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Référence : Locke, H. J., & Wallace, K. M. (1959). Short marital adjustment and prediction tests : Their reliability and validity. Marriage and Family Living, 21, 251-255.

Description de l’échelle :

Le test d’ajustement à la vie conjugale de Locke-Wallace (Locke et Wallace 1959) est l’une des deux mesures de la satisfaction conjugale les plus utilisées (avec 3322 citations en janvier 2017), et est librement disponible pour la recherche et la pratique thérapeutique. Le Locke-Wallace* est une courte mesure d’auto-évaluation (15 items) de la satisfaction conjugale et des points de désaccord. La mesure utilise un système de notation complexe avec une pondération de dix items.
Des scores plus élevés reflètent une meilleure satisfaction conjugale et une plus grande entente entre les conjoints. Les scores de l’échelle de Locke-Wallace* vont de 2 à 158, avec un seuil de 100. Les scores inférieurs à 100 indiquent une insatisfaction conjugale ou une inadaptation. La mesure est administrée à chaque partenaire séparément, nécessite environ 5 minutes d’administration et est disponible en format papier-crayon et électronique.

Description de la mesure
Le Locke-Wallace* a été développé dans le but d’utiliser les items les plus fondamentaux des mesures existantes, mais plus longues, de la satisfaction conjugale pour créer une mesure courte de la satisfaction conjugale. Les items choisis pour être inclus dans le Locke-Wallace* sont ceux qui ont fourni le plus haut niveau de discrimination dans les études originales, qui n’ont pas fait double emploi avec d’autres items et qui ont été utilisés pour mesurer la satisfaction conjugale.
La mesure initiale a été élaborée dans les années 1950 à partir d’un échantillon composé principalement de Blancs, de personnes instruites et de professionnels. La mesure a été revalidée par d’autres chercheurs au fil du temps afin d’évaluer son utilisation continue en tant que mesure de la satisfaction conjugale compte tenu de son âge (par exemple, Cross et Sharpley 1981 ; Freeston et Plechaty 1997) ; cependant, les échantillons de recherche ultérieurs ont été similaires en termes de caractéristiques démographiques à l’échantillon de développement initial.La validité du Locke-Wallace* dans l’évaluation de la qualité conjugale des mariages d’autres races et ethnies reste largement inexplorée. L’échelle de Locke-Wallace* consiste en une échelle globale de satisfaction conjugale, sans sous-échelle.
Il présente également une forte corrélation avec les mesures de la satisfaction sexuelle, de la communication et des sentiments positifs à l’égard du conjoint (Arias et O’Leary 1985), et il est sensible aux changements de traitement (Margolin et Weiss 1978).

Psychométrie
Le test de Locke-Wallace* a été initialement normalisé sur un échantillon de 236 participants, dont 48 étaient connus pour être dans un mariage insatisfait (Locke et Wallace 1959). Le score moyen du groupe des satisfaits
était de 135,9, tandis que le score moyen du groupe insatisfait était de 71,7. Cette différence était statistiquement significative et différenciait les personnes martialement satisfaites des personnes martialement insatisfaites. La cohérence interne a été testée en utilisant la méthode des moitiés divisées corrigée par la formule de Spearman-Brown, et a révélé un coefficient de fiabilité de 0,84, indiquant que l’échelle a une bonne fiabilité.
En raison de l’ancienneté de l’échelle de Locke-Wallace*, d’autres chercheurs ont mené des études ultérieures pour évaluer la fiabilité, la validité et la pertinence de l’échelle de Locke-Wallace* à la lumière de l’évolution des valeurs plusieurs décennies après son élaboration (Cross et Sharpley, 1981 ; Freeston et Plechaty, 1997). Cross et Sharpley ont effectué une analyse discriminante, une analyse d’items et une analyse factorielle sur 95 hommes et femmes mariés (non mariés entre eux). Les résultats de cette étude ont révélé que l’échelle de Locke-Wallace* continue de mesurer efficacement l’ajustement conjugal. Tous les items ont permis de distinguer les partenaires satisfaits des partenaires insatisfaits. Il est à noter que les items 1 et 14, seuls ou en conjonction, classent correctement les partenaires satisfaits.Cela suggère que ces items peuvent être utilisés pour une évaluation rapide de la satisfaction conjugale. Freeston et Plechaty (1997) ont également constaté que le Locke-Wallace* donnait des résultats adéquats et que le score total permettait de distinguer les hommes et les femmes satisfaits des insatisfaits.

questionnaire d’ajustement à la vie conjugale

 

« Red flags »: Évaluer le risque dans les cas de violence conjugale

Encyclopedia of domestic violence, 2007, Routledge

 

1.Antécédents de violence à l’égard d’un partenaire intime (Le premier et le plus important des signaux d’alarme est un antécédent de violence à l’égard d’un partenaire intime (Campbell et al. 2003a ; Websdale 1999 ; Wolfgang 1958)

