Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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PROGRAM INFORMATION
The Correctional Management Institute of Texas (CMIT) at Sam Houston State University, in collaboration with the authors of Decision Points, provide an evidence-based correctional program constructed to address offender risk, needs, and responsivity.
Decision Points is an open-entry cognitive behavior intervention program designed for delivery with youth and adult populations in contact with the justice system. Decision Points is built on the principle of the “Strategy of Choices”. The program equips participants with alternative ways to examine their thinking and the related actions that lead them into trouble. Decision Points can be delivered as both a brief intervention and a more intensive intervention with extended program length.
Authors of Decision Points include Juliana Taymans, Ph.D., Jack Bush, Ph.D. and Steve Swisher, M.Ed, MS, nationally known for their program development of Thinking for a Change, along with Charles Robinson, who has worked in probation services at the federal and county levels.

Decision Points – IACCAC

Si le lien est brisé: decision_point_presentation_november_19__2015

Decision Points

About  « Cognitive Self Change » (CSC)

Cognitive Self Change (CSC) is a program designed to teach offenders how to change their own thinking. It is used in a range of jurisdictions across North America, Europe and Australia. It is described in the book above, which will be available in June 2016. Cognitive Self Change was created by Dr Jack Bush in 1989.

This website aims to provide additional resources for jurisdictions interested in implementing CSC, facilitators who run the program, and the offenders who participate in the program.

Cognitive Self Change takes offenders’ ways of experiencing their circumstances at the time they offend as the starting point for change. More specifically, we start by focusing our attention, and theirs, on the internal experience that gives rise to their acts of offending: the thoughts and feelings, beliefs and attitudes, the ‘life principles’ and ‘personal rules’ that shape the meaning of their experience and their motivation to offend.

We teach offenders to be objective observers of their own internal experience. We teach them to recognise the connection between their internal experience and their offending behaviour. We teach them how to think of new ways to think that don’t lead them to offend, while still providing an experience of self-worth and self-efficacy. And we challenge them to practice using this new kind thinking in real-life situations until they get good at it.

That, in a nutshell, is Cognitive Self Change.

Comments by Andrews and Bonta (2010) from their book The Psychology of Criminal Conduct:

“Jack Bush’s distillation of cognitive restructuring into four steps also appears to be a core set of skills” (p. 413)

“Many programs are still operating on the basis of weakly formulated principles of group dynamics, often infused with a mishmash of Rogerian and existential notions of the underlying goodness of humankind … which would become evident if only the person or group could experience trust, openness and noncontingent valuing. The work of Jack Bush (1995) … has made great strides in managing this problem. Candor must be encouraged when antisocial cognitions are being explored. In their Cognitive Self Change program, absolute candor without judgement and without ‘counseling’ or ‘correction’ is the practice when a ‘thinking report’ is being prepared” (p. 388)

A basic version is available free from this website: CSC Manual 2014.pdf

A manual for participants in Cognitive Self Change is available here: Participant handbook

La médiation, un chemin de paix pour la justice en Europe (2014)

Sous la direction de Béatrice Blohorn-Brenneur et Dragos Călin

Présentation de l’ouvrage

Les 16 et 17 octobre 2009, s’est déroulé au Palais du Luxembourg à Paris, un évènement historique. Pour la première fois, 35 pays, représentant les 5 continents, se réunissaient, à l’initiative de Gemme, sur un thème évocateur : « La médiation, langage universel de règlement des conflits ».

Lors de ces premières assises internationales de la médiation judiciaire, il est apparu avec évidence, qu’au même moment de l’histoire de l’humanité, la grande majorité des pays appelait de ses vœux la mise en place de modes amiables de règlement des conflits, dans les systèmes judiciaires. À l’heure de la construction européenne, il paraît important de fédérer toutes les initiatives contribuant à développer la médiation et d’harmoniser les processus, entre les différents pays, pour les rendre compatibles les uns avec les autres. Il est également nécessaire de faire émerger les bonnes pratiques, les faire connaître pour en favoriser l’application et permettre l’expansion de la médiation. Ces aspirations constituent l’objet même de GEMME, tel qu’ils figurent dans les statuts de l’association. Ces points ont été débattus lors du colloque de Paris des 5 et 6 juin 2014. Les interventions ont été reprises dans cet ouvrage, selon le plan suivant :

  • I – Gemme, élément fédérateur des initiatives
  • II – La dynamique européenne : l’harmonie dans la diversité I
  • II – L’émergence des bonnes pratiques
  • IV – L’expansion de la médiation

Int_chemin_de_paix.pdf

L’approche relationnelle en médiation pénale: principes fondateurs et défis opérationnels

Lundi 15 avril 2013
Conférenciers invités : Catherine Rossi et Serge Charbonneau

Catherine Rossi est professeure de criminologie à l’Université Laval et chercheure régulière au CICC. Ses champs d’intérêt et de recherche se situent autour de l’évaluation des mutations actuelles du système judiciaire en lien avec les demandes victimaires et l’incursion croissante des pratiques de médiation en son sein.

