Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Les services de probation au Québec; Pierre Lalande

Chapitre publié le 22 novembre 2010 dans Martine Herzog-Evans (Ed). Transnational Criminology Manual. Volume 3, Nijmegen: Netherland, Wolf Legal Publishers.

P Lalande: Conseiller à la Direction des programmes; Direction générale des services correctionnels; Ministère de la Sécurité publique du Québec

Résumé
Le présent chapitre se divise en deux parties. La première situe les Services correctionnels québécois à l’intérieur du cadre législatif canadien et décrit aussi leur organisation en s’attardant, notamment, aux différentes mesures administrées par les services de probation. La deuxième partie explique comment, depuis les quarante dernières années, l’orientation préconisée au Québec en matière correctionnelle qui est axée sur la réinsertion sociale des personnes contrevenantes, a pu se développer et se maintenir dans un environnement nord‐américain plus punitif.

http://www.cepprobation.org/uploaded_files/Lalande-Les-services-de-probation-au-quebec.pdf

Si le lien est brisé: http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/services_probation_quebec.pdf

Denis Lafortune (10/07/2012) Gestion du risque, rétablissement, interventions psychosociales et médicaments

Denis Lafortune;  École de criminologie. Université de Montréal

La gestion du risque que présente le délinquant est un élément central de l’intervention correctionnelle. En santé mentale, la perspective du «rétablissement» vise plutôt le soutien des personnes et, dans la mesure du possible, leur intégration sociale. Entre les deux, s’insèrent diverses interventions psychosociales et psychopharmacologiques, mais surtout le jugement professionnel des intervenants et leur capacité à «formuler les cas».

Maladie mentale et milieu judiciaire: un cours de Anne Crocker en 2008

Anne Crocker

Chercheuse, Institut Douglas
Directrice, Thème de recherche, Services, politiques et santé des populations, Institut Douglas
Directrice adjointe, Politiques et échange des connaissances, Institut Douglas
Professeure agrégée, Département de psychiatrie, Université McGill

Anne Crocker, Ph.D., chercheuse, donne un cours dans le cadre de l’École Mini Psy 2008.

  • Connaître l’état de la judiciarisation de la maladie mentale en Amérique du Nord, et plus particulièrement au Canada
  • Comprendre les enjeux que cette judiciarisation soulève
  • Explorer les pistes de solutions, tel que le projet de Tribunal pénal de Montréal.

HAS (Haute Autorité de Santé): Dangerosité psychiatrique : étude et évaluation des facteurs de risque de violence hétéro-agressive chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l’humeur (Mars 2011)

A la demande du Ministère de la Santé, la HAS a organisé une audition publique sur l’évaluation de la dangerosité psychiatrique. Il s’agissait d’aborder la dimension psychiatrique de la dangerosité et de son évaluation pour aider la prise en charge des patients dans un objectif de prévention des passages à l’acte violent par une meilleure prise en compte de la clinique.

Cette audition a permis, au terme d’un débat contradictoire, d’objectiver des positions et des perspectives professionnelles partagées entre les médecins concernés, au premier rang desquels les psychiatres, en précisant dans le contexte des troubles schizophréniques et des troubles de l’humeur :

  • la notion de dangerosité psychiatrique et son contexte
  • l’épidémiologie et les facteurs de risque généraux et spécifiques
  • l’évaluation de la dangerosité et les premiers recours en cas de signes d’alerte

Documents

Qu’attendre des travaux sur l’évaluation de la dangerosité psychiatrique ?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview de Mme Claude Finkelstein, membre de la commission d’audition – présidente de la FNAPSY (Fédération Nationale des Patients en Psychiatrie)

Dangerosité psychiatrique, comment le travail de la commission a-t-il été mené?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview du Pr. Jean Louis Senon, président de la commission d’audition – psychiatre au CHU de Poitiers

Dangerosité psychiatrique, quels sont les signaux d’alertes chez le patient ?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview du Pr. Jean Louis Senon, président de la commission d’audition – psychiatre au CHU de Poitiers

Schizophrénie, troubles de l’humeur, quelle prise en charge clinique ?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview du Pr. Jean Louis Senon, président de la commission d’audition – psychiatre au CHU de Poitiers

Professor Sir Anthony Bottoms (University of Glasgow) examines persistent young offenders and the uncertain road to desistance in this annual lecture by the Scottish Centre for Crime and Justice Research, recorded in 2008