2.Séparation ou éloignement imminent ou effectif (« Les femmes qui se séparent de leur partenaire violent après la cohabitation courent un risque accru de fémicide, en particulier lorsque l’agresseur est très contrôlant  », Campbell et al 2003)

3.Possessivité obsessionnelle ou jalousie morbide

4.Menaces de mort Les femmes dont le partenaire les menaçait de meurtre étaient 15 fois plus susceptibles d’être tuées que les autres femmes » (Campbell et coll. 2003 »)

5.Consommation d’alcool et de drogues (Campbell et al. (2003) ont constaté que les femmes dont le partenaire était  » ivre tous les jours ou presque tous les jours  » avaient 4,1 fois plus de risques de mourir que les femmes battues dont le partenaire n’avait pas ce comportement.)

6.Chômage (« l’absence d’emploi de l’agresseur était le seul facteur de risque démographique qui prédisait de manière significative les risques de féminicide après avoir contrôlé une liste complète de facteurs de risque plus proches, multipliant les risques par quatre par rapport au cas des agresseurs ayant un emploi » (Campbell et al. 2003)

7.Présence de beaux-enfants («Les cas où un enfant de la victime par un partenaire précédent vivait dans le foyer augmentaient le risque d’homicide entre partenaires intimes ». Campbell 2003)


Jordan et al. (2004) ont réalisé une analyse documentaire et citent les facteurs suivants qui augmentent la probabilité qu’une femme soit blessée ou tuée lors d’un épisode de violence domestique. Ces facteurs sont les suivants :

accès de l’agresseur à des armes à feu 

tentative de séparation du partenaire 

exposition à la violence parentale 

la violence a commencée avant le mariage 

rapports sexuels forcés

abus de la victime pendant la grossesse

consommation d’alcool par la femme

antécédents de violences par le partenaire

antécédents d’agressions générales par l’homme

menaces de tuer la femme ou de se suicider

contrôle des activités de la femme

Jordan, C., Nietzel, M., Walker, R., & Logan, T.K. (2004). Intimate partner violence. New York: Springer.


Capaldi et al. (2012) ont passé en revue des études qui décrivaient les facteurs de risque pour la survenance de la violence domestique au sein d’une relation. Les conditions suivantes augmentent la probabilité de violence domestique :

1.le jeune âge 

2.les privations telles que le chômage et les faibles revenus 

3.l’appartenance à un groupe minoritaire 

4.l’exposition aux mauvais traitements pendant l’enfance 

5.les troubles du comportement pendant l’enfance et l’adolescence ainsi qu’un diagnostic de trouble de la personnalité antisociale chez les adultes 

6.la consommation de drogues chez les deux sexes et la consommation d’alcool principalement chez les femmes 

7.anxiété et dépression principalement chez les femmes

8.émotivité négative – consistant en une volatilité émotionnelle, un mauvais contrôle des impulsions,

9.une attitude défensive et de la jalousie ;

10.attitudes hostiles des hommes envers les femmes ;

11.croyances pro-violentes chez les deux sexes ;

12.couples qui se fréquentent plutôt que des partenaires mariés ;

13.faible satisfaction dans la relation ;

14.conflits importants dans le couple.

15.Un lien à l’attachement insécure a également été constaté, en particulier entre la violence domestique et la préoccupation ou l’évitement, mais ces résultats sont mitigés.

Capaldi, D.M., Knoble, N.B., Shortt, J.W., & Kim, H.K (2012). A systematic review of risk factors for intimate partner violence. Partner Abuse, 3(2), 231–280.

 Certains facteurs de protection contre la violence dans les relations amoureuses ont également été notés. Il s’agit notamment d’un comportement parental positif et impliqué, de l’encouragement des comportements non violents et du soutien des pairs.

Liste des facteurs de risque de violence domestique: Manuel PROTECT (WAVE 2011)

La liste suivante de facteurs de risque a été compilée à partir de recherches et de l’expérience des praticiens de la violence domestique.

Elle fournit un cadre pour recueillir plus systématiquement des informations sur les facteurs de risque et pour aider à identifier les risques et les éventuelles mesures de sécurité appropriées.

Pour les sources et une comparaison des différents instruments d’évaluation des risques, ainsi que les recherches et les preuves concernant les facteurs de risque respectifs, veuillez consulter le manuel PROTECT (WAVE 2011).

