Les instruments d’évaluation du niveau de service (LS- Level of Service) sont les instruments d’évaluation du risque et des besoins des délinquants les plus utilisés et les plus étudiés au monde. Les instruments LS sont clairement et délibérément basés sur la théorie. Plus précisément, cette famille d’instruments est fondée sur une perspective de la conduite criminelle basée sur la théorie de la personnalité en général et des processus cognitifs de l’apprentissage social du comportement criminel (GPCSL- General Personality and Cognitive Social Learning). Le pont entre la théorie et les LS est le modèle Risque-Besoin-Receptivité (RBR) d’évaluation et de réhabilitation des délinquants. Joignez-vous à James Bonta pour explorer les interrelations entre le GPCSL, le RBR et le LS, tant sur le plan logique qu’empirique. Tout d’abord, les théories des variétés criminologiques sont passées en revue et certaines de leurs lacunes sont notées et, ce faisant, elles soulignent la nécessité de la GPCSL. Ensuite, l’application pratique de la GPCSL est le modèle RNR et la recherche soutenant RBR dans l’évaluation et le traitement des délinquants est résumée. Enfin, les étapes du RBR vers le LS sont décrites en utilisant le LS/CMI comme illustration du plus théoriquement développé des instruments LS.
Theorie, RBR et les instruments d’évaluation de niveau de service avec James Bonta
septembre 19th, 2021 | Publié par dans EVALUATION | PROBATION | RBR - (0 Commentaire)VB-IPVAW (version courte) Échelle d’attitudes de blâme de la victime dans les cas de violences conjugales contre les femmes
août 3rd, 2021 | Publié par dans EVALUATION | VIOLENCE CONJUGALE - (0 Commentaire)
VB-IPVAW (version courte)Victim-Blaming Attitudes in Cases of Intimate Partner Violence against Women Scale Échelle d’attitudes de blâme de la victime dans les cas de violences conjugales contre les femmesManuel Martin-Fernandez (2019) Université de Valencia (ES)
|
« Nous avons constaté que les délinquants auteurs de violences conjugales masculins ont tendance à à montrer des niveaux plus élevés d’attitudes de blâme de la victime que les sujets de la population générale (Gracia et al., 2015 ; Lila et al., 2015 ; Lila, Gracia, & Murgui, 2013). Ce résultat souligne que le VB-IPVAW est particulièrement informatif pour les répondants ayant des niveaux plus élevés d’attitudes de blâme de victimes de violences conjugales. Notre mesure peut donc être utilisée pour évaluer les changements d’attitude pendant et après l’intervention auprès des délinquants auteurs de violences conjugales, ainsi qu’un outil de dépistage pour détecter et discriminer les individus qui sont plus enclins à blâmer les victimes pour les cas de violence conjugales (Carbajosa, Catalá-Miñana, Lila, & Gracia, 2017 ; Lila, Gracia, & Catalá-Miñana, 2017 ; Lila, Oliver, Galiana, & Gracia, 2013). »
https://roderic.uv.es/bitstream/handle/10550/72451/Tesis%20Manuel%20Martin%20Fernandez.pdf
Répondez à chaque assertion en entourant la réponse qui vous convient :
- = Fortement en désaccord
- =en désaccord
- = D’accord
- = Fortement d’accord
1 | Les hommes sont violents envers leurs partenaires parce qu’elles les rendent jaloux | 1 – 2 – 3 – 4 |
2 | Les hommes sont violents envers leurs partenaires parce que les femmes les provoquent. | 1 – 2 – 3 – 4 |
3 | Les hommes sont violents envers leurs partenaires parce que les femmes ont besoin d’être contrôlées. | 1 – 2 – 3 – 4 |
4 | Les hommes sont violents envers leurs partenaires parce que les femmes sont difficiles à comprendre. | 1 – 2 – 3 – 4 |
5 | Les hommes sont violents envers leurs partenaires parce que les femmes ne sont pas assez patientes avec eux. | 1 – 2 – 3 – 4 |
