign against this outcome.
  • Commissioning of probation services will be carried out by NOMS/MoJ nationally, with no role for Probation Trusts to take on this work. This is really bad news. It means that Ministers have turned their back on any role for Probation Trusts in commissioning probation services at a local level, or other local agencies, like local government, having any role to play in delivering rehabilitation services. This is an inherently undemocratic model and one which will deny any sort of local accountability for probation services. As we know, NOMS/MoJ has a poor track record in letting contracts (the FM contract being the worst example of this) and so the Justice Secretary’s announcement does not bode well. UNISON will continue to oppose this top-down commissioning model and continue to make the case for local commissioning and a democratic base for the work that Probation delivers. Privatisation has not delivered for communities and cannot deliver in the future. UNISON will continue to campaign against the privatisation of probation services.

 

  • The Ministry of Justice will provide a response to the Probation Review Consultation results in the new year now.Given the Justice Secretary’s announcements yesterday, it is not surprising that the MoJ will now delay its response to the Probation Review. The views of Chris Grayling on the Probation Service are so different from his predecessor that all the previous thinking on the future of the probation service has gone out of the window.
    It is unfortunate that we will have to wait a few more months before we get a definitive view from Government on its exact plans for the Probation Service, but the announcements yesterday do not bode well. UNISON will now be concentrating our resources on making the case for a Probation Service which is:

    • Local
    • Accountable
    • Delivering the whole range of probation services including interventions
    • Working with local communities
    • Publically run and managed and not handed over to the private sector

A transcript of Chris Grayling’s speech can be found at: justice.gov.uk

Le texte intégral de l’intervention en pdf: rehabilitation revolution

The Institute for Research and Innovation in Social Services (IRISS) (UK)

Quels enseignements peut-on tirer des anciens prisonniers qui ont réussi à renoncer au crime ou qui ont « retrouvé le droit chemin » ?

Ce film a été produit dans le cadre d’un projet visant à partager les connaissances que l’on a des raisons qui poussent certains à abandonner le crime et à en améliorer la compréhension. Pour en savoir plus sur le projet dans son ensemble et pour pouvoir commenter le film, visitez le blog Discovering Desistance.

Le projet est financé par l’Economic and Social Research Council et l’université George Mason.  Le responsable de projet est Fergus McNeill (Scottish Centre for Crime and Justice Research, Université de Glasgow), le reste de l’équipe étant composé de Stephen Farrall (université de Sheffield), Claire Lightowler(Institute for Research and Innovation in Social Services) et Shadd Maruna (Institute of Criminology & Criminal Justiceuniversité Queen’s de Belfast).

Télécharger  le film

Articles

A qui la responsabilité de la réhabilitation et de la réinsertion? (Fergus Mc Neill 2012)

How and why people stop offending (Comment et pourquoi on ne récidive pas).

A desistance paradigm for offender management (Fergus Mc Neill 2006)

Changing Lives? Desistance Research and Offender Management  (Fergus McNeill & Beth Weaver)

Références bibliographiques

EMISSION La Fabrique de l’Histoire, par Emmanuel Laurentin ,

Semaine consacrée à la prison (22, 23, 24, 24 octobre 2012) 

Premier temps d’une nouvelle semaine de la Fabrique de l’histoire, au lendemain des Rendez-Vous de l’histoire de Blois où nous avons eu le plaisir de rencontrer de très nombreux auditeurs et de discuter avec eux des formes et thèmes de nos émission. Merci donc à tous .

Demain , le documentaire d’Anaïs Kien et Françoise Camard nous racontera la mémoire des prisons St Paul et St Joseph de Lyon, et les souvenirs d’anciens détenus à l’heure où ces lieux pénitentiaires se transforment en locaux universitaires.

Mercredi nous nous demanderons quel rapport il y a entre un camp de prisonniers de guerre et la prison.

Jeudi nous débattrons de l’éternelle question de la réinsertion des anciens détenus.

Nous recevons ce matin Gilbert Azibert. Gilbert Azibert a occupé différents postes de magistrats du siège et du parquet, a été secrétaire général du ministère de la justice avant d’être nommé premier avocat général à la cour de Cassation.

Mais ce n’est pas en raison de ces postes-là de magistrats que nous l’avons convié à nous parler ce matin. Gilbert Azibert a en effet trois ans directeur de l’administration pénitentiare de 1996 à 1999 et a dû, à ce titre, réfléchir à diverses évolutions dans les prisons françaises.

Il nous en parlera et sera rejoint, comme chaque lundi à 9 h 30, par son invité, Emmanuel Rebeillé-Borgela, adjoint au directeur de l’administration pénitentiaire de 1993 à 2000 qui complétera son témoignage et son analyse.