Facteur de RISQUE Catégorie de risque
I. Antécédents de violence
1 Violence domestique antérieure à l’égard des femmes Dans toutes les études sur les facteurs de risque de violence domestique à l’égard des femmes, la violence domestique antérieure s’avère être le facteur de risque le plus commun.
2 Violence envers les enfants ou d’autres membres de la famille La violence fréquente au sein du foyer s’étendra aux autres membres de la famille, y compris les enfants. Les préoccupations initiales concernant la sécurité d’un enfant peuvent révéler des schémas de violence bien plus étendus au sein d’une famille. Les enfants peuvent également être utilisés par l’agresseur pour manipuler et contrôler émotionnellement la survivante. (Modèle Duluth de la violence domestique).
3 Comportement généralement violent Les auteurs de violence domestique ont souvent des attitudes et des comportements antisociaux et recourent à la violence en dehors de la sphère familiale. Le recours à la violence en dehors de la famille indique une tendance générale à la violence, peut augmenter le risque pour la femme survivante et pose un risque pour les autres personnes, y compris les praticiens.
4 Violation des ordonnances de protection La violation des ordonnances de protection (par la police, les tribunaux pénaux ou civils) et des ordonnances de contact ou de non-contact sont associées à un risque accru de violence future.
II. Formes et caractéristiques de la violence
5 Gravité et fréquence des actes de violence L’augmentation de la gravité et de la fréquence des actes de violence est l’un des facteurs de risque les plus significatifs d’agressions graves et potentiellement mortelles.
6 Utilisation/menaces d’utilisation d’armes L’utilisation effective d’armes ou les menaces d’utilisation d’armes constituent un facteur de risque important de violence grave et potentiellement mortelle. Dans les cas de violence domestique, toutes les armes, y compris les armes à feu, les couteaux et tout objet dangereux pouvant être utilisé pour blesser la victime, doivent être prises en compte dans l’évaluation des risques.
7 Comportement de contrôle et isolement Le comportement de contrôle est considéré comme un facteur de risque important de violence grave et potentiellement mortelle répétée. L’isolement est une stratégie courante de contrôle et peut prendre des formes graves comme la privation de liberté (enfermer les femmes).
8 Le harcèlement criminel Le harcèlement criminel est lié à la violence mortelle et grave contre les femmes, et lorsqu’il est associé à une agression physique, il est significativement associé au meurtre et à la tentative de meurtre.
9 Violence sexuelle La violence sexuelle est souvent vécue comme faisant partie de la violence domestique à l’égard des femmes. Les femmes qui sont agressées sexuellement sont plus susceptibles de subir des blessures plus graves et des violences domestiques plus importantes.
10 Menaces de mort, menaces de préjudice, coercition L’expérience pratique a montré que les violences graves sont souvent précédées de menaces. La coercition peut prendre différentes formes graves, dont le mariage forcé.
11 Strangulation et étouffement La strangulation et l’étouffement sont des formes de violence très dangereuses ; environ la moitié des victimes d’homicide ont été confrontées à une tentative de strangulation dans l’année précédant leur décès.
III. Facteurs de risque liés au comportement de l’auteur
12 Problèmes liés à l’abus de drogues et d’alcool Bien que l’abus de drogues et d’alcool ne soit pas une cause ou une excuse à la violence domestique à l’égard des femmes, l’abus d’alcool et de drogues d’un auteur est associé à un risque accru d’homicide et de violence plus grave.
13 Possession, jalousie extrême et autres formes d’attitudes nuisibles La jalousie extrême et la possessivité sont associées à une violence grave. En outre, les attitudes patriarcales de l’auteur, telles que des concepts très rigides de l’honneur masculin ou familial et un sentiment de propriété sur les femmes, peuvent augmenter le risque.
14 Les problèmes liés à une mauvaise santé mentale, y compris menaces et tentatives de suicide Les problèmes de santé mentale de l’auteur des violences, y compris la dépression, sont associés à un risque accru de violence répétée et grave. Les menaces de suicide et la mauvaise santé mentale de l’auteur sont des facteurs de risque dans les cas d’homicide-suicide. Dans 32% des cas de féminicide/homicide, l’auteur s’est suicidé par la suite.
15 Stress économique Les changements dans la situation financière de l’auteur et le chômage sont des facteurs de risque importants dans les cas d’homicides liés à la violence domestique et sont liés aux concepts de masculinité et de rôles de genre.
IV. La perception du risque par la survivante
16 Peur pour elle-même et pour les autres Les recherches montrent qu’il existe une forte corrélation entre l’auto-évaluation du risque par la survivante et le recours effectif à la violence par l’auteur. Cependant, certaines victimes de violence peuvent également minimiser et sous-estimer la violence. Dans une étude sur le féminicide menée par Campbell et al (2003), environ la moitié des survivants ne percevaient pas qu’il y avait un risque que l’agresseur les tue.
V. Facteurs aggravants
17 Séparation La séparation est communément considérée comme un facteur de risque significatif de préjudice grave ou d’homicide.
18 Contact avec l’enfant Les conflits relatifs au contact avec l’enfant sont fréquents après la séparation et représentent souvent un risque de violence répétée pour les femmes et les enfants.
19 Beau-fils ou belle-fille vivant dans la famille Les facteurs de risque de la violence du partenaire intime incluent tout beau-fils ou belle-fille de l’auteur vivant dans le foyer.
20 Violence pendant la grossesse Environ 30 % des violences domestiques commencent pendant la grossesse. La violence pendant la grossesse est un facteur de risque de violence grave et mortelle. Les femmes enceintes courent un plus grand risque de violence mineure et grave que les femmes non enceintes.

