Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
Header

Vincent Larivière est co-responsable du numéro spécial du 50e anniversaire de la Revue Criminologie, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante et professeur agrégé à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal.
Cette conférence a été présentée dans le cadre du 50e anniversaire de la Revue Criminologie le 24 mai 2018.

En 1996, Elva  Thordis a partagé une histoire d’amour avec Tom Stranger, un étudiant australien venu en Islande dans le cadre d’un programme d’échange. Après une danse à l’école, Tom a violé Thordis, après quoi ils se sont séparés pendant de nombreuses années. Dans cette prise de parole très forte, Elva et Stranger parcourent la chronologie de leurs années de honte et de silence et nous invitent à discuter d’une manière nouvelle et honnête du problème mondial et pandémique de la violence sexuelle.

TEDWomen  October 2016

Lire les commentaires sur cette vidéo qui soulève bcp de questions:

thordis_elva_tom_stranger_our_story_of_rape_and_reconciliation/discussion

Une conférence enregistrée en février 2014   l’université de Nantes.  Roland Gori est professeur émérite de Psychopathologie clinique à l’Université d’Aix Marseille, psychanalyste membre d’Espace analytique

« L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes.

L’imposteur vit à crédit, au crédit de l’Autre. Soeur siamoise du conformisme, l’imposture est parmi nous. Elle emprunte la froide logique des instruments de gestion et de procédure, les combines de papier et les escroqueries des algorithmes, les usurpations de crédits, les expertises mensongères et l’hypocrisie des bons sentiments. De cette civilisation du faux-semblant, notre démocratie de caméléons est malade, enfermée dans ses normes et propulsée dans l’enfer d’un monde qui tourne à vide. Seules l’ambition de la culture et l’audace de la liberté partagée nous permettraient de créer l’avenir. » A travers cette conférence, organisée dans le cadre des conférences de l’Université permanente de l’Université de Nantes, Roland Gori revient sur les idées fortes de son dernier ouvrage « La Fabrique des imposteurs ».

ds_0378-7931_1977_num_1_1_939

Déviance et société
la criminologie d’aujourd’hui
Jean Pinatel

Déviance ut Société. Genève, 1977, vol. I, No. 1 , p. 87-93
Tribune : Les criminologies
LA CRIMINOLOGIE D’AUJOURD’HUI
Jean PINATEL
Aujourd’hui, comme hier, l’objet de la criminologie est la genèse et la dynamique du crime. Il s’ensuit que la théorie criminologique doit fournir une définition du crime, susceptible de dégager le principe d’une approche ouvrant de vastes perspectives à une recherche conduite selon une méthodologie rigoureuse.
La question qui, à partir de là, se pose est celle des relations de la criminologie ainsi conçue avec la politique criminelle.
I. La théorie et les principes heuristiques de base A. La définition du crime et le domaine de la criminologie Crime, délit, infraction sont des termes équivalents du point de vue criminologique. L’essentiel est de bien délimiter le domaine qu’ils recouvrent. Ce qu’il faut préciser, une fois pour toutes, c’est que la criminologie ne confie pas au droit pénal le soin de délimiter son domaine. Pour qu’il y ait crime du point de vue criminologique, trois conditions sont nécessaires :
1. condition historique : il faut que le fait considéré ait été incriminé, sous des modalités variables, tout au long de l’histoire du droit pénal.
2. condition psycho-sociologique : il convient que ce fait soit considéré comme crime par les groupes qui constituent l’Etat moderne.
3. condition clinique : il faut que ce fait soit vécu comme crime par son auteur.
Dans cette perspective criminologique, le crime se traduit toujours
par l’aggression d’un membre du groupe contre des valeurs permanentes, acceptées par le groupe et dont la transgression exige un effort d’autolégitimation particulièrement intense de la part de l’infracteur.
Il suit de là que le domaine de la criminologie est restreint. En particulier, les actes et comportements qui varient dans le temps et l’espace (infractions liées à la morale sexuelle, crimes sans victime, phénomènes de déviance) ne lui appartiennent pas en propre.

