Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Programme correctionnel HOPE (Hawaii’s Opportunity Probation with Enforcement)

How HOPE Probation Works  
HOPE Probation is a strategy to effect positive behavioral change for those under court supervision. The premise is that clearly stated, easily understood rules are more readily followed by offenders when any rule violation quickly results in a brief stint in jail.  Offenders who are willing to roll the dice with repeated violations of probation when the consequences are delayed and uncertain on probation-as-usual are far less likely to risk going to jail today even for a single violation as is the case when in HOPE Probation.  The logic of HOPE Probation is that clear and easily understood rules are more readily followed by offenders.

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MOTIVATIONAL INTERVIEWING IN CORRECTIONS: A Comprehensive Guide to Implementing MI in Corrections

The authors wish to recognize and express our appreciation for several sources of support and guidance that enabled us to write this book. First, the creators of motivational interviewing (MI), William Miller and Stephen Rollnick, whose work continues to illuminate and inspire us in so many ways. Second, the ongoing community of practice within the Motivational Interviewing Network of Trainers provided us continual practical guidance and humility; there are so many gifted people who are learning, sharing, and training MI that it is an honor to be a part of this group. Finally, the National Institute of Corrections (NIC) and the steering group listed below provided constant support for this project. These individuals reviewed innumerable draft chapters and first-cut videos to give us extremely helpful feedback at various points throughout the development of this document.

 

NIC Steering Group: Melissa Alexander, Ph.D.; Bryan D. Bell; David Bonaiuto; Gary Christensen, Ph.D.; Brian Coco; Gene Cotter; Elizabeth Craig; Avani Gudrun Dilger; Carl Åke Farbring; Cynthia Fix; Matthew Gaskell; Ray Gingerich; Ali Hall; Lisa Hansen; Terry Marshall; William R. Miller, Ph.D.; John Morris; Michele A. Packard, Ph.D.; Alma Villalobos; Scott T. Walters, Ph.D.; Carl Wicklund; Wilburn C. (Dub) Wright

https://s3.amazonaws.com/static.nicic.gov/Library/025556.pdf

Bibliographie très complète sur l’EM appliquée au champ pénal, avec les différents  liens vers les textes/articles sources.

Motivational Interviewing (MI) was introduced to the field of corrections in the 1990s through the Evidence-based Practices Model as a method for enhancing intrinsic motivation. Since that time, agencies throughout the U.S., in all criminal justice settings, have—to a greater or lesser degree—explored if, when, and how to implement this approach to communicating, building rapport, and tapping into the internal motivation of the clients and staff members they work with.

This annotated bibliography contains the written resources pertaining specifically to the criminal justice field. In addition, certain documents considered seminal to the training, implementation, evaluation, coaching, and quality assurance of MI skills are included.

We are confident you can obtain these resources either through the Internet, the NIC Information Center, the authors, or by ordering them. We invite contributions to this list, as well as additions submitted material to the NIC Library, such as articles and training resources.

https://s3.amazonaws.com/static.nicic.gov/Library/025355.pdf

Si le lien est brisé: motivationnal_Interviewing_with_offenders

 

FRANCE CULTURE (14/09/2017)  Pourquoi il faut relire « Surveiller et punir » de Michel Foucault

Que nous apprend la relecture de « Surveiller et punir » ? Des réformes et des alternatives sont aujourd’hui étudiées. Peut-on sortir des deux extrêmes que constituent la répression et la surveillance pour remettre la dignité humaine et la réhabilitation au centre des débats sur la justice ?

Peut-être avons-nous honte aujourd’hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier des forteresses qu’il construisait aux limites et parfois au cœur des villes. Elles figuraient toute une entreprise d’orthopédie sociale. Ceux qui volent, on les emprisonne ; ceux qui violent, on les emprisonne ; ceux qui tuent, également. D’où vient cette étrange pratique et le curieux projet d’enfermer pour redresser ? Un vieil héritage des cachots du Moyen Âge ? Plutôt une technologie nouvelle : la mise au point, du XVIe au XIXe siècle, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois « dociles et utiles ». Surveillance, exercices, manœuvres, notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d’assujettir les corps, de maîtriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s’est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l’armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers : la discipline.

Quoi d’étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons ? Michel Foucault

Penser les relations de pouvoir aujourd’hui ne peut se faire sans prendre en compte l’ouvrage de Michel Foucault, devenu aussi indispensable à notre époque que le « Léviathan » de Hobbes le fut à l’époque moderne

Un débat enregistré en 2015.

Pierre Joxe, ancien ministre et ancien premier président de la Cour des comptes, avocat à la Cour

Frédéric Gros, philosophe.

Evidence‐Based Practices in the Criminal Justice System

Prepared by the NIC Information Center
Date created January 2013, Updated August 2017

What Is the Evidence? Evidence‐based policy and practice is focused on reducing offender risk,
which in turn reduces new crime and improves public safety. Of the many available approaches to
community supervision, a few core principles stand out as proven risk reduction strategies. Though
not all of the principles are supported by the same weight of evidence, each has been proven to
influence positive behavior change. To organize the research, these core principles have been
compiled… into the 8 Principles of evidence‐based practice in corrections (Clawson & Guevara,
2010).

