Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Les sept normes pour les interventions auprès des auteurs de violences domestiques (violences conjugales et intra familliales)

1. Le résultat prioritaire de l’intervention de l’auteur des violences doit être l’amélioration de la sécurité et de la liberté (espace d’action) pour toutes les victimes-survivantes, y compris les enfants.

1.1 La sécurité et la liberté de toutes les victimes-survivantes (y compris les enfants) doivent être clairement prioritaires dans la justification, la structure, les procédures et les résultats escomptés de l’intervention. Les victimes-survivantes ont le droit de savoir si leur sécurité (y compris celle de leurs enfants) est menacée.

1.2 Les interventions ne devraient pas avoir lieu sans un soutien intégré aux victimes-survivantes, pour lequel il devrait y avoir une parité de prestations. Ce soutien doit être axé sur la victime-survivante en termes de fréquence et de mode de soutien. Dans la mesure du possible, les partenariats avec des organisations « par et pour » constituent la meilleure pratique. Le même membre du personnel ne doit jamais travailler avec la victime et l’auteur de l’infraction.

1.3 Des informations claires décrivant l’intervention et les résultats escomptés doivent être fournies aux auteurs de violences et aux victimes-survivants sous différentes formes (page web spécifique, fiches imprimées) et dans des langues reflétant les populations qu’ils serviront. Il est impératif de ne pas exagérer les avantages potentiels et de souligner les risques supplémentaires.

1.4 Des lignes de communication claires et régulières doivent être établies entre les équipes d’intervention auprès des auteurs de violences et les équipes d’aide aux victimes et aux survivants afin de partager les informations, de sorte que les changements de risque puissent être rapidement communiqués et que des mesures appropriées soient prises, en veillant à ce que les victimes et les survivants (y compris les partenaires actuels et les ex-partenaires) reçoivent des informations en temps utile.

1.5 Cette norme représente l’objectif global à travers lequel les autres normes doivent être comprises.

 

2. Les interventions doivent s’inscrire dans le cadre d’une réponse communautaire coordonnée plus large, dans laquelle tous les organismes partagent la responsabilité de mettre en lumière les comportements abusifs, de permettre un changement chez les auteurs et d’améliorer la sécurité et la liberté (espace d’action) des victimes-survivantes et des enfants.

2.1 Pour que les interventions soient sûres et efficaces, les organisations spécialisées dans l’intervention auprès des auteurs de violences domestiques doivent avoir une expérience reconnue en matière de lutte contre les violences domestiques.

2.2 Le personnel du service intégré d’aide aux victimes doit partager les informations lorsqu’il existe un problème de protection. Dans le cas contraire, le service intégré d’aide aux victimes est un service confidentiel et les informations ne doivent pas être systématiquement partagées.

2.3 Les interventions doivent être ancrées dans les communautés locales et/ou avoir établi des partenariats locaux solides, y compris avec des services « par et pour », le cas échéant.

2.4 L’orientation vers une intervention auprès de l’auteur de l’infraction ne doit pas servir de prétexte pour clore un dossier, car les organismes statutaires ont des responsabilités spécifiques en matière de détention et de suivi des risques.

2.5 Lorsqu’une intervention est menée par un organisme statutaire ou au nom d’un organisme statutaire, il convient de tenir compte des exigences légales en matière de conformité et des responsabilités et obligations de l’organisme statutaire.

2.6 Les interventions doivent démontrer qu’elles respectent les meilleures pratiques actuelles en cherchant à obtenir une accréditation par le biais d’une voie appropriée telle que le Conseil des services correctionnels et le Panel d’accréditation ou les normes Respect (Home Office, 2022).

 

3. Les interventions doivent amener les auteurs à rendre des comptes, tout en les traitant avec respect et en leur offrant la possibilité de choisir de changer.

3.1 Les interventions doivent traiter les auteurs de violences avec respect en modélisant le contraire de tout ce qui est abusif, tout en les tenant pour responsables du mal qu’ils ont causé à autrui et en leur offrant la possibilité de choisir de ne pas recourir à la violence ou à l’abus.

3.2 Les interventions doivent être fondées sur des données probantes et se concentrer sur les formes de pouvoir, de contrôle et d’exploitation dont la recherche et la pratique ont montré qu’elles font partie de la violence domestique. Les interventions peuvent également inclure des stratégies d’interruption de la violence et des techniques de régulation émotionnelle dans le cadre d’un programme de travail plus large.

3.3 Les interventions visant à modifier le comportement (telles que définies précédemment) doivent tenir compte de la durée nécessaire pour atteindre les objectifs de modification du comportement. 22 séances hebdomadaires pour les programmes de travail en groupe ou 16 séances hebdomadaires pour le travail individuel peuvent être considérées comme le minimum attendu dans le cas de la violence et des abus commis par un partenaire intime [note de bas de page 2], mais certains ont besoin de programmes plus longs.