B. L’approche de la genèse et de la dynamique du crime
Le principe de l’approche de la genèse et de la dynamique du crime peut être exposé à partir d’une allégorie géométrique dont j’ai trouvé l’idée chez MENDES CORREA. Imaginons un cône et plaçons au sommet l’acte criminel. Les facteurs biologiques et sociaux (du milieu personnel) en occuperont la circonférence basilaire, la périphérie de la base, la personnalité du délinquant sera au centre de la base, la situation criminelle dans laquelle le délinquant se trouve placé sera
localisée dans l’axe du cône. Des génératrices peuvent relier directement les facteurs biologiques et les facteurs du milieu personnel à l’acte délictueux, mais dans la majorité des cas, ces facteurs n’ont qu’une influence indirecte sur le crime par l’intermédiaire de la personnalité et de la situation. Il faut ajouter que ce cône est plongé dans la société globale d’où émanent des stimuli pouvant jouer une action inhibitrice ou favorisante sur les facteurs biologiques et du milieu personnel.
Ce qui résulte de cette allégorie géométrique, c’est que la personnalité du délinquant est au centre de l’approche de la dynamique du crime.

C Le modèle de la personnalité criminelle
L’instrument qui va permettre de développer cette approche est le modèle de la personnalité criminelle. Il faut préciser, afin d’éviter tout malentendu, que ce modèle ne renvoie pas à une variante anthropologique et fixiste — comme le type criminel lombrosien — . D’une part, il postule qu’il n’y a pas de différence de nature entre délinquant et non-délinquant. Seules des différences de degré ou de structure peuvent les distinguer, comme d’ailleurs elles peuvent permettre de différencier les délinquants entre eux. D’autre part, il admet que la personnalité est dynamique, qu’elle n’est jamais fixée mais toujours évolutive.
Le modèle de la personnalité criminelle a été élaboré, à partir d’une vaste exploration de la littérature criminologique. Cette exploration a permis de découvrir :

1. que certains traits de personnalité se retrouvaient dans toutes les recherches : ce sont Fégocentrisme, la labilité, l’indifférence affective et l’agressivité.
2. que d’autres traits de personnalité n’ont pas le même caractère d’universalité : ce sont les traits de tempérament (certains délinquants sont des actifs, d’autres des passifs), les aptitudes (physiques, intellectuelles, socio-professionnelles qui diffèrent selon les sujets) et les besoins (nutritifs, sexuels qui sont également affectés d’un fort coefficient de variabilité).
Ces résultats sont des faits. Ils sont susceptibles de vérification.
D. Les principes heuristiques de base
Ces faits ont été colorés d’une interprétation ayant des fins heuristiques. J’ai, en effet, posé en principe :