This bibliography is not a complete list of “EBP” citations, but a mere selection based on questions
we receive at the Information Center. Please feel free and even inclined to contact us with additions
to this bibliography, as we plan to continuously update it:  support@nicic.gov

https://s3.amazonaws.com/static.nicic.gov/Library/026917.pdf

https://nicic.gov/evidence-based-practices-criminal-justice-system-annotated-bibliography

L’analyste de carrière Dan Pink examine l »énigme de la motivation, en commençant par un fait que les spécialistes des sciences sociales savent, mais la plupart des gestionnaires ignorent: les récompenses ne sont pas toujours aussi efficaces que nous le pensons.

 

ODARA (Ontario Domestic Assault Risk Assessment)

Un résumé des instructions de notation de l’ODARA est fourni ci-dessous à titre de référence. Le manuel ODARA se trouve dans Hilton, N.Z., Harris, G. T., 84 Rice, ME. (2010). Risk assment for domestically violent men : Tools for criminal justice, offender intention, and victim services. Washington, DC : American Psychological Association.

Résumé des items (Ne pas utiliser sans les instructions de codage)

Côter chaque item:

  • 1 si présent
  • 0 si non présent
  • ? si information manquante
 1. Antécédent de violence domestique enregistré dans un rapport de police ou inscrit au casier judiciaire
2. Antécédent de violence non domestique enregistré dans un rapport de police ou inscrit au casier judiciaire
3. Antécédent d’une peine de prison de 30j ou plus
4. Échec d’une précédente libération conditionnelle
5. Menaces de mort ou de blesser la victime retenues dans l’agression incriminée
6.  Séquestration de la victime dans l’agression incriminée
 7. Victime inquiète de futures agressions
8. Plus d’un enfant (de l’auteur ou de la victime)
9. Enfant biologique de la victime issu d’une union précédente
10. Antécédent de violence contre des victimes non conjugales
11. Deux indicateurs ou plus d’abus de substances
12. Agression incriminée alors que la victime était enceinte
13. Obstacles au soutien de la victime
Score brut (Somme des items côtés 1)
Score final

ODARA_feuille_cotation (traduction FR)

ODARA-Scoring-Form (english version)

L’Évaluation du risque de violence conjugale en Ontario (ODARA ; Hilton et coll., 2004) est une évaluation actuarielle à validation croisée conçue pour estimer le risque de récidive de violence conjugale. Elle comprend des facteurs de risque statiques et dynamiques. De plus, l’ODARA a été conçue pour être utilisée par les policiers afin d’améliorer la précision de l’évaluation du risque et la collaboration globale entre les organismes de justice pénale et les autres organismes intervenant dans les cas de violence conjugale. Bien que l’ODARA ait été conçue pour le système de justice pénale (agents de probation/de libération conditionnelle, agents correctionnels, agents de police, prestataires de services communautaires), d’autres professionnels que ceux de la « première ligne », comme les cliniciens légistes, peuvent utiliser cette mesure pour évaluer la violence conjugale.

Les qualifications de l’utilisateur nécessitent une formation minimale pour les évaluateurs/interprètes de l’ODARA. Les auteurs de l’ODARA ont organisé des séances de formation et rédigé un manuel de procédures afin d’offrir la formation nécessaire pour être un utilisateur compétent de l’ODARA.

L’ODARA comprend 13 questions à réponse positive ou négative évaluant des domaines tels que les antécédents de l’auteur en matière d’agressions domestiques, d’agressions non domestiques, de toxicomanie, de peine privative de liberté de 30 jours ou plus, de plus d’un enfant, etc. Ces informations sont recueillies à partir des casiers judiciaires officiels.

Chacun des 13 éléments est noté 1 (présent), 0 (non présent) ou ? (information manquante) et les scores additionnés donnent le score total de prédiction, qui va de 0 à 13.

Les scores de 0 indiquent le risque le plus faible ou la récidive

et les scores de 7-13 représentent la catégorie de risque la plus élevée.

Le nombre maximal d’éléments manquants pour la notation d’une ODARA valide est de cinq ; si cinq éléments ou plus manquent dans l’ODARA, celle-ci ne peut être notée (Hilton, Harris et Rice, 2010).

L’effet prédictif de l’ODARA dans l’échantillon de normalisation était de 0,77 (zone ROC) et le d de Cohen = 1,1 dans la construction de cette mesure et de 0,72 dans la validation croisée sur 100 nouveaux sujets (Hilton et al., 2004). En ce qui concerne la fiabilité inter-juges, les scores ont donné une erreur standard de mesure de 0,48 entre le groupe des assistants de recherche et le groupe des officiers de police (avec une formation minimale) (Hilton et al., 2004).

La cohérence interne de l’ODARA au sein de l’échantillon actuel était modérée, avec un coefficient alpha de Chronbach de 0,66.

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