3.4 Les interventions visant à modifier les comportements devraient, dans la mesure du possible, utiliser un modèle de travail en groupe, parfois en combinaison avec un travail individuel. Cela n’exclut pas le recours au travail individuel lorsqu’il s’agit du modèle d’intervention le plus approprié pour l’auteur de l’infraction.

3.5 Les interventions visant à modifier les comportements face à la violence d’un partenaire intime doivent, dans la mesure du possible, être menées en personne. Le travail à distance facilité (mais pas l’apprentissage numérique/en ligne, à moins qu’il ne soit que complémentaire) peut être utilisé lorsqu’il s’agit du modèle le plus approprié et que les impacts potentiels sur les victimes-survivants ont été pleinement pris en compte.

3.6 Les interventions visant à modifier les comportements, qui se déroulent sous la forme d’un travail de groupe, doivent être animées par deux personnes, et le personnel moins expérimenté doit être associé au personnel plus expérimenté. La meilleure pratique consiste à faire coanimer les groupes par un homme et une femme, à l’exception des groupes consacrés à la violence entre partenaires intimes du même sexe, qui peuvent ne pas nécessiter d’animateur du sexe opposé.

 

4. La bonne intervention doit être proposée aux bonnes personnes au bon moment.

4.1 Les organisations doivent disposer d’un modèle de travail écrit qui définit les objectifs, la nature, le contenu et les résultats escomptés de chaque intervention proposée, ainsi que les groupes d’auteurs de violences domestiques pour lesquels elle est appropriée et la manière dont l’aide aux victimes survivantes sera intégrée.

4.2 Les évaluations doivent être proportionnées à l’intervention proposée et permettre d’identifier les besoins spécifiques liés au risque et/ou à la capacité de l’auteur à participer à une intervention. Lorsque des besoins supplémentaires ou complexes sont identifiés, un plan (et, le cas échéant, une filière d’orientation) doit être défini pour y répondre.

4.3 Les interventions doivent être appropriées à l’évaluation et pouvoir être adaptées si nécessaire. Lorsqu’une adaptation est nécessaire pour une population spécifique d’auteurs de violences (par exemple, lorsque les auteurs ont des problèmes de santé mentale, de toxicomanie et/ou d’alcoolisme), il convient d’envisager une cofacilitation avec un praticien compétent en la matière.

4.4 Les processus d’évaluation doivent permettre d’identifier l’auteur principal de l’infraction et ne pas proposer d’interventions axées sur l’auteur de l’infraction aux victimes-survivantes qui utilisent la résistance. Lorsqu’un auteur peut être une victime (par exemple, les mères dans les cas de violence et d’abus fondés sur l’honneur, les adolescents qui recourent à la violence et qui ont également été victimes d’abus sexuels), il convient de prévoir une voie d’orientation claire pour les soutenir, pendant qu’ils s’engagent dans une intervention adaptée et appropriée axée sur l’auteur de l’infraction.

4.5 La participation à une intervention ne doit pas être considérée comme un moyen de maintenir ou de réaffirmer le contrôle sur un ex-partenaire par le biais de procédures judiciaires répétées ou prolongées. Les auteurs de violences qui sont actuellement (ou ont été récemment) parties à des procédures de droit privé concernant les enfants doivent être évalués par le personnel du programme, indépendamment de toute évaluation ou recommandation préalable d’une agence de référence ou d’un avocat.

4.6 Le travail conjoint est rarement approprié dans les cas de violence entre partenaires intimes ; il ne doit être entrepris que si la victime-survivante le demande de manière proactive, une fois que le travail de changement de comportement de l’auteur a été entrepris et qu’une nouvelle évaluation de l’aptitude a été menée séparément avec l’auteur et la victime-survivante. Des mises en garde similaires s’appliquent à la médiation informelle ou formelle, à la réconciliation ou à l’arbitrage religieux pour toutes les formes de violence domestique.

 

5. Les interventions doivent être mises en œuvre de manière équitable, en tenant compte des caractéristiques protégées qui se croisent et se chevauchent.

5.1 Les interventions doivent reconnaître que les personnes issues de groupes minorisés peuvent avoir été confrontées à des obstacles et à des désavantages et que le changement est plus probable lorsque ces obstacles et désavantages sont reconnus et pris en compte.

5.2 Le fondement de la recherche du pouvoir et du contrôle s’applique à toutes les communautés, mais la manière dont il est exprimé et justifié est susceptible de varier. Le travail devrait explorer les variations dans les normes de genre et de génération et la manière dont elles affectent les mécanismes de pouvoir et de contrôle.

5.3 Il convient d’étudier les croyances individuelles, familiales et générales qui autorisent, justifient ou minimisent les abus (dans certaines situations, les victimes, les survivants et les auteurs peuvent inscrire ces croyances dans des récits de culture, de foi, de religion et/ou de valeurs communautaires), ainsi que celles qui ne les soutiennent pas. Bien que cela puisse devenir une source d’inspiration dans le travail avec les victimes-survivantes et les auteurs, il est important que les praticiens ne renforcent pas les stéréotypes de communautés entières.