6 | Les hommes sont violents envers leur partenaire parce que cela les rend attirants pour les femmes. | 1 – 2 – 3 – 4 |
7 | Les hommes sont violents envers leur partenaire parce que les femmes aiment ça. | 1 – 2 – 3 – 4 |
8 | Les femmes déposent de fausses plaintes pour obtenir des avantages économiques et faire du mal à leur partenaire | 1 – 2 – 3 – 4 |
9 | Les hommes changeraient leur comportement violent envers leurs partenaires si celles-ci étaient plus obéissantes. | 1 – 2 – 3 – 4 |
10 | Les femmes pourraient éviter la violence de leur partenaire masculin si elles savaient quand arrêter de parler. | 1 – 2 – 3 – 4 |
11 | Si une femme est maltraitée par son partenaire et qu’elle ne le quitte pas, cela signifie qu’elle n’est pas mécontente de la situation. | 1 – 2 – 3 – 4 |
12 | Un homme a le droit de battre sa partenaire si elle décide de le quitter. | 1 – 2 – 3 – 4 |
PROBATION FEDERALE (2016) L’application du principe de risque dans le monde réel : est-elle possible dans le domaine de la probation ?
juin 28th, 2021 | Publié par dans EVALUATION | PROBATION - (0 Commentaire)L’application du principe de risque dans le monde réel : est-elle possible dans le domaine de la probation ?
BIEN QUE PLUSIEURS théories de la justice pénale existent pour servir de feuille de route à une supervision efficace, le modèle Risque, Besoins et Réactivité (RBR) domine la littérature scientifique. Une recherche rapide dans la base de données Criminal Justice Abstracts D
Un projet de démonstration de ce modèle a été élaboré et réalisé. Les auteurs de l’évaluation ont constaté que le modèle n’avait aucun effet sur les résultats des délinquants ; cependant, le modèle (soit en raison de sa complexité, soit pour une autre raison) n’a pas été entièrement mis en oeuvre (Lowenkamp, Holsinger, & Bechtel, 2016). Bien que cela puisse intuitivement sembler facile, la lutte pour appliquer correctement le principe de risque réside dans les détails de la mise en oeuvre et la disponibilité des ressources. Dans le système fédéral de probation, il y a eu un effort concerté pour aligner les pratiques de supervision avec le modèle RBR depuis 2009. Cet article examine l’efficacité du système dans la mise en oeuvre du principe de risque. En outre, cet article examine l’adoption d’une évaluation de la violence et la manière dont elle peut affiner l’utilisation de ce principe de risque.
Les database révèle 140 publications évaluées par des pairs faisant référence au modèle RBR depuis 2000. Comme le notent Andrews et Bonta (2007), le modèle RBR a été utilisé, avec un succès croissant, en Amérique du Nord et dans le monde entier. Les auteurs commentent également la robustesse du modèle, mais observent (2007:15) que « le plus grand défi est de transférer le modèle RBR dans des contextes « réels » ». La recherche sur les services correctionnels et le principe du risque soutient certainement cette affirmation.
Dans un examen de 38 programmes correctionnels, les chercheurs n’ont trouvé qu’un seul programme qui répondait aux critères de variation de l’intensité et de la durée des programmes en fonction du risque (Lowenkamp, 2004). De même, Lovins (2012) a constaté que 36 des 134 programmes de traitement correctionnel examinés faisaient varier la durée des programmes en fonction du risque.
Enfin, Lowenkamp, Pealer, Smith et Latessa (2004) ont constaté qu’environ 33 % des programmes de surveillance en Ohio ciblaient les délinquants à haut risque ou variaient la durée ou l’intensité des programmes en fonction du risque. En outre, seuls quatre programmes répondaient à ces trois critères. Pour faire écho à Andrews et Bonta (2007), il semble que la transposition du modèle RBR dans des contextes réels soit un défi et qu’elle ait été assez difficile.