Liste des facteurs de risque VIF

Violence conjugale: Programme de traitement intensif de la violence familiale (Lynn Stewart, Jim Hill, Tom Gorman, Ida Jane Graham, Déc 1999)

LE SERVICE CORRECTIONNEL DU CANADA ET L’INITIATIVE DE LUTTE CONTRE LA VIOLENCE FAMILIALE
En 1988, dans le cadre de l’Initiative de lutte contre la violence familiale, le Service correctionnel du Canada (SCC) a commencé à s’attaquer au problème de la violence familiale chez les délinquants sous responsabilité fédérale. Le but de l’initiative, qui est de réduire l’incidence de la violence familiale chez les délinquants, devait être réalisé par les moyens suivants :
1. la mise en oeuvre de programmes éducatifs et la création de documents d’information destinés à contester et à réfuter les croyances et les attitudes sexistes et favorables à la violence familiale;
2. la mise en oeuvre de programmes de traitement en établissement et dans la communauté, et la mise sur pied de groupes d’entraide pour les partenaires et les enfants des délinquants;
3. l’adoption et la mise en application d’une norme nationale régissant la formation des intervenants correctionnels en violence familiale; et
4. l’exécution de travaux de recherche sur l’efficacité des programmes.

RAISON D’ÊTRE DU PROGRAMME DE TRAITEMENT INTENSIF EN VIOLENCE FAMILIALE
En 1998, un examen des programmes de prévention de la violence familiale offerts aux délinquants au sein du SCC a permis de constater que tous ces programmes étaient de faible ou moyenne intensité. La norme d’accréditation des programmes correctionnels du SCC régissant le dosage de l’intervention prévoit la participation des délinquants à des programmes assez intensifs pour répondre à leurs besoins. D’après la littérature actuelle sur le sujet, une intervention d’au moins 100 heures convient pour les délinquants à risque élevé. La recension de tous les programmes connus de traitement en violence familiale n’a pas permis de dégager un seul programme de cette intensité. La Division des programmes de réinsertion sociale du SCC a donc entrepris d’élaborer l’actuel Programme de traitement intensif en violence familiale, qui a été mis à l’essai à l’établissement de Springhill en 1998-1999. En septembre 1999, la version provisoire du manuel et le cadre d’évaluation du programme ont été soumis à un groupe consultatif composé d’experts en la matière d’Angleterre, du Canada et des États-Unis. La manuel a été révisé à partir des résultats du projet pilote et des commentaires du groupe consultatif. Le programme sera lancé à l’échelle nationale en novembre 1999. Il sera offert à un établissement dans chacune des régions. Dans la région des Prairies, un Programme de traitement intensif en violence familiale pour délinquants autochtones sera offert dans un deuxième établissement.

Le Programme de traitement intensif en violence familiale est un programme de traitement cognitivo-comportemental. Contrairement aux programmes axés exclusivement sur l’apprentissage d’habiletés, il oblige les participants à révéler des renseignements personnels et leur fait comprendre comment leurs antécédents ont contribué à leur attitude et à leur comportement de violence. Le programme est animé par deux facilitateurs (un homme et une femme) : un psychologue et un agent de prestation de programme. Lors de son évaluation initiale, chaque délinquant admis au programme devrait être confié à un conseiller principal. Ce conseiller est la personne qui accueillera le participant en séances individuelles et qui l’aidera à rédiger son autobiographie et son plan de prévention des rechutes. La première phase du programme se compose d’environ 75 séances de groupe de 2,5 heures chacune (le nombre effectif de séances variera selon la taille du groupe, mais ne dépassera jamais 78) et de 8 à 10 séances individuelles. Cinq séances de groupe devraient être dispensées par semaine, et ce, pendant environ 13 semaines. L’horaire des séances devrait être adapté au régime interne de l’établissement, mais il est recommandé de tenir une séance en matinée et une autre en après-midi un jour par semaine, puis une en matinée seulement trois jours par semaine. Ainsi, les délinquants seront libres un jour par semaine pour d’autres rendez-vous. La séance de groupe du matin est consacrée principalement à l’étude de nouveaux éléments de la matière et à la révision des devoirs de la séance précédente. Les après-midi sont réservés aux séances individuelles et aux devoirs. Les délinquants qui terminent le programme devraient participer tous les quinze jours aux séances de suivi qui en constituent la deuxième phase, jusqu’à ce qu’ils soient mis en liberté ou transférés à un autre établissement. Dans la communauté, ils devraient être orientés vers des formes de traitement qui les aideront à conserver leurs acquis. Beaucoup de bureaux de libération conditionnelle ont négocié des marchés de services avec des organismes qui offrent de tels programmes. De plus, les délinquants qui ont conservé le contact avec leurs propres enfants ou avec les enfants de leur conjointe devraient être incités à participer au Programme d’acquisition des compétences familiales et parentales, qui est animé par des facilitateurs du Programme d’acquisition de compétences psychosociales.