5.4 Il convient d’élaborer des approches différentes pour les femmes hétérosexuelles et/ou les LGB et/ou les T auteurs de violences et d’abus entre enfants et parents. Les approches existantes devront peut-être être adaptées aux personnes issues de groupes minorisés sur la base de l’appartenance ethnique ou raciale et aux auteurs neurodivergents pour lesquels les différences/difficultés d’apprentissage, sociales et de communication doivent être prises en compte.

5.5 Un travail direct spécifique à la langue de la communauté (en tête-à-tête ou en groupe) pourrait être mis à disposition et peut être plus efficace car il permet à la fois un accès rapide et une exploration conjointe de la signification.

 

6. Les interventions doivent être effectuées par du personnel qualifié et soutenu dans la réponse à la maltraitance domestique.

6.1 Le personnel doit recevoir une formation initiale afin d’améliorer ses connaissances sur les violences domestiques, sur la manière dont les caractéristiques protégées peuvent s’entrecroiser, sur les processus locaux de sauvegarde et multi-agences et sur l’intervention dans le cadre de laquelle il travaille. Cela s’applique également aux travailleurs de soutien intégré. Le développement professionnel continu doit mettre à jour les nouvelles connaissances et pratiques, y compris l’impact sur les victimes-survivants, y compris les enfants.

6.2 Les interventions doivent être mises en œuvre et gérées par une équipe qui s’efforce de refléter les communautés qu’elle sert.

6.3 Le personnel chargé des interventions doit avoir accès à une supervision hiérarchique interne régulière et à une supervision clinique externe financée et de qualité. Le personnel qui apporte son soutien mais ne réalise pas d’interventions pourrait se voir offrir le même soutien.

6.4 Les charges de travail ne doivent pas dépasser le nombre d’interventions spécifiques pouvant être réalisées en toute sécurité et de manière équitable. Cela s’applique à la fois à l’aide intégrée aux victimes et à l’intervention auprès des auteurs de violences.

6.5 Les personnes qui commettent des violences domestiques ne doivent pas intervenir en tant qu’auteurs de violences. Tout recours antérieur à la violence domestique doit être révélé. Une vérification approfondie du Service de divulgation et de protection des données (Disclosure and Barring Service – DBS) doit être effectuée (bien que la preuve d’un changement personnel substantiel ne soit pas nécessairement un obstacle à l’intervention des auteurs).

 

7. Les interventions doivent être suivies et évaluées afin d’améliorer les pratiques et d’élargir la base de connaissances.

7.1 Des dossiers clairs et cohérents doivent être mis en place pour permettre une mise en œuvre sûre et efficace de l’intervention, ainsi que l’identification et la réponse rapide à l’augmentation des risques et des préoccupations en matière de protection.

7.2 Des données doivent être collectées sur les interventions, conformément à leur modèle de travail et à leurs exigences en matière d’orientation et de financement, y compris sur les résultats pertinents pour leur intervention et sur les personnes (et, surtout, les personnes qui n’ont pas accès à leur intervention) qui bénéficient actuellement de leur intervention.

7.3 Les expériences a) des victimes-survivantes (y compris les enfants) associées aux utilisateurs des services des auteurs de violences et b) des utilisateurs des services des auteurs de violences doivent être recueillies et utilisées comme source d’apprentissage. Il convient de mettre en place un processus transparent et un calendrier pour la collecte et la réflexion sur ces informations au sein des équipes (proportionnellement à la taille de l’organisation).

7.4 Les interventions existantes pourraient faire l’objet d’une évaluation externe. Les interventions doivent toujours faire l’objet d’une évaluation indépendante lorsque de nouvelles approches sont expérimentées.

 

The Psychopathic Personality Traits Scale (PPTS; Boduszek, Debowska, Dhingra & DeLisi, 2016)

