Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Le programme néozélandais de prévention primaire des violences sexuelles est entierement en ligne à cette adresse: https://svpptoolkit.nz/ 

Toutes les ressources comme les outils d’évaluation ou les modèles de planification des accompagnements vers le changement des auteurs y sont détaillés. Beaucoup de choses très interessantes à découvrir donc…

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Tools, templates and examples

Browse planning, evaluation and reporting tools designed to help assess the effectiveness of prevention activities.

 Planning tools

Illinois rape myth acceptance scale

Use this scale to find out about attitudes towards sexual violence, when evaluating a sexual violence primary prevention activity.

This scale was created for the Sexual Violence Primary Prevention Toolkit in September 2016.

It was developed in the USA to evaluate beliefs about rape myths and general attitudes toward rape.

Notes:

  • This is a validated scale, so you may wish to use the questions together as a set.
  • Delete “at this school” or “on this campus” to suit your audience.
  • People have very different understandings of the terms « rape », « unwanted sex », « forced sex », and « sexual abuse » etc. This is especially true for young people. Make sure use a definition of sexual violence that your participants will understand. Also be clear that sexual violence and abuse can happen within or outside family

Source:

Developed by Payne, D. L., Lonsway, K. A., & Fitzgerald, L. F. (1999). Rape myth acceptance: Exploration of its structure and its measurement using the Illinois Rape Myth Acceptance Scale. Journal of Research in Personality, 33, 27-68.

 

ITEMS IRMA

Fortement en désaccord

Désaccord

Neutre

D’accord

Fortement d’accord

Les femmes ont tendance à exagérer combien le viol les affecte

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Beaucoup de femmes désirent secrètement de se faire violer

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Beaucoup de violeurs ne sont pas attrapés par la police

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Si une femme ne riposte pas physiquement, on peut pas réellement appeler ça un viol

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Quand des femmes sont violées, c’est souvent parce que leur façon de dire non a été ambiguë

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Il est préférable qu’une femme policier conduise l’audition quand une femme rapporte un cas de viol

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Les accusations de viol sont souvent utilisées comme une façon de se venger des hommes.

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Les hommes issues des classes et milieux aisées ne commettent presque jamais de viol.

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Habituellement, ce sont seulement les femmes qui s’habillent de façon suggestives qui sont violées

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Si un violeur n’a pas d’arme, on ne peut pas réellement appeler ça un viol

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Les viols de femmes arrivent rarement au sein de leur environnement familier

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Les hommes n’ont généralement pas l’intention de forcer les femmes, mais parfois ils sont emportés sexuellement

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Une femme qui s’habille dans des vêtements serrés ne devrait pas être surprise si un homme essaye de la forcer à avoir des rapports sexuels.

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Le viol survient lorsque le désir sexuel d’un homme est hors de contrôle.

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Beaucoup de femmes aguichent l’homme et puis elles crient au viol.

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Une femme qui « aguiche » un homme mérite tout ce qui pourrait arriver

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Bien que la plupart des femmes ne l’admettent pas, généralement elle trouve une vraie «excitation» quand quand elles sont sont physiquement forcées à un rapport sexuel

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Si une femme est violée alors qu’elle est ivre, elle est au moins un peu responsable de laisser les choses déraper

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Si une femme est désireuse d’embrasser un garçon, ce n’est pas grave si il va un peu plus loin et a des rapports sexuels.

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Le monde publie tout un dossier sur l’évaluation des risques de récidive des AICS, et des débats qui la traverse… 

Agresseurs sexuels : diagnostiquer la récidive

Près d’un quart des délinquants sexuels récidivent. Pour mieux évaluer leur personnalité et les risques de réitération, des tests dits « actuariels » ont été développés. Mais la France tarde à les adopter.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

Tableau photographique composé par le couple Marjolaine Caronet et Louis Bachelot, extrait d’une série intitulée « Inside Job » (2012). Du 7 septembre au 28 octobre, une exposition de Bachelot & Caron, intitulée « Batailles &  Mille feuilles », aura lieu à la School Gallery/Olivier Castaing, à Paris.

Ce sont, systématiquement, des histoires qui défraient la chronique. Chacune des affaires touchant à la violence sexuelle émeut profondément le grand public. Ce qui en fait un sujet hautement sensible n’est pas seulement leur caractère sordide, mais aussi l’association à un tabou tenace : la sexualité. En France, sur une ­année, 62 000 femmes déclarent avoir été victimes de viol ou de tentative de viol et 553 000 d’au moins une agression sexuelle autre, selon l’Institut national d’études ­démographiques (INED, 2016). Parmi les condamnations prononcées en France, les viols représentent 44 % des crimes ; les délits sexuels 1,4 % des délits – 99 % des condamnations étant prononcées contre des ­hommes. Cela correspond à 1 048 viols et 4 668 autres agressions sexuelles (chiffres du ­ministère de la justice, 2014 et 2015).

