Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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JUSTICE RESTAURATIVE

Cette vidéo a été produite pour Justice Canada (2012) dans le cadre de sa campagne de sensibilisation aux effets de la violence. Efficace et émouvante, elle donne la parole à une victime d’abus reçus durant l’enfance ayant surmonté les horreurs de son passé et qui a choisi aujourd’hui de prendre la parole au nom de toutes les victimes d’actes criminels.

FRANCE CULTURE (2012) Va-t-on vider les prisons de leur sens ? (En partenariat avec Philosophie Magazine)

« Nos prisons sont pleines, mais vides de sens. » Si toutes les phrases ciselées pour les politiques ne méritent pas, loin s’en faut, qu’on s’y arrête, celle-ci fait exception.

« Nos prisons sont pleines mais vides de sens » : le propos est signé Christiane Taubira, la garde des Sceaux, bien décidée semble-t-il à s’emparer d’une question fondamentale et pourtant peu explorée ces dernières années : celle du sens donné à l’emprisonnement.

La semaine dernière, la ministre de la Justice présentait sa circulaire de politique pénale en conseil des ministres. Avec pour consignes adressées au Parquet de limiter le recours aux peines plancher, de faire de l’aménagement des peines une priorité de politique pénale, et surtout de ne décider du placement en détention qu’en dernier recours.

L’objectif est simple : désengorger les prisons : 66 000 détenus aujourd’hui pour 57 000 places. Mais aussi rendre les sanctions plus efficaces. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, les chiffres en attestent. 63% des détenus, qui sortent sans avoir bénéficié d’aménagement de peine, récidivent dans les 5 ans. Il est de plus en plus question aujourd’hui de solutions alternatives, de prisons ouvertes, de peines de probation.

« Va-t-on vider les prisons de leur sens ? »

Avec Bernard Stiegler, philosophe, qui a lui-même passé cinq ans en prison à la fin des années 70. Il raconte comment la philosophie s’est imposée à lui à force de lectures dans sa cellule, et comment cette expérience a nourri sa réflexion sur la notion d’enfermement.

Écouter

 

La justice réparatrice

Le Téléphone sonne, Mercredi 5 décembre 2012

 Un concept encore peu connu en France… Organiser des rencontres, des contacts entre des victimes et des auteurs de délits et crimes… Est-ce une illusion ou un moyen efficace de lutter contre la récidive et de prendre en compte le traumatisme des victimes et de leurs proches ?

Ecouter l’émission

 

Les liens

Documentaire sur la Justice Restaurative – Projet Imagine- Frédérique Bedos

 

FRANCE CULTURE (2017) « Membres de la communauté » et justice restaurative

Les Discussions du soir avec Antoine Garapon par Antoine Garapon  le jeudi de 22h15 à 23h

Antoine Garapon reçoit Christiane Legrand, « membre de la communauté », engagée dans des programmes de justice restaurative ; une idée nouvelle déjà largement expérimentée au Canada qui consiste entre autres à organiser des rencontres entre auteurs et victimes d’infractions violentes.

[Définition] « La justice restaurative a pour but d’associer, en complément de la réponse juridictionnelle un auteur d’infraction pénale et une victime, selon des modalités diverses, en vue d’envisager ensemble les conséquences de l’acte, et le cas échéant, de trouver des solutions pour le dépasser, dans un objectif de rétablissement de la paix sociale ».

Citoyenne engagée, participante bénévole, Christiane Legrand raconte son expérience, évoque les rencontres ; elles ont lieu, de manière générale, entre 3 auteurs de délits, 3 victimes (aucun lien entre auteurs et victimes) et 2 membres de la communauté. Les victimes ? « Ce sont des associations d’aide aux victimes qui les proposent », quant aux membres choisis, ils sont volontaires et préparés psychologiquement par des animateurs.

Musique choisie:  » la bande originale de La Vie est belle », de Roberto Benigni

justicerestaurative.org

Intervenants :

Preface and Acknowledgments This publication is intended to inform corrections and probation/parole professionals about the availability and benefits of cognitive-behavioral treatment (CBT) services geared toward the specific risks and needs of offender populations. The publication is also intended as a resource for mental health professionals seeking to evaluate or improve delivery of treatment services in correctional institutions, community corrections centers, and outpatient programs serving probation and parole clientele.

  • Chapter 1 discusses the increasing need for psychiatric and behavioral treatment in the nation’s prisons and jails.
  • Chapter 2 explores the history of cognitivebehavioral therapy and explains its principles.
  • Chapters 3 to 5 review the literature on cognitive-behavioral treatments for individuals who have come in contact with the criminal justice system. Six programs in general use are reviewed: Aggression Replacement Training®, Moral Reconation Therapy®, Thinking for a Change, Relapse Prevention Therapy, Reasoning and Rehabilitation, and Criminal Conduct and Substance Abuse Treatment: Strategies for Self-Improvement and Change (a program developed by the authors of this publication).
  • Chapter 6 covers “real world” issues that need to be addressed when providing CBT for offenders, such as diversity considerations and how to treat clients with serious mental disorders. The chapter concludes with a discussion of two strategies: targeting the appropriate treatment for the particular offender, and the “manualized” approach (giving practitioners a precise curriculum to follow). These strategies have been shown to greatly improve offender outcomes.