L’échelle des traits de personnalité psychopathiques (PPTS), développée par Boduszek, Debowska, Dhingra et DeLisi en 2016, est un outil d’auto-évaluation conçu pour mesurer les traits de psychopathie dans des populations forensiques et non-forensiques. Composée de 20 items, elle se concentre sur les aspects de personnalité de la psychopathie, excluant les indicateurs comportementaux comme les actes criminels, ce qui la rend adaptée à une large gamme de contextes.
Structure et Sous-Échelles
Le PPTS est structuré autour de quatre sous-échelles, chacune mesurant un aspect spécifique de la psychopathie :
  • Réactivité affective : Mesure la capacité à ressentir et exprimer des émotions, souvent déficiente chez les individus psychopathiques.
  • Réactivité cognitive : Évalue la capacité à comprendre et traiter les informations émotionnelles des autres, reflétant les aspects cognitifs de l’empathie.
  • Manipulation interpersonnelle : Capture la tendance à manipuler les autres pour un gain personnel, un trait clé de la psychopathie.
  • Égocentrisme : Mesure le centrage sur soi et le manque de considération pour les besoins et sentiments des autres.
Chaque item est évalué sur une échelle de Likert, permettant aux répondants de noter leur accord ou désaccord, ce qui facilite une analyse quantitative.
Développement et Validation
Le PPTS a été initialement validé dans un large échantillon de prisonniers en Pologne, avec des études ultérieures confirmant sa structure factorielle et sa validité de construit dans d’autres populations, comme les prisonniers américains. Les recherches montrent une bonne fiabilité composite, indiquant que les items de chaque sous-échelle mesurent de manière cohérente le même construit. De plus, le PPTS présente une validité prédictive différentielle, avec des associations variées entre les sous-échelles et des types d’infractions ou d’autres critères externes.
Utilisation et Limites
L’échelle est principalement utilisée à des fins de recherche, offrant un moyen fiable d’étudier la prévalence et les corrélats des traits psychopathiques. Cependant, elle n’est pas destinée au diagnostic clinique, ce qui est important pour éviter des malentendus sur son application. Une information inattendue est que, en excluant les indicateurs comportementaux, le PPTS peut être utilisé dans des populations non-forensiques, comme les étudiants ou les professionnels, élargissant ainsi son utilité.
Cotation:
Toutes les réponses sont indexées selon le format « d’accord » (1) et « pas d’accord » (0) (c’est-à-dire qu’un trait est soit présent, soit absent).
Les scores vont de 0 à 20, les scores les plus élevés indiquant des niveaux plus élevés de traits psychopathiques.
  • La sous-échelle de réactivité affective évalue le manque d’empathie et la superficialité émotionnelle (des scores élevés indiquent des déficits plus importants en matière de réactivité affective).
  • La sous-échelle de réactivité cognitive fait référence à la capacité de comprendre les états émotionnels des autres, de se représenter mentalement les processus émotionnels d’une autre personne et de s’engager avec les autres sur le plan émotionnel à un niveau cognitif (des scores élevés indiquent des déficits plus importants en matière de réactivité cognitive).
  • La sous-échelle de manipulation interpersonnelle est utilisée pour mesurer des caractéristiques telles que le charme superficiel, la grandiosité et la tromperie (des scores plus élevés indiquent une plus grande capacité à manipuler les autres).
  • La sous-échelle d’égocentrisme mesure la tendance d’un individu à se concentrer sur ses propres intérêts, croyances et attitudes (des scores élevés indiquent un égocentrisme accru).
Tous les items ont été construits pour évaluer les connaissances/compétences ou les attitudes/croyances plutôt que les comportements. Les items 2, 6, 10, 13, 14 et 17 sont inversés (cotation inversée).
Le test SRP (Self Report Psychopathy), développé par Paulhus, Neumann et Hare, est un outil d’auto-évaluation conçu pour mesurer les traits de psychopathie, notamment dans des populations non-forensiques.
La version la plus récente, SRP-4, contient 64 items, avec une forme courte de 29 items pour des administrations plus rapides. Chaque item est évalué sur une échelle de Likert à 5 points, allant de « Pas du tout d’accord » à « Tout à fait d’accord », permettant de calculer des scores totaux et par facteur.

Structure et Facteurs

Le SRP est organisé autour de quatre facteurs principaux, reflétant les dimensions de la psychopathie :
  • Manipulation interpersonnelle : traits comme le charme et la manipulation.
  • Affect callous : manque d’empathie et de remords.
  • Style de vie erratique : impulsivité et irresponsabilité.
  • Comportement antisocial : actes criminels et non-respect des normes sociales.
Ces facteurs sont dérivés de la structure du Hare Psychopathy Checklist-Revised (PCL-R), utilisé en contextes cliniques et forensiques, mais le SRP est spécifiquement conçu pour des échantillons communautaires.
Utilisation et Validité
La recherche indique que le SRP est particulièrement utile pour étudier la prévalence des traits de psychopathie dans la population générale et pour identifier les individus qui pourraient nécessiter une évaluation supplémentaire. Des études montrent une bonne consistance interne et une validité de construit, le rendant fiable pour la recherche et le dépistage, mais il n’est pas destiné à un diagnostic clinique.
Le SRP est principalement utilisé dans des contextes de recherche pour étudier la prévalence et les corrélats des traits de psychopathie dans des échantillons communautaires. Par exemple, Ray et al. (2012) (Examining the factor structure of the Hare Self-Report Psychopathy Scale) ont examiné sa structure factorielle dans un échantillon d’étudiants, confirmant un modèle à quatre facteurs avec une bonne validité convergente et discriminante. De plus, il peut servir de outil de dépistage pour identifier les individus nécessitant une évaluation supplémentaire, mais il n’est pas destiné à un diagnostic clinique, comme le souligne le manuel SRP-4.