Une tentative récente d’appliquer le modèle RBR à la surveillance de la probation a été présentée dans une monographie intitulée Dosage Probation (Center for Effective Public Policy, 2014). Ce modèle s’appuie sur les recherches existantes sur le modèle RBR ainsi que sur les recherches émergentes (mais limitées) sur le dosage. L’un des aspects de ce modèle consiste à fixer des seuils de services correctionnels en fonction du niveau de risque. Ainsi, les délinquants à risque élevé recevraient 300 heures de traitement, ce qui nécessiterait des périodes de surveillance plus longues, alors que les délinquants à risque modéré recevraient 100 heures de traitement, ce qui nécessiterait des périodes de surveillance plus courtes. Cela conduirait en fait à varier la durée et l’intensité des services en fonction du niveau de risque pour les délinquants placés en milieu ouvert.
Lien vers l’article original (en anglais): https://www.uscourts.gov/sites/default/files/usct10024-fedprobation-sept2016_0.pdf
Entretien motivationnel: Favoriser l’adhesion rapide des PPSMJ
février 25th, 2021 | Publié par dans CCP | ENTRETIEN MOTIVATIONNEL | EVALUATION | PROBATION - (0 Commentaire)Journal fédéral de probation (dec 2020) Favoriser l’adhesion rapide des usagers contraints
En cette ère de pratiques fondées sur des preuves, nous disposons d’un extraordinaire éventail de connaissances sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour améliorer bon nombre de nos processus dans le domaine correctionnel. Nous disposons désormais de nombreuses données sur ce qui est considéré comme les meilleures pratiques pour engager de nouveaux clients dans ce que l’on appelle désormais une alliance ou une relation de travail efficace. Une alliance de travail solide est fonction d’une compréhension et d’un respect partagés des rôles de chacun, de la capacité de l’agent de changement à écouter avec empathie et d’un engagement commun à progresser au nom du client. Selon les recherches, plus l’alliance de travail est forte, meilleurs sont les résultats. Cependant, l’établissement d’une alliance de travail avec des clients contraints peut souvent être difficile.
Lorsqu’une alliance de travail n’est pas établie, la pseudo-conformité et l’attrition sont plus probables. Les recherches[1] [2] [3] sur la compliance et l’attrition des délinquants indiquent que les premières séances sont essentielles pour déterminer l’orientation et le déroulement de la surveillance. L’attrition est la plus forte immédiatement après ces premiers entretiens. Comme tout agent le sait, lorsque des problèmes de compliance surviennent, ni les clients ni l’agent ne tirent profit des complications qui se produisent généralement. En bref, dans la supervision en milieu ouvert, les entretiens où l’on voudrait le moins commettre des erreurs majeures sont les deux ou trois premiers entretiens.
[1] Daley, D.C. and A. Zuckoff, Improving Treatment Compliance: Counseling & Systems Strategies for Substance Abuse & Dual Disorders 1999, Center City, MN: Hazelden. 241.
[2] Kennedy, S.M., Treatment Responsivity: Reducing Recidivism by Enhancing Effectiveness. Forum on Corrections Research, 2000. 12(2): p. 19-23.
[3] McMurran, M. and A. McCulloch, Why Don’t Offenders Complete Treatment? Prisoners’ Reasons for Non-completion of a Cognitive Skills Programme. Psychology, Crime & Law, 2007. 13(4): p. 345-354.
favoriser l’adhesion rapide des pppsmj (Fr)
article original (en): rapid_involuntary_client_engagment
Académie de médecine (2012) Évaluation de la dangerosité psychiatrique et criminologique
avril 21st, 2020 | Publié par dans EVALUATION | EXPERTISES | RAPPORTS - (0 Commentaire)Académie de médecine (2012) Évaluation de la dangerosité psychiatrique et criminologique
L’Académie de médecine s’est prononcé très clairement sur l’utilité des outils d’évaluation, sur l’urgence de conduire des recherches, et sur la nécessité de former les experts.