1. que Pégocentrisme, la labilité, l’indifférence affective et l’agressivité constituent le noyau central de la personnalité criminelle, qui détermine le passage à l’acte.
2. que les autres traits constituent les variantes ou variables de la personnalité criminelle et n’ont d’influence que sur les modalités du passage à l’acte, à savoir sa direction, sa réussite et ses motivations.
Ce faisant, j’ai doté la recherche criminologique d’un modèle spécifique permettant, d’une part, l’étude du passage à l’acte et, d’autre part, l’approche de la société globale. Il s’agit, en premier lieu, de mettre en lumière l’action et l’interaction des traits de personnalité dans le mouvement qui finit par se condenser dans l’acte criminel. Il s’agit, en second lieu, de dégager les aspects de la société globale susceptibles de favoriser et stimuler le jeu de ces mêmes traits à l’échelle individuelle.
Autrement dit, le modèle de la personnalité criminelle se situe à la charnière du clinique et du sociologique. Sur le plan clinique, il ouvre des perspectives de plus en plus fines d’analyse. Sur le plan sociologique, il permet de prendre en considération les déterminismes globaux. Sa portée heuristique n’a pas besoin, dans ces conditions, d’être soulignée.
II. La recherche à mener et la méthodologie à employer
Deux domaines doivent être distingués en ce qui concerne la recherche à mener et la méthodologie à employer, à savoir la criminologie pure et la criminologie sociale.
A. Criminologie pure
Le domaine de la criminologie pure est par excellence celui de la genèse et de la dynamique du crime. Quatre recherches doivent être menées à bien de ce point de vue.
a) Le déterminisme direct du crime
II se développe surtout à propos des actes subits et irréfléchis et met en jeu des mécanismes d’ordre psychophysiologique (colère) ou psychopathologique (alcoolisme, débilité, épileptoïdie) ou pathologique (psychose).
La recherche à mener et les méthodes à employer relèvent essentiellement de la psychiatrie criminelle, non de la criminologie pure.
Cette dernière n’est pas concernée par les types psychiatriquement définis.
b) La formation de la personnalité
II s’agit de saisir Faction et l’interaction des facteurs biologiques et du milieu personnel (inéluctable, occasionnel, choisi, subi) qui ont influencé la formation de la personnalité. La recherche peut être menée à partir d’une approche documentaire (dossiers), clinique (participation à l’observation) et expérimentale (grâce à des techniques actives, comme le psychodrame). Elle exige des précautions rigoureuses (élimination des biais tenant au langage, aux présupposés théoriques et aux
représentations sociales des praticiens). Autrement dit, les données ne doivent pas être prises telles qu’elles, mais épurées.
Du point de vue méthodologique, il faut appliquer ici la règle des niveaux d’interprétation (se limiter à rassembler les données se rapportant au sujet et laisser de côté celles concernant l’acte et le phénomène) et la règle de l’approche différentielle (il faut toujours un groupe-témoin de non-délinquants).
Sur le plan du traitement des données, il faut recourir à l’analyse statistique (analyse factorielle essentiellement) et à la présentation de biographies (études de cas).
c) Le passage à l’acte
A partir d’une situation déterminée (spécifique, non spécifique, mixte) se développe un processus criminogène (acte grave, de maturation criminelle). Ce qu’il faut rechercher c’est la spécificité de la réponse apportée par une personnalité à telle situation et la manifestation de cette personnalité dans les diverses étapes du passage à l’acte.
Autrement dit, la personnalité doit être étudiée dans le mouvement du passage à l’acte.
La règle méthodologique essentielle est celle de la primauté de la description. En dehors de l’observation directe des passages à l’acte survenus en institution, cette description ne peut être que rétrospective : c’est la grande différence entre la médecine et la criminologie. Elle repose sur l’analyse documentaire (dossier judiciaire, autobiographie du sujet) et l’investigation clinique (interview et questionnaire). Les précautions rigoureuses exigées dans l’approche de la formation de la personnalité se retrouvent nécessairement dans cette recherche. Quant au traitement des données, il doit essentiellement prendre la forme de biographies (études de cas).

d) L’influence de la société globale
Elle peut être mise en lumière par une double approche :
1. la première part de la personnalité et s’élève à la société globale;
elle recherche dans cette dernière l’existence de facteurs
susceptibles de favoriser le développement des traits personnels en
relation avec le passage à l’acte;
2. la seconde part de la société et redescend vers la personnalité; elle
recherche les mécanismes par lesquels les stimuli globaux
atteignent le milieu personnel et, à travers lui, la personnalité.
Pour ce qui concerne la première approche, il faut recourir
essentiellement à la technique de l’étude des cohortes, qui est susceptible par
la comparaison de plusieurs cohortes, de faire saisir les influences
différentes de la société globale à diverses périodes historiques.
Quant à la seconde, elle se présente avant tout et surtout comme
devant mettre en oeuvre une technique socio-culturelle de type
ethnologique appliquée à l’étude des milieux personnels et des sous-cultures
qui s’y rattachent.
L’approche statistique globale et le traitement des données qu’elle
dégage constituent dans les deux cas des explorations préalables.
En bref, sur le plan de la criminologie pure, il est possible de
prolonger la position théorique par des recherches effectives. Mais,
force est de reconnaître que les techniques dont nous disposons, ne
sont pas toujours à la hauteur des recherches que nous définissons.
B. Criminologie sociale
Elle se propose d’apporter un point de vue criminologique dans le
domaine de la pathologie sociale. Elle aborde ainsi des problèmes
généraux étudiés principalement sous l’angle de l’hygiène sociale
(alcoolisme, toxicomanies, pathologie mentale, suicide, conduites
homosexuelles et dérèglements de la vie sexuelle, prostitution, vagabondage)
ou dans la perspective de la science politique (violence, avortement,
accidents de la circulation et du travail, fraudes commerciales et
fiscales).
La méthode à suivre est la méthode différencielle. L’application du
modèle criminologique à ces phénomènes doit permettre de saisir dans
quelle mesure ils ressemblent et divergent des phénomènes délin-
quantiels fondamentaux.
Pour les techniques, il suffit de renvoyer à ce qui a été exposé à
propos de la criminologie pure.