CLÉ de CORRESPONDANCE du SRP-IIIVF
Manipulation Interpersonnelle (MIP)
3, 8, 13, 16R, 20, 24R, 27, 31R, 35, 38R, 41, 45, 50, 54, 58, 61R

Insensibilité Affective (IA)
2, 7, 1 IR, 15, 19R, 23R, 26R, 30, 33, 37, 40, 44R, 48, 53, 56, 60

Style de vie erratique (SVE)
1, 4, 9, 14R, 17, 22R, 25R, 28, 32, 36R, 39, 42, 47R, 51, 55, 59

Tendances criminelles (TC)
5R, 6R, 10, 12, 18R, 21R, 29, 34R, 43, 46R, 49, 52, 57, 62, 63, 64

COTATION

Inversez les scores des items identifiés d’un ‘R’ de telle sorte que :
(1=5)(2=4)(3=3)(4=2)(5=1)
Additionnez les 16 items de chaque sous-échelles afin d’obtenir le indices factoriels.
Le score total du SRP-III VF représente simplement la somme des quatre sous-échelles.

SRP3 (version complète)

Échelle Auto-Reportée de Psychopathie de Levenson 

Levenson Self-Report Psychopathy Scale (LSRP)

Développée en 1995 par Levenson, Kiehl et Fitzpatrick, cette échelle est un outil de mesure auto-évalué conçu pour évaluer les traits psychopathiques chez des populations non cliniques (grand public, étudiants, etc.). Elle s’inspire du modèle de psychopathie de Hare, mais se distingue par son approche adaptée à la recherche en psychologie sociale et de la personnalité.

Structure de l’Échelle

  • 26 items répartis en 2 facteurs principaux :
    1. Psychopathie Primaire (16 items) :
      • Traits interpersonnels/affectifs : manipulation, égoïsme, absence d’empathie, charme superficiel.
      • Exemple d’item : « Je réussis souvent à obtenir ce que je veux en charmant les autres. »
    2. Psychopathie Secondaire (10 items) :
      • Traits comportementaux : impulsivité, recherche de sensations fortes, irresponsabilité, style de vie instable.
      • Exemple d’item : « J’agis souvent sous le coup de l’impulsion sans réfléchir. »
  • Format de réponse : Une échelle de Likert en 4 points :
    1 = « Pas du tout d’accord » à 4 = « Tout à fait d’accord ».

Cotation:

Suivez les étapes ci-dessous pour calculer les scores des facteurs et le score total :

1. Pour les affirmations 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15, 17, 21, 23, écrivez la somme des réponses : _______

2. Pour les affirmations 19, 22, 24, 25, 26, inversez les réponses (1 se transforme en 4, 2 en 3, 3 en 2 et 4 en 1) et écrivez la somme des valeurs obtenues : _______

3. Pour les affirmations 2, 4, 8, 10, 12, 16, 18, 20 écrire la somme des réponses : _______

4. Pour les énoncés 6 et 14, inverser les réponses (1 devient 4, 2 devient 3, 3 devient 2 et 4 devient 1) et écrire la somme des valeurs obtenues : _______

5. Inscrivez la somme des valeurs obtenues aux étapes 1 et 2 (score du facteur primaire) : _______

6. Inscrivez la somme des valeurs obtenues aux étapes 3 et 4 (score du facteur secondaire) : _______

7. Inscrivez la somme des valeurs obtenues aux étapes 5 et 6 (score total du test) :

Informations supplémentaires (par exemple, données sur les personnes qui passent et/ou administrent le test) :

Objectifs et Utilisations

  • Recherche : Étudier les liens entre psychopathie et comportements (agressivité, prise de risque, manipulation en milieu professionnel).
  • Psychologie sociale : Analyser l’influence des traits psychopathiques dans des contextes non criminels (leadership toxique, relations sociales).
  • Limite Non destinée au diagnostic clinique (contrairement à la PCL-R de Hare utilisée en milieu judiciaire ou psychiatrique).

Limites

  • Biais d’auto-évaluation : Les personnalités à expression psychopathiques peuvent minimiser leurs traits ou mentir.
  • Réductionnisme : Mesure des tendances, pas d’un trouble structurel.
  • Culturellement biaisée : Validité principalement établie dans des pays occidentaux.

Voir aussi:

LSRP_Psychopathy_FR-1.pdf

self-report-psychopathy-scale_FR.pdf

lsrp-Levenson-psychopathy.pdf

 