The authors would like to thank Karen Storck and David Fialkoff for editorial support and Karen Storck and Steve Fante for research assistance. In addition, the authors would like to thank the National Institute of Corrections for its support. In particular, George Keiser, Chief, Community Correction/Prisons Division, and correctional program specialists Dot Faust, Rachel Mestad, and Michael Guevara were instrumental in bringing this project to fruition.

http://static.nicic.gov/Library/021657.pdf

Si le lien est brisé: CBT

Conférence Européenne sur la Justice Restaurative de Citoyens et Justice (21 novembre 2016)

La fédération Citoyens et Justice et l’Association de Recherche en Criminologie Appliquée (ARCA) ont contribué à la semaine dédiée à la Justice Restaurative, instaurée par the European Forum for Restorative Justice, en organisant le 21 novembre 2016 une Conférence Européenne sur la Justice Restaurative à Paris.

Retrouvez les débats de cette journée : 

Ouverture de la Conférence par Thierry Lebéhot, Président de Citoyens et Justice

Intervention de Yves Badorc, Chef du SADJAV

Assoir et développer une justice restaurative ambitieuse et réaliste par Lode Walgrave,

Professeur émérite en Criminologie à l’Université de Louvain

L’applicabilité élargie de la justice restaurative : les apports internationaux par Estelle Zinsstag,

Chercheuse et membre associée du Scottish Centre for Crime an Justice Research à l’Université de Glascow

« Justice restaurative en France : quelles articulations pour quelles pratiques ? » par Erwan Dieu,

Criminologue, Chercheur en psycho-criminologie et Directeur de l’ARCA

De l’expérimentation à la création d’un service para judiciaire : la construction de la justice restaurative en Belgique Francophone

par Antonio Buonatesta, Directeur de Mediante et membre fondateur du European Forum for Restorative Justice

Table ronde avec les représentants du Ministère de la Justice :

– Cécile Lalumière, Cheffe du Bureau des méthodes et de l’action éducative, Direction de la PJJ

– Mélanie BIRAGHI, Rédactrice au Bureau d’aide aux Victimes, SADJAV

– Marie Lafont, Cheffe de Bureau des pratiques professionnelles en SPIP, Direction de l’Administration Pénitentiaire

– Béatrice BOSSARD, Sous Directrice de la Justice Pénale Générale, DACG

Clôture de la Conférence par Thierry Lebéhot, Président de Citoyens et Justice

Guy BOURGON (2009) Comment transformer des approches efficaces en pratiques quotidiennes durables : Conception, mise en oeuvre et évaluation des programmes

Résumé
L’une des principales difficultés que doivent surmonter les organismes correctionnels de la collectivité est de trouver une façon d’appliquer les connaissances acquises sur les approches efficaces à leurs pratiques quotidiennes. Le respect des principes du risque, des besoins et de la réceptivité en matière de prestation de services est menacé par diverses questions liées à la conception, à la mise en oeuvre et à l’évaluation des programmes dont il faut tenir compte dans le « monde réel » de la surveillance communautaire. L’Initiative de formation stratégique en surveillance communautaire (IFSSC), qui a été élaborée à titre de modèle de prestation de services et de programme de formation sur sa mise en oeuvre, visait à aider les agents de probation à appliquer ces principes à leurs pratiques régulières de surveillance. Dans le présent rapport, nous décrivons les difficultés et les problèmes dont il faut tenir compte quand vient le temps d’appliquer le résultat des recherches au monde réel de la surveillance communautaire dans lequel vivent les agents de probation et nous évaluons les efforts qui ont été déployés pour surmonter ces difficultés dans le cadre de l’IFSSC. Fermement enraciné dans les principes du risque, des besoins et de la réceptivité, le modèle de surveillance proposé dans l’IFSSC met l’accent sur les interventions des agents qui visent à faciliter les changements prosociaux d’attitudes et de cognitions chez les délinquants qui présentent un risque de récidive qui va de modéré à élevé. Pour assurer l’intégrité des services et le maintien des compétences des agents de probation, l’IFSSC permet non seulement à ces derniers de suivre une formation initiale de trois jours portant sur le modèle et les interventions cognitivo-comportementales de base, mais elle offre également une surveillance clinique continue. L’affectation aléatoire des cas des délinquants aux agents de probation et l’observation directe de leurs interactions avec les délinquants sont les composantes clés de l’évaluation de cette initiative. Les résultats préliminaires révèlent que l’IFSSC a eu une incidence considérable sur l’amélioration de la capacité des agents de probation à utiliser les pratiques correctionnelles de base efficaces.

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si le lien est brisé: 2009-05-pd-fra