Extrait:
Les instruments actuariels sont construits sur la base d’une validation externe.
Prenons l’exemple du COVR (Classification of Violence Risk). Cet instrument a été construit sur la base de la Mac Arthur Study, cohorte où 1106 sujets à risque ont été suivis pendant 20 semaines, avec un recueil prospectif des actes de violence. 106 facteurs de risque ont été mesurés en début d’étude (démographiques, personnalité, antécédents, violence notamment, support social, diagnostics, symptômes, etc.). Une technique de fouille de données (CART –Classification and Regression Tree) a ensuite été utilisée pour construire un algorithme qui permet de prédire au mieux la survenue des actes de violence par une combinaison des 106 facteurs de risque. Les caractéristiques prédictives s’avéraient bonnes dans les articles princeps, moyennes lors des études de réplication (AUC – Area Under the Concentration curve – autour de 0.75, c’est-à-dire à mi-chemin entre le fruit du hasard et un déterminisme absolu).
Les instruments cliniques standardisés obéissent eux à une logique psychométrique classique dans le champ des mesures utilisées en psychopathologie. La Hare Psychopathy Checklist en est un exemple. Ici la validation est essentiellement interne, issue d’une théorie définitoire solide et d’un modèle de mesure exigeant : celui de l’unidimensionnalité statistique (analyse factorielle).
L’ HAS (Haute Autorité de Santé) préconise d’évaluer les risques de violence des malades mentaux, pour mettre en place des stratégies de prévention, par des outils actuariels tels que la HCR-20 et la VRAG :
– HCR-20 (Historical Clinical Risk -20) a été développée par Webster (1997) à partir d’une population de sujets médico-légaux et de détenus. Cette échelle comporte 20 items, cotée de 0 à 40, avec trois grands chapitres : histoire des patients, conduites actuelles, avenir.
– VRAG ( Violence Risk Apraisal Guide ) a été développée par Quinsey (1998). L’individu est situé par rapport à un groupe comparable dont on connaît l’évolution au cours du temps.
Il est fréquent d’opposer l’approche clinique (subjective) à l’approche actuarielle ou psychométrique (objective). Cette opposition est excessive.
La pratique clinique, en particulier diagnostique, repose sur deux perspectives en résonance et une toile de fond :
– perspective sémiologique et phénoménologique (dévoilement global d’un tableau clinique) ;
– la toile de fond est théorique : psychodynamique, biologique, cognitive, etc.
Le recours à des instruments standardisés permet de systématiser le recueil sémiologique.
Cette systématisation est utile pour le jeune clinicien mais aussi lorsque le clinicien est susceptible d’être en difficulté dans son enquête sémiologique pour des raisons d’organisation (temps), ou pourquoi pas émotionnelles : la situation d’expertise peut susciter des réactions de ce type (enjeux de pouvoir, cas cliniques présentant une valence affective ou symbolique très forte).
https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2013/07/ANM-dangerosit%C3%A9-26.09.12docm.pdf
12
12
La situation d’expertise a par ailleurs des spécificités par rapport à la situation clinique
ordinaire :
– la situation clinique repose sur un colloque et un partage de décision entre deux
personnes, un médecin et son malade ; la justification, la validité et l’explicitation
du cadre théorique et des modalités d’entretien utilisées relèvent donc en grande
partie elles-aussi de ce cadre précis ;
– au contraire, la situation d’expertise est ouverte non seulement au monde judiciaire
mais en fait à la société dans son ensemble et la clarté du processus d’expertise
relève donc d’une sphère bien plus vaste. De ce fait les instruments standardisés
sont ici d’une utilité particulière.