MCCA: Measures of Criminal Attitudes and Associates

La MCCA (Measures of Criminal Attitudes and Associates), développée par Jeremy F. Mills et Daryl G. Kroner, est un instrument psychométrique d’auto-évaluation conçu pour évaluer les attitudes criminelles et les associés chez les délinquants, avec une application fréquente dans le domaine de la justice pénale pour prédire la récidive.
La MCCA (« (Mesures des attitudes criminelles et des associés ») a été développée en réponse à la nécessité d’outils psychométriques validés pour mesurer les attitudes criminelles et les associés, identifiés comme des prédicteurs clés du comportement antisocial. Une méta-analyse, citée dans plusieurs publications, a montré que ces facteurs sont parmi les meilleurs indicateurs de récidive. L’échelle a été théoriquement et empiriquement élaborée, avec des contributions notables de Mills et Kroner (Measures of Criminal Attitudes and Associates (MCAA): Development, Factor Structure, Reliability, and Validity).
L’échelle se compose de deux parties distinctes, chacune mesurant des aspects différents :
  • Partie A : Quantification des Associés Criminels (pairs délinquants)
    Cette partie est un questionnaire d’auto-évaluation où l’individu est invité à identifier jusqu’à quatre associés adultes avec lesquels il passe du temps. Pour chaque associé, il doit indiquer :
    • Le temps passé avec cette personne.
    • Le degré d’implication de cette personne dans des activités criminelles.
      Cette section vise à évaluer l’influence des relations sociales sur le comportement criminel, en quantifiant le nombre et la qualité des associés criminels. Cette partie est essentielle pour comprendre l’environnement social de l’individu.
  • Partie B : Sous-Échelles d’Attitudes Criminelles (panesées et croyances antisociales)
    Cette partie comprend 46 items avec un format de réponse « D’accord » ou « Pas d’accord », évaluant quatre sous-échelles d’attitudes criminelles :
    • Attitudes envers la violence (12 items) : Mesure les croyances et attitudes de l’individu concernant l’utilisation de la violence, comme sa justification dans certains contextes.
    • Intention antisociale (12 items) : Évalue le désir ou l’intention de l’individu de s’engager dans des comportements antisociaux ou criminels, reflétant une disposition à transgresser les normes sociales.
    • Attitudes envers l’entitlement (= »s’arroger des droits »- 12 items) : Évalue le sentiment d’entitlement, c’est-à-dire la croyance que l’individu a droit à certains privilèges ou qu’il n’est pas soumis aux mêmes règles que les autres.
    • Attitudes envers les autres délinquants(10 items) : Mesure les attitudes de l’individu envers les personnes impliquées dans des activités délinquantes, comme l’admiration, l’identification ou un sentiment d’appartenance à un groupe criminel.
Validité
Les études sur la MCCA, notamment celle de Mills et al. (2002), ont démontré une fiabilité raisonnable, avec une bonne consistance interne et une stabilité temporelle. Une analyse factorielle a confirmé l’existence de quatre domaines distincts pour la Partie B, soutenant la validité de la structure. La validité convergente et discriminante a été jugée appropriée, et la validité de critère a été établie par sa relation avec des variables d’historique criminel. De plus, des recherches ultérieures, comme celles publiées dans Criminal Justice and Behavior en 2005 (The Measures of Criminal Attitudes and Associates (MCAA): The Prediction of General and Violent Recidivism), ont montré que la MCCA améliore la prédiction de la récidive violente par rapport à des instruments actuariels seuls, renforçant son utilité dans les évaluations des risques.
Applications
La MCCA est principalement utilisée dans les contextes correctionnels, notamment pour évaluer les risques de récidive chez les délinquants adultes, comme indiqué dans une étude sur un échantillon d’hommes incarcérés au Canada (The Measures of Criminal Attitudes and Associates (MCAA): The Prediction of General and Violent Recidivism). Elle est souvent intégrée dans les programmes de réhabilitation pour identifier les besoins d’intervention, en se concentrant sur les attitudes criminelles et les influences sociales. 
Limites 
Bien que la MCCA soit bien validée, certaines limites incluent sa dépendance à l’auto-évaluation, qui peut être influencée par des biais comme la désirabilité sociale. De plus, son application dans des populations diverses, comme les adolescents ou les femmes, pourrait nécessiter des adaptations.

régles de cotation: MCAAUserGuide2001

Le Psychological Inventory of Criminal Thinking Styles-Short Form (PICTS-SF, Walters, 2006)

Le PICTS-SF est une mesure abrégée de 35 items utilisant la même échelle de type Likert en 4 points que la mesure complète de 80 items (PICTS).

La PICTS  Version 4. 0 est un inventaire de 80 items composé de deux échelles de validité (échelle de confusion révisée [Cf-r -revised Confusion] et échelle de défensivité révisée [Df-r-revised Defensiveness]), de huit échelles de style de pensée (échelle de minimisation [Mo – mollification ], échelle de coupure/clivage [Co-Cutoff], échelle d’habilitation (s’arroger des droits – entetilement) [En], échelle d’orientation vers le pouvoir [Po-Power Orientation], échelle de sentimentalité [Sn-Sentimentality], échelle de super-optimisme [So-Superoptimism], échelle d’indolence cognitive [Ci- Cognitive Indolence], et l’échelle de discontinuité [Ds- Discontinuity]), quatre échelles factorielles (échelle d’évitement des problèmes [PRB- Problem Avoidance], échelle d’hostilité interpersonnelle [HOS], échelle d’affirmation de soi/de tromperie [AST- Self-Assertion/ Deception] et échelle de déni des dommages [DNH-Denial of Harm]), deux échelles de contenu général (échelle de pensée criminelle actuelle [CUR- Current Criminal Thinking] et échelle de pensée criminelle historique [HIS-HistoricalCriminalThinking]) et une échelle spéciale (échelle de peur du changement [FOC-Fear of Change]).

Le PICTS-SF_FR_ne contient pas d’éléments nouveaux ou modifiés, il en contient simplement moins.

