Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Sur le chemin du parloir, en passant par la cité, on découvre avec celui que l’on nommera Titi l’économie de la débrouille et ses liens avec les élus locaux.

Il a grandi dans les quartiers Nord, à la Bricarde, a tenu un réseau de drogue et aujourd’hui se rend en prison voir son frère, qui a écopé d’une peine de cinq ans. Sur le chemin du parloir, en passant par la cité, on découvre avec celui que l’on nommera Titi l’économie de la débrouille et ses liens avec les élus locaux.

1ère diffusion le 18/12/2012

  • Reportage : Pascale Pascariello
  • Réalisation : Emmanuel Geoffroy

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/FC2012_sur_le-chemin_du_parloir.mp3

Condamnés à en sortir – Dans les prisons norvégiennes

Plus d’un an après la réforme pénale en France, mise en place par la ministre Christiane Taubira et qui prévoit notamment de favoriser la réinsertion des détenus, nous nous sommes intéressés à un pays qui applique ce processus depuis plus de 40 ans : la Norvège
Le pays scandinave a l’un des taux de récidive les plus faibles du monde : 20%. C’est trois fois moins qu’en France.
De l’île prison de Bastoy à l’établissement de haute sécurité d’Ullersmo, nous avons pénétrés dans ces centres pénitenciers où l’on apprend à réintégrer la société.

Charlotte Palau et Roman Ardeois
Ecole de Journalisme de Cannes
Avril 2015
Musique originale : Hugo Loïs x Ouska

 

Dan Ariely (TED talk-2009) Les failles dans notre code moral

L’économiste du comportement, Dan Ariely, étudie les failles dans notre code moral: les raisons cachées pour lesquelles nous pensons qu’il est admissible de voler ou de tricher (parfois). Des études astucieuses l’aident à nous convaincre que nous sommes d’une irrationalité prévisible — et que nous pouvons être influencés de manières qui nous échappent.

Dan Ariely, né le 29 avril 1968 à New York, est un professeur de psychologie et d’économie comportementale israélo-américain. Il enseigne à l’Université Duke et est le fondateur du Center for Advanced Hindsight.

Camille ALLARIA, docteure en sociologie au LAMES – Aix en Provence

Chloé Branders (doctorante en criminologie au CRID&P – Université catholique de Louvain (UCL)) à la journée d’étude « Prison et méthode de recherche », organisée par Claire de Galembert (ISP), Anaïs Henneguelle (IDHES) et Caroline Touraut (DAP – chercheuse associée à l’ISP). La journée s’est tenue à l’ENS de Cachan, le 3 décembre 2015.2016) La prison dans la tête : enquêter sur la surveillance électronique des prisonniers

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L’association britannique d’ex-délinquants réhabilités « user voice » (la voix des usagers) vient de pulblier son étude sur la perception de la probation par ses usagers: instructif mais pas très encourageant!

Lire l’article complet à propos de cette recherche sur russelwebster.com

The report

The report is based on five focus groups with 45 service users in four CRC areas in different parts of the country. Several of these service users were given training in basic research methods and conducted peer research, administering a short survey about TR to a further 251 service users.

The majority of survey participants were on licence (n = 84), a suspended sentence (n = 65) or a community order (n = 61), although other and multiple supervision types were present. All participants were asked whether they were supervised by the NPS or CRCs. Interestingly, well over one-third (n = 105) were unsure of, or did not provide information on, which service managed their order.

It appears that most respondents were supervised by CRCs but the findings are not separated into CRC/NPS because only 34 participants were definitely supervised by the NPS.

The report merely presents the findings from these service user consultations and does not interpret them.

Main findings

The report focuses on six key areas:

  1. Relationships between service users and probation officers
  2. Perceived role of probation
  3. Number of probation officers
  4. Level of contact and barriers to contact
  5. Throughcare provision
  6. Changes since Transforming Rehabilitation

This is one of the largest studies of service user views of probation and merits careful reading. It’s not possible to do it justice in this post which will focus on service users’ experience of changes since the implementation of TR. However, it is worth noting that despite a number of criticisms, 46.7% survey participants rated their relationship with their supervising officer as good, 45.5% rated it okayand just 7.8% as not good.

Changes since Transforming Rehabilitation

Service users were asked whether they felt there had been any changes since the Transforming Rehabilitation agenda had been operationalised. More than three-quarters (77%) survey participants said they had not noticed any change in the overall service they personally received and this was also the case in the focus groups, where the general feeling was that there is going to be change, but it’s not happened yet.