III. Les relations avec la politique criminelle
Les relations de la criminologie avec la politique criminelle
existent dans trois champs définis : l’administration de la justice, le
traitement des délinquants et la prévention du crime.
A. Administration de la justice
L’étude de l’administration de la justice est dominée par les
techniques des sciences sociales : analyses de système, analyses de
contenu, interviews et simulations, sondages d’opinion. C’est grâce à ces
techniques que l’efficacité de l’institution, les idéologies qu’elle
véhicule, les comportements qui s’y développent (sentencing) et l’image
qu’elle reflète sont étudiés.
Ces techniques, utiles pour faire connaître le cadre des
applications criminologiques, sont insuffisantes pour mettre en lumière les
influences du milieu judiciaire (et policier) sur la personnalité des
délinquants. Elles doivent donc être complétées par un recours à la
psychologie judiciaire, aujourd’hui négligée, et aux techniques de
recherche clinique. Les processus d’étiquetage, de stéréotypie, de
stigmatisation doivent être envisagés dans cette optique clinique.
De ce point de vue, l’étude de l’administration de la justice
intéresse, non seulement la politique criminelle, mais la criminologie
pure (formation de la personnalité).
B. Traitement des délinquants
Le traitement des délinquants se propose d’exercer une influence
sur leur personnalité soit par des techniques d’entretien, soit par des
techniques de comportement. Il constitue un domaine, où des
découvertes fondamentales intéressant la criminologie pure peuvent être
faites. En particulier, le point de savoir quel est le degré d’évolution
d’une personnalité ne peut être décelé qu’à travers le traitement.
Cette recherche clinique, dont la recherche active et l’observation
clinique sont les clefs de voûte, est susceptible d’aller beaucoup plus
loin que les recherches déjà entreprises, comme, par exemple, la
recherche evaluative statistico-mathématique ou la recherche socio-culturelle
de type ethnologique menée à bien dans les prisons (communauté
carcérale).
Mais la clinique est surtout une pratique. A ce titre, des
instruments de diagnostic, de pronostic et de définition du programme de
traitement doivent être mis au point, à partir du modèle de la
personnalité criminelle. Ce dernier peut dès lors, devenir le support du concept
d’état dangereux.

En présence d’un délinquant déterminé le problème est toujours
de porter un jugement de valeur sur sa personnalité et d’émettre un
pronostic, compte tenu du traitement possible, quant à son
comportement ultérieur. C’est parce que le modèle de la personnalité criminelle
rend possible un diagnostic et un pronostic d’état dangereux que la
clinique criminologique peut fonctionner d’une manière non aléatoire.
C. Prévention du crime
C’est dans le domaine de la prévention du crime que les rapports
entre la criminologie et la politique criminelle sont susceptibles de
s’avérer les plus vastes.
La recherche qu’il convient d’entreprendre dans ce domaine doit
être basée sur le modèle de criminalité qui se développe. De ce point de
vue, l’on distingue trois grands modèles de criminalité : le modèle des
pays en voie de développement, où la criminalité est fille de la misère et
constitue une réaction biologique de survie, le modèle des pays en
guerre révolutionnaire, dans lesquels la criminalité est intégrée dans son
processus, le modèle post-industriel dans lequel l’organisation du crime
et le crime en col blanc coexistent avec la violence (violence ludique des
jeunes, violence dans la rue) et les délits liés à l’abus des drogues. Ces
trois modèles interfèrent et interréagissent, d’ailleurs, les uns sur les
autres. C’est dans la connaissance de ces modèles et de leur interaction
que réside l’objet même de la criminologie comparée.
Ce qui paraît s’imposer à nous, c’est que la politique sociale et
l’évolution politique dominent pour les deux premiers modèles
l’élaboration d’un programme de prévention. Mais ces orientations sont
insuffisantes pour ce qui concerne le troisième modèle, quel que soit, au
surplus, le régime politique en cause. C’est qu’en effet la criminalité
rattachée au développement économique et social est liée, non à un
type d’organisation politique et économique, mais au progrès fulgurant
du facteur scientifique et technique et à ses incidences d’ordre
physique, intellectuel et surtout moral. C’est parce que l’homme est
désorienté dans le monde que la science et la technique ont édifié, que
nos problèmes sont ce qu’ils sont.
Il est à peine besoin de souligner combien le modèle de la
personnalité criminelle est susceptible de mettre en lumière les aspects crimi-
nogènes de la société post-industrielle et de l’orienter vers la recherche
de nouvelles structures élaborées en partant de l’homme et de ses
besoins et susceptibles de contribuer à sa promotion.
Jean PINATEL
Société Internationale de Criminologie
4, rue de Mondovi
Paris 1er