Gilbert Azibert, premier Avocat général à la Cour de cassation. En  2005, il a été procureur général près la cour d’appel de Bordeaux. Il fut Secrétaire général du ministère de la justice et des libertés (2008-2010), directeur de l’administration pénitentiaire de janvier 1996 à janvier 1999, président de la Chambre d’accusation à la cour d’appel de Paris (1999-2002), et directeur de l’École nationale de la magistrature (2002-2005), qui nous présentera, à 9 heures 30, son invité à lui avec lequel nous poursuivrons la discussion sur cette histoire de l’administration pénale.

« Au revoir les yoyos », un documentaire d’Anaïs Kien, réalisé par Françoise Camar

Djamel Touhami et Dédé Boiron s’égarent dans les couloirs de la prison St Paul-St Joseph. Les deux anciens détenus comptant respectivement 35 et 17 ans cumulées de diverses peines d’enfermement visitent une dernière fois les couloirs et les cellules qu’ils ont fréquentées durant toutes ces années. Les cellules sont grandes ouvertes, les murs lépreux, dans les sous-sols on patauge dans les flaques d’eau laissées par le ruissellement pluviale en quête de ce qui a été mais que l’on ne regrette pas. Lors des Journées du Patrimoine 2012 les visiteurs, voisins, curieux, familles d’anciens prisonniers se pressent devant l’enceinte du bâtiment désaffecté où l’on peut enfin l’endroit où vivaient ceux que l’on entendait des quais de la gare de Lyon-Perrache, en passant dans la rue ou de sa fenêtre, se livrer au fameux « parloir sauvage ». L’établissement pénitentiaire fermé depuis trois ans est désormais destiné à devenir le nouveau campus de l’Université catholique et l’on ouvre ses portes une dernière fois, en l’état, avant de transformer ce lieu d’enfermement en un lieu de connaissance et d’émancipation. Visite particulière aux côtés des anciens prisonniers.

Avec Djamel Touhami, André Boiron, Bernard Bolze, Christian Carlier, Eugène Lampion et les visiteurs.

Les prisonniers de guerre (Valentin Schneider et Fabien Théofilakis)

Invité(s) :

Valentin Schneider, doctorant au centre de recherches d’histoire quantitative de l’université de Caen
Fabien Théofilakis, lauréat du Prix de la meilleure thèse 2011 attribué par l’Université franco-allemand pour sa thèse sur les « prisonniers de guerre en mains françaises (1944-1949) : captivités en France, rapatriement en Allemagne », ATER à l’Université de Paris Ouest Nanterre – La Défense

Histoire de la réinsertion

Jean-Jacques Yvorel, docteur en histoire et enseigne à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), chercheur associé au Centre de recherche en histoire du XIXe siècle (Universités de Paris 1 et Paris 4) et au Centre de recherches sociologiques sur les droits et institutions pénales (CESDIP), spécialiste de l’histoire des déviances juvéniles et de leurs traitements sociaux ou judiciaires.

Jean-Marie Gueullette, directeur du Centre Interdisciplinaire d’Ethique à l’Université catholique de Lyon, docteur en médecine et en théologie.

Denis Salas, magistrat, chargé de formation et de recherche à l’École nationale de la magistrature et secrétaire général de l’Association pour l’histoire de la justice.

Alexis Saurin, président de la Fédération des Associations Réflexion-Action prison Et Justice – FARAPEJ

Cahiers d’études pénitentiaires et criminologiques (2011) La dangerosité en psychiatrie : perspective historique

Le concept de dangerosité est à la fois évident et complexe. Évident parce qu’il existe une littérature contemporaine foisonnante sur le sujet. Complexe, dans son appréhension. Si l’on admet que la psychiatrie contemporaine naît en même temps que la médecine clinique, anatomo-pathologique, au tournant donc des XVIIIe-XIXe siècle, le concept de « dangerosité », lui, ne date que du siècle dernier, et il doit autant à la criminologie qu’à la psychiatrie. Envisager l’histoire de ce rapport dangerosité/psychiatrie devrait donc consister à reprendre la question dans le cadre du rapport de la psychiatrie aux savoirs pénitentiaires et plus particulièrement à la « criminologie ». terme qui n’apparaît qu’en 1885, et qui est alors en concurrence alors avec celui de « criminologie » et, surtout, d’une « anthropologie criminelle », dont l’ambition recouvre celle de la criminologie clinique contemporaine.

http://www.justice.gouv.fr/art_pix/Cahiers_Etudes_37.pdf

Les carnets du monde – 22/09/12

Une heure de plus pour voir, entendre, écouter le monde changer grâce aux nombreux correspondants d’Europe 1 à travers la planète.