En elle-même, l’évaluation, lors du parcours judiciaire, des auteurs de violences sexuelles (AVS) est un enjeu de taille pour les experts psychiatres, les psychologues ou les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP). Car évaluer au plus juste et poser un « diagnostic » permet une prise en charge adéquate et minimise le ­risque de récidive. La durée moyenne des réclusions est d’un peu plus de treize années pour les viols et la peine d’emprisonnement (au moins en partie ferme) est prononcée pour 32 % des atteintes sexuelles. La part des condamnés pour crimes sexuels en état de récidive est quant à elle de près de 5 %, le taux de récidive pour les délits sexuels tournant autour de 23 %, ­selon le ministère de la justice.

« Etre agresseur sexuel n’est pas une maladie ; ce que nous cherchons à caractériser, ce sont les traits de personnalité » Lise Maschke, psychologue clinicienne et sexologue« Etre agresseur sexuel n’est pas une maladie ; ce que nous cherchons à caractériser, ce sont les traits de personnalité », précise Lise Maschke, psychologue clinicienne et sexologue à Arras (Pas-de-Calais)….

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/08/28/agresseurs-sexuels-diagnostiquer-la-recidive_5177626_1650684.html#xxG51FLDR0Gdd1tq.99

An Overview of Sex Offender Reentry: Building a Foundation for Professionals

The challenges associated with reentry after incarceration are intensified for individuals who have been convicted of sex offenses. Research reveals that upon return to the community, sex offenders are more likely to be rearrested for a non-sex crime than a new sex crime, and that supervision violation rates are high. The field struggles with developing effective comprehensive reentry strategies that respond to the myriad general and specialized needs of sex offenders. This webinar is the first in a series designed for professionals working to prepare individuals convicted of a sexual offense to return to the community. The webinar presents criminal justice professionals and practitioners with an overview of statistics and understandings about the sex offender population, the barriers and challenges to reentry faced by this population, and a framework for professionals responsible for assisting sex offenders with transitioning back into the community.

This webinar is especially beneficial to probation and parole staff, corrections administrators, reentry professionals and advocates, and service providers. To download a PDF of the PowerPoint presentation, click here.

Presenters:

David D'AmoraDavid D’Amora, M.S., LPC, CFC, Director, National Initiatives, Council of State Governments Justice Center

 

 

Kurt MumbyKurt Bumby, Ph.D., Senior Associate, Center for Effective Public Policy and the Center for Sex Offender Management

 

 

Moderator:

Shenique ThomasShenique S. Thomas, Ph.D., Policy Analyst, Reentry, Council of State Governments Justice Center

Une vidéo introductive très pedagogiques aux principes des TCC

 

A lire également:

Faits et légendes des thérapies comportementales et cognitives

Texte remanié de la communication présentée au colloque « La psychiatrie et la psychologie fondées sur des preuves », organisé par l’Institut d’Étude de la Cognition de l’École Normale Supérieure, à Paris le 6 avril 2013.
Si le lien est brisé: TCC-Faits-Legendes

Protégé : Justice restaurative (2017) »une autre justice »

juillet 30th, 2017 | Publié par crisostome dans JUSTICE RESTAURATIVE - (Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.)

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FRANCE CULTURE, Antoine GARAPON (01/12/2016) Emission « discussion du soir »; Être imam en prison

Antoine Garapon reçoit Mohamed Loueslati, Imam dans deux centres pénitentiaires de Rennes, et responsable de l’aumônerie musulmane pour le grand Ouest de la France, auteur de : L’islam en prison » (éd. Bayard, 2015).

Comment organiser une pratique religieuse en prison ? « La foi en Dieu ne suffit pas répond Mohamed Loueslati, il faut aussi avoir une foi profonde en l’être humain, se dire qu’il peut changer et que l’on peut y contribuer ». Un message d’espoir.  » A.G

Punir pour punir n’a pas de sens, aujourd’hui ».

« Et là, un échec total. (…) Le plus frappant, est le nombre de récidives… Cinq ans après leur sortie, on voit des détenus revenir, comme si leur passage en prison n’avait pas servi.

Ce qu’on peut faire? Rétablir le contact avec la famille est une première étape, mais cela ne suffit pas. Ces détenus nous le disent : « On a perdu confiance en l’institution. Notre seul intermédiaire est l’aumônier ».

Quand ils sortent de prison, que leur reste t-il ? La drogue ou la Syrie, le Djiad…

Qu’est-ce que l’Islam? Une religion de paix. (…) Ceux qui servent le Djiad n’aiment pas trop mon discours, j’ai même été menacé. Mais la grande majorité n’est pas aussi radicale qu’on le dit, mais plutôt perdue, dévoyée…. Malheureusement, depuis Michel Foucault, la prison, c’est surveiller et punir.

Un voeu ? Un Islam des lumières, un Islam réfléchi, rationnel… »

Une musique ? Izumal (qui signifie »derrière les barreaux », en arabe), de Idir