Module 1: Renforcement de la motivation

Séance 1: Orientation
Séance 2 : Comment bâtir de saines relations interpersonnelles
Séance 3 : Introduction à l’analyse coûts-avantages
Séance 4 : Application concrète de l’analyse coûts-avantages et définition des buts personnels
Séance 5 : Assumer la responsabilité de son comportement

Module 2 : Sensibilisation et éducation 

Séance 1: Types de comportements violents et ampleur du problème de la violence familiale
Séance 2 : Abus sexuel, respect sexuel et la Roue de l’égalité
Séance 3 : Les attitudes et les croyances qui sous-tendent la violence familiale
Séance 4 : Deux modèles pour comprendre la voilence familiale: le, Modèle ABC et la prévention des rechutes

Module 3 : Autobiographie

Séance 1: La violence  dans la famille
Séanee 2 : Présentatation des autobiographies

Module 4 : Dimension culturelle (généralités)

Séânce 1 : Messages culturels 1
Séance 2 : Messages culturels 2
Séance 3 : Changement
Séance 4: Culture et relations
Séance 5 : Les rôles de l’homme et de la femme dans une relation : Les effets d’un changement sur la communauté
Séance 6 : Valeurs exemplaires et préservation de la culture

Module 5 : Habiletés cognitives

Séance 1: a) Le modèle de traitement en violence dans les relations de couple ; b) Comment déceler ses pensées nuisibles
Séance 2 : Mettre en question ses pensées nuisibles
Séance 3 : Mettre en question ses pensées nuisibles – Séance pratique
Séance 4 : La résolution de problèmes I
Séance 5 : La résolution de problèmes II 3
Séance 6 : La résolution de problèmes III
Séance 7 : La résolution de problèmes IV – Mise en pratique
Séance 8 : La résolution de problèmes – Mise en pratique
Séance 9 : Se blanchir – Techniques de neutralisation 1
Séance 10 : Techniques de neutralisation

Module 6 : Maîtrise des émotions

Séance 1: Apprendre à reconnaître les émotions clés associées à la violence
Séance 2 : Émotions associées à la violence – suite
Séance 3 : États affectifs qui rendent la maîtrise des émotions plus difficile
Séance 4 : Apprendre à maîtriser ses émotions – Compétences qui aident à combattre le stress
Séance 5 : Autres techniques pour maîtriser ses émotions : Le temps d’arrêt et l’arrêt des pensées
Séance 6 : Comment maîtriser sa jalousie
Séance 7 : Comment maîtriser sa peur et sa dépendance

Module 7: Compétences sociales

Séance 1: Habiletés d’écoute
Séance 2 : Comment réagir aux critiques
Séance 3 : Styles de communication
Séance 4 : Mise en perspective aux fins de communication
Séance 5 : Résolution de conflits : négociation
Séance 6 : Comment réagir à un comportement difficile?
Séance 7 : Comment réagir dans une situation provocante?

Module 8 : Rôle parental

Séance 1: Comprendre les effets de la violence familiale sur les autres
Séance 2 : Remplir son rôle de parent sans violence
Séance 3 : Le partage des responsabilités parentales

Module 9 : Prévention des rechutes – Gestion des risques – Rester sur le droit chemin « à l’extérieur»

Séance 1: Comment modifier les schèmes de comportement violent
Séance 2 : Prévention des rechutes : De quoi s’agit-il?
Séance 3 : Prévention des rechutes : Chaînes comportementales
Séance 4 : Planification de la prévention des rechutes
Séance 5 : Comment faire face aux situations à risque élevé : changement dans les relations
Séance 6: Comment faire face aux situations à risque élevé • 2
Séance 7: Attitudes et émotions dangereuses
Séance 8 : Conséquences d’un mode de vie violent
Séances 9-15 : Présentation des plans de prévention des rechutes

Module 10 : Les relations saines

Séance 1 : Qu’est-ce qu’une relation saine?
Séance 2 : Qu’est-ce qui a changé?
Séance 3 : Révision du programme et tests
Séance 4: Cérémonie de fin de cours et célébration

https://www.securitepublique.gc.ca/lbrr/archives/rc%20569.5.f3%20s74%201999%20f-fra.pdf

si le lien est brisé: programme de traitement intensif de la violence famillial stewart hill 1999.pdf

Le site gouvernemental « arrêtons les violences »mets à disposition des « kits » pédagogiques pour les professionnels souhaitant animer des ateliers, des programmes, ou des actions de sensibilisation sur différentes formes de violences: violences au sein du couple; violences sexuelles; harcèlements; les outrages sexistes; les mutilations sexuelles, les mariages forcés.