La lutte contre la récidive : ce qui marche ou pas à l’étranger

Alors que Christiane Taubira, la Garde des Sceaux défend une nouvelle politique pénale qui s’éloigne du « tout carcéral » qu’en est-il à l’étranger ? Parmi les solutions déjà éprouvées, il y a ce qu’on appelle la « justice restauratrice » en Grande Bretagne. Au Brésil, une mesure « Rémission contre lecture » est en train d’être expérimentée. A l’inverse de l’évolution de la France, l’Espagne s’apprête à durcir son code pénal. Et en Californie, la lutte contre la récidive répond à une logique de « tout répressif » avec notamment la loi des « three strikes. »

– Interview de Denis Lafortune, professeur de l’Ecole de criminologie de l’Université de Montréal et membre de la Conférence de Consensus installée par Mme Taubira.
– Reportage d’Anissa el Jabri à Londres.
– Reportage de Lamia Oualalou, correspondante d’Europe 1 à Rio.
– Reportage de Henry de Laguérie, correspondant d’Europe 1 à Barcelone.
– Le décryptage de notre consultante US Nicole Bacharan au sujet de la loi des « three strikes » en Californie.

http://risk.assessment.free.fr/wp-content/files/Les-carnets-du-monde-22-09-12-recidive.mp3

http://www.europe1.f/MediaCenter/Emissions/Carnets-du-monde/Sons/Les-carnets-du-monde-22-09-12-1248215/

 

Christian Carlier, « Paul Amor et l’affaire de la prison de Laon (8 avril 1944) »,Criminocorpus, revue hypermédia [En ligne], 

Histoire pénitentiaire, mis en ligne le 24 mai 2012,

URL : http://criminocorpus.revues.org/1780 ; DOI : 10.4000/criminocorpus.1780

amorPaul Amor fut nommé à titre provisoire, le 1er septembre 1944, avocat général près la cour d’appel de Paris et directeur de l’administration pénitentiaire et des services de l’éducation surveillée. Les deux nominations devinrent définitives le 30 du même mois. Il anima alors l’équipe de « mousquetaires » (Ancel, Cannat, Gilquin, Pinatel) à qui l’on doit la fameuse réforme qui porte son nom. Honnête, loyal (trop peut-être), intransigeant, mais surtout « humain, trop humain », il fut écarté sans ménagement, dès 1947, de la direction de l’administration pénitentiaire pour avoir traité avec trop de commisération les « collaborateurs » qui s’entassaient dans des prisons surpeuplées. Nommé représentant de la France à la Commission Internationale Pénale et Pénitentiaire à Berne et membre (fort actif) de la Commission de réforme du code d’instruction criminelle, il fut, le 28 février 1949, détaché à l’ONU comme chef de la Section de la Défense sociale, Division des activités sociales de l’Office européen des Nations Unies. Avocat général puis premier avocat général près la Cour de Cassation, il siégea pendant huit ans (19 février 1959-19 février 1967) au Conseil supérieur de la magistrature, avant de prendre sa retraite le 17 octobre 1971. Il est mort à l’hôpital Cochin le dimanche 26 août 1984. Ses obsèques religieuses furent célébrées « dans la stricte intimité familiale » en l’église Saint-Philippe-du-Roule. Il avait avant de s’éteindre exprimé « le désir que soient laissées dans l’ombre tant d’années consacrées à son devoir de magistrat et d’honnête homme ». Ignorant de ce vœu, je l’avais alors transgressé en écrivant sa nécrologie dans le Courrier de la Chancellerie. (Christian Carlier)

L’article complet en pdf ou directement sur criminocorpus

Élise Yvorel (2005) A la marge des prisons pour mineurs : les prisons-écoles, des structures carcérales à vocation éducative et professionnalisante

Revue d’histoire de l’enfance irrégulière. Numéro 7 | 2005 : Enfermements et éducations

rhei07_160x75L’auteur étudie une expérience née de la réforme mise en place par le directeur de l’Administration pénitentiaire, Paul Amor, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les prisons-écoles, créées pour les jeunes condamnés de 18 à 28 ans, sont des établissements carcéraux où l’apprentissage professionnel et l’instruction scolaire sont le socle du projet. Elise Yvorel montre comment la réalité du quotidien dans ces établissements se heurte à la théorie d’une « peine éducative » impossible à mettre en œuvre. Recevant finalement un certain contingent de mineurs pénaux et incapables d’offrir une formation et une instruction à tous les détenus qu’ils détiennent, ces établissements carcéraux sont un échec supplémentaire d’une utopie, celle de créer pour les plus jeunes des prisons, sans les inconvénients de la prison.

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