Serge Charbonneau est directeur du Regroupement des Organismes de Justice Alternative depuis une vingtaine d’années et médiateur pénal pour le Service Correctionnel du Canada. Il est chercheur régulier au CICC.

Résumé de la conférence : La médiation pénale, au Québec, est réputée pour être principalement utilisée au coeur-même de l’arsenal judiciaire, en justice pour les adolescents ou encore en milieu carcéral. Depuis quelques années, nombre d’écrits scientifiques dénoncent de ce fait la récupération, l’instrumentalisation, la mutation des pratiques de médiation qui, du fait de leur incursion massive dans le champ pénal, ne constitueraient plus vraiment une pratique innovante par rapport au modèle punitif et pourraient même contribuer à le légitimer.

Du point de vue de ceux qui la pensent ou la pratiquent, la question fondamentale qui devrait être mise de l’avant concernant la médiation reste pourtant la suivante : non pas est-ce qu’elle s’intégrerait au champ pénal, mais pourquoi et comment elle cherche à l’infiltrer de plus en plus. De ses assises théoriques aux défis et concessions liés à son opérationnalisation pratique, cette conférence a pour objectif de présenter l’approche relationnelle en médiation pénale telle que pratiquée au Québec.

L’enregistrement intégral de cette conférence est disponible sur You Tube !

Edouard Durand, la parole du juge

janvier 31st, 2017 | Publié par EL dans MINEURS | VIOLENCE CONJUGALE - (0 Commentaire)

Successivement juge aux affaires familiales à Marseille, juge des enfants à Draguignan ou à Tarascon, coordinateur de formation à l’Ecole Nationale de la Magistrature, Edouard Durand a choisi pour sa rentrée 2016 de poursuivre la magistrature à Orléans où il exerce une double fonction celle de Conseiller et celle de Secrétaire général à la Première présidence de la cour d’appel. Malgré le changement géographique il retrouve chaque semaine des situations qui se ressemblent. En entrant dans le bureau du juge, une sensation de tranquillité se dégage : la fenêtre est ouverte, seuls quelques passants sur le trottoir d’en face semblent pouvoir troubler le calme. C’est dans ce cadre propice au règlement des conflits que les familles viennent s’exprimer. Il reste convaincu que la loi devrait être travaillée en termes de protection et non comme une sanction.

https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/durand-parole-juge

 

Justice : un catalyseur d’inégalités

janvier 24th, 2017 | Publié par EL dans PUNIR - (0 Commentaire)

A l’occasion de la journée spéciale « Inégalités: comment établir une justice sociale ? », la Grande Table reçoit Didier Fassin, sociologue et médecin, à l’occasion de la publication de son ouvrage « Punir, une passion contemporaine » aux éditions du Seuil.

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/justice-un-catalyseur-dinegalites?xtmc=la%20grande%20table&xtnp=1&xtcr=9

HANSON, BOURGON, HELMUS, HODGSON (2009) Méta-analyse de l’efficacité du traitement des délinquants sexuels : risque, besoin et réceptivité

Résumé
L’efficacité du traitement des délinquants sexuels soulève encore des doutes, même si tous s’entendent généralement pour dire que certaines formes d’intervention en service social réduisent les taux de récidive des délinquants en général. Le présent examen a pour objectif de déterminer si les principes associés aux traitements efficaces auprès des délinquants en général (Risque-Besoin-Réceptivité : RBR) s’appliquent également au traitement des délinquants sexuels. Selon les résultats d’une méta-analyse de 23 études s’intéressant à l’effet des traitements sur la récidive et répondant à certains critères de qualité de base, les taux non pondérés de récidive sexuelle et de récidive en général étaient moins élevés chez les délinquants sexuels traités que chez les délinquants des groupes témoins (10,9 % [n = 3 121] contre 19,2 % [n = 3 625] dans le cas de la récidive sexuelle; 31,8 % [n = 1 979] contre 48,3 % [n = 2 822] dans le cas de la récidive en général [toute récidive]). Les programmes qui respectaient les principes de RBR affichaient les plus grandes diminutions de la récidive sexuelle et de la récidive en général. Ces résultats cadrent avec ceux présentés dans les travaux portant sur la réadaptation des délinquants en général, c’est pourquoi nous croyons que les principes de RBR devraient occuper une place importante dans la conception et la mise en oeuvre de programmes de traitement destinés aux délinquants sexuels.

https://www.securitepublique.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns/2009-01-trt/2009-01-trt-fra.pdf