Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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23 Avril 2008, Emission « le bien commun »

Bernard Harcourt interviewé par Antoine Garapon

La dangerosité, écrivait il y a plus de 25 ans Robert Castel dans un livre prémonitoire intitulé « La gestion des risques » ; la dangerosité, écrivait-il, est cette notion mystérieuse, qualité immanente à un sujet mais dont l’existence reste aléatoire puisque la preuve objective n’en est jamais donnée que dans l’après-coup de sa réalisation. Le diagnostic qui est établi est le résultat d’un calcul de probabilité ; la dangerosité ne résulte pas d’une évaluation clinique personnalisée, mais d’un calcul statistique qui transpose aux comportements humains les méthodes mises au point par l’assurance pour calculer les risques. D’où une nouvelle science (et retenez bien ce mot) : la science actuarielle. Dans le cadre d’une série d’émissions que Le Bien Commun consacre au changement de paradigme pénal actuel qui se manifeste entre autres par la rétention de sûreté, j’ai le plaisir d’accueillir ce matin un des meilleurs spécialistes de cette criminologie actuarielle en la personne de Bernard Harcourt. Bernard Harcourt est professeur à l’Université de Chicago, professeur de sociologie et de criminologie. Il n’est pas juriste — je tiens à le préciser pour nos auditeurs — et, après un certain nombre d’ouvrages dont certains ont été traduits en français, il a publié en 2007 un livre intitulé « Against Prediction. Profiling, Policing and Punishing in an actuarial Age ». Bernard Harcourt, bonjour. Est-ce que vous pourriez résumer pour un auditeur français à qui ce mot est un petit peu étranger en quoi consiste, et surtout comment est née cette idée d’une criminologie actuarielle ?

http://www.bernardharcourt.com/audio/apr-08-biencommun.mp3

GUAY & BARSETTI (2011) Quelle place devrait prendre les instruments actuariels dans le processus d’évaluation clinique (facteurs de risque et besoins de traitement) des agresseurs sexuels adultes et adolescents ?

Jean-Pierre Guay,Ph.D; École de Criminologie et CICC, Université de Montréal; Institut Philippe-Pinel de Montréal

& Ian Barsetti, D.Ps. ; Service correctionnel du Canada

Colloque du RIMAS, Brossard, Janvier 2011

L’évaluation du risque
 Quelles sont les questions auxquelles l’évaluation vise à répondre?

  •  Donner un aperçu du fonctionnement?
  •  Examiner l’à-propos de la référence vers des traitements spécialisés en santé mentale?
  •  Quelles sont les difficultés (ou particularités) qui pourraient compliquer un traitement (absence de motivation à changer, retard intellectuel, co-morbidité psychiatrique, trouble de personnalité, psychopathie, origine culturelle particulière, etc.)
  •  Monsieur gagnerait-il à prendre une médication?

 Une évaluation du risque de récidive est-elle demandée explicitement ou indirectement? Par exemple:

  • Monsieur est-il un individu dangereux?
  • Quelle intensité de traitement serait la plus appropriée pour monsieur X?

-Présentation-Guay-Barsetti-RIMAS-Janvier-2011.pdf

France Inter à Marseille… Gros plan sur le dossier de la criminalité dans la ville (22/03/2012)

Séries de règlements de compte, trafic de stupéfiants, grand banditisme, la réaction des autorités avec une succession de 3 préfets en deux ans pour s’occuper de la sécurité

EMISSION EN PUBLIC AU THEATRE DE LA CRIEE A MARSEILLE

A Mercuel, M-J Guedj, S Rampa, E Gallois, J Gauillard, F Caroli, Encyclopédie médico-chirurgicale (2003) Conduites psychopathiques

Résumé:  Les conduites psychopathiques constituent un ensemble hétérogène d’actions ou d’actes
considérés en dehors des normes, règles ou lois dans le groupe social où le sujet évolue. Elles ne se limitent pas à la psychopathie. Plusieurs syndromes psychiatriques font apparaître des conduites psychopathiques dans leur tableau clinique. Le terme de psychopathie est ambigu dans la mesure où il recouvre des notions à la fois cliniques, comportementales et morales. Aussi nous attacherons-nous à étudier les conduites psychopathiques qui représentent les messages adressés par ces sujets à leur entourage direct, voire à la société.
Mots-clés : acte transgressif, troubles des conduites, personnalité antisociale, psychopathie.

 

Les SMPR offrent la possibilité de soins institutionnels : consultations ambulatoires infirmières ou médicales, psychothérapies, hôpital de jour, groupes de parole, ateliers thérapeutiques. Ces soins, acceptés librement au sein d’un milieu de privation de liberté, ont pour but d’apprendre à maîtriser l’agressivité et l’intolérance aux frustrations. Deux objectifs sont poursuivis : supporter l’incarcération et préparer une réinsertion à la sortie. En dehors des moments critiques, la relation thérapeutique avec le psychopathe en milieu pénitentiaire doit s’élaborer plus dans la forme du rapport entre patient et thérapeute que dans le contenu fantasmatique du comportement agi, tout en respectant l’expression des émotions. Dans l’attente du jugement, les experts peuvent se succéder. Ces moments de rencontre offrent parfois l’occasion au psychopathe de verbaliser un tant soit peu sa conduite. Sans parler de valeur thérapeutique, l’expertise constitue un moment privilégié au cours duquel peut parfois émerger une demande de soins.

Conduites_psychopathiques.pdf

Présentations de la seconde conférence internationale sur l’Entretien Motivationnel (ICMI 2010)

ICMI Video

Entretien avec Jacques Salzer : les étapes de la médiation

Publiée le 1 avril 2012

Jacques Salzer, Créateur de la formation à la médiation du Cnam, est un spécialiste internationalement reconnu en médiation.

Entretien réalisé au cours de la réédition de l’ouvrage « Gérer les ingérables » aux Editions ESF

« Parole and Probation officers » provides an overview of a « day in the life » of a Community Supervision Officer at the Court Services and Offender Supervision Agency (CSOSA) in Washington, D.C.

« Les  » Officiers de probation et de libération conditionelle » fournissent une vue d’ensemble  dans l’émission « un jour dans la vie » d’un Officier de Surveillance Communautaire aux Services du Tribunal et de l’Agence de Surveillance de Contrevenant (CSOSA) à Washington, D.C » (VOST)