The quality of probation supervision – a literature review

Centre for Criminological Research November 2012, University of Sheffield and University of Glasgow

By Joanna Shapland, Anthony Bottoms, Stephen Farrall, Fergus McNeill, Camilla Priede, Gwen Robinson
Publication Date: March 2012

This review focuses on what research has revealed is seen as ‘quality’ in probation supervision. It is written to assist the National Offender Management Service (NOMS) and to link into their Offender Engagement Programme, so it is principally concerned with England and Wales, but literature from other countries has also been searched and is included to compare and contrast with the experience in England and Wales.
Ideas as to what is ‘quality’ depend of course on what the key purposes for probation and for supervision within probation are thought to be. These have changed over time and with ideas of what the criminal justice system as a whole is intended to do, and they are also affected by the deep-seated legal cultural traditions of that country and the history of its probation service. As we shall see, research has only rarely addressed ‘quality’ per se, whether from the perspective of those managing the service, those supervising or those being supervised. However, ideas of ‘quality’ are intrinsically tied up with ideas of ‘effectiveness’, ‘best practice’ and the often deeply felt, but rarely articulated views about ‘what we are really here to do’. We have, therefore, cast our net wide in terms of what to include, though we try to bring the discussion back to ‘quality’ and what it is at each point.
The review follows on from the review by McNeill and Weaver (2010), also for NOMS, which looked at the literature on desistance, or what affects offenders1 stopping offending, and so we have not repeated those lessons here. This review is though very much influenced by the desistance literature, because current views about quality in probation generally are strongly influenced by what is linked to helping to stop offenders offending. The research indicates that desistance is affected by offenders’ own agency (decisions on desistance and offending), their personal and social context, and being able to surmount practical obstacles to successfully leading a non-offending life in the community (obtaining money legitimately, having somewhere to live, growing social ties to prosocial others). Some of the literature on surmounting practical obstacles stems from areas outside criminology, such as dealing with people with multiple social problems, what helps in getting people generally into work or housing the homeless, or referring people to other agencies. We have deliberately sought to bring together these studies into the review, even if they have not been used in probation previously, but have tried to link them into what may be helpful in probation practice at the end of each section.

http://www.sheffield.ac.uk/polopoly_fs/1.159010!/file/QualityofProbationSupervision.pdf

si le lien est brisé:  QualityofProbationSupervision

La probation travaille avec les délinquants dans la communauté pour protéger les citoyens et faire baisser la délinquance. Les services de probation des pays d’Europe interviennent auprès des délinquants dans la communauté, sur ordonnances judiciaires, à travers les sanctions et mesures appliquées dans la communauté, ou après levée d’écrou. L’activité de probation trouve ses racines dans les organisations bénévoles et religieuses qui s’occupaient des délinquants il y a plus de deux cents ans. Elle est aujourd’hui une force importante au sein du système pénal, proposant aux juges un train de mesures dispensées dans la communauté par des professionnels qualifiés. Elle soutient par ailleurs et vise la réhabilitation et la réinsertion des anciens détenus qui se réintègrent dans la communauté. La spécificité des agences de probation est de mettre l’accent sur l’assistance, le conseil et la persuasion dans leur travail auprès des délinquants.
La société a le devoir de protéger les personnes vulnérables, et notamment celles qui peuvent être victimes d’actes de délinquance. Les agences de probation de certaines juridictions proposent des services aux victimes. Les personnels de probation interviennent auprès d’individus qui appartiennent pour la plupart aux groupes les plus défavorisés et les plus exclus socialement, des individus qui eux-mêmes souvent ont été victimes d’actes de délinquance ou en ont commis. Certains présentent pour eux-mêmes et pour autrui un risque non négligeable qu’il est impératif de gérer avec attention dans la communauté. Nous croyons néanmoins que les individus sont en principe à même de se reprendre et d’assumer la responsabilité de leurs actes. La probation leur donne cette chance de changer de comportement. Les délinquants doivent reconnaître le préjudice qu’ils ont commis à l’encontre des victimes et des communautés, et leur risque de récidive doit être abaissé par des sanctions efficaces. Ils sont incités à réparer le préjudice commis.

CEP_Statement_on_Probation_Values_and_Principles_FR(1)

http://www.cepprobation.org/uploaded_files/CEP_Statement_on_Probation_Values_and_Principles_FR%281%29.pdf