Ces outils s’adressent à l’ensemble des professionnelles et professionnels susceptibles d’intervenir auprès des femmes victimes de violences : professionnelles et professionnels de la santé, du social, de l’éducation, des forces de sécurité, de la justice, du management…

Les kits de formation, dont une grande partie des ressources vidéos,  sont accessibles gratuitement à cette adresse: https://arretonslesviolences.gouv.fr/je-suis-professionnel/outils-de-formation

 

« Quelle que soit la violence subie, qu’elle soit ancienne ou récente, ses conséquences pour vous sont importantes. Propres à chaque victime elles sont variables dans le temps et justifient de ne pas rester seule. Vous pouvez en parler à une personne en qui vous avez confiance, à un professionnel de santé, à une assistante sociale ou une association spécialisée dans la lutte contre les violences faites aux femmes qui pourra vous écouter et vous conseiller. »

Les différentes formes de violences sexistes et sexuelles

Violences au sein du couple

Il veut toujours savoir où et avec qui je suis.En savoir plus

Violences sexuelles

Il me caresse les seins et les fesses alors que je lui ai dit que je ne voulais pas.En savoir plus

Harcèlements

Il m’a fait plusieurs fois des remarques sexistes et obscènes.En savoir plus

Les outrages sexistes

Il me fait des commentaires dégradants sur ma tenue.En savoir plus

Mutilations sexuelles féminines

Mon entourage familial veut m’envoyer dans mon pays d’origine sans m’en donner les vraies raisons.En savoir plus

Mariage forcé

Mes parents insistent pour me présenter un homme qu’ils connaissent mais que je n’ai jamais rencontréEn savoir plus

« Assessing risk in domestic violence cases »

(Évaluer le risque dans les cas de violence conjugale, Encyclopedia of domestic violence, 2007, Routledge)

 

Drapeaux rouges (« red flags ») ou marqueurs de risque

Les chercheurs semblent avoir identifié les caractéristiques des cas de décès de victimes de violence domestique. En creusant profondément dans cette petite population d’homicides pour violence domestique, on découvre un certain nombre de facteurs qui ne semblent pas apparaître aussi fréquemment ou avec le même niveau d’intensité dans les cas quotidiens (non mortels). Les évaluateurs de risques recherchent ces signaux d’alarme dans les cas quotidiens et utilisent leur présence comme un signe possible de danger accru. Les chercheurs s’accordent à dire que cette science n’est pas infaillible. En effet, les issues fatales peuvent dépendre d’autres variables extérieures, telles que la qualité des services médicaux d’urgence ou la distance par rapport à un grand hôpital.

Malgré ces mises en garde, certains signaux d’alarme apparaissent dans la littérature scientifique et dans les instruments d’évaluation du risque (Campbell et al. 2003a, 2003b ; Websdale 2000). Ces signaux d’alarme sont décrits ci-dessous.

 

Antécédents de violence à l’égard d’un partenaire intime

Le premier et le plus important des signaux d’alarme est un antécédent de violence à l’égard d’un partenaire intime (Campbell et al. 2003a ; Websdale 1999 ; Wolfgang 1958). Dans le cadre de ce vaste concept d' »antécédents », certains chercheurs notent l’importance prédictive de formes particulières de violence telles que l' »étouffement » et les « rapports sexuels forcés » (Campbell 2003b). En utilisant les données de l’instrument d’évaluation du danger, Campbell et ses collaborateurs (2003b : 17) ont constaté que, par rapport au groupe de contrôle de femmes maltraitées, les femmes assassinées étaient forcées d’avoir des rapports sexuels 7,6 fois plus souvent et étaient 9,9 fois plus susceptibles d’être étouffées.

Le  » stalking  » apparaît comme un corrélat important dans un certain nombre de travaux. Selon les recherches de McFarlane et al. (1999 : 300), « le harcèlement se révèle être un corrélat de la violence mortelle et quasi mortelle à l’égard des femmes et, associé à l’agression physique, il est significativement associé au meurtre et à la tentative de meurtre ».

Les antécédents de violence entre partenaires intimes peuvent inclure l’utilisation d’une arme. Selon l’étude de Campbell et al. sur l’évaluation du danger, les femmes maltraitées qui ont été  »menacées ou agressées avec une arme à feu ou une autre arme étaient 20 fois plus susceptibles d’être assassinées que les autres femmes ». La simple présence d’une arme à feu dans la maison signifiait qu’une femme maltraitée  » était six fois plus susceptible d’être tuée que les autres femmes maltraitées  » (Campbell et coll. 2003b : 16).

Bien que la violence antérieure exercée par le partenaire intime, sous de nombreuses formes, alimente puissamment le débat sur le risque, il est également vrai qu’un nombre important de femmes qui meurent ne rapportent aucun antécédent de violence que les chercheurs sont en mesure d’identifier par la suite. Par exemple, la Chicago Women’s Health Risk Study rapporte que dans un cas sur cinq d’hommes tuant des femmes, les chercheurs n’ont découvert aucune preuve de violence antérieure de la part du partenaire intime (Block 2003 : 5).