The table reproduced below outlines survey participants’ views of whether specific aspects of probation have changed since Transforming Rehabilitation. Most respondents answered that they had seen no change in nine out of ten areas, although there were some clear differences, particularly with ‘help with housing’, which appeared to have deteriorated for many.

UV-TR

It appears that there have been more resources helping service users tackling their offending behaviour and direct criminogenic needs such as help with drug or alcohol problems but less help with key external causes of offending such as housing and employment. The lack of appropriate accommodation was a major theme in the research.

(…)

Summary:

The service users who took part in this consultation provided feedback on the differences they experienced as a consequence of the Transforming Rehabilitation agenda. A range of topics were covered regarding their experience of working with probation at the moment and any changes they had noticed in the last 12 months. The report summarises its three main findings

  1. For most, there had been very few noticeable changes, if any.
  2. For some, there were positive changes, mainly in relation to offending behaviour work and education.
  3. For others, relationships with probation had felt the effects of the changes, in terms of confused job roles and having multiple officers in a short space of time.

Le rapport source de User Voice est consultable ici

FRANCE INTER (2016) Trappes : 60 à 80 jeunes partis en Syrie

Août 1995 : le Français David Vallat, 23 ans, est arrêté pour son implication dans les réseaux GIA qui terrorisent alors la France (attentats du RER St Michel). Il fait partie de cette première génération de djihadistes français, fréquentant Khaled Kelkal, Ali Touchent ou Boualem Bensaïd. Il passera cinq ans derrière les barreaux.  Dans Terreur de jeunesse, l’ex-djihadiste repenti témoigne de sa radicalisation et de sa « guérison » progressive grâce notamment à la découverte de la lecture en prison. Il plaide pour une lutte sans merci contre l’islamisme radical en France, dénonce la chape de plomb qui pèse sur le sujet et l’immobilisme des pouvoirs publics.  Son livre est une tentative pour comprendre de l’intérieur ce qui pousse un jeune Français d’hier ou d’aujourd’hui à partir combattre dans les rangs djihadistes.


DAECH, POURQUOI NE REDOUTENT-ILS PAS LA MORT ? par franceinter

Ecouter également: FRANCE CULTURE, Emission Hors Champs (22/06/2015) Laure Adler s’entretient avec David Vallat, ex-djihadiste 

http://psychocriminologie.free.fr/wp-content/uploads/david_vallat_2015.mp3

Trappes : une ville frappée de plein fouet par le djihadisme. Située à 25 kilomètres de Paris, elle compte 30 000 habitants, dont, entre 60 et 80 d’entre eux qui ont cherché à rejoindre Daech en Syrie. Dans cette ville où, contrairement aux clichés, il fait plutôt bon vivre, nous avons tenté de comprendre pourquoi la tentation du djihad était si forte.

Le chercheur Romain Caillet, spécialiste des mouvements djihadistes, connaît bien la ville deTrappes. Il l’étudie depuis longtemps :

Trappes est considéré comme l’un des bastions du djihadisme en France. C’est l’une des villes où l’on trouve le plus grand nombre de sympathisants des mouvements djihadistes. On ne peut pas uniquement l’expliquer par des raisons sociales car si les mêmes causes produisaient les mêmes effets, des villes comme Sartrouville, Sarcelles seraient aussi touchées.. Or il y a d’autres courants islamistes dans ces villes, mais il n’est pas aussi important que celui de Trappes.

►►► L’enquête complète d’Elodie Guéguen à écouter à et lire ici

Résumé :

Entre 2011 et 2013, Ouisa Kies a mené une étude sur les processus de radicalisation en prison dans cinq établissements français. Dans la littérature, la radicalisation est considérée comme l’articulation entre idéologie extrémiste et une action violente plus ou moins organisée. L’une peut aller sans l’autre, mais la radicalisation est la combinaison des deux sous une forme induisant la violence en acte comme ingrédient essentiel.

À travers une présentation de cette étude et l’exemple de plusieurs pays, Ouisa Kies reviendra sur le nouveau paradigme du phénomène de radicalisation et proposera une réflexion sur le processus de « dé-radicalisation » qui lui est associé. Enfin, la sociologue abordera la recherche-action, en cours depuis janvier 2015, portant sur la radicalisation religieuse islamiste en prison et plus particulièrement sur la réactualisation de l’outil de détection. Ce projet a pour objectif la mise en place d’un programme de prise en charge des détenus dits « radicalisés ».