Autre point à souligner : la situation clinique est inscrite dans une approche statistique (le
succès thérapeutique est statistique, les actions de prévention le sont également) alors que
l’expertise vise fondamentalement à explorer un individu dont la responsabilité est mise en jeu, la
responsabilité étant par essence une notion non probabiliste. On comprend alors les réticences « de
principe » qu’il y a à avoir recours à des formes d’évaluation fondamentalement statistiques dans
le domaine de l’expertise.
Au total, il existe aujourd’hui des instruments de mesure du risque d’un intérêt moyen
(c’est-à-dire ni faible, ni fort) au regard de leurs performances statistiques. Ils permettent
d’améliorer le niveau de transparence et d’homogénéité des évaluations, ce qui est appréciable
dans le domaine de l’expertise. Ils ne sont cependant pas destinés à être utilisés seuls ni à se
substituer à l’analyse clinique et, ce, pour des raisons tant méthodologiques, épistémologiques que
sociales.
FRANCE CULTURE (2009) La parole de l’enfant victime
mars 19th, 2020 | Publié par dans AICS | EVALUATION | EXPERTISES | MINEURS | PSYCHIATRIE MEDICO-LEGALE | PSYCHOTRAUMATISME - (0 Commentaire)
FRANCE CULTURE (2009) La parole de l’enfant victime
Antoine Garapon, suite à l’affaire Outreau, revient sur la question de la parole de l’enfant victime
http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/audio/la_parole_de_lenfant_victime2009.mp3
Sarah Paquette (CICC 2019) Cyberdélinquance sexuelle
juin 13th, 2019 | Publié par dans AICS | EVALUATION - (0 Commentaire)Sarah Paquette (CICC 2019) Cyberdélinquance sexuelle
« Les cognitions qui soutiennent le crime sont associées à l’agression et à la récidive sexuelle
La mesure des cognitions des cyberdélinquants s’effectue à partir d’instruments :
- développés et validés auprès d’agresseurs sexuels avec contact (ex. Échelle de bumby)
- adaptés mais non validés incluant des items présumés mesurer les cognitions des cyberdélinquants (ex l’échelle CASA, Howitt & Sheldon, 2008)
Les individus qui présentent un intérêt sexuel pour les enfants, des distorsions cognitives, des tendances antisociales, peu de barrières internes, et qui ont accès à des mineurs sont les plus susceptibles d’agresser.
Echelle-C-CSI (Version intégrale)
Echelle-C-CSI (version finalisée par Paquette&Cortoni)
C-CSI_31items_échelle de cotation
Les consommateurs qui accèdent à la pornographie juvénile présentent leurs propres distorsions cognitives. Pour eux, les enfants photographiés/filmés sont déshumanisés et perçus comme de “simples images” sexuelles ou comme des “êtres sexués qui consentent et prennent plaisir” parce qu’ils sourient dans les photos ou les vidéos. Du fait de la distance avec les avec les enfants photographiés/filmés, les consommateurs ne réalisent pas la dimension d’abus. Les conséquences pour les victimes réelles sont ignorées. Les consommateurs n’ont pas l’impression de causer des torts parce qu’ils ne commettent pas d’agression sexuelle eux-mêmes, que les images sont déjà présentes sur le WEB, que ce ne sont pas eux qui les ont produites et que d’autres internautes les visionnent probablement aussi (Sheldon et Howitt 2007). Ils vivent peu de malaises et sont donc peu enclins à freiner leur consommation(…)
Elliot et Beech (2009) identifient quatre facteurs qui peuvent constituer des facteurs de risque (aigüs) de récidive dans la pornographie juvénile:
Le surinvestissement d’internet au détriment des liens sociaux.
L’augmentation des préoccupations sexuelles.
L’augmentation de la fréquence de consommation de pornographie générale
L’utilisation non supervisée d’internet.
Ces facteurs doivent être surveillés et constituent des cibles d’intervention.