 

Séparation ou éloignement imminent ou effectif

Les travaux de recherche existants soutiennent que les femmes courent un risque accru de violence mortelle lorsqu’elles quittent une relation intime avec un homme (Browne 1987 ; Wilson et Daly 1993). Une recherche plus récente, l’étude de contrôle de cas de Campbell et coll. dans onze villes, a révélé que  » les femmes qui se sont séparées de leur partenaire violent après avoir cohabité courent un risque accru de fémicide « . Les femmes qui se séparent de leur partenaire violent après la cohabitation courent un risque accru de fémicide, en particulier lorsque l’agresseur est très contrôlant  » (2003a : 1092).

 

Possessivité obsessionnelle ou jalousie morbide

Les documents de recherche identifient systématiquement la jalousie obsessionnelle ou morbide comme un élément central des homicides commis par un partenaire intime. Par exemple, Daly et Wilson (1988 : 202-205) soulignent le rôle de la possessivité sexuelle masculine dans les homicides en Inde, en Ouganda, au Zaïre et à Samoa.

Easteal (1993 : 109) traite de la jalousie obsessionnelle ou pathologique dans le sens où l’agresseur considère sa partenaire comme faisant partie de sa propre identité. Par conséquent, toute menace de départ de la femme menace l’identité de l’homme. Ce drapeau rouge met l’accent sur les formes de jalousie « extrêmes » ou « morbide » la jalousie.

 

Menaces de mort

Les menaces de mort constituent l’un des corrélats les plus constants de l’homicide commis par un partenaire intime lorsqu’on les compare aux femmes violentées en général (Browne 1987 ; Campbell et al. 2003b : 17 ; Hart 1988).  »Les femmes dont le partenaire les menaçait de meurtre étaient 15 fois plus susceptibles d’être tuées que les autres femmes » (Campbell et coll. 2003b : 16). Les menaces des agresseurs de se suicider, peut-être comme un moyen d’obtenir un certain contrôle dans la relation, apparaissent également comme des indicateurs de risque d’homicide.

Barbara Hart, J.D., une des principales avocates des femmes battues, considère les menaces, les idées et les projets suicidaires des agresseurs comme des marqueurs de risque très importants (Hart 1988 : 242). Ces marqueurs de risque, ainsi que d’autres, deviennent d’autant plus importants si la femme battue joue un « rôle central… dans l’univers de l’agresseur… ». Surtout si la perte de la femme battue représente ou précipite la perte totale de l’espoir d’un avenir positif ». Hart fonde ses idées sur ce qu’elle appelle des « données expérimentales » plutôt que sur des recherches statistiques. Paradoxalement, dans l’étude de Campbell et al. sur le féminicide dans onze villes, les chercheurs ont constaté que  » les menaces ou les tentatives de suicide, qu’elles soient masculines ou féminines, n’étaient pas des prédicteurs d’homicides commis par un partenaire intime ». Cependant, il y avait un risque accru d’homicide lorsque l’homme est suicidaire et qu’il n’y a pas eu de violence physique  » (Campbell et al. 2003b : 16).

 

Consommation d’alcool et de drogues

Une croyance largement répandue veut que la consommation excessive d’alcool et, dans une moindre mesure, de drogues accompagne la violence entre partenaires intimes. Pour prédire les résultats dangereux et mortels, ces variables figurent en bonne place dans presque tous les formulaires d’évaluation du risque. Campbell et al. (2003b : 17) ont constaté que les femmes dont le partenaire était  » ivre tous les jours ou presque tous les jours  » avaient 4,1 fois plus de risques de mourir que les femmes battues dont le partenaire n’avait pas ce comportement.

 

Chômage

Des recherches récentes révèlent une association claire entre le chômage et l’homicide entre partenaires intimes. Un groupe de chercheurs fait remarquer que  » l’absence d’emploi de l’agresseur était le seul facteur de risque démographique qui prédisait de manière significative les risques de féminicide après avoir contrôlé une liste complète de facteurs de risque plus proches, multipliant les risques par quatre par rapport au cas des agresseurs ayant un emploi » (Campbell et al. 2003a : 1092). Cette recherche statistique est un bon début, mais d’autres recherches sont nécessaires pour indiquer ce que le fait d’être sans emploi signifie pour les victimes, les agresseurs et les autres.

 

Les beaux-enfants

Selon Wilson et Daly (1998 : 226), la présence d’enfants issus d’autres unions constitue  » un marqueur de risque majeur de violence à l’égard des épouses « . Campbell et al. (2003a : 1092) notent que  » les cas où un enfant de la victime par un partenaire précédent vivait dans le foyer augmentaient le risque d’homicide entre partenaires intimes.