Comme la version originale, le PICTS-SF génère deux scores composites évaluant la pensée criminelle proactive et réactive (PCT-proactive criminal thinking- et RCT-reactive criminal thinking-, respectivement).

Les scores totaux de ces échelles composites sont calculés en additionnant les sous-échelles associées.

Plus précisément, les scores de la PCT sont obtenus en additionnant les sous-échelles suivantes :

  • S’arroger des droits (entetilment: par exemple, « Je ne laisserai rien m’empêcher d’obtenir ce que je veux »),
  • l’affirmation de soi/la tromperie (Self-Assertion/Deception: par exemple, “enfreindre la loi n’est pas grave tant que vous ne blessez pas vraiment quelqu’un »),
  • et la pensée criminelle historique (Historical Criminal Thinking: par exemple, “J’ai aidé des amis et des membres de ma famille  avec l’argent que j’ai gagné en commettant des délits »).

Les scores de la RCT sont obtenus en additionnant les sous-échelles suivantes :

  • Le clivage (Cutoff: par exemple, « De mon point de vue, j’ai payé ma dette et j’ai le droit de prendre ce que j’ai gagné »).
  • Évitement des problèmes (Problem Avoidance: par exemple, « Même si j’ai de bons projets au départ, je n’arrive pas à me concentrer et à rester sur la bonne voie »),
  • et la pensée criminelle actuelle (Current Criminal Thinking : p. ex. « J’opte pour la facilité, même si je sais que cela va m’empêcher de faire quelque chose de plus grand que je pourrais vouloir plus tard »).
Les propriétés psychométriques de la PICTS-SF ont été évaluées dans une étude récente, Tried and True? A Psychometric Evaluation of the Psychological Inventory of Criminal Thinking Styles-Short Form. Cette étude a analysé la fiabilité et la validité structurelle à partir de deux ensembles de données, incluant des adultes (hommes et femmes) en probation dans un centre de traitement résidentiel (n = 514) et des hommes en prison (n = 95). Les résultats montrent :
  • Consistance interne : α et ω ≥ .89, indiquant une fiabilité élevée.
  • Validité structurelle : Confirmatory Fit Index (CFI) = .90 et Root Mean Square Error of Approximation (RMSEA) = .05, suggérant une bonne adéquation du modèle.
  • Validité discriminante : Corrélation entre .22 et .39, montrant une capacité à distinguer des constructs différents.
  • Validité postdictive : Ratio de taux d’incidents = 1.04 pour prédire les infractions disciplinaires, indiquant une utilité pour prédire certains résultats.
Ces résultats soutiennent l’utilisation de la PICTS-SF en recherche, avec une utilisation clinique qualifiée, nécessitant des précautions pour garantir son application appropriée.
Limites 
Bien que la PICTS-SF ait montré des propriétés psychométriques solides, certaines limites incluent sa dépendance à l’auto-évaluation, qui peut être influencée par des biais comme la désirabilité sociale. De plus, son application dans des populations avec des niveaux de littératie faibles pourrait nécessiter des adaptations, comme le montre une étude sur une version simplifiée pour les populations à faible niveau de lecture (Psychometric validation of a simplified form of the PICTS for low-reading level populations). Une controverse potentielle réside dans l’interprétation des scores, notamment leur pertinence clinique, qui nécessite des recherches supplémentaires pour établir des seuils d’intervention.

PICTS-SF_FR

Source: PICTS-SF-ENG

Voir aussi: Glenn D. Walters et le PICTS: Inventaire Psychologique des Styles de Pensée Criminelle

TCU CTS, Criminal Thinking Scales, Institute of Behavioral Research, Fort Worth

Texas Christian University 

Institute of Behavioral Research. (2022). TCU Criminal Thinking Scale 3 (TCU CTS 3). Fort Worth: Texas Christian University, Institute of Behavioral Research. Available at ibr.tcu.edu

Le TCU CTS est un complément aux TCU CJ-CESI et CJ-CEST et est conçu pour mesurer la « pensée criminelle» (Knight et al.). Il a été adapté à partir des travaux originaux de Glenn Walters (1995) et du « Bureau of Prisons » (BOP) « Survey of Program Participants » (disponible auprès du Bureau de la recherche et de l’évaluation du BOP), avec des améliorations apportées dans le cadre d’études menées par TCU en collaboration avec le BOP et le National Institute of Corrections (NIC).

Les 6 échelles du CTS comprennent le droit, la justification, l’irresponsabilité personnelle, l’orientation vers le pouvoir, la froideur et la rationalisation criminelle, qui représentent des concepts d’une importance particulière dans le cadre du traitement des populations carcérales.

Données probantes

Dans le cadre d’une étude nationale concertée (CJ-DATS), un échantillon de plus de 3 266 clients provenant de 26 programmes (impliquant 5 centres de recherche) a été utilisé pour établir la fiabilité et la validité du CTS. Le taux de réponse global a été de 92 % des participants éligibles au programme. Les échelles contiennent en moyenne 6 items chacune et nécessitent environ 15 minutes pour être remplies. Une analyse factorielle confirmatoire a été utilisée pour vérifier la structure factorielle du CTS et les coefficients alpha ont été calculés pour mesurer la cohérence interne. Un sous-échantillon de 322 clients a été testé une semaine après l’administration initiale afin d’examiner la fiabilité test-retest.