Ackerman & Hilsenroth (2003) Clinical Psychology review; Caractéristiques individuelles des thérapeutes et résultats positifs

les chercheurs ont évalué les postures efficaces des thérapeutes, les plus corrélés aux succès thérapeutiques. On y découvre sans surprise que la qualité de l’alliance thérapeutique contribue pour au moins 25 % dans l’efficacité d’un traitement et 40 % de l’efficacité des groupes dépend de la cohésion et de l’expressivité du groupe.

Les compétences interpersonnelles clefs des thérapeutes, d’après la recherche, seraient les suivantes :

  • Empathie
  • Auto-dévoilement
  • Convivialité/chaleur
  • Respect
  • Encourageant
  • Confiant
  • Réceptivité émotionnelle
  • Authenticité
  • Questions ouvertes
  • Guidance
  • Souplesse
  • Comportement gratifiant

Voir l’article complet

Si le lien est brisé: a_review_of_therapist_characteristics_and_techniques_positive

Voir aussi:

J A. DeFife & M J. Hilsenroth (2011) Starting Off on the Right Foot: Common Factor Elements in Early Psychotherapy Process ; Journal of Psychotherapy Integration

 

Guy Bourgon, Leticia Gutierrez, Jennifer Ashton De gestionnaire de cas à agent du changement : l’évolution des mesures efficaces à l’égard de la surveillance dans la collectivité

Cet article a été publié dans le Irish Probation Journal, octobre 2011, volume 8, pages 28 à 48, et a été repris avec la permission du journal.

Résumé

Auparavant, le rôle d’agent de surveillance dans la collectivité était principalement celui d’un gestionnaire de cas. Toutefois, la connaissance des mesures efficaces dans le domaine de la réadaptation des délinquants a stimulé les efforts déployés pour révolutionner la surveillance des clients dans la collectivité; c’est-à-dire le passage d’une approche de gestion de cas vers une approche qu’on qualifie « d’agent du changement ». Dans le présent article, nous définissons ce en quoi consiste l’approche cognitivo‑comportementale dans le contexte de la justice pénale et de quelle façon on peut l’utiliser pour maximiser les effets de la surveillance dans la collectivité. Nous proposons l’utilisation d’un cadre théorique et empirique (le Plan d’action de l’IFSSC) créé par la fusion de techniques cognitivo-comportementales et de renseignements sur le risque et les besoins, qui aidera les agents de surveillance dans la collectivité à planifier, à établir l’ordre des priorités et à entraîner des changements chez leurs clients.

Version PDF (473 Ko)

Evidence-based Practices for Promoting Recovery and Reducing Revidivism (California Mental Health and Substance Use policy Forum, Sacramento March  2014)

California Institute for Behavioral Health Solutions

Orateurs:
Percy Howard, LCSW, Associate Director, CiMH
Karen Kurasaki, PhD, Senior Associate, CiMH
Shoshana Zatz, Associate, CiMH
Kristin Dempsey, MS, MFT, Senior Associate, CiMH

Description:

This workshop will provide an overview of three evidence-based practices for promoting recovery and reducing recidivism among persons who are formerly incarcerated: Moral Reconation Therapy, Seeking Safety, and SOAR (SSI/SSDI Outreach Access and Recovery). The research supporting these models, basic principles, adaptability to different settings, training and implementation issues will be discussed.

1. Describe the basic tenets of and discuss research evidence supporting Moral Reconation Therapy;
2. Describe the basic tenets of and discuss the research evidence supporting Seeking Safety;
3. Describe the basic tenets of and discuss the research evidence supporting SOAR.

Link to PowerPoint:
http://www.cimh.org/sites/main/files/…

Resource:

SAMHSA’s SSI/SSDI Outreach, Access, and Recovery Technical Assistance (SOAR TA) Center
http://www.prainc.com/soar/

Seeking Safety
http://www.nrepp.samhsa.gov/ViewInter…