 

https://www.routledge.com/Encyclopedia-of-Domestic-Violence/Jackson/p/book/9780415642217

SARA PV

Spousal Violence Risk Assessment: Police version

(Kropp, Hart, & Belfrage, 2005)

 

Les outils d’évaluation des risques liés aux relations conjugales sont utilisés dans divers domaines professionnels, notamment la justice, la criminologie, la santé, la psychologie et le travail social ou la police. Cependant, étant donné que la première intervention est effectuée par la police, il a été nécessaire ces dernières années d’attribuer des instruments spécifiques à ces professionnels.

Dans ce contexte, le SARA a commencé à être utilisé au fil du temps par les professionnels des forces de sécurité. Toutefois, cet instrument ne semble pas tout à fait approprié pour être utilisé par la police, à l’exception de ceux qui travaillent dans des unités spécialisées dans la violence domestique. Cette opinion repose principalement sur le fait qu’il est basé sur 20 facteurs de risque et qu’il nécessite des évaluations spécifiques liées à la santé mentale (par exemple, les troubles mentaux et la personnalité), ce qui n’est pas une analyse qui relève généralement de l’expertise des forces de police (Kropp, 2008b). C’est pour combler ces lacunes que les auteurs du SARA (Kropp et al., 2005) ont développé un nouvel outil pour la police, le B-SAFER, qui sera plus tard adopté et connu sous le nom de SARA-PV.

Le SARA apparaît comme un outil important d’orientation et de compréhension systématique pour l’évaluation et la gestion du risque de violence dans les relations intimes.  Il s’agit d’une liste de contrôle des facteurs prédictifs de la violence domestique, élaborée à partir d’un examen minutieux de la littérature sur le risque de violence, avec des niveaux modérés de cohérence interne, une bonne validité par rapport à d’autres mesures liées au risque en général et aux crimes violents. La durée d’administration est d’environ 60-90 minutes. Il comprend 20 facteurs de risque regroupés en cinq domaines/sections, à savoir :

  1. Casier judiciaire
  2. Adaptation psychosociale
  3. Dossier de violence domestique
  4. Indice de transgression
  5. Autres

Le SARA exige des évaluations spécifiques liées à la santé mentale, telles que les troubles mentaux et de la personnalité. Il vise à évaluer les personnes âgées de plus de 18 ans, quel que soit leur sexe ou leur orientation sexuelle, qui ont des antécédents connus ou supposés de violence dans leurs relations intimes.

Il peut également être utile dans l’évaluation des adolescents qui ont des antécédents connus ou suspectés de violence continue. Cependant, les utilisateurs doivent être prudents lorsqu’ils évaluent des adolescents, car les recherches scientifiques sont relativement limitées pour ce groupe d’âge spécifique.

Dans un environnement favorable, la collecte d’informations doit être basée sur différentes sources, y compris des entretiens avec l’auteur, des entretiens avec la victime, des entretiens avec des membres de la famille et des amis du délinquant et de la victime qui peuvent fournir des informations supplémentaires, des dossiers supplémentaires, y compris des rapports de police, des témoignages de la victime, des témoignages faits par le délinquant, le casier judiciaire, etc. ainsi qu’une évaluation psychologique ou psychiatrique lorsqu’on soupçonne que le délinquant a des antécédents de problèmes de santé mentale.

Le SARA:PV présente une évaluation de 10 facteurs de risque divisés en deux sections. La première section couvre cinq facteurs de risque liés aux antécédents de violence du délinquant :

  1. actes violents
  2. menaces ou pensées violentes
  3. intensification de la violence
  4. violation d’une décision de justice
  5. attitudes violentes

La deuxième section couvre les cinq autres facteurs de risque liés à l’adaptation psychosociale (par exemple, l’historique du fonctionnement psychologique et social du délinquant) :

  1. autres infractions
  2. problèmes relationnels
  3. problèmes professionnels
  4. problèmes de toxicomanie
  5. problèmes de santé mentale (Almeida et Soeiro, 2010).

 

Section1. Antécédents de violence conjugale 0/1/2
1 Actes violents (ex : violence physique, violence sexuelle, utilisation d’armes)
2 Menaces ou pensées violentes  (ex : menaces de mort, idées suicidaires)
3 Intensification de la violence (ex : fréquence et gravité)
4 Violation d’une décision de justice (ex : probation, ordonnances restrictives)
5 Attitudes violentes (ex : la jalousie, les croyances, le blâme de la victime)
Section 2. Adaptation psychosociale
6 Autres infractions (non lié à l’infraction de violence conjugale)
7 Problèmes relationnels   (ex : conflits, séparation/divorce)
8 Problèmes d’emploi  (ex : chômage, emploi instable)
9 Problèmes liés à la toxicomanie  (ex : l’alcool, les drogues, les médicaments)
10 Problèmes de santé mentale  (ex : maladie mentale, troubles de la personnalité)

(Source : Maurino Paulino, Forensic Psychology Elsevier, London)