Instructions de Cotation.

Les éléments de cette évaluation présentés ci-dessous sont regroupés par échelle et les catégories de réponse sont de 1 = pas du tout d’accord à 5 = tout à fait d’accord.

Les scores pour chaque échelle sont calculés comme suit (il ne peut manquer plus de la moitié des éléments d’une échelle).
1. Trouver et inverser la notation des items inversés ( ceux désignés par ®) en soustrayant la valeur de la réponse (1 à 5) de la valeur de la réponse pour cet item à « 6 », (par exemple, si la réponse est « 2 », le score révisé est « 4 »)
2. Additionnez les valeurs de réponse de tous les éléments non manquants pour chaque échelle,
3. Diviser la somme des réponses aux items par le nombre d’items inclus (ce qui donne une moyenne),
4. Multiplier cette moyenne par 10 (afin de rééchelonner le score de manière à ce qu’il soit compris entre 10 et 50) (par exemple, une réponse moyenne de « 2,6 » pour une échelle devient donc un score de « 26 »).

A. Insensibilité à l’impact de la criminalité (IN)

  • 1. Il n’y a pas de mal à commettre des délits pour se payer les choses que l’on veut.
  • 8. Il est normal de mentir et de manipuler les autres pour obtenir ce que l’on veut
  • 15. Il n’est pas grave d’enfreindre la loi si l’on ne blesse pas physiquement quelqu’un.
  • 22. Il est normal de commettre un délit pour vivre la vie que l’on mérite
  • 27. Vous justifiez les délits que vous commettez en vous disant que si vous ne l’aviez pas fait, quelqu’un d’autre l’aurait fait.
  • 32. Les victimes de certains de vos délits l’ont bien cherché

B. Échelle de désinhibition de la réponse (RD)

  • 3. Lorsque vous êtes contrarié, vous agissez sans réfléchir
  • 9. Lorsque vous vous sentez rejeté, vous dites des choses que vous regrettez par la suite
  • 16. Vous avez du mal à résister à vos émotions
  • 21. Lorsque vous êtes contrarié(e), vous aggravez la situation parce que vous agissez sans réfléchir
  • 23. Lorsque vous vous sentez dépassé, vous avez du mal à prendre de bonnes décisions
  • 25. Lorsque vous êtes en colère, vous faites des choses qui ont des conséquences négatives ou mauvaises
  • 36. Lorsque vous êtes en colère, vous ne pensez pas aux conséquences de vos actes

C. Échelle de justification (JU)

  • 4. Lorsque vous êtes arrêté ou incarcéré, c’est parce que vous n’avez pas eu de chance.
  • 11. Lorsqu’on vous interroge sur les raisons qui vous poussent à commettre un délit, vous soulignez à quel point votre vie a été difficile.
  • 17. Vous vous retrouvez à blâmer les victimes de certains de vos délits
  • 28. Vous n’êtes pas responsable de tout ce que vous avez fait
  • 33. Vous vous retrouvez à blâmer la société et les circonstances extérieures pour vos problèmes avec le système judiciaire

D. Échelle d’orientation du pouvoir (PO)

  • 6. Si quelqu’un vous manque de respect, vous devez le corriger.
  • 13. Vous devez vous venger des gens qui vous embêtent
  • 18. Vous êtes prêt(e) à profiter des autres pour obtenir ce que vous voulez
  • 24. Le seul moyen de se protéger est d’être prêt à se battre
  • 31. Vous ressentez le besoin de vous venger de quelqu’un qui vous manque de respect

E. Échelle de la grandiosité (GR)

  • 7. Vous ne devriez pas être tenu(e) responsable des délits que vous avez commis
  • 14. Vous vous attendez à être mieux traité que les gens qui vous entourent
  • 19. Vos pensées et vos idées sont meilleures que celles des gens qui vous entourent
  • 30. Vous méritez de vivre une meilleure vie que les gens qui vous entourent
  • 34. Vous êtes contrarié(e) lorsque les gens ne font pas ce que vous leur dites de faire

F. Échelle de désirabilité sociale (SD)*

  • 5. Vous n’avez jamais dit délibérément quelque chose qui blessait les sentiments de quelqu’un
  • 10. Vous êtes parfois irrité(e) par les personnes qui vous demandent des faveurs ®.
  • 12. Lorsque vous ne savez pas quelque chose, vous n’hésitez pas à l’admettre.
  • 20. Vous êtes toujours prêt à admettre que vous avez commis une erreur
  • 26. Vous pouvez vous souvenir d’avoir « joué au malade » (playing seek)  pour échapper à quelque chose ®
  • 29. Quel que soit votre interlocuteur, vous savez toujours écouter.
  • 35. Vous vous mettez parfois en colère quand vous n’obtenez pas ce que vous voulez ®

TCU CTS